Les Vampires, entre monstres sanguinaires et héros tourmentés

Je laisse aux modos le soin de déplacer ce sujet s’il est pas au bon endroit, mais ça m’a semblé pertinent parce que ça va sûrement être utile à d’autres :thinking:

Et je poursuis ici la conversation parce que ça va dévier sévèrement du sujet initial xD

Je suis un peu comme toi, je peux pas blairer les vampires de twilight. Bon, j’ai pas encore eu l’occasion de lire Anne Rice, mais c’est sur ma liste. Par contre oui, les vampires, je les adore mystérieux et séducteurs… un peu narcissiques, aussi, des fois. Des chasseurs de l’ombre, qui se repaissent autant de la peur qu’ils inspirent aux humains que de la fascination qu’ils peuvent aussi générer. Par contre, j’aime leur donner une profondeur, pas en faire « juste » des monstres déshumanisés qui se nourrissent de sang et ont pactisé avec le Diable ; je les préfère clairement avec une bonne personnalité travaillée, pas nécessairement mauvais, mais pas non plus des bisounours. Non, les vampires, j’en fais ce qu’ils sont : des prédateurs, qui connaissent leur force (et leurs faiblesses) et en jouent. Des créatures pour lesquelles il est normal de se nourrir de sang, comme nous nous nourrissons de viande. Et là où certains pourraient me trouver bien cinglée, c’est que je vois en eux une belle représentation de l’hypocrisie humaine : faire des vampires des monstres déshumanisés alors que, au fond, ils ne font que se nourrir…

Dans twilight, outre le fait qu’ils brillent au soleil (:nauseated_face:), j’ai énormément de mal avec le fait que les héros se nourrissent de sang animal. Parce que le vampire, au fond, rappelle à l’humain que lui aussi est un animal, une proie qui a « juste » su s’élever au-dessus de sa condition grâce à son inventivité. Il le replace dans la position qu’il occupait autrefois, il y a des millions d’années, et le place face à sa propre hypocrisie : après tout, qui est le pire ? Celui qui chasse dans l’ombre, se nourrit à la gorge de sa victime (en lui laissant tout de même un léger répit, si j’en crois Dracula une unique morsure n’est pas létale directement) et disparaît dans les ténèbres sans jamais rien savoir d’elle ? Ou celui qui (abus industriels mis volontairement à part) élève des êtres doués de sensibilité, lui offre son affection, sa protection et tout ce qu’il a besoin tout en sachant pertinemment qu’il le fait dans l’unique but de le tuer derrière pour assurer sa propre survie ? (attention, je ne vous demande pas de devenir végétariens du jour au lendemain ! C’est juste une réflexion personnelle que je pousse un peu loin, rien de plus :sweat_smile:)

L’humanité, me direz-vous. Les vampires ressemblent à des humains, ont été humains, donc s’adonnent au meurtre pur et simple. Et, d’une certaine manière, au cannibalisme.
Mais et si les vampires n’étaient pas (ou plus) humains ? Physiquement, certes, ils le sont toujours (encore que, encore une fois, l’image du séducteur n’est pas présente partout : oreilles pointues, calvitie, visage déformé, corps bouffi et/ou rougi, ailes, griffes…). Mais entre les démons et les mutations génétiques, l’humain finit toujours par disparaître. Ne reste alors que le prédateur suprême, l’être que tout le monde craint… la Mort elle-même.
Car, au fond, le vampire est une personnification de la mort : immortel, invincible, qui peut frapper n’importe qui, n’importe quand. Il fascine, il terrifie, mais il rôde, toujours, sous n’importe quelle forme.

