L'inteReview!

Pour la beauté de l’exercice… Et je ne rends pas hommage aux capacités de Matt pendant ses interviews, lui c’est un habitué.

Tracy : Bon, ça ne te fait pas bizarre de faire une interview avec quelqu’un d’autre qu’Artus ?

Matt : Si tu me laisses parler à ta place, non, ça f’ra comme d’habitude.

Tracy : Ça promet.

Matt : Je suis un baratineur, tout le monde le sait. Fais-moi confiance et laisse faire le maître.

Tracy : J’ai créé un monstre…

Comment vous vous êtes rencontrés ?

Matt : Oh, ça commence à dater. Elle était plus jeune que moi à l’époque.

Tracy : C’est pas une indication ça. J’ai fait exprès de choisir ton toi de trente-cinq ans pour cette interview, pour qu’on ait le même âge.

Matt : Et c’est une excellente idée, malgré l’bazar anachronique que ça génère. J’avais vingt-deux ans, quand je suis apparu, auréolé de mystères, dans la salle de gala d’un navire de luxe, où il n’y avait que moi et le p’tit Scotty. Et bien sûr Tracy cachée dans l’ombre, ou plutôt derrière son écran d’ordinateur. Tu avais dix-neuf ans, si ma mémoire est bonne. Enfin bonne, en théorie, sur le papier, elle est extraordinaire, mais vu que mon cerveau dépend du sien, c’est pas toujours ultra précis en réalité.

Tracy : À l’époque, je ne savais pas qu’il deviendrait… Ça.

Matt : J’te remercie d’avoir fait de moi un génie de la musique aussi beau que brillant et talentueux.

Tracy : Un génie du mal aussi. Matt est un méchant, en fait.

Matt : Tu grilles les étapes, laisse le monsieur poser ses questions !

Une fanfic impossible ?

Matt : Tu vois ?

Tracy : Hum. En fait, Matt est l’antagoniste principal de ma fanfiction pokémon les Train Twins. C’est, sur le plan littéraire, techniquement, un méchant. C’est quand mon spin-off Dark Love a pris de l’importance qu’il est devenu un « héros », avec de grosses guillemets.

Matt : J’ai du mal à m’imaginer dans un second rôle, je suis une rockstar mondialement connue. Mais le plus drôle je trouve, c’est de vivre dans le monde des Pokémon et personne ne s’en rend compte. Mon monde a l’air beaucoup plus fun que le vôtre.

Tracy : Pour transformer l’histoire de Matt en fiction originale, j’ai dû passer sous silence quelques trucs.

Matt : Si tu l’dis, je m’vengerai…

Tracy : Comme par exemple le fait que Matt ait des chats, plusieurs chats. J’ai déjà été obligée de transformer le malosse de Corentin en toutou anonyme, alors j’ai eu un peu la flemme de parler des skitty de Matt. Des chats roses, c’est pas commun dans le monde réel.

C'est quoi un skitty ?

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Matt : Tout le monde sait déjà que tu collectionnes les cartes pokémon, mais ils sont au courant pour les poneys en plastique ? Et j’crois qu’on se demande tous comment tu as fait pour te documenter sur la vie sexuelle des gays…

Tracy : Question suivante !

Potes ou pas potes ?

Matt : C’est pas l’mot qui convient j’crois. Tracy ?

Tracy : Si on avait vécu dans le même monde, Matt et moi on ne se serait jamais côtoyé, mais genre jamais. On n’a rien en commun.

Matt : En dehors de not’manie de mâcher nos mots et nos négations.

Tracy : En dehors de ça, oui. Matt est beau, populaire, sociable, passionné de musique, ambitieux, tout ce que je ne suis pas et qui me fait un peu peur par-dessus le marché. Je ressemble plus à Cyk ou à Artus à la rigueur, et pourtant je pense que je n’aurais pas été pote avec eux non plus.

Matt : C’est un peu triste quand même, non ? De décrire des personnages, avec autant de sincérité et d’affection, pour se dire qu’en fait ils sont tous irréels et que jamais tu n’auras des amis comme ça.

