Parlez-moi de votre personnage fétiche…

Je suis décidément impressionné par la richesse des univers dans lesquels évoluent vos personnages ! Chaque récit est aussi palpitant qu’intéressant. Chaque personnage a un caractère et une histoire impressionnante. Je crois que je ne me lasserais jamais de vos réponses et j’espère qu’il y en aura bien d’autres !

Ta réflexion presque philosophique sur l’apport de nos personnages fétiches à notre vie et à notre art est aussi très pertinente.

J’en ai la moustache qui frémit de joie.
Chapeau bas !

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Hey, mercii^^ le seul hic, c’est que Callista survivrait pas deux minutes à Poudlard, je crois :sweat_smile: rien qu’avec les fantômes, elle ferait plusieurs crises cardiaques…

Aha, tu risques d’attendre un peu alors x) son histoire ne sortira pas tout de suite… Même si, sur wattpad, j’ai déjà un petit one-shot qui parle d’elle (mais surtout du capitaine de Coeurébène). Promis, dès que je commence à publier, je viendrai te faire coucou ! ^^

Et non, t’es pas le seul^^ Callichouchoute et moi, on passe pas mal de temps à discuter^^ (d’ailleurs elle est folle, y’a vraiment qu’elle pour aller nager à la mer alors qu’y a tempête dehors…)

Ah? Je vais aller voir ça quand j’aurai deux minutes, tiens^^ tu m’intrigues, là :thinking:

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Mercii^^ Je te signalerai quand je les publierai^^ c’est pas prévu tout de suite à la minute par contre, j’ai plusieurs autres gros projets d’écriture prioritaires sur son histoire^^

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Mon personnage fétiche ? Si seulement je n’en avais qu’un ! :crazy_face: Ils sont plein dans ma tête, c’est une invasion ! Enfin, je vais essayer de me limiter à quelques uns… :sweat_smile:

Bon, maintenant il faut que je trouve des trucs à raconter sur mes persos sans spoiler l’histoire que je veux écrire… :joy:
Je dirais que j’ai une préférence pour les personnages contemplatifs voire mélancoliques (mais sans aller jusqu’à la dépression… ou alors pas longtemps :grin: ). Ce ne sont pas forcément ceux que je préfère lire ou voir, mais ce sont indubitablement ceux que je préfère imaginer. (Si vous connaissez les fanfics Harry Potter de Listelia, pensez Albus et Arthur :wink: ) Et puis comme j’aime bien les torturer aussi, certains perdent tout et deviennent assoiffés de vengeance… Ce sont des choses qui arrivent, dirons-nous :roll_eyes:


Et puisqu’on parle d’Albus, le premier de ma liste est ma version personnelle d’Albus Potter. Profitez-en, ça sera le seul à ne pas être un personnage de Star Wars :innocent:
Lorsqu’Albus intègre Poudlard à onze ans, c’est un garçon doux et gentil, bien que très timide. Après de longs atermoiements, le Choixpeau l’envoie à Poufsouffle. Il finit par passer outre sa réserve et se fait de nombreux amis, y compris au sein des autres Maisons. Le bout de la table des Poufsouffles où Albus déjeune devient un lieu de rencontre entre les quatre Maisons : en sus des blaireaux, on peut y trouver des lions et des aigles… et même un serpent, Scorpius Malefoy (parce que cliché oblige… Scorpius finira même avec Rose, mais pour ma défense ils sont faits pour être ensemble :sweat_smile: ). Bien qu’il aime profondément ses amis, il aime se promener seul dans le parc. La seule compagnie qu’il accepte dans ces moments est celle d’une camarade Poufsouffle. Ensemble ils sont « seuls à plusieurs », errant en silence dans les coins déserts du parc. Il se liera également étroitement à Augustin Dolohov (dont le nom est une référence au personnage éponyme de Harry Potter 7 3/4 d’Alixe), petit-fils du célèbre Mangemort et l’un des rares élèves qui bénéficiera d’une dérogation pour changer de Maison.
Durant ses premières années, Albus sera confronté à plusieurs facettes importantes du monde sorcier, tels que les droits des créatures magiques, qu’il prend très à cœur, ou les relations avec les Moldus. Il grandit, mûrit et s’affirme peu à peu. Il découvrira également un étrange cristal enfoui par les fondateurs dans les plus profonds souterrains de Poudlard, vestige du dernier projet commun des Quatre : un moyen de contenir les âmes des disparus en attendant de trouver un moyen de leur rendre la vie dans le but de rendre la mort obsolète.
C’est en quatrième année que, comme son père avant lui, il voit sa vie bouleversée (plus parce qu’il s’agit du tome central de la saga et qu’il s’agit d’une métaphore de l’entrée dans le monde des adultes que par volonté de copier le modèle). Il se retrouve confronté aux plus sombres aspects de son univers, découvrant l’existence d’un groupe de sorciers presque immortels exilés sur la terre d’origine des Détraqueurs pour y être tourmentés pour l’éternité afin d’expier leurs crimes.
Albus doit alors faire un choix : accepter l’injustice du monde sorcier et se taire en prenant le parti du plus grand nombre qui est très satisfait du sort de ces criminels, ou se battre en exprimant ses convictions aux yeux de tous, sortant de sa coquille pour s’affirmer comme le défenseur des opprimés qui, bien que criminels, ne méritent pas un traitement si inhumain. Soutenu par ses amis et surtout par sa « camarade de solitude » (avec qui il entame une relation), il choisit la seconde option après avoir été confronté à l’horreur des Détraqueurs. Il doit alors s’opposer à Harry qui, s’il est d’accord avec son fils sur le fond, considère qu’il s’agit d’un combat perdu d’avance. (Mon objectif n’est pas de créer un événement aussi dramatique pour le monde sorcier que l’était le retour de Voldemort, mais plutôt de diriger Albus vers un cataclysme intérieur qui le pousserait à prendre une décision lourde de conséquences, bouleversant tout l’univers intérieur du plus si petit Albus.)
Par la suite, Albus sera confronté à un ennemi de l’ombre rôdant depuis le début du cycle. Cet individu, un étudiant de Poudlard, posséderait une maturité et une intelligence impressionnante pour son âge, et probablement pas naturelle. Cette personne (dont l’identité sera le mystère de mon histoire) a mis sur pied un plan ambitieux pour conquérir le monde magique… mais ses motivations semblent plus complexes que la simple soif de pouvoir. (Et là je suis terriblement frustré car je viens de résumer trois tomes en quelques lignes à peine et en plus je n’ai pas l’impression de m’y être bien pris… mais je tiens à rester le plus flou possible maintenant pour ne pas donner d’indice sur l’identité ou même le genre de mon Noiraud - son nom de code dans mes scripts :joy: Je veux vraiment créer une enquête que le lecteur mènera en même temps qu’Albus et ses amis :smiley: )
J’ai même prévu un huitième tome centré sur la NextNextGen, mais je n’en dirai rien pour ne pas spoiler davantage les précédents :sweat_smile:
J’ai mis beaucoup de moi-même dans Albus. Pas comme un self-insert (en tout cas j’espère pas, ce n’est pas du tout le but :sweat_smile: ), mais plus comme un avatar me permettant de retracer en partie ma propre évolution et les questions morales et philosophiques qui ont animé mon adolescence. Cela ne veut pas dire que mes conclusions sont celles d’Albus, au contraire. Il me représente également à travers les différences qui nous séparent. Il m’arrive parfois de débattre avec lui, parfois pendant de looooongs moment et ce qui m’inquiète un peu c’est que je ne gagne jamais :sweat_smile: :joy:


Ensuite vient Billiray Copperwire… Nan, j’dé■■■■■.


Plus sérieusement, le personnage suivant est aussi le plus récent. Elle date du confinement, dont j’ai profité pour complètement repenser une suite du jeu Star Wars: Knights of the Old Republic (l’un des, sinon le, meilleurs jeux Star Wars ; je ne vous le conseillerai jamais assez). Son nom Sith est Nemesis, et c’est la principale antagoniste de mon histoire.
Je ne peux pas en révéler beaucoup sur son histoire car comprendre qui elle est et ce qu’elle veut est l’un mystères de mon récit. Je peux juste dire que, bouffis dans leur suffisance (point de vue de Nemesis), les Jedi lui ont causé un tort immense alors qu’elle était enfant, détruisant indirectement sa famille. Dévorée par la vengeance, elle a rejoint l’armée Sith du Triumvirat (vu dans KotOR II: The Sith Lords qui avait le potentiel pour être encore meilleur que le premier) pour participer à la purge des Jedi. Suite à la dissolution du Triumvirat, son rapport très particulier à la Force lui a permis d’être remarquée et de devenir la protégée d’un Seigneur Sith survivant.
Initialement principalement intéressée par la correction des torts que lui ont causé les Jedi, Nemesis perdra peu à peu de vue cet objectif en s’enfonçant toujours davantage dans le Côté Obscur. Sa frustration et sa haine croîtront, poussant à rechercher le pouvoir pour le pouvoir et non plus pour accomplir son but. Le protagoniste va tenter de comprendre quel lien il partage avec elle et pourquoi il semble être au cœur de son projet de vengeance. (Je retrouve la frustration de ne pouvoir rien dire… Il me reste encore trois personnages et je sens que ça va être pareil à chaque fois :sweat_smile: )
En créant Nemesis, j’ai voulu en faire un être brisé. Elle m’a été inspirée par les nombreux personnages de Star Wars qui, se perdant dans l’Obscurité, perdent également de vue leurs nobles objectifs en succombant à la corruption des Ténèbres (je pense par exemple à Yuthura Ban de Knights of the Old Republic et, bien sûr, à Anakin). Quand je discute avec elle et que je la vois vitupérer sans fin, j’ai juste envie de faire un câlin à la petite fille traumatisée qui se cache en elle… Je n’y suis malheureusement pas arrivé pour l’instant :frowning:


C’est maintenant au tour de Lynta, l’un de mes personnages dans Star Wars: The Old Republic (suite MMO RPG des jeux KotOR). Ma fanfiction est une suite alternative au jeu (pour les connaisseurs, je ne tiens pas compte de KotFE et de ses suites - non que l’histoire soit mauvaise, mais j’avais commencé à imaginer mon récit avant l’arrivée de ces extensions). Dans ce jeu, on peut incarner huit personnages différents, du Soldat de la République au Guerrier Sith en passant par l’Agent Impérial, et Lynta est ma version de la Contrebandière.
Elle soutient la République, souhaitant utiliser son réseau pour créer une flotte de corsaires qui pourraient participer à l’effort de guerre. Elle a noué une relation avec Corso, son second, et le côté tête brûlée de celui-ci compense à merveille ses tendances contemplatives. Espiègle, elle s’amuse souvent à le faire tourner en bourrique.
Au début de mon histoire, elle se fait recruter par deux Jedi pour une mission secrète : retrouver la troisième station spatiale des Rakata, d’anciens aliens ayant autrefois dominé la galaxie (on découvre les deux premières stations dans KotOR et SWTOR :wink: ). Avec son équipage, elle voguera de planète en planète à la recherche des cartes stellaires menant à la station. Cette quête sera pour elle autant l’occasion de sauver la galaxie que d’apprendre à cesser de fuir son passé, si douloureux qu’elle préfère s’imaginer que sa vie n’a réellement commencé que le jour où elle a quitté sa planète natale.
À l’instar d’Albus, Lynta s’abîme souvent dans des considérations philosophiques et il m’est difficile de l’en extirper tant j’ai envie de l’y rejoindre. Cependant, contrairement au fils Potter, ses réflexions sont celles d’une adulte (certes jeune, mais ayant vécu son lot de tragédies l’ayant faite mûrir prématurément) et souvent plus orientées sur de la politique. Mais elle conserve une part d’innocence, préservée à grand peine de son enfance cruelle, et elle n’a pas fini la liste des « Pourquoi ? » naïfs qu’elle n’a pu poser lorsqu’elle en avait l’âge.
Pour créer Lynta, je me suis fortement inspiré du Petit Prince de Saint-Exupéry. Je crois que l’ami d’enfance roux nommé Fennec est un indice suffisamment flagrant :smiley: D’ailleurs, Lynta était initialement blonde comme le Petit Prince, mais elle est finalement devenue rousse lorsque je me suis rendu compte qu’elle était également très semblable au Renard par certains côtés. J’ai puisé une autre source d’inspiration de Lynta chez ma copine, mais toutes deux se ressemblent beaucoup depuis bien longtemps…
Il m’arrive d’être entraîné par Lynta dans des débats passionnés où, je dois bien le reconnaître, nous sommes souvent d’accord. Ses opinions politiques sont cependant bien plus affirmées que les miennes et je me garderai bien de les développer ici :sweat_smile:


Un autre de mes avatars dans SWTOR est Anterul, mon Jedi Consulaire. Il s’agit clairement de mon personnage préféré, que ce soit en terme de gameplay (même si ça n’a pas toujours été le cas :sweat_smile: ) mais surtout d’histoire. Jouez à SWTOR, ne serait-ce que pour le Jedi Consulaire (mais les autres aussi sont bien, hein :innocent: ). Son histoire s’inscrit dans le même récit que Lynta, et les six autres personnages jouables du jeu y sont également présents.
Devenu Barsen’thor, le protecteur de l’Ordre, après avoir vaincu et fait revenir vers la lumière le Seigneur Vivicar, il a intégré le Conseil Jedi suite à son implication dans la crise des Enfants de l’Empereur. Il s’est marié à son ancienne padawan, Nadia Grell, et vit désormais avec elle dans un Temple Jedi sur Chandrila. Là, sous la direction de maître Gnost-Dural (l’historien de l’Ordre), il peut s’adonner à ses études des anciennes civilisations quand il n’est pas en mission à travers la galaxie. Il partage également un lien de parenté avec Satele Shan, le Grand Maître de l’Ordre Jedi, car ils descendent tous les deux du célèbre Revan (personnage capital de Knight of the Old Republic).
En tant que protecteur de l’Ordre, Anterul devra se confronter à de nombreux périls, notamment le retour de la plupart de ses anciens ennemis lorsque l’Empereur Sith attaquera le sanctuaire où ils étaient traités par les guérisseurs Jedi. Parmi eux, le Seigneur Vivicar et le Premier Fils de l’Empereur, mais aussi le pèlerin Nalen Raloch ou le Maître d’Effroi Calphayus, tous d’anciens adversaires qu’Anterul a eu bien du mal à vaincre même avec de l’aide.
Le Barsen’thor de l’Ordre devra par la suite faire face à son « frère de cœur », enlevé par l’Empire Sith durant leur enfance. Si ce frère a rejoint les Sith, il aurait également des accointances avec les Révanites, un culte vénérant l’ancêtre d’Anterul (et antagonistes majeurs, comme son nom l’indique, de l’extension Shadow of Revan).
J’avais initialement conçu Anterul comme un parangon de vertu, mais je lui ajouté une petite part de ténèbres (liée à sa compagne Nadia) sans son accord. Toute la question est de savoir jusqu’à quel point la graine grandira. Dans SWTOR, l’histoire du Jedi Consulaire est pleine de dilemmes moraux et Anterul a déjà commis quelques dérapages, mais rien de trop grave… pour l’instant. J’aime discuter avec lui car il est déchiré entre son amour pour la paix et son envie de se battre pour protéger la République.
De nombreux personnages de ma fanfiction sur SWTOR mériteraient de figurer dans cette liste, mais je m’en tiendrai à deux :sweat_smile: C’est bien assez et ce sont mes petits chouchous :laughing:


Et enfin, je me devais de finir par celui à qui je dois mon pseudo :grin:
Conçu initialement comme un simple self insert Gary-Stu lors d’un jeu avec un ami quand j’avais douze ou treize ans, Zèd a grandement évolué depuis. Je lui ai donné une personnalité propre en lieu et place de la version idéalisée de moi-même que je voyais en lui à l’époque. J’ai creusé son passé et son futur et j’ai finalement décidé, en voyant les liens avec Star Wars devenir de plus en plus ténus, de l’en couper totalement. On peut donc dire, d’un certain point de vue ( :innocent: ), que j’ai menti en disant qu’Albus était le seul personnage de la liste à ne pas appartenir à ma licence préférée.
Lorsque j’ai cessé de considérer Zèd comme un personnage de fanfic, j’avais pour projet une histoire en douze tomes, répartis en quatre trilogies. Mais comme faut pas pousser le bouchon trop loin non plus (hein Maurice ?), je suis revenu à des ambitions plus raisonnables.
Zèd est originaire d’une société utopique. Du moins, il la considère comme telle (tout comme la majorité de ses compatriotes), mais cet avis sera remis en question par la suite. Pour concevoir cet univers, j’ai essayé de prendre le contre-pied de certains clichés : par exemple, tous les habitant ont un numéro qui leur sert de nom (associé à un surnom pour la vie courante) non pas pour uniformiser les gens, mais pour souligner que chacun est unique.
Capable de ressentir les courants de la vie depuis qu’il est bébé, Zèd dut, comme tous ceux dotés de capacités semblables, suivre une formation intensive durant son enfance afin de contrôler son don. Mais Zèd n’y parvint jamais tout à fait. Son Empathie, anormalement développée, lui permettait de ressentir la souffrance de tous les êtres vivants à proximité, animaux comme humains. Sa formation se finira mal et ce n’est que grâce à ses amis qu’il parviendra peu à peu à surmonter l’immense choc psychologique qu’il aura vécu lors de la dernière épreuve - restant cependant marqué à jamais. Par la suite, lorsque sa société entrera en guerre, Zèd sera forcé d’y prendre part malgré son dégoût pathologique pour la violence. Il devra néanmoins le surmonter, mais sans se perdre dans une brutalité qui changerait le doux garçon qu’il a été.
Tout comme Lynta, Zèd partage de nombreux points communs avec Albus (enfin il serait plus juste de dire qu’Albus et Lynta lui ressemblent). Je considère un peu que Zèd est une version plus « sale » d’Albus. Zèd est plus fragile psychologiquement et se retrouvera pourtant, contrairement au fils de Harry, à participer à des batailles rangées et à une guerre bien plus réaliste que des combats de sorciers. J’aimerais utiliser son pouvoir particulier pour accentuer et souligner encore davantage les horreurs de la guerre (enfin sans verser dans le gore gratuit non plus, hein :roll_eyes: ).
Un mot tout de même sur son nom : même si la version originale du personnage s’appelait bien Zèd-3 Èt (on fait tous des erreurs, je plaide l’inconscience de la jeunesse :pleading_face: ), son nom sera amené à changer. En attendant, je l’appelle Zèd parce que j’ai l’habitude.
Malheureusement, je le vois moins depuis quelques temps… :frowning: J’ai arrêté de travailler sur son histoire depuis un bout de temps et il est souvent effacé par les quatre que je vous ai présenté et deux ou trois autres. Mais il finira par revenir, il le fait toujours. D’ailleurs, je crois que parler de lui l’a attiré, il est dans le coin :smiley:


J’aurais pu parler de nombreux autres personnages (notamment une bonne douzaines d’avatars de SWTOR et ma réinterprétation de Sakura dans une uchronie de Naruto), mais mon post est déjà bien assez long comme ça et puis j’ai sommeil :joy:
J’aime profondément tous ces personnages. Je n’ai malheureusement pas pu m’étendre autant que je l’aurais souhaité sur leur histoire et leur évolution, car je compte bien écrire chacun des récits les mettant en scène un jour ou l’autre. J’ai suffisamment de projets d’écriture pour remplir plusieurs vies, mais je sais déjà que je finirai par écrire ceux-ci et quelques autres. J’espère que vous serez là pour découvrir leurs aventures :smiley:

Ah, et ce post aura été l’occasion pour moi de réaliser que j’aime beaucoup écrire des antagonistes mystérieux et plus complexes qu’ils n’y paraissent au premier abord :face_with_monocle:

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Mlle Fildecuivre me manque tout de même. Ce n’est pas la plus aboutie de tes personnages mais c’est en attendant la plus mémorable. :smiley:

A propos de ta remarque sur ta crainte d’avoir tout spoilé en parlant de personnages et de ce qu’ils sont, il y a un vieil adage qui dit : donnez moi un caractère, et vous aurez un destin. (Donnez-moi signifie ici présentez-moi…).

Un autre exemple sur l’intérêt de bosser ses personnages à fond. :slight_smile:

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Mais elle me manque également ! Malheureusement elle a fini par comprendre qu’elle était plus ridicule qu’autre chose, et depuis elle se cache… :frowning:

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Je n’ai pas encore lu tes autres fanfics et je ne connais donc pas tes autres personnages, mais si tu voulais ressusciter Billiray, ne serait-ce que pour un chapitre, tu aurais ma reconnaissance éternelle ! :grin:
Pour les autres, allez lire Nanar Wars !!!

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Le chapitre 4 a subi de nombreuses réécritures, dues au fait que je n’arrive pas à orienter l’histoire dans la direction que je veux :sweat_smile: Mais je note que la suite est très attendue XD

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MA-ZETTE !
Je suis définitivement admiratif de vos personnes et des histoires que vous arrivez à créer. Que de personnages ! Que d’intrigues ! J’en ai chu sur mon postérieur…
Merci pour ta réponse si complète et passionnante ! Tous tes personnages m’ont l’air super intéressant ! J’irai lire tes fanfic dès que j’en aurais le temps !

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Merci pour ton enthousiasme :blush: Mais tu risques d’être déçu, je n’ai encore rien fait de vraiment ambitieux :sweat_smile: Mais j’espère que mon travail te plaira quand même :smiley:

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[Oui bonjour, c’est bien ici pour relancer un sujet d’il y a presque deux ans ? Très bien, merci.
… Sérieusement, on va m’appeler la déterreuse de sujets].

Honnêtement, je suis surprise que ce topic ait été oublié dans les tréfonds de ce forum, car vraiment, je pense qu’on a tous un personnage qui nous a marqué, et j’aurais pensé qu’il y aurait plus de réponse. Je sais que ce n’est pas courant de relancer un vieux sujet, mais en regardant le forum, j’ai senti qu’il était fait pour moi, alors j’espère que vous ne m’en voudrez pas trop.
De plus, avec le récent sujet ouvert : Aide à la création de personnages (Original Characters), je me suis dit que c’était l’occasion de parler un peu de nos créations adorée !

It’s time to talk about Gwen Duval ! (Oui oui, la même que pour l’InteReview, si certains se souviennent, même vaguement).

Comment est-elle née ?