Pourquoi créer un sujet à part, me demanderez-vous ? Parce qu’il existe une palette de vampires exceptionnelle, mais trop souvent résumée à, pour citer @ShaniaAngedeJustice, des petits vampires fleur bleue. Des trucs qui rechignent à blesser ou qui tombent amoureux au premier regard d’une fille qu’ils ne veulent surtout pas maudire (coucou Edward Cullen) ! Ou, à l’inverse, au fameux bad boy au passé tourmenté qui se fiche de tout, sauf de l’héroïne dont il tombe éperdument amoureux au point de changer pour elle (ouais, t’es visé, Damon Salvatore).
J’écris moi-même une romance vampirique (Prince des Ténèbres, pour ceux qui n’auraient pas suivi). Et mon vampire est très loin d’être fleur bleue : oui, il tombe amoureux, oui, le bloc de granite gelé qu’il a à la place du coeur se transforme en guimauve quand il se perd dans la contemplation des yeux de mon héroïne, mais il n’en reste pas moins cruel, dangereux… et tourmenté. Il ne voit pas sa condition comme une malédiction, non. La malédiction, pour lui, c’est le regard que lui porte l’humanité. Et pourtant, il reste tel qu’il est : un prédateur sanguinaire qui fait enlever des jeunes filles pour les saigner à mort et prolonger sa propre vie. Il voit la valeur de chaque vie, même chez les plus petits êtres, même dans les créatures qui effrayent le plus grand nombre. Il respecte chaque animal autant que s’il s’agissait de son égal. Mais il tue des humains, parce que c’est dans sa nature. Il se fait serviteur de la Faucheuse ; il ne cherche ni à dominer le monde, ni à le changer, ni à changer lui-même. Il remplit juste son rôle de super-prédateur terrestre.

Et vous, vous avez déjà créé/vu des vampires originaux ? Y a-t-il un type de vampire qui vous plaît particulièrement/vous fait hurler de haine dès que vous tombez dessus ? Je suis curieuse de lire tout ça !

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Ouh là !

Ma chère petite chagon (chagonne ?) si tu ne connais pas Lestat (de Lioncourt), ça va te faire un choc traumatique quand tu seras présentée. :laughing:

La faute à notre respect des règles ? Anne Rice refuse les fanfics sur ses œuvres, du coup, ça t’empêche de jeter un œil. Encore faudrait-il que la fic soit bonne, mais c’est un autre débat.

J’ai vu justement hier une présentation de la future série qui va lui être consacrée et je me suis dit « ah ouais quand même ! » L’acteur est saisissant.
Je ne dis pas de mal de Tom Cruise, mais le petit jeune-là, il n’a pas loupé sa démo ! J’espère que ça rendra justice au personnage.

J’ai aussi mis le nez dans les histoires de vampires avec Anne Rice, et c’est vrai que tout ce qui se passe après, particulièrement ce qui trempe dans la romance fleur bleue, c’est difficile à encaisser.
Moi je me dis seulement que c’est un autre genre de bitlit, séparé et qui n’a rien à voir avec le premier, comme ça, c’est simple.

Ça ne boxe pas dans les mêmes catégories.
Par exemple, j’ai regardé et aimé les Hôtel Transylvania (ou, quand j’avais l’âge de regarder le Club Dorothée, Draculito mon Saigneur).
C’est du vampire amusant et mignon, voilà, ça existe, c’est tout, pas la peine de se draper dans une cape noire de mépris en montrant les canines. :face_with_hand_over_mouth:

Éventuellement, on peut aiguiller les amateurs de « vrais » avec une bonne liste.
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Ça me fend le cœur, mais je serais obligée d’en exclure Buffy. Car en réalité, ça ne parle pas réellement des vampires (oui, on vous a menti). Quasiment pas de sang, quand même ; pas de longues goulées mêlant morbidité et sensualité ; pas de liste de perversions et transgressions morales horrifiantes à chaque coin de rue… Un croc et les humains meurent. :smile:

Je l’ai avoué dans l’une de mes propres fics, il n’y a pas de si grande différence dans le fond entre Cullen et Angel / Spike (ce n’est pas vrai pour tout le « fanggang » de cette série).
C’est le traitement et l’intelligence de l’écriture qui la rend exceptionnelle et mémorable plutôt que sa peinture de la figure « classique ».

Le lore purement vampire n’y est que superficiel (à mon avis). Pas parce qu’ils sont affadis et dégénérés mais parce que ces créatures ne sont que des métaphores. Il en résulte un certain nombre d’incohérences (qui ne seront jamais réglées car les thèmes abordés importent plus que l’exactitude de la biologie et l’adéquation aux règles fondatrices).
Dracula est plus ou moins ridiculisé (bien que doté de pouvoirs de subjugation en béton armé).