Tracy : Je n’sais pas. C’est peut-être pour ça que j’écris. Et toi, ça ne te fait pas bizarre d’être un personnage de fiction ?

Matt : Bizarre n’est pas le mot. Je suis un chanceux, ma vie n’est pas parfaite, mais elle reste géniale, je ne sais pas si ça aurait été aussi grandiose dans le monde réel, sans doute que non. Et j’me dis que peut-être, tant que tes écrits trainent quelque part, je pourrais vivre éternellement et jouer jusqu’à la fin du monde avec les gars. Ça, ça me plaît bien comme idée.

Pourquoi ce nom ?

Tracy : Aucune idée. J’avais besoin d’un prénom et Matt est sorti de nulle part. A l’origine, Artus devait s’appeler Arthur, mais je trouvais que ça manquait d’originalité, déjà Matthieu me gênait un peu. J’ai hésité avec Matthias.

Matt : En tout cas, on a des noms qui claquent, Matthieu Paris, tout le monde me dit que ça sonne bien. Artus Borg aussi, c’est classe.

Tracy : Le nom de famille Borg, je l’ai découvert par hasard parce qu’un jour j’ai croisé quelqu’un qui portait ce nom, et effectivement je trouve qu’il claque. J’ai dû vérifier sur internet pour être sûre qu’il n’y avait pas autant de Matthieu Paris et d’Artus Borg que de Harry Potter, et j’ai découvert par hasard que Matthieu Paris était un célèbre moine bénédictin.

Matt : Ah ah ah ! Ça c’est pas commun. Ah, pt’être que Tracy n’aurait pas été pote avec Artus ou moi, mais avec Coco pt’être que si. Ils ont la même manie de raconter des anecdotes dont tout le monde se ■■■■.

Tracy : Ah oui Corentin, lui je me souviens pourquoi il porte ce nom. A la base, ce n’était qu’un figurant lors du casting sauvage des Train Twins dans l’Archipel Orange. J’avais juste besoin d’un physique et d’un prénom, alors je me suis inspirée d’une connaissance qui s’appelle vraiment Corentin.

Matt : Ah, super ! J’aimerais bien rencontrer le vrai Coco.

Tracy : J’aime autant pas. J’ai eu un mal de chien à me détacher de l’image mentale que j’avais de l’autre Corentin pour décrire ton Corentin. Il n’était pas sensé entrer dans la bande, et puis finalement si.

Matt : Peut-être que la question du nom concernait plutôt Dark Love.

Tracy : J’te laisse libre de donner ta version ou pas. De mon côté, je voulais juste un nom qui rappelle un peu un boys band visant une carrière internationale.

Matt : Oui, et moi d’habitude en interview je dis que ça vient de ma façon d’aimer les gens. Je ne suis pas quelqu’un de si sympa que ça… Mais, évidemment, il y a une autre origine à ce nom, et j’crois que Tracy a envie de le raconter un jour, je m’en voudrais de la spoiler.

Tracy : Merci.

S’il était une musique ?

Matt : éclat de rire

Tracy : Alors ça, c’est la question la plus compliquée de toutes. Matt est la musique, pas une musique, il est l’essence de la musique.

Matt : J’vois de qui j’tiens mon côté baratineur. C’est pt’être le seul point sur lequel j’en veux à Tracy : en fait, c’est elle qui a écrit toutes les chansons que je pensais avoir écrites, et c’est elle qui a choisi que dans mon monde, les gens soient dingues de mes chansons. C’est comme si on m’enlevait ma réussite.

Tracy : Si Matt était une musique… Je n’sais pas. Il est l’ensemble de son œuvre. Déjà que je n’arrive pas à choisir une musique préférée, je ne sais pas si je dois nommer une de ses chansons ou une vraie chanson de notre monde pour qualifier Matt.

Matt : Si Tracy était une musique, elle serait Celestial, d’Ed Sheeran.

Tracy : Heureusement qu’on fait cette interview le 14 octobre 2022, cette chanson est sortie y a même pas quinze jours.

