Marie : Gwen ? On est toutes les deux invitées à une interview.
Gwen : Une interview ! Super ! Je ne suis pas fan de ce genre de choses, mais au moins, je vais pouvoir mettre certaines choses au clair.
Marie : Ah ? Mais de quoi tu te plains ?
Gwen : Eh bien, déjà, que tu as terminé la fanfiction sur Rhythm Thief et les Mystères de Paris de laquelle je suis issue depuis des mois, alors pourquoi est-ce qu’il n’y a que huit chapitres sur les quarante-cinq qu’elle compte qui sont publiés sur le site ?!
Moi: … C’est une très bonne question…
Gwen : Tu parles, ça fait les défis d’écriture tous les mois, et pendant ce temps, moi et les autres on passe à la trappe !
Marie (lui plaque une main sur la bouche) : Mais pas du tout, voyons ! Est-ce qu’on peut commencer l’interview, maintenant ?
(Sans transition)
- Comment vous vous êtes rencontrés ?
Marie : C’était il y a longtemps, alors comment je suis censée me souvenir de ça ?!
Gwen (hausse les épaules) : Pourquoi est-ce que ça m’étonne pas ? Bref, s’il faut vraiment répondre, je dirais que c’était un total hasard. On a discuté par ordinateur, et ensuite, je n’étais plus jamais censée la revoir, mais le destin en a voulu autrement. En même temps, il faut dire qu’à cette époque-là, j’étais une véritable petite chipie, alors forcément qu’elle ne voulait plus entendre parler de moi.
Marie : Ah bon ? Parce que tu as changé, depuis ? C’est fou, j’avais rien remarqué !
Gwen (lui lance un regard noir) : Laisse tomber le sarcasme, ça ne te sied pas au teint.
Marie : Toi, par contre… (grand sourire)
Marie : C’est quoi cette question ? Bien sûr qu’on est amies ! Hein, Gwenny ? D’ailleurs, chaque nuit, j’espère la voir en rêve, pour qu’on puisse se parler.
Gwen (rougissant furieusement) : Ne– Ne m’appelle pas Gwen, j’ai horreur des surnoms et tu le sais ! Et puis, qu’est-ce qui te prend de déballer tes fantasmes à tout le monde comme ça, ça va pas ?! Et après tu t’étonnes que les gens te trouvent bizarre !
Marie : Ok, mais c’est pas de moi qu’il s’agit, là. Tu n’as toujours pas répondu à la question.
Gwen: … C’est déjà tout répondu : non. Tu m’en as fait baver, je te le rappelle, et pas qu’à moi d’ailleurs, pendant toute l’histoire–
Marie : Pardon, je t’interromps. Ça c’est vrai au début, mais la fin, elle te convient plutôt bien, non ?
Gwen (irritée) : Encore heureux qu’elle me convienne, c’est moi l’héroïne ! Et puis je te rappelle quand même que dans le récit, je–
Marie (lui plaque à nouveau une main sur la bouche) : Merci Gwen, mais je t’interromps encore. On va éviter le spoil, d’accord ?
Gwen : Hmmpf Hmmpf (grognements étouffés d’approbation).
- S’il/Si elle était une musique ?
Marie : Oh la la, pour le coup, j’en sais rien, moi. Y a plein de musiques qui parsèment le récit et qui me font penser à toi quand je les écoute, alors…
Gwen : Eh bien alors ? Choisis-en une, et on n’en parle plus !
Marie : Bon allez, je vais dire Hikaru Nara de Goose House, parce que c’est lié à ton enfance et aussi parce que c’est l’opening de Your Lie in April et que physiquement tu es inspirée de son héroïne, Miyazono Kaori.
Gwen : La majorité des chansons utilisées dans son récit sont en anglais, mais non, elle elle prend une chanson japonaise (lève les yeux au ciel).
Marie : Breeef, c’est à toi.
Gwen : Ben moi non plus je vais pas prendre de chanson anglaise, tiens. Je vais prendre une chanson française. Chanson sur ma drôle de vie, de Véronique Sanson. Je trouve que ça te va bien.