Hm, à vrai dire, juste comme ça ? J’aime beaucoup Rhythm Thief et les mystères de Paris, je cherchais une protagoniste et voilà. Bien sûr, elle s’est construite sur le temps, tout n’a pas été pensé absolument dès le début. Au départ, elle devait s’appeler Iris (coucou les filles de Lollirock et Pokémon) parce que j’aimais bien ce prénom. Ensuite ça a été Blanche pendant un très court moment, mais je trouvais le nom trop ancien, et ma « vieille » nourrice s’appelait comme ça en plus.
Du coup, j’ai cherché un nom qui voulait dire « blanc », et ça m’a renvoyé vers Gwen, qui en breton signifie « blanc, heureux ». Bon, la mienne est une pure Parisienne, mais osef, Gwen c’est court, moderne, et hop roule ma poule.

Côté physique, elle a toujours été une blonde aux yeux bleus, plus ou moins largement inspirée sur les bords de Kaori Miyazono de Your Lie in April. Je l’ai dessinée à la tablette numérique, je posterai ça quand ce sera fini et que j’aurais le temps.

Depuis combien de temps écrivez-vous sur lui ?

Oula, j’ai perdu le compte ! Mais ça fait des années. Je regardai le premier chapitre publié sur DA, c’était 2017 ? Je crois que j’ai officiellement terminé la fic vers 2019, sans certitude, mais là je suis en train de la corriger pour pouvoir la poster sur le site. La Menace de Chronos, la fic dans laquelle elle apparaît, n’est pas mon premier projet, mais je crois un des seuls que j’ai terminés et le plus long (j’atteins les 780 pages, pour vous dire).
J’ai donc passé beaucoup de temps avec cette choupinette, et même quand LMdC sera achevée, Gwennie ne me quittera jamais vraiment, après tout ce temps passé avec elle (je ne compte même pas les chapitre bonus prévus).
Ce sera drôle quand je me concentrerai sur d’autres projets !

D’où vient-il ?

De quelle pays/ville elle est ? C’est une Française qui est née à Paris et qui y vit. Je ne vais pas m’étendre plus ici sur sa famille, je vous laisserai lire par vous même !

A quoi ressemble-t-il ?

Du coup, j’ai déjà répondu plus haut, ah ah. Une blonde aux yeux bleus avec deux mèches qui descendent le long de son buste ! C’est une adolescente de dix-huit ans, donc avec un corps de dix-huit ans normal, voilà quoi (poitrine, règles…). Elle porte un collier la plupart du temps, et dans mon esprit, elle n’est pas trop robe (jupe, potentiellement, et encore). Quand elle se maquille, c’est plutôt discret en général.

Quel est son caractère ?

Cette question, damn.

Lorsque je relis les premiers chapitres de ma fic, je suis à chaque fois morte de rire parce que Gwen y est incroyablement ironique, notamment parce qu’elle rencontre une personne qu’elle est obligée de supporter alors qu’elle la déteste, du coup, dans ses pensées, elle en rate rarement une pour dénigrer ladite personne, tout en jouant la gentille à côté, et je trouve ça incroyablement divertissant (en plus d’être très hypocrite).
Ensuite, au fur et à mesure de l’histoire, elle évolue (les personnages restent rarement les mêmes, n’est-ce pas ?), donc moins d’ironie, un peu plus de fragilité et de maturité (elle n’a que dix-huit ans, après tout, mais déjà beaucoup de responsabilités et d’épreuves qu’elle a traversées).
Et honnêtement, j’aime ces deux facettes d’elle. Trop gentille ? Elle ennuierait vite son monde à être parfaite. Trop méchante ? Le lecteur ne parviendrait pas à l’aimer si elle avait toujours mauvais caractère. Il y a d’ailleurs des fois où j’ai vraiment eu peur d’aller trop loin dans le cynisme avec elle, au début.

Sans lui lancer des fleurs, j’ajouterai qu’elle est plutôt intelligente (elle sait trouver un plan quand il y a besoin d’en trouver un).

A-t-il des hobbies ?

Ses principaux hobbies sont la musique – elle est musicienne elle-même d’ailleurs – et la couture/broderie, pour lesquels elle est douée ! Un peu la cuisine aussi. Ce sont les principaux, mais j’imagine qu’elle a d’autres passions à côté, je n’ai pas spécialement creusé profondément de ce côté-là.