Matt : Pour toi, mais moi là j’débarque de 2035, c’est un vieux machin. Et si je la cite, c’est que c’est toi qui y pense… Admet-le, c’est un peu ta vie, non ? « We were made to be, nothin’ more than this. Finding magic in all the smallest things. The way we notice, that’s what really matters. Let’s make tonight go on and on and on. » Je sais que tu l’as dit à ton cousin : ce que décrit Ed, sur ce qu’il ressent grâce aux Pokémon, tous les enfants de votre âge l’ont connu.

Tracy : Certes, mais pour autant est-ce que c’est vraiment la chanson qui me correspond le plus ?

Matt : Le premier roman original que tu as réussi à écrire est une fanfiction pokémon déguisée. Même pour écrire un boyslove avec des OC - c’est comme ça qu’vous dites ? OC ? - tu as besoin d’y mettre des pokémon.

Tracy : Mais la chanson d’Ed Sheeran est aussi une chanson d’amour, et très sincèrement, ma vie amoureuse a été d’une banalité affligeante, le romantisme est plus dans ton monde que dans le mien.

Matt : Arrête deux minutes, tu es mon auteure, je sais ce que tu penses de l’amour. Tu accordes plus d’importance à l’amour familial et à l’amitié qu’au romantisme, ok, mais encore une fois, c’est toi qui as écrit mes chansons…

Tracy : J’aimerais bien qu’Artus chante Celestial pour toi, un jour.

Matt : Peut-être qu’il l’a déjà fait et que tu ne le sais pas encore parce que tu n’écris pas ton histoire dans l’ordre.

Tracy : Après réflexion, si Matt était une chanson, il serait With or Without You, de U2.

Matt : Solution de facilité ça, c’est ta chanson préférée.

Tracy : Non, ma préférée c’est How to Save a Life.

Matt : J’imagine que c’est une allusion à Artus et moi ?

Tracy : J’avoue que la subtilité n’est pas mon fort. Et il adore U2.

Matt : Oui, mais il préfère Beautiful Day.

Tracy : Ou alors Call on Me ?

Matt : Ça c’est le machin chanté par le kalosien beau gosse qui ressemble à Artus ? Vianney ?

Tracy : En duo avec Ed Sheeran.

Matt : T’as un problème avec Ed Sheeran. Pour quelqu’un qui trouve ridicule les boys-love sur les membres de BTS, tu sais que ça fait très fangirl ton transfert d’Artus et moi sur Ed et Vianney ?

Tracy : Eh, j’fais pas un transfert. Et j’vous ai créé bien avant de connaître cette chanson, c’est eux qui ont plagié les Dark Love, pas l’inverse.

Matt : J’vois aussi de qui j’tiens mon hypocrisie et ma mégalomanie.

Les trois mots pour le définir ?

Matt : Ah ah ! Sans déconner, vous trouvez pas qu’on a déjà assez parlé ?

Tracy : Et assez écrit.

Matt : Si c’est pour conclure cette interview en beauté, je dirais que Tracy est cynique, farouche et romantique.

Tracy : J’ai cru que tu allais pomper mon avant-propos, mais… Romantique ? Sérieusement ? D’où tu sors ça ?

Matt : Je t’ai lu, j’ai bien été obligé. Tu ne trompes personne.

Tracy : Je ne vais pas faire dans l’originalité, mais je dirais que Matt est malin, manipulateur et romantique. Il est beaucoup d’autres choses, mais ce sont ces trois éléments-là qui le définissent le mieux.

Matt : Je suis ce que tu as fait de moi et j’suis assez fier du résultat.

Tracy : Tant mieux. Certains de mes personnages doivent m’en vouloir pour leur destin.

Matt : Moi aussi je t’en voudrai pt’être un jour.

Tracy : Ce qui compte ce n’est pas l’arrivée, c’est la quête.

Matt : Ça c’est pas d’toi.

Tracy : Non, c’est une chanson d’OrelSan.

Matt : Connait pas.

