Les plus beaux titres de livres

Hola tod@s,

Je viens de relire le topic « Pourquoi tant de titres en anglais ? » et certains ont cité des titres de livres qu’ils ont trouvés accrocheurs (notamment ceux de Millenium et je ne peux qu’être d’accord : La reine dans le palais des courants d’air, c’est juste magnifique ! :star_struck:). Y a-t-il des titres de romans (ou de films, ou de séries, d’ailleurs) que vous trouvez particulièrement astucieux ou qui donnent particulièrement envie ? Outre celui que j’ai cité précédemment, mes préférences vont à des titres du genre :

  • Ivresse de la métamorphose (Stephen Zweig) - je n’ai pourtant toujours pas lu le roman qui traîne depuis des mois sur la table de nuit… :sweat_smile: mais le titre est tellement tellement tellement parfait !
  • Splendeurs et misères des courtisanes (Balzac) - classique, mais efficace !
  • Rien ne s’oppose à la nuit (Delphine de Vigan - je sais que le titre est repris d’une chanson, mais je l’aime beaucoup et le livre est vraiment très intéressant).
  • L’insoutenable légèreté de l’être et La vie est ailleurs (Kundera) - des romans que j’ai adorés jeune adulte et dont les titres sont, je trouve, très accrocheurs.
  • L’écume des jours (Boris Vian) - j’ai beau avoir du mal avec le roman qui m’a mise très mal à l’aise, je trouve le titre tellement poétique…
  • Dans le genre drôle plus que beau, je terminerai par Le cercle littéraire des amateurs d’épluchures de patates (Mary Ann Schaffer) - et le roman est plutôt bien fait.

Avez-vous des titres insolites, poétiques, inspirants à partager ???

PS : J’allais oublier Proust et le magnifique « A l’ombre des jeunes filles en fleurs »…

12 « J'aime »

Ah, très bon sujet, merci Alresha ! C’est vrai que la conversation entre Anthaus et BakApple était inspirante, autant que ces titres de livres à rallonge.

Pour l’instant, je n’ai quasiment rien en tête, mais ça va venir. Je posterai quand j’en aurai un certain nombre.

10 « J'aime »

J’aime les titres poétiques ou évocateurs.
Cela se rapproche de notre sujet « Trouver un bon titre » (pour sa fanfiction, ses chapitres…).

Je n’ai pas forcément lu tout ça ou aimé.

  • Autant en emporte le vent.
  • Les hauts de Hurlevent
  • La horde du contrevent (non je rigole, je n’ai pas réussi à le lire).
  • Voyage au bout de la nuit
  • La promesse de l’aube :grin:
  • Tous les matins du monde :grin: :grin:
  • Le songe d’une nuit d’été (je vous fais toutes les heures de la journée)
  • La cartographie des nuages
  • Les oiseaux se cachent pour mourir
  • Sur les bords de la rivière Piedra, je me suis assise et j’ai pleuré
    Et je viens de trouver
  • Et ma vie pour tes yeux lentement s’empoisonne
    (piqué à Apollinaire, en alexandrin, tout de suite, c’est classe).
10 « J'aime »

Très bon sujet, en effet ! Le titre qui me vient immédiatement en tête, c’est Le vieil homme et la mer d’Ernest Hemingway. Il y a une simplicité presque candide dans le titre, mais qui résume absolument tout le roman, non sans une certaine poésie. L’autre jour, en cherchant un titre pour une fic, je me suis surpris à le commencer par « Le vieil homme… » et je me suis dit : « Mais pour qui est-ce que tu te prends, là ? Tu n’es pas Hemingway, enfin ! ». :smile:

10 « J'aime »

Mais non. Mais non. Pourquoi pile ce vers-là ??? :sob::sob::sob::sob:

Désolée. Mais en ce moment j’apprends « Les Colchiques » pour le bac de français, et j’en ai légèrement par-dessus la tête :face_with_peeking_eye:

Sinon, comme titre de livre, j’aime beaucoup Et le ciel se voila de fureur (Taï-Marc Le Tanh)

10 « J'aime »

J’avais bien aimé et mon homme le découvre version BD.