Autre

Je l’avais raconté autre part, mais dans un chapitre spécial Noël sur elle, je lui avais fait porter un cache-oreille avec des oreilles de chats rose.
Il se trouve qu’un automne à Disneyland, alors qu’on approchait justement de l’hiver (c’était octobre-novembre je crois), je pensais justement à elle. Je tourne la tête, et là, je vois une fillette avec ses parents qui porte… un cache-oreille avec des oreilles de chat roses
Pour mon anniversaire, le 23 juin, je suis allée voir Black Phone au cinéma (inspiré d’un roman de Stephen King d’ailleurs, je crois), et il se trouve que le garçon, Finney, héros du film… a une sœur qui s’appelle justement Gwen.
Alors certes, les coïncidences de ce genre (et j’en ai eu plus souvent que je ne m’y serais attendue, d’ailleurs), c’est idiot. Mais ça me donne effectivement l’impression qu’elle est là, bien plus réelle qu’une simple héroïne de papier.

Voilà voilà, je vais m’arrêter là, je pense et–

C’est prévu pour bientôt ! J’espère commencer à poster la première partie avant la fin de l’année, si je ne rencontre pas trop de difficultés/contretemps !

Sur ce, je laisse le suivant prendre le relais !

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Merci d’avoir déterrée ce sujet, j’ai tellement d’affection pour les Oc :smiling_face_with_three_hearts:
Tu a attisée ma curiosité, ton héroïne a l’air incroyable, j’ai hâte de pouvoir lire ses aventures !

Je vais essayer de répondre à ce poste, mais il me sera difficile de choisir …

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Eh eh, de rien !

J’avais vraiment un coup de cœur pour Gwen, ça ne m’a pas été dur de choisir, mais j’ai plein d’autres OCs dont j’adorerais parler et qui méritent le spotlight.

Ne te prends pas trop la tête ! Je pense que tu peux présenter plusieurs personnages après tout ! Moi-même je n’exclus pas de revenir à l’occasion, ah ah.

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Bon ducoup en lisant les diverses réponses je suis tombée sur celle de @Zed3Et, et cela m’a donnée l’idée de parler de mon perso chéri de ce jeu incroyable qu’est STWOR !

(Merci à toi ; D’ailleurs je cherche désespérément de bonnes fanfics sur Swtor, je dis ça comme ça :eyes:)

Comme Zed l’a expliqué, il y a à ce jour 8 scénarios possibles dans le jeu, et mon préféré est de loin celui d’Agent Impérial.
… 3000 ans avant les évènements des films, l’ancienne République et l’Empire Sith, alors à son apogée, ont signés un traité de paix. Plongé au coeur de cette guerre froide, notre personnage va avoir le pouvoir de renverser la situation en faveur de sa faction et peut être sauver la galaxie …

DOOOONC, Son Histoire (que j’essaye de faire succinte)

Riordan est né au cœur du terrible empire. Il est le fils ainé d’un seigneur Sith cruel et ambitieux qui, durant toute sa jeunesse, le poussa dans ses retranchements jusqu’à la torture pour en faire un surdoué. Ce père, finalement frustré de découvrir que son fils n’était pas sensible à la force, s’en pris d’autant plus à lui et insista sur son entraînement global dans l’objectif de le faire entrer dans les services secrets.
Il s’imaginait, à terme, avoir une marionnette à la tête des opérations et les services impériaux sous son joug.
Les compétences de son fils dépassèrent ses espérances. Quand ce dernier eut 17ans le seigneur Sith tua la mère de ses enfants dans sa recherche de plus de puissance.
Riordan s’en prit à son paternel, au fait de sa haine, il arriva presque à le défaire mais ce dernier fit pression sur lui grâce à son "point faible* ".
Le jeune homme, obnubilé par sa vengeance, monta alors tout seul un vaste plan pour assassiner son père sans se faire prendre. Le crime parfait en somme.

L’opération fut un succès et Riordan se présenta de lui-même devant le chef des services secrets, confessa son crime dans ses moindres détails, ainsi que les projets de son paternel. Cerbère, impressionné par son aplomb, accéda à sa requête et l’intégra dans ses rangs.
Il passa les épreuves et entrainements avec brio et gravi rapidement les échelons jusqu’à devenir quelques années plus tard L’Opérateur 9.
Tout ceci n’était pas parti d’une envie personnelle (même si il finit par prendre goût au métier), mais c’est ce qu’il savait faire de mieux, ce pour quoi il avait été formé depuis sa naissance et, surtout, c’était pour lui la meilleure façon de subvenir aux besoins de sa famille.
Car oui, sa plus grande faiblesse*, qui le poussa à user de précaution extrême même à l’apogée de sa carrière d’assassin, fut la présence de ses cinq frères et sœurs (la dernière n’était alors âgée que de 5ans).

Tireur d’élite aguerris et combattant redoutable ; ajouté à cela sa personnalité charismatique et manipulatrice, ses talents d’observation et son sens moral douteux : c’était l’agent parfait.
Seule son animosité envers les Sith était sujet à réprimande.