Tracy : Un autre chanteur français, enfin kalosien. C’est un peu galère parfois, de trouver des titres de musique pour toi. J’écris en français, tu as un prénom qui fait très européen, mais tu es sensé vivre dans une sorte de Japon parallèle de la planète Pokémon.

Matt : Japon ?

Tracy : On verra plus tard pour la leçon de géographie, Matt.

Matt : Sans façon. Merci pour votre temps, on recommence quand vous voulez !

Tracy : Moui…

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Bonjour ! Ici votre reporter préféré en direct d’Eldalis, où nous nous apprêtons à rencontrer Fahliilyol, auteure amatrice adepte de fantasy, et Khassendrah, antagoniste principale de son roman “Le Dragon des Mers”. Une interview qui promet d’être pleine de surprises, à en juger par les regards froids qu’elles se lancent déjà. Y aurait-il une réelle animosité entre elles ? C’est ce que nous découvrirons ici, très chers lecteurs !

  • Dans un premier temps, laissez-moi vous demander de commencer par le commencement : comment vous êtes-vous rencontrées ?

Fah : Eh bien… je me baladais aux côtés d’une certaine Callista Raveneye dans un petit port des Caraïbes, lorsqu’une certaine Cassandra s’est présentée à son équipage et a commencé à fiche un beau bazar dans la taverne où ils se trouvaient. J’étais loin de m’imaginer, à ce moment-là, que je venais de rencontrer une version terrienne de Khassendrah…

Khassendrah : Ce qu’elle ne dit pas, c’est que c’est elle qui m’a demandé d’embêter les marins, à l’époque. Et elle a aussi oublié qu’elle m’a, par la suite, projetée à Eldalis pour poursuivre Raeni et Ayrik et continuer à les embêter. grand soupir dramatique Encore une fois, elle me fait passer pour la méchante de l’histoire… Ce qu’elle oublie, c’est qu’il nous est impossible de lutter contre sa volonté d’autrice sadique…

Fah : Hé ! Je te rappelle que Raeni m’a bien boudée, une fois, pendant plus d’un mois, parce qu’elle n’approuvait pas ce que j’écrivais. Et avoue que ça t’amuse bien de les embêter, aussi.

Khassendrah : Je préfèrerais apprendre la magie aux côtés de puissants mages alfombres, tout de même.

Fah, en chuchotant : passez à la question suivante avant qu’elle ne dérive sur ses plans machiavéliques et ses traumatismes d’enfance, s’il vous plaît.

  • Hum, très bien. Parlez-nous un peu de votre relation, alors.

Khassendrah : Elle a de bons goûts pour choisir mes robes, mais je n’en dirai pas autant pour ses propres vêtements dans votre monde. Oh, et son sadisme à toute épreuve envers à peu près n’importe qui m’impressionne. Mais de là à dire que je l’apprécie ? petit rire Non, clairement, je la hais.

Fah : Je ne l’apprécie pas spécialement, et ne la déteste pas pour autant. En fait, elle me fait surtout de la peine.

Khassendrah : Tiens donc, étonnant de la part de quelqu’un qui adore enfoncer ses personnages dans des ennuis de plus en plus monstrueux.

Fah : Attends un peu de voir ce que je te réserve pour la suite, tu comprendras pourquoi j’ai dit ça.

Khassendrah : Oh, des menaces ? Je te rappelle que Vanador…

Fah : Vanador ne te sera d’aucun secours face à moi. sourire sadique

Khassendrah, d’une petite voix : Question suivante ? Elle me fait peur, là…

  • Je dois admettre que son sourire a de quoi glacer le sang…

Fah : Désolée, je ne voulais pas vous faire peur.

  • Ce n’est pas grave, passons. Si chacune de vous deux devait être une musique, laquelle serait-ce ?

Khassendrah : Une invocation nécromagique. Inquiétante, envoûtante, aux paroles sanglantes de sadisme et de cruauté, mais avec un petit accompagnement à la flûte, pour lui donner un air innocent.

Fah : Wow, je ne m’attendais pas à ça… tu es sûre que tu ne parles pas de toi, là ?