7 « J'aime »

Tu veux pas rajouter « l’ombre du vent » dans tes courants d’air ? :stuck_out_tongue:

Je suis pas trop fan des titres à rallonge…

Genre L’alchimiste, Ark, Pokémon (bon, là je triche c’est ça ?).

Ca pourrait être « Emotion », « Ordre », « Douche », « L’île », « Le rendez-vous », même « Le haricot » :laughing:

Si c’est un mot commun, cela donne une indication de lieu, d’objet, et en général une évocation personnelle à celui qui n’a pas encore lu (tiens haricot c’est bizarre ça, ça parle jardin/cuisine/nourriture-c’est une métaphore de croissance/référence à la famine, blabla…) et tout le monde y va de sa petite interprétation. Si c’est une simple indication, c’est déjà un premier pas dans le roman (tiens un rendez-vous c’est pour moi/c’est pas pour moi). Si c’est un néologisme, c’est plus compliqué, mais en général couplé à la couverture on veut savoir de quoi il en retourne (mais il vaut mieux que le mot intervienne très vite dans ce cas).

9 « J'aime »

J’aime beaucoup :

  • Les pilliers de la terre
  • La nuit des temps
  • Le grand secret

J’ai rien d’autre qui me vienne spontanément rn tête, pour le moment , et qui n’ait pas déjà été cité.

8 « J'aime »

Faudrait que je le lise une fois :grimacing: C’est de là qu’est tiré mon prénom (de ce que m’a dit ma mam’s)

9 « J'aime »

Merci beaucoup pour ce sujet super intéressant. Vous avez déjà proposé une liste très bien fournie de « titres qui claquent », donc pas facile d’en trouver de nouveaux à ajouter, surtout que j’ai déjà grillé mon joker avec les Millenium.

Du coup, pour aller à contre-courant de ce que je disais dans l’autre topic, je vais proposer deux titres courts, parce qu’on peut faire bien en faisant court aussi (même si je trouve ça plus rare):
_ Bonjour tristesse, de Françoise Sagan. Ce titre est presque devenu un lieu commun, mais pour que ça devienne un lieu commun, il fallait que ce soit du génie.
_ Les Thanatonautes, de Bernard Werber. Le mot est inventé, mais compréhensible même, j’imagine, si on n’a pas étudié le grec ancien. Et je le trouve vraiment efficace, il sonne bien, il est intrigant, c’est typiquement un livre que j’avais acheté juste sur son titre ^^

10 « J'aime »

Comme Fulmi, j’ai une nette préférence pour les noms courts que pour les trucs à rallonge : ça doit être pour ça que j’apprécie autant « Coeur d’encre », dont le titre très simple m’a pourtant irrémédiablement attirée entre ses pages…

7 « J'aime »

En manga il y a « Je veux manger ton pancréas », pas très beau mais déroutant. :sweat_smile:
Et en aucun cas représentatif du contenu de l’œuvre à ce que je sache.

7 « J'aime »

J’ai une coloc qui l’a lu, elle m’avait filé le pitch (dont je me souviens plus) mais effectivement c’est pas du tout un truc gore, bien au contraire ^^

6 « J'aime »

Oh, on parle de littérature ? J’arrive ! :smiley:

Un peu la flemme d’argumenter sur pourquoi j’aime autant ces titres mais en voici quelques-uns jetés à l’emporte-pièce, et en toute honnêteté, j’ai du mal pour mes favoris à faire la différence entre le titre et le contenu qu’ils renferment – quand on aime on ne compte pas !