- S’il/Si elle était un film / série ?
Marie : Oh la la, mais c’est casse-pieds, leurs questions ! Après ça va être quoi ? «Si elle était un livre ? » ? « Si elle était un vêtement ? » ? « Si elle était un accessoire ? » ? « Si elle était un véhicule ? » ? Non, mais si vous voulez qu’on y passe la nuit, dites-le !
Gwen : Je suis totalement d’accord, là. Qui a fait les questions ? J’aimerais lui dire deux mots !
Marie : En plus, j’en sais rien, moi, c’est pas comme s’il y avait une série TV qui te correspondait vraiment…
Gwen : Fais un effort pour en trouver une, ou en terminera jamais.
Marie : D’accord, d’accord. Bon, déjà, tu ne serais pas un Disney, c’est pas ton genre.
Gwen : C’est vrai, mais si tu passes en revue toutes les séries et films que je ne suis pas, on risque d’y être pour un moment, alors pourquoi tu ne passes pas directement à ce que je suis ? Dépêche-toi de donner un titre !
Marie : Ça va, ça va ! Je dirais, n’importe quel film avec une fille forte et indépendante fera l’affaire j’imagine–
Gwen : Tu imagines ?!
Marie : Ne m’interromps pas, s’il te plaît, c’est assez pénible comme ça. Par contre, il y a un livre qui m’a beaucoup fait penser à toi et que j’ai dévoré, c’est Marche avec moi de Catherine Ryan Hyde. Le perso principal te ressemblait beaucoup, j’ai trouvé. D’ailleurs, je le conseille.
Gwen : Si tu le dis, mais on en fera la promotion à un autre moment, tu veux ? Un film, pour toi, ce serait Le seigneur des anneaux. «La Communauté de l’anneau », s’il faut vraiment préciser l’un des trois. Tu vois ? J’ai pas eu besoin de trois plombes pour choisir, moi !
Marie : Frimeuse. Et moi qui pensais que tu t’étais adoucie, au fil de l’histoire !
Marie : Désolée, mais je ne veux pas spoiler.
Gwen (met une jambe sur l’autre) : Vous avez entendu Madame, elle ne veut pas spoiler. (Yeux qui brillent) Par contre, si vous voulez en savoir plus sur ma famille, je–Eh, pourquoi tu essayes de me couvrir à nouveau la– Hmmpf Hmmpf ! (gémissements étouffés)
Marie : Quand je dis « pas de spoil », ça veut dire pas de spoil, Gwenny.
Gwen : Dis-moi ce qui n’est pas du spoil, alors, ça ira plus vite.
Marie : Pour en revenir à la question, disons qu’on ne le sait pas parce qu’elle a été abandonnée quand elle est était petite.
Gwen : Je te remercie de me rappeler cette période très douloureuse de ma vie.
Marie (grand sourire) : Mais de rien, Gwenny chérie.
Gwen : Arrête de m’appeler « Gwenny » !
Gwen (soupire) : Mais pourquoi vous avez posé cette question…
Marie : Youhou ! Enfin une question intéressante ! Alors, au début, elle était censée s’appeler Iris, simplement au hasard, parce que j’aimais bien le prénom, puis, ensuite, sans vraiment savoir pourquoi, elle est devenue Gwendoline, ce qui donne Gwen, en version raccourcie.
Gwen : Franchement, tu aurais quand même pu faire un effort. Toi t’as un nom court, sympa et super courant, moi j’ai un nom long, dépassé, on dirait celui d’une vieille mamie de quatre-vingts ans. Tu m’en veux vraiment, pas vrai ?
Marie : Mais non. Moi je le trouve cool, ton nom ! Et puis tu n’es pas la seule à avoir un prénom long, dans l’histoire. Mais j’admets que j’ai un faible pour les patronymes que l’on peut raccourcir pour faire des surnoms (Emmanuelle/Emma, Alexandre/Alex, Emily/Em ou Lily ou Emmy…).