Si Spike (mon chouchou, ô surprise… …) est un super personnage, c’est parce que c’est… un super personnage et pas un super vampire !

J’arrete de parler d’une série où je serais malheureusement intarrissable alors qu’elle est finalement si peu dans le sujet quand on creuse.
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Sur le " régime alimentaire"
Je note que concernant « le sang humain exclusivement », Anne Rice est coupable de contrevenance aussi car il me semble bien que Louis vivote longtemps, grâce à des rats ou des petits animaux, car il n’embrasse nullement sa nature qui le révulse, pour en jouir à fond comme Lestat (si je me souviens bien, et rien n’est moins sûr). :sweat_smile:

J’ai souvenir que Lestat au 20e siècle s’est reconverti en rock star. Vous noterez comme c’est pratique (dort le jour, vit la nuit, excentricités pardonnées et open bar littéralement avec groupies à volonté qui se servent elles-mêmes sur un plateau). Au pire, il perd totalement le sens de la prédation puisqu’il n’a plus à chasser pour se nourrir. Peut-être le fait-il juste « pour le sport »… :smirk:

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Ahhhh ! PA-REIIIIL ! J’ai lu et vu « Entretien avec un vampire » et oui, clairement, ça reste les meilleurs !

Côté films, j’ai bien aimé la version proposée par « Dracula Untold ». En plus, avec Luke Evans quoi :heart_eyes:… ça se laisse regarder ^^ . Je ne dis aps que c’est le meilleur vampire mais il y avait une façon un peu différente de traiter la question.
(je ne mets pas la Bande annonce ici. Je ne suis pas certaine qu’elle soit dans le bon rating ^^! )

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Je l’ai adoré celui-ci :hugs:, en revanche la fin laissait clairement la porte ouverte à une suite (nécessaire) et puis hop… Plus rien :confused:.
Sinon, les vampires bien gores et bien sadiques, moi je les aiment dans Underworld :heart_eyes::grin: (même si je suis clairement du côté des lycans dans cette saga :wolf:) ; les vampires sont de vrais méchants, pas de côtés niais, ni d’excuses… Ils sont méchants et ils l’assument !

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Pour reprendre la conversation que je trouve super intéressante.

Amoureuse des vampires, il faut lire Anne Rice. Tout comme Stephen King est le maître incontesté de l’horreur, Anne Rice est le « maître des vampires » en plus vivant à la Nouvelle Orléans toutes ses histoire se passent là-bas. Malheureusement l’autrice est décédée en 2021.

Ce qui me plaît dans ce mythe, c’est le fait qu’il doit vivre dans une complète solitude, cacher son existence et comme tout être de la nuit, c’est un prédateur. Condamné à cette existence sans âme et seul. L’amour pour lui est quasi inexistant à la seule condition, pour vivre avec sa bien-aimée, il est obligé de la faire sienne en lui enlevant son existence d’humaine et en faire un vampire.

Le mythe du vampire est lié au sang – source de vie de tout être vivant – et donc cette quête d’immortalité tant convoitée. Mais le prix à payer pour cette immortalité est la perte de toute humanité. Mourir pour vivre mais sans âme ni cœur, dans l’obscurité pour seul nourriture : le sang.

A l’origine, le vampire était un personnage funeste, une créature du diable qui inspirait peur et dégoût. Un monstre hideux, vêtu de noir, d’une longue cape, aux oreilles pointues, au nez fourchu, aux doigts crochus, qui se transforme en chauve souris à la nuit tombée. Aujourd’hui, il ne représente plus la mort, élégant, raffiné, cultivé, il appartient à la noblesse, il séduit et fascine.

Il acquiert de nouveaux pouvoirs, les croyances ne suffisent plus, la religion n’a plus aucun impact. Il ne vit plus caché, possède un véritable statut social et vit parmi les humains (True Blood, Moonlight, Twilight). Il peut se déplacer au grand jour mais doit constamment se protéger de son véritable ennemi : le soleil.

Incarnation de la beauté, il reste malgré tout un prédateur en dépit de sa propre lutte contre ses bas instincts de chasseur en se nourrissant de sang qu’il se procure désormais soit à la morgue (Moonlight) ou du porc (Twilight) ou du sang synthétique (True Blood).

