Comprendre l’intention et ressentir sont deux choses différentes. Régulièrement, surtout dans les films et les fanfics (je n’ai pas eu le problème encore dans un roman, un manga ou une BD, hormis pour Harry ), on peut ressentir un truc totalement en décalage avec ce que l’auteur voulait transmettre.
Le concept du nanar par exemple vient de là ; l’oeuvre est censée être effrayante, angoissante, émouvante voire romantique, mais elle est juste grotesque au point d’être drôle et parodique sans l’être délibérément (j’exclus ceux qui font des nanards par volonté délibérée).
Les romances aussi parfois peuvent être agaçantes, tous les ingrédients sont là mais en fait c’est juste pénible et on est en colère au lieu d’être ému… Ça mérite que je fasse un lien vers le topic des clichés et qu’on parle de l’effet des clichés sur l’émotion des lecteurs.
Il faut aussi voir ce qu’il y a en face. Il y a quoi d’autre dans ton programme ?
On en a justement discuté avec un collègue vendredi : les livres de l’école qu’on a aimé, qui nous ont marqué et ceux qu’on a détesté. Force est de constater que peu de livres nous ont marqué, mais on n’a pas forcément lu les mêmes vu qu’on a 8 ans d’écart, j’étais dans le privé lui dans le public, et on n’a pas grandi dans la même région. De fait, on s’en rendu compte que nos tops 3 des chefs d’oeuvres et des bouses étaient différents.