Gwen : Tu as vraiment des goûts bizarres. En tout cas, je préviens qu’il est hors de question qu’on m’appelle Gwendoline, c’est bien trop pompeux. C’est Gwen pour tout le monde sauf exception, ok ?
Marie : D’accord, on a compris. Mais moi, je suis une exception, hein ?
Gwen : Non. Et la prochaine fois, demande à quelqu’un d’autre de choisir un prénom pour tes personnages, c’est mieux.
Marie (au bord des larmes) : Quand je pense que je passe des heures sur des sites pour choisir le patronyme parfait…
Gwen : Au moins, on peut dire que mon nom, Duval, ça va encore… Je n’ose pas imaginer toutes les horreurs que tu aurais pu me donner… (frissonne)
- Pour ou contre les fautes d’orthographes ?
Marie et Gwen : Contre !
Marie : Ça, on est d’accord là-dessus. En plus, qui peut être pour les fautes d’orthographe, sérieusement ?
Gwen : C’est vrai que tu fais très peu de fautes. Et tu en ferais encore moins si tu prenais la peine de te relire attentivement à chaque fois.
Marie (passe une main dans ses cheveux avec un sourire gêné) : Ah ah, c’est vrai. Mais j’ai la flemme, je t’avouerai. Relire jusqu’à une vingtaine de pages plusieurs fois par jour, ça me fatigue.
Gwen : La question est plutôt de savoir ce qui ne te fatigue pas…
Marie : Oh, ça va, hein. Méfie-toi, je pourrais décider de changer la fin de ton histoire et te faire disparaître dans d’atroces souffrances…
Gwen : Tu n’oserais pas.
Marie : Ah, tu crois ça ? Eh bien laisse-moi te dire… que tu as tout à fait raison.
Gwen (secouant la tête) : Qu’est-ce que je disais.
- Chapitres longs ou courts ?
Marie : Au début de cette histoire, j’étais sur DeviantArt, et il ne m’autorisait pas à publier plus d’une douzaine de pages par chapitre, donc je suis restée sur cet ordre-là, du moins j’ai essayé.
Gwen : Mais il y a quand même des exceptions. Comme on en parlait plus tôt, parfois les chapitres sont plus longs, surtout vers la fin de l’histoire et atteignent la vingtaine de pages.
Marie : Ce qui n’est pas étonnant, vu que des fois, il n’y a pas mal de descriptions et que j’ai les scènes bien en tête, alors je laisse libre cours à mon inspiration.
Gwen : En même temps, dans un univers où un empereur ressuscité essaye de prendre le contrôle du monde…
Marie : Ne spoile pas le jeu, certains auront peut-être envie d’y jouer, après !
Gwen : Je ne suis pas sûre que ce mot fasse partie de son vocabulaire.
Marie : À Cœur vaillant rien d’impossible ! Tiens, d’ailleurs, Gwen, tu savais que dans cette expression, « Cœur » ne renvoie pas à l’organe mais à un homme qui–
Gwen : Merci pour la petite leçon d’histoire, mais on reprendra plus tard. Moi je ne peux pas vous dire les fanfics impossibles, mais je peux vous dire les fictions possibles et même certaines : celles où elle va me torturer encore et encore jusqu’à ce que je finisse par en mourir.
Marie : Mais non, mais non. Je n’oserais pas. Sinon, je dirais que je ne suis pas fan de lemon, ni de tout ce qui est trop gore, donc ça, c’est exclu d’office. Pour le reste… il faut que je teste !
Gwen : Pitié, retenez-la avant qu’elle ne commette un massacre.
et le dernier qui conclut l’interview :
- Les 3 mots pour le définir ?
Marie : Protectrice, rebelle et débrouillarde.
Gwen (émue) : Que des qualités ? C’est vrai ? Merci, je suis vraiment touchée.
Marie : Si tu préfères, on peut parler de tes défauts, il y a beaucoup à dire…
Gwen : Non non, c’est bon. À moi maintenant. J’imagine que j’ai intérêt à ne citer que des qualités, sinon ça va être ma fête…
Marie (sourire inquiétant) : Tu fais comme tu le sens.