Archétype même du Dandy, (Lestat – Entretien avec un vampire – Anne Rice) tout en lui est fait pour séduire mais il ne peut aller à l’encontre de sa véritable nature, comparable au personnage Dorian Gray d’Oscar Wilde (Le portrait de Dorian Gray) séduisant en apparence mais sombre à l’intérieur.

Dans une société où la religion prenait une place importante voir dirigeait : le Moyen Âge ; une société où tout ce qui était méconnu, différent inspirait peur et rejet, le démon, était irrémédiablement la solution et la foi, le Salut. Combien de femmes ont-elles étaient brûlées vives sur le buché pour sorcellerie alors qu’elles ne souffraient que d’épilepsie ? Le Vampire est né dans cette atmosphère de crainte du Diable et de la colère de Dieu, un châtiment irréversible. Ce fut la réponse aux phénomènes inexplicables.

Tout ce qui est lié de près ou de loin au mal, est difforme, le vampire naquit donc, d’un visage hideux, d’une tenue vestimentaire noire pour les ténèbres – rouge pour le sang, son allure se rapprochait de celle d’une chauve souris (l’animal était lié au vampirisme de part sa nature à vivre dans l’obscurité et son aspect étrange).

Notre société actuelle ne prêche plus la religion mais éprouve une fascination pour tout ce qui est lugubre. Ne sommes nous pas attirés par les êtres démoniaques tels que les serials killers ? Preuve, toutes ces séries telles que Dexter, Dahmer, à l’antipode du héro bien pensant, ces personnages sombres captivent. Sans compter les téléfilms, les émissions consacrées aux grands assassins de notre temps. Ces styles de divertissements ne font que répondre à une forte demande d’un public en quête d’hémoglobine et de sensations fortes.

Le personnage vampirique est le reflet de notre société actuelle, sombre et attirant. Il fascine de part son côté obscur et sa beauté extérieure. Ex. Lestat, Louis dans Entretien avec un Vampire, Edward dans Twilight. Le Vampire de Bram Stocker n’existe plus, remplacé par un personnage séduisant et sombre.

Tel le héro des Marvels Comics, Superman, dont ses créateurs étaient d’origine juive, représentait dans les années 50, le désir d’intégration d’un étranger au sein d’une société où la différence était rejetée, mais ne pouvait exister que derrière un costume, aujourd’hui, le vampire pourrait représenter tous les êtres humains considérés comme « différents », désireux de ne plus vivre cachés mais souhaitant désormais vivre au grand jour, se montrer, être tout simplement intégrés. (Vampire Diaries, Twilight, Moonlight)

Créer une fanfic sur un vampire cela va être un peu compliqué par contre il faut juste créer notre propre histoire, notre propre vampire dans son monde, sa vie, sa psychologie.

Sinon côté films, j’ai adoré le Dracula de Francis Ford Coppola, les Underworld et bien sûr le fameux Entretien avec un Vampire d’Anne Rice dans lequel Tom Cruise donne au personnage de la sensualité, une beauté et un séducteur prédateur. Quant à Brad Pitt, la beauté certes mais le rejet de sa véritable nature.

Par contre, côté série, je n’en n’ai pas trouvée une qui me convienne pour l’instant. J’ai un peu peur de regarder la série dérivée du film Entretien avec un vampire. Mais je pense que je la regarderai.

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En l’occurrence, des animaux sauvages, de préférence des prédateurs tels que des ours, si ma mémoire esr exacte.

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Je suis pas tout à fait d’accord. Ca dépend des supports. C’est sur que pour le cinéma/télévision, oui, c’est plus « vendeur » mais il existe une autre branche dont on parle peu : le jeu de rôle.

Et pourtant, il existe un JdR basé sur les vampires à savoir : Vampire, la mascarade, qui existe depuis 1991. À savoir plus de 30 ans. Mais oui, je sais, mon loisir est un loisir de niche ^^

Quoi qu’il en soit, même si je ne suis pas une spécialiste et que je n’y ai joué que quelques parties, ce jeu découpe la race des Vampires en différents clans qui composent la camarilla, dont les Nosferatu, surnommés les rats d’égouts, bien connus pour leur laideur.