Khassendrah : Absolument certaine. D’ailleurs, moi, je serais quoi ?

Fah : Venom of Venus de powerwolf.

Khassendrah : Ah oui, elle est bien, celle-là. Bon choix.

  • Et si vous deviez vous identifier l’une et l’autre à une série ou un film ?

Khassendrah : Etant donné que je n’y connais rien, je n’en ai aucune idée. Un truc un peu horrifique, sans doute.

Fah : Pour le coup, je ne connais rien qui te ressemblerait… de la dark fantasy, peut-être ? Un truc à la Game of thrones ? Honnêtement, je n’en sais rien.

  • Promis, j’arrête de vous embêter avec des questions étranges. Mais reparlons plutôt de Khassendrah : à aucun moment ses origines ne sont énoncées dans le Dragon des Mers. Alors, entre nous, de qui est-elle la fille ?

Fah : Sincèrement, je ne sais pas. J’ai bien essayé d’y réfléchir, de creuser son passé pour trouver la réponse, mais… Pas moyen de mettre la main sur le nom, ou, au moins, la profession de ses parents. Je sais juste qu’elle a été placée à l’orphelinat très jeune, à peine quelques mois après sa naissance.

Khassendrah : Puis on s’en fiche un peu, non ? L’important, ce n’est pas qui m’a mise au monde, mais qui je suis moi.

Fah : Tu n’aimerais pas découvrir que tu es la fille d’un puissant seigneur thalëni ?

Khassendrah, avec un haussement d’épaules : Qu’importe ? Ils m’ont abandonnée. Je n’ai aucune famille. Je l’ai accepté depuis longtemps. Alors arrête d’essayer d’instiller des espoirs infondés dans mon esprit, ça ne marchera pas.

Fah : Au moins, j’aurai essayé…

  • Et l’origine de son nom, vous la connaissez ?

Fah : Ah, ça, je peux répondre ! Khassendrah est dérivé directement de Cassandra. Je trouvais que la sonorité du prénom collait plutôt bien avec son apparence, même si avec le recul j’avoue que “celle qui aide les hommes” n’est sans doute pas le qualificatif le plus approprié pour elle… Après, j’ai remarqué par pur hasard en me faisant l’intégrale des Winx que l’une des antagonistes de la saison 3 s’appelle aussi Cassandra et est pire que “ma” Khassendrah, alors je me dis qu’au final le prénom est plutôt bien choisi… Sans compter ce que je lui réserve pour la suite…

Khassendrah : On peut passer à la prochaine question ? Elle me fait peur, là…

  • Bien sûr, si vous estimez que la réponse à celle-ci est suffisante. Nous partons cette fois dans le domaine de l’écriture. Alors dites-nous, pour ou contre les fautes d’orthographe ?

A l’unisson : Contre !

  • petit rire Au moins un sujet qui semble vous accorder. Et la longueur des chapitres ?

Fah : Je dirais plutôt long, quoi qu’en dise le lectorat wattpad. On ne peut décemment pas faire de belles descriptions dans des chapitres courts.

Khassendrah : Plutôt pour les chapitres courts, personnellement. Les ennuis y durent moins longtemps.

  • Et y aurait-il une fanfiction impossible à écrire ?

Khassendrah : Une fic où elle ne torture pas ses personnages.

Fah, boudeuse : Je ne pensais pas que tu trouverais un terrain d’entente avec Raeni…

Khassendrah : Si c’est vrai, c’est peut-être que tu devrais commencer à te remettre en question…

Fah : Question suivante avant que je ne commence à sortir les calamités.

  • Calmez-vous, nous arrivons à la fin de cette interview. Je n’ai plus qu’une question pour vous : comment, en trois mots, définiriez-vous l’autre ?

Fah : Manipulatrice, déterminée, dangereuse.

Khassendrah : Sadique, imaginative, inquiétante.

Fah : Tu es sûre que tu parles de moi, là ?

Khassendrah : Je te rappelle que tu as parlé de calamités il y a moins de deux minutes.