Gwen (déglutit lentement) : D’accord… Je ne suis pas sure que simplement trois mots soient suffisants pour te décrire–
Marie : Comment je dois le prendre ?
Gwen : Ne m’interromps pas, je réfléchis. Alors, je vais pencher pour persévérante, intelligente, et procrastineuse.
Marie : « Procrastineuse » hein ? Est-ce que ce mot existe, seulement ? En tout cas, deux qualités et un défaut, ça va, je m’en sors plutôt bien. Surtout que c’est vrai. Que je procrastine, je veux dire.
Gwen (pousse un soupir de soulagement) : Ouf, je ne mourrai pas aujourd’hui.
(Sans transition)
Marie : Hm, je crois qu’on a… fini ?
Gwen : Super. Tu vas peut-être pouvoir enfin terminer de poster La Menace de Chronos en entier sur le site, maintenant.
Marie : C’est-à-dire… Ces temps-ci, je suis super occupée avec mes cours, et en plus je prépare le défi de novembre…
Gwen : Ah oui, j’ai vu. Celui où tu as à peine écrit plus d’une page, sur le fandom de– Hmmpf Hmmpf ! (gémissements de protestation)
Marie (la main posée sur la bouche de Gwen) : Chut, c’est un secret ! Si toutefois j’arrive un jour à le terminer. Et puis t’es pas obligée de raconter comment avancent mes projets à tout le monde !
Gwen (lève les yeux au ciel) : Dis plutôt que tu as honte d’avoir trente-six mille idées et de n’en mener aucune à terme ! Eh, l’interviewer, je crois que vous pouvez ajouter surbookée aux mots pour la définir.
Marie : Toute ma vie ne tourne pas autour de toi, Gwen. Et puis je n’y peux rien si les conditions ne sont pas favorables pour que j’écrive !
Gwen (secouant la tête) : Bien sûr. En tout cas, avant qu’on ne quitte nos amis, tu pourrais tout de même leur offrir un petit cadeau.
Marie : Euh, pourquoi pas, mais quoi comme cadeau ?
Gwen : Mais je ne sais pas, moi ! Ce que tu veux !
Marie : Oh, j’ai trouvé ! Attends.
Gwen (pleine d’espoir) : Tu vas poster des photos de chatons trop mignons ?
Moi : Euh, non.
Gwen : Nous dire que Joe Biden a gagné les élections ?
Marie : Si seulement… Mais non.
Gwen : Eh bien alors ?
Marie : Attention… Tadam !
[Premier dessin sur mon bloc-notes, premier dessin de Gwen, réalisé vers le le début juillet 2016. Mes débuts en dessin tout court, c’était un peu laborieux.]
[Dernier dessin en date de Gwen, qui aura tout juste un an demain ! Réalisé au stylo-feutre fin.]
Gwen (effarée) : Mais qu’est-ce–?!
Marie : Deux jolis portraits de toi, pour que les gens s’imaginent un peu à quoi tu ressembles (et comme ça, il peuvent aussi constater l’évolution de ma technique de dessin). T’es pas mignonne ?
Gwen : On n’avait pas prévu ça ! Quand je parlais de cadeau, je pensais pas à ça (rougit furieusement).
Marie : Oh, allez, avoue que c’était amusant de se plier à cette petite interview, non ?
Gwen : Pour les créateurs, peut-être, mais tu penses aux personnages, un peu ? Eh, les OCs qui sont passés, et ceux qui doivent encore passer, ça vous dit qu’on se regroupe tous pour protester et qu’on fasse une révolution , Il y en assez d’être des esclaves, Gwen est un être libre !
Marie : Tu ne viendrais pas de reprendre une réplique de Dobby dans Harry Potter, par hasard ?
Gwen (ne l’écoutant plus) : Les autres, tous avec moi ! Ré–volution, ré–volution !
Marie (pousse un long soupir) : Excusez-nous pour ces désagréments, et merci d’avoir suivi notre interview malgré tout. Bon courage au suivant et à bientôt, j’espère !