Le lore du jeu est vraiment dense et s’étend sur plusieurs millénaires, les Vampires déscendants tous de Caïn. Les dérivés de ce jeux sont nombreux et ont donné lieu à un univers plus général : Le monde des Ténèbres (Word of Darkness en anglais). Il existe des jeux vidéos, des livres, des BDs dérivés de cet univers là. J’en ai plusieurs, mon compagnon étant un fan absolu de la gamme, il faudra un jour que je prenne le temps de me pencher dessus.

Au final, le mythe du vampire a toujours fait couler beaucoup d’encre et j’espère qu’il continuera à le faire. C’est toujours des œuvres que j’aime lire/regarder. (Bon, j’ai quand même eu du mal avec la série Dracula sur Netflix ^^ Oui, je suis une flippette)

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Je l’ai vue et j’allais en parler. Dracula BBC, ça ne fait pas dans le mignon. C’est un peu horreur - gore mais j’ai survécu.
On renoue avec l’origine, et c’est aussi une histoire d’amour mais alors pour la jeune fille frêle on repassera !

Dracula se bat contre une femme tout aussi fascinante et j’ose dire puissante que lui. C’est une danse macabre de mort et de désir. Qui triomphe à la fin ? Je ne spoile pas, et je ne peux pas dire le nom de cette femme

sauf sous balise

Car il s’agit de Van Helsing

sans enlever tout l’intérêt de cette corrida.

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Je rajouterais même un autre petit exemple pour compléter ton propos : Vampyria, l’uchronie vampyrique de Victor Dixen. On y retrouve pourtant tout un panel de vampyres (oui, j’utilise l’orthographe du livre) très différents les uns des autres : D’un côté, il y a Alexandre de Mortange, qui, d’après l’héroïne, porte bien son nom : elle le décrit comme ressemblant à un ange… mort. Donc beauté fracassante, jeunesse éternelle… et, ce que l’on apprend assez rapidement, un vampyre transmuté jeune, aux alentours de dix-huit ans (je ne sais plus exactement si c’est dit à un moment), qui ne pense qu’à s’amuser (on apprend vite qu’il adore la vie à la Cour, les soirées mondaines…) et peut même se montrer cruel (un peu comme un chat avec une souris). Et il a un petit côté fleur bleue, à tomber amoureux régulièrement de la première fille qui passe…

Mais on a aussi l’extrême inverse : le tout premier vampyre transmuté de l’Histoire, Louis XIV, dit l’Immuable dans l’histoire. Son visage est toujours dissimulé derrière un masque d’or, sauf une seule fois à la fin du tome 1. Visiblement, le simple fait qu’il retire son masque suffit à générer un carnage, mais l’héroïne, à ce moment-là, ne le voit pas. Laideur écoeurante ? Stigmates de sa transformation ? Le lecteur, comme l’héroïne, sont tous deux dans l’imaginaire, à se demander pourquoi dissimuler son visage derrière un masque. Toujours est-il qu’on apprend que deux autres vampires ont été transmutés en même temps que lui et l’héroïne rencontre l’un d’eux dans le tome trois. Visage masqué également…
On n’est plus, ici, sur un vampyre charismatique, ni sur un vampyre laid. On est sur un quelque chose entre les deux, quelque chose d’excessivement mystérieux. La seule chose qu’on peut se dire, c’est qu’il s’agit très certainement de quelque chose d’horrifique…

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Bon, j’y connais pas grandchose en vampires.

Comme je suppose que le participant moyen de ce thread n’est pas forcément interessé par ces lectures, je pense qu’on a un excellent spectre des vampires (eh eh), en passant par :

Hellsing (manga),
Dark shadows (film),
Negima! (manga).

Bon, pour le dernier, l’apparence physique est… particulière. Mais psychologiquement, c’est intéressant. Cela dit, il s’agit plus d’immortalité en général.

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Je n’ai aucune connaissance de l’univers des jeux de rôle.

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Je suis pas une mordue de vampire, j’en suis pas non plus une experte. Mes connaissances sur le sujet sont à des années lumières des vôtres. J’en ai croisé de toute sorte que ce soit dans des livres,films. Mais étant une plus grosse consommatrice de jeux vidéos que le reste c’est là que j’ai rencontré les miens.
Dans Warcraft avec les San’layn, ils sucent pas le sang mais c’est des morts-vivants vu qu’ils ont été relever par le fléau et ils utilisent la magie du sang.