1) Lus :

Les Seigneurs du Vieux-Castel, de Mateiu Caragiale. Traduction non littérale mais 1000 fois plus poétique que le titre original, Craii de Curtea-Veche, soit « Les libertins de la Vieille-Cour » (la Vieille Cour désigne celle de l’ancienne résidence princière de Bucarest, qui abrite désormais un musée) ;

Long John Silver – La relation véridique et mouvementée de ma vie et de mes aventures d’homme libre, de gentilhomme de fortune et d’ennemi de l’humanité, de Björn Larsson. Si ça ne vous donne pas envie de le lire, c’est que votre esprit s’est égaré quelque part dans ses propres abysses…

Adieu prairies heureuses, premier tome de l’autobiographie de la poétesse britannique Kathleen Raine. Le titre, original et français (Farewell happy fields) est une citation du Paradis perdu de Milton. J’aime aussi beaucoup celui du 4ème et dernier tome, que je n’ai pas lu, et qui de plus n’a pas été traduit en français, India Seen Afar ;

Les Chroniques de San Francisco, d’Armistead Maupin. Ma saga littéraire favorite, dont je m’inspire (jusqu’au titre lui-même) pour ma grande fic. Le titre original est Tales of the City, qui provient de A Tale of Two Cities, le roman de Dickens. Il y a 9 tomes, et 2 d’entres eux portent des titres que j’aime aussi beaucoup, Michael Tolliver est vivant (Michael Tolliver Lives) et Mary Ann en automne (Mary Ann in Autumn) ;

Mystères de Lisbonne (Mistérios de Lisboa), de Camilo Castelo Branco. Ça peut paraître fade, comme titre, après tout, il y a bien eu Les Mystères de Paris d’Eugène Sue, véritable phénomène littéraire de son époque. Mais les deux romans n’ont rien à voir, quoiqu’il aient en commun le côté « feuilleton » propre au XIXe siècle… Raoul Ruiz l’a adapté en film en 2010, il dure près de 4 ou 5 heures, et c’est un diamant brut, autant que le roman (un pavé…) ;

The Wanderer, l’un des titres anglo-saxons du Grand Meaulnes. Que j’ai lu bien sûr en français. Mais cette traduction m’émeut encore plus que le nom original du roman ;

Les Maîtres de Glenmarkie, de Jean-Pierre Ohl ;

Que ma joie demeure, de Jean Giono ;

Méridien de sang, ou le Rougeoiement du soir dans l’Ouest (Blood Meridian or the Evening Redness in the West), de Cormac McCarthy. Ah, et le personnage du Juge, inoubliable…

La Chaussée des Merry Men, de R. L. Stevenson (The Merry Men). Dans sa traduction récente, car je crois me souvenir qu’une ancienne s’intitulait Les Gais Lurons. Sauf que cette « chaussée des ‹ Merry Men › » semble bien plus mystérieuse, d’autant plus que les Merry Men en question sont un nom bien trompeur…

Les Aventuriers de l’absolu, de Tzvetan Todorov ;

La Mort à Venise (Der Tod in Venedig), de Thomas Mann ;

La Fiancée de Corinthe (Die Braut von Korinth), poème de Goethe ;

Venu du temps dièse (Venea din timpul diez), de Bogdan Suceavă ;

Les Aventures d’Arthur Gordon Pym de Nantucket (The Narrative of Arthur Gordon Pym of Nantucket), de Poe (même si le roman est absolument horrible, je me suis d’ailleurs bien fait avoir jadis par le titre qui me laissait augurer un bon vieux roman d’aventures bien traditionnel, eh bah non, quelle atrocité que ce récit !) ;

Chronique d’un château hanté, de Pierre Magnan ;

His Dark Materials, de Philip Pullman. Je ne suis pas trop fan de la version française, À la croisée des mondes. Je préfère le titre original, lui aussi tiré de Milton, puisque Pullman voulait à la base écrire sa propre version du Paradis perdu. C’est court, ça claque, c’est mystérieux et poétique et mystique à souhait – qui est ce his ? Et quels sont ses dark materials ? Dans la trilogie, on ne le saura pas tout de suite, loin de là…