  • Merci à vous pour cette interview ! J’espère que nous aurons bientôt l’occasion de lire la suite du Dragon des Mers…

Khassendrah : Heu pas trop vite non plus, je n’ai pas trop envie de voir ce qu’elle me réserve…

Fah : T’inquiètes, le temps que j’écrive la suite, tu seras morte.

Khassendrah : Tu sais que le temps n’a aucun effet sur les alfombres, hein ?

Fah : Oh, pardon. Morte de honte…

Khassendrah : S’il vous plaît, appelez la police et faites-la interner. Elle est folle à lier…

Ainsi s’achève notre interview ! J’espère qu’elle vous a plu !

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Kogan entre sur la scène, le regard azur déterminé, la garde de son sabre dépassant derrière son épaule droite. Il marche d’un pas souple et tonique, observe autour de lui pour s’assurer que le lieu est sûr. EnSorceleurisée le suis avec un grand sourire sur le visage. Elle se pose dans le fauteuil le plus proche et je le vois hausser des sourcils moqueurs quand il constate qu’elle ne touche pas le sol. Il se pose à son tour, son sabre sur les genoux pour plus de sécurité.

  • Hem, bienvenu à tous les deux, Kogan, EnSorceleurisée, comment vous vous êtes rencontrés ?

EnSo : Et bien en fait, son homologue humain de la vraie vie m’est littéralement tombé dessus sur internet et m’a tellement fichu le bazar dans ma vie que Kogan s’est imposé comme personnage de mon récit original.
Kogan : En fait elle a décidé de me faire passer pour un maladroit en me faisant tomber d’un arbre en plein sur Néala, comme si j’avais pas déjà été assez humilié comme ça.
EnSo : Bah fallait bien faire une métaphore et puis c’est une belle rencontre, Néala, non ?
Kogan : Déstabilisante en tous cas. Je ne sais pas où ça mènera.
EnSo : J’ai quelques idées mais aucune certitude.
Kogan : vu ce que tu m’as offert comme passé, je crains le pire.

  • Bien, bien. Du coup, potes ou pas potes ?

EnSo : Tu veux répondre en premier ou j’y vais ?
Kogan : Vas-y, je t’en prie.
EnSo : Bien que nous soyons des personnes radicalement opposées et que je ne comprends pas toujours les choix et réactions de Kogan, j’ai une infinie tendresse pour lui et lui souhaite le meilleur. Pour moi c’est un ami.
Kogan : elle est bien bonne celle-là ! Tu as fait massacrer ma famille, m’a fait rejeter et humilier de toute part et tu prétends être une amie ?
EnSo : Je suis désolée pour ça, ça s’est imposé. C’est ce qui fait de toi l’homme que tu es, guerrier accompli, infiniment puissant, déterminé, enragé aussi, en lutte contre les injustices. Et sans ça, tu n’aurais jamais eu l’occasion de croiser Néala sur ton chemin… Je t’ai mis sur ta route des personnes qui t’aiment et t’accepte y comme tu es et j’ai l’espoir que tu trouveras ta juste place dans ce monde et sauras le rendre meilleur.
Kogan : Admettons que tu ne sois pas que sadique.

  • Peut-être un jour potes, donc. Et s’il/Si elle était une musique ?

EnSo : Sans aucun doute une musique épique genre opening de Naruto parce que malgré tout, il carre les épaules et va de l’avant coûte que coûte.
Kogan : J’aime assez le principe. Faut que ça bouge, que ça tranche dans le vif et que ça fasse grandir la puissance du moment ! Pour elle, je sais pas trop, mis à part sa plume sadique, EnSorceleurisée a un côté très cuicui les p’tits oiseaux. Genre je sais qu’elle grimace chaque fois que je progresse dans ma vengeance. Elle aime pas les carnages, elle voudrait que tout le monde s’aime et soit gentil alors qu’elle a créé un monde tout pourri en matière de justice. Une musique culcul lui irait bien. Un truc avec des carillons et des petites flûtes.
EnSo : Ha ben merci… Je sais que je suis un Bisounours mais pas la peine de le dire avec autant de condescendance.
Kogan qui la toise avec un demi-sourire : Je sais ce que je vaux, hein.
EnSo : Oui, oui, tant qu’on vient pas chatouiller tes blessures de rejet ou d’abandon.