Il y a aussi les Venthyr qui sont très inspirés des vampires, les gardiens du royaume des morts de Revendreth. ( Qui a une architecture très vampirique ) C’est le royaume où on envoie les âmes orgueilleuses, arrogantes, pècheresses. Ames qui peuvent encore expier leurs fautes. Les Venthyrs les tortures et leurs extrait leurs essences vitale qu’on appelle " Anima" et s’en nourrice et elle renforce également leurs royaumes et le reste du monde des morts.

Les vampires les plus mémorable que j’ai pu croisé, qui casse un les un peu les codes c’est ceux de The Witcher. Livre et jeux particulièrement le jeu pour moi : avec les vampires supérieurs et inférieurs. Il y en n’a de toutes sortes et de toutes les formes. Les inférieurs sont pas très intelligents sont plus comme des animaux féroces. Les supérieurs sont plus intelligents avec des codes de sociétés strictes et bien établie. Les vampires du Sorceleurs sont née comme ça, c’est une espèces aux même titres que les elfes, les humains etc… Ils ont atterrit dans le monde du Witcher par la conjonction des sphères. Ils obéissent tous aux doyen.
J’ai un gros faible pour les Brouxes et les supérieurs comme Régis et Dettlaff. Ils ont tous des personnalités différentes. Ils sont pas tous hostiles aux humains, ils sont pas forcément gentils non plus. On peux prendre l’exemple de la Brouxe du DLC : Blood and Wine. Elle a infiltré la noblesse et elle est la propriétaire d’un orphelina qui est littéralement sont gardes manger. ( Les enfants sont consentants. au passage. ) Régis qui est bien plus amicaux qui se nourrit pas d’humains. Il y a des vampires bien plus nuancé comme Dettlaff, je pense qu’il te plairai beaucoup @Fahliilyol . :smirk: J’aime énormément leurs designs que je trouve travailler peux importe le vampire. Mémorable est la quêtes dans The Witcher 3 où on chasse un vampire inférieur qui aime le sang avec un fort arrière goût alcoolisé. Du coup on se bourre la gueule et on chante dans les rues en plein nuit pour le débusquer. :sweat_smile:

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Oh, intéressant sujet ! Bon, je ne suis pas une super fan des vampires mais quand on peut casser du sucre sur le dos d’Edward Cullen, je dis OUI tout de suite !!! :innocent:

J’ai lu Twilight parce que mes élèves étaient fan (il y a de cela une quinzaine d’années). Je me suis fadé les 4 tomes et la seule chose qui m’ait plu, c’est le personnage d’Alice. En ce qui concerne les vampires, je les ai trouvés très affadis car sans aimer le gore ou l’horreur, je m’attendais quand même à un peu de sang. Résultat : seuls les Volturi se nourrissent de sang humain, et même pour sauver Bella, Edward ne la mord pas… Pffff, quel ennui ! Twilight a été ma première rencontre (tardive, à 25-26 ans) avec le monde des vampires : autant vous dire que ça ne m’a pas inspirée plus que ça (je n’aimais pas trop le fantastique à l’époque)…

Et puis mon copain m’a montré le Dracula de Coppola… et là, j’ai accroché. Ce qui m’a plu dans le film de Coppola (presque plus que dans le roman de Bram Stocker que j’ai lu juste après), c’est justement cette ambivalence du vampire qui est amoureux de (ou plutôt obnubilé par) Mina tout en restant un monstre assoiffé de sang qui n’a aucune pitié pour personne.

Le vampirisme étant une métaphore à peine voilée de la sexualité (et de la perte de la virginité, et / ou du viol selon les cas), je ne vois pas l’intérêt d’un vampire qui ne transgresse aucune règle puisque la base des récits vampiriques, c’est justement la transgression… Alors un vampire « gentil » comme Edward n’a de vampire que le nom et perd - à mon sens - tout son intérêt par le seul fait qu’il n’est pas capable d’assumer sa nature (d’ailleurs, au niveau de la sexualité, Twilight, c’est pas ça non plus, hein - ce qui est d’autant plus étrange que pour moi la relation entre Jacob et Renesmée s’apparente clairement à de la pédophilie, ce qui est une transgression autrement plus dérangeante à mon avis, mais passons).