Bon je vais arrêter ici sinon j’ai pas fini. Et je vais passer aux

2) Pas lus :

La Nuit des temps, cité par @ensorceleurisee ;

Les Hauts de Hurlevent, cité par @OldGirlNoraArlani (et j’ajoute aussi Tous les matins du monde et Le songe d’une nuit d’été et Autant en emporte le vent :smiley: ) ;

La Nuit bengali, de Mircea Eliade ;

Mélancolie d’Emmanuel Berl, d’Henri Raczymow ;

Un jeune mort d’autrefois : Tombeau de Jean-René Huguenin, de Jérôme Michel ;

Mort, où est ta victoire ?, de Daniel-Rops (c’est une citation biblique, Daniel-Rops était un écrivain catholique…) ;

La Légende des siècles, d’Hugo ;

Invitation à des orages d’été, de Reinhard Lettau ;

Le Roi qui voulait voir la mer, de Gérard de Cortanze (une sorte de biographie romancée de Louis XVI, que je compte bien lire, vu l’affection que j’ai pour ce roi) ;

Le Chemin de la Croix-des-âmes, essai de Bernanos ;

L’espérance est un risque à courir, essai sur les résistants chrétiens durant la Seconde Guerre de Jérôme Cordelier ;

Ceux de 14, de Maurice Genevoix ;

Les Carnets du sous-sol, de Dostoïevski ;

– La trilogie non traduite en français à ce jour de John Drake, variation autour des personnages de L’Île au trésor de Stevenson (même si quant au titre et, oserais-je le dire, quant au contenu, on ne fera jamais mieux que le roman de Björn Larsson que j’ai cité plus haut) : Flint and Silver, Pieces of Eight, Skull and Bones.

Ça fait déjà beaucoup, non ? Bon allez, je mets le point final, sinon demain j’y suis encore. :stuck_out_tongue:

11 « J'aime »

Je n’ai d’ailleurs pas précisé que c’est de Barjavel, comme Le grand secret d’ailleurs. J’aime beaucoup cet auteur.

4 « J'aime »

De Barjavel, je n’ai lu que son autobiographie La Charette bleue et L’Enchanteur, qui est un de mes romans préférés, réécriture du cycle arthurien avec, surtout au premier plan, l’histoire d’amour entre Merlin et Viviane. Magnifique livre, injustement oublié. La partie SF de son œuvre en revanche ne m’attire pas, et c’est ça qui me frustre avec cet écrivain car il a une grande plume. Mais je ne suis pas portée sur la SF hélas. :pensive:

J’en profite pour rajouter des titres qui m’ont échappé hier soir :

Europe a Prophecy et America a Prophecy (traduits littéralement en version française) de William Blake, faisant partie des livres dits des continental prophecies ;

Visions of the Daughters of Albion (Visions des filles d’Albion), toujours de Blake ;

Vienne au crépuscule (Der Weg ins Freie) d’Arthur Schnitzler.

J’ai en fait une fascination pour les titres qui comportent des noms de lieux/pays/villes/continents/régions du monde. Je pense que ça se voit un peu. :stuck_out_tongue:

5 « J'aime »

@OldGirlNoraArlani : La horde du contrevent, j’adore ce titre (et j’ai aussi adoré le roman) ! Du même auteur, un livre que je n’ai pas réussi à lire mais dont le titre est assez parlant aussi : La zone du dehors. (D’une manière générale, c’est vrai que les titres avec « vent » dedans sont assez évocateurs.)

Mais c’est tellement beau Apollinaire !!! :innocent:

Euh mais c’est un vrai titre de livre ??? (Non parce qu’il faut oser !)

Ah oui mais c’est un super joker !!! Les Thanatonautes, c’est vrai que c’est très bien aussi… (Comme titre, car je n’arrive pas à accrocher à Werber.)