  • On va en profiter pour passer à la question suivante : s’il/Si elle était un film / série ?

Kogan : Bon évidement, vu la technologie du monde dans lequel je vis, je n’ai aucune notion de cet ordre, me peu que j’en sais, c’est EnSorceleurisée qui m’en a parlé. En tous cas, ça serait une gentille histoire pour enfant, dégoulinante de bons sentiments.
EnSo : C’est bizarre, ça sonne pas franchement positif. On rejoint la musique, pour Kogan il faut un film épique, de vengeance et de rédemption, où l’humain est au cœur. J’ai pas de titre précis en tête mais si ça me vient, je vous dirai.

  • D’accord. C’est l’enfant de qui ?

EnSo : Tu m’excuseras, Kogan, mais pour le coup je ne souhaite pas que tu réponde à cette question.
Kogan : Pas de soucis.
EnSo : Kogan est le fils de Wain Zenido et Iniku Chereka (épouse Zenido). Ses parents étaient des gens bons, bienveillants et altruiste. Ils étaient les propriétaires du Domaine Zenido connu pour ses cépages et la qualité de son vin qui faisait de leur famille un grand nom de Midrilemi.

  • Pourquoi ce nom ?

EnSo : On ne va pas revenir sur le mien, Gaëliane a eu l’occasion de l’expliquer il y a quelques mois. En ce qui concerne Zenido, il signifie dragon en langue Yazulienne.

  • Pour ou contre les fautes d’orthographes ?

En cœur : Idéalement contre.
EnSo : En fait, je vois pas vraiment comment on pourrait être pour, même si on en fait parfois, évidemment.

  • Chapitres longs ou courts ?

EnSo : Intermédiaires ? J’aime avoir le temps de poser mes décors et de retranscrire les sensations et émotions des uns et des autres.
Kogan : Et c’est pour ça que l’histoire traîne en longueur, des fois. Cela dit un peu de repis, par moment, ça fait pas de mal.

  • Pour le coup vous avez l’air plutôt d’accord. Une dernière question qui conclut l’interview : Les 3 mots pour le définir ?

Kogan : Idéaliste, Naïve, Sadique
EnSo : Sadique ?! Mais je souffre avec toi, moi. Impitoyable, Puissant, Extraordinaire.
Kogan : Extraordinaire ? Ça, ça fait plaisir, je suis Le Meilleur, ne l’oublie pas.
EnSo : En tous cas c’est ton objectif. Moi, je te souhaite d’apprendre à t’aimer vraiment pour ce que tu es, y compris pour tes failles et tes faiblesses. Ce sont elles qui te rendent infiniment beau et humain.
Kogan, l’air dédaigneux : Je refuse d’être un simple humain !
EnSo, avec un sourire doux : Je sais, Kogan, et tu n’en sera jamais un. Mais il y a de très beaux humains, tu sais ? Ce n’est pas une tare.
Kogan : Tu parles. La plupart sont des êtres faibles, cupides et égoïstes.
EnSo : Mais pas tous. Et tu es bien placé pour le savoir.

Kogan hoche la tête, les bras croisés sur sa poitrine. EnSo saute du fauteuil et se plante devant lui, les bras ouverts. Et là, sous mes yeux surpris, ce grand guerrier hérissé accepte un câlin et je vois son visage se détendre.
Cette interview est terminée, bonne journée à tous.

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Ça me rappelle qu’il faut que je les lise les Given, j’ai été intriguée par le synopsis.

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Bonjour, bonsoir !
Ce petit jeu m’intéresse ^^
Petite question toutefois : le personnage interviewé doit-il obligatoirement être un OC ?

Merci !
Pointues.

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Tu es libre ! Interviewe qui tu veux :slight_smile:

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