Etant devenue une fan récente de Buffy, je ne peux pas m’empêcher d’en parler… Même si je suis assez d’accord avec ce que dit Oldie sur la question : le sujet, ce n’est pas les vampires, tout est métaphorique là-dedans (c’est ce qui rend la série si intéressante, je trouve). Mais il y a quand même les deux personnages vampiriques principaux qui sont intéressants en raison de leur ambiguïté :

  • Angel qui pourrait sembler un précurseur d’Edward Cullen s’il ne se transformait pas sporadiquement en Angelus (sa face sombre, le « vrai » vampire qui n’est pas amoureux de Buffy et qui excelle dans les tortures psychologiques - et physiques, même si la série tout public ne « montre » rien)… Lui, sa hantise, c’est justement de redevenir vampire parce qu’il sait ce dont il est capable quand il bascule du côté obscur. Je trouve ça intéressant. Lui aussi se nourrit d’animaux, parce que son âme (qu’il a récupérée suite à une malédiction) ne supporte pas ce qu’il fait en tant que vampire. Je ne suis pas certaine qu’au début, ce soit un choix du style « oh allez je vais devenir végétarien parce que c’est pas bien de tuer des humains » : tout simplement, il ne supporte pas les remords qui vont avec.
  • Spike, évidemment (et le lien entre vampirisme et sexualité est évident avec lui) : un vampire très bizarre qui a gardé en lui une grande part d’humanité malgré sa cruauté et son absence totale de pitié : il est toujours amoureux de Drusilla, il veut sauver sa mère (là où les autres vampires trucident allègrement leur famille)… Mais à aucun moment il n’est cucul ou mièvre ou que sais-je. Il n’a pas de remords (quand il récupère son âme, ça le perturbe un peu, certes, mais bon, rien de comparable avec Angel), il fait ce qu’il veut quand il veut avec qui il veut. Ce qui fait qu’avec Buffy, ça coince, et c’est leur relation qui est intéressante.

Je n’ai jamais lu Anne Rice. Je crois avoir vu le film (et m’être endormie devant, mais c’était avant, quand le fantastique m’ennuyait, alors peut-être que ça vaudrait le coup que je m’y mette)…

Mmmmh… Nannan, pas cinglée du tout ! Je partage ce point de vue.

@ShaniaAngedeJustice : je trouve toute ton analyse extrêmement pertinente et intéressante, notamment la fascination nouvelle pour le macabre qui a transformé la vision du vampire dans les livres et films…

Ooooh souvenirs souvenirs ! J’y ai joué aussi, il y a assez longtemps (une vingtaine d’années) et il y avait en effet beaucoup de types différents de vampires. Je me souviens qu’une des races était rejetée pour avoir pactisé avec les loups-garous (je crois que mon pers en était un)… C’était plutôt intéressant, il y avait une véritable organisation de la société vampirique, réfléchie et intéressante.

Ca sera une de mes prochaines lectures. Je n’étais pas emballée en voyant le livre dans la librairie mais ensuite j’ai lu des analyses faites sur le site (je ne sais plus où, désolée) et ça m’a donné envie.

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Alresha

Bonjour,

Merci pour ta réponse sur mon analyse.

Il est vrai que découvrir l’univers vampirique avec Twilight, ce n’est pas la meilleure solution.

Le personnage du vampire est assez complexe, il transgresse toutes les règles et souvent agit pour assouvir ses instincts de prédateurs et de séducteur. J’ajouterais que le mythe du vampire et aussi lié à la sexualité, mais une sexualité assez ambiguë. Il n’y a aucune limite. Qu’il soit hétéro, queer ou autre… Par exemple dans « Entretien avec un vampire » le film (je n’ai pas vue la série) la relation entre Lestat et Louis, pourrait être assez énigmatique voire sous entendue d’une relation homosexuelle. Mais le film étant sorti à une époque où ce sujet était encore tabou. Difficile de l’affirmer haut et fort et de montrer cette relation au grand jour. Je pense que le vampire séduit tout aussi bien les sexes opposés que les personnes du même sexe que lui.

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