C’est un titre extraordinaire ! Dans le même genre, j’ai Pourquoi j’ai mangé mon père (et là, le titre correspond à une partie de l’ouvrage mais ce n’est pas du tout gore et même très drôle, je recommande.)

@Helios : que de titres qui donnent envie ! Je suis particulièrement curieuse de Venu du temps dièse : tu recommandes ou pas ?

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Oui, j’avoue… Mais pas après avoir passé trois mois dessus !! :exploding_head:

3 « J'aime »

Oh oui je l’avais oublié ! Un ouvrage d’anthropologie si je ne m’abuse.
Bah d’ailleurs il existe un catalogue d’exposition qui s’appelle « Pourquoi j’ai mangé mon chien » en référence à ce livre.

@beila j’ai eu 15/20 à l’oral de Français avec Apollinaire. Pour autant je n’en garde aucun souvenir :stuck_out_tongue:
Et le pire c’est qu’on l’a torché en une séance a la fin de l’année parce que la prof était à la bourre sur le programme.

5 « J'aime »

Ouh là là alors si je n’ai aucun mal à recommander un livre que j’ai aimé, en revanche j’ai toujours du mal avec l’option contraire, à savoir ne pas recommander. J’ai le sentiment que j’empêche l’autre partie d’accéder à un contenu qui pourrait sinon lui plaire.

Mais si tu veux une réponse honnête, non, je ne le recommande pas. Après, Venu du temps dièse, je l’ai lu il y a 10 ans, donc difficile aujourd’hui de dire pourquoi je ne l’ai pas apprécié plus que ça. Sans consulter le livre qui est rangé dans ma bibliothèque mais que je n’ai plus rouvert depuis toutes ces années, je te dirais que l’histoire m’attirait beaucoup, autant que le titre, mais que dans l’exécution ça laisse à désirer.

J’ai souvenir que c’était bien (voire très bien ?) écrit, d’avoir ri à certains passages, que certains d’entre eux faisaient mouche ô combien, quand d’autres étaient (presque) sans intérêt, et quand au moins un autre m’a dégoûtée de par sa cruauté (après, je ne blâme pas l’auteur mais les personnages, mais je me rappelle aussi que c’était une scène que j’avais eu du mal à relier au reste du récit, un peu comme si elle tombait comme un cheveu sur la soupe, et que je m’étais demandé « Pourquoi ? »…). Mais j’ai aussi le souvenir que c’était comme décousu, que le récit manquait d’un fil conducteur, d’une cohérence interne. Il y a une histoire, il y a un propos mais… ça ne prend pas. Je ne sais pas comment le dire autrement. On attend une sorte de « déclic » tout au long du roman qui pourtant ne vient pas. Tout reste malgré tout linéaire, plat et ne décolle pas. On attend une étincelle qui ne se fait pas.

Ce fut une expérience quand même déroutante dans son ensemble, que cette lecture. C’est complètement barré, autant que les personnages qu’il met un scène. Celui de Moïse Vespasien, je crois, qui se prétend être une réincarnation du Messie, et qui va s’attirer les foudres d’une secte dont le gourou s’affirme quant à lui être la réincarnation du voïvode Étienne le Grand. On est dans les premiers temps de l’effondrement du régime communiste en Roumanie, et tout cela a marqué le pays d’une faille identitaire profonde dans laquelle toutes sortes de délires mystico-ésotéro-New Age ont pu s’engouffrer. Et c’est ça que le roman tente de dépeindre, de capturer. C’est suite à sa lecture d’ailleurs que j’avais découvert qu’il existait des théories du complot sur la langue roumaine elle-même sur lesquelles l’auteur s’attarde, et qui ont toujours cours aujourd’hui, même chez certains universitaires roumains.

Enfin bon, voilà, je ne le recommande pas, mais après j’ai envie de dire que chacun doit se faire sa propre expérience. Je ne me vois pas en réalité dissuader quiconque de le lire ou ne pas le lire. :wink:

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