Twist Plot

A l’apogée de sa carrière, le jeune homme mystérieux surnommé alors « Le Fantôme de l’Empire », dut infiltrer le SIS (= les services secrets de la République = leur équivalent dans le camp adverse). Bien sûr il réussit et acheva sa mission en tuant leur chef Ardun Koth.
Mais cette mission ne le laissa pas indemne, il découvrit que l’Empire avait inséré à son insu dans sa tête un dispositif de contrôle mental, pour prévenir toute potentielle rébellion de sa part (dans le jeu, son supérieur lui explique plus tard que c’est dû à son impertinence envers les Sith; que ce dispositif rassure ces derniers et protège l’Opérateur d’une possible éviction).

La révélation tomba quand le SIS retourna ce système contre lui, il était un agent double, prétendument dans leur camps et ces derniers prirent toutes les précautions possibles pour ne pas être trompés.

Trahis par l’Empire, au nom duquel il avait tant sacrifié et par la République qu’il commençait tout juste à considérer (Jamais il n’aurait trahis Cerbère. Sa loyauté le lui interdisait. Mais il apprécia malgré lui, ses compagnons du SIS et la perspective germa en lui, Jusqu’ici il n’avait jamais envisagé une vie en dehors de l’empire); Riordan retira le dispositif de contrôle et décida qu’il serait dorénavant un homme libre, travaillant pour lui seul.
Ainsi, il finit par devenir une figure emblématique de l’empire, si doué pour cacher ses traces que rares furent les personnes à connaître son visage.

Evolution du personnage, Romance et Pourquoi je l’aime tant

Dans une vision binaire où la République représente « les gentils » et l’Empire « les méchants », ce personnage serait clairement un antagoniste. Il est retors, sans pitié pour ses ennemis, c’est un génie, surdoué dans sa profession. Mais avant tout il est le fruit d’une enfance chaotique, d’un père despote et d’une société toxique.
Pour s’élever et protéger ses proches il n’a eut d’autre choix que celui de se salir les mains, servant par là même les Sith qu’il déteste tant.
C’est ce que j’aime dans ce scénario du jeu et dans ce personnage, on voit ici les dessous d’un empire corrompu. Ses agents travaillants dans l’ombre pour la gloire des plus forts, souvent au détriments des plus faibles.
Riordan est complexe, il peut d’un côté faire preuve d’une extrême cruauté durant ses missions et de l’autre se sacrifier sans réserve pour sa fratrie, faisant preuve d’une grande bienveillance et même de tendresse.
Son magnétisme ne rend personne indifférent et son charisme lui ouvre n’importe quelle porte.
Il est sérieux, parfois rabat-joie, exigeant, très mental et calculateur. Il fait preuve d’une parfaite honnêteté envers lui-même. Pourtant, si la mission l’exige, il peut prendre une toute autre personnalité.

« Peu importe dans quel mensonge je vis. Je combat pour une cause, c’est là que réside ma force »

Là où le personnage m’a vraiment surpris c’est dans les extensions du jeu. Sa rencontre avec le personnage de Theron Shan, agent du SIS (que Riordan déteste), fervent défenseur de la république et idéaliste au possible. Quelque peu mal à l’aise dans les relations sociales et préférant se réfugier dans le travail. Mais aussi sensible, drôle et touchant.


Quelques Fanart de Theron, juste pour le kiff

Les services secrets de l’Empire face à ceux de la République, des ennemis jurés ; « Forcés » à coopérer lors d’une alliance, leur relation va évoluer, de rivaux ils vont devenir amants.
Et pourtant, ils savent que leur liaison ambivalente ne peut que se terminer avec la fin des accords. Ce jour finir par arriver, ils s’embrassent une dernière fois, et chacun retourne dans son camps en espérant ne pas avoir à se croiser en tant qu’ennemis.
C’est une romance belle et triste à la fois. Où la raison finit par l’emporter sur le cœur.

… C’était sans compter les extensions d’après ! :stuck_out_tongue:

Ce que j’aime avec Riordan, c’est qu’il se connaît parfaitement. Contrairement à d’autres de mes Oc qui ont mis du temps à comprendre et appréhender leurs sentiments, Riordan lui, comprit tout de suite que quelque chose « clochait ». Cependant son devoir (du moins, celui qu’il s’impose) fit qu’il choisit délibérément de mettre de côté ses sentiments et à sacrifier une fois de plus ses propres désirs pour la sécurité de sa fratrie.

Par la suite, la compagnie de Theron va progressivement l’amener à remettre en question ce qu’il a toujours connu, à faire des choix délibérés, quelque part à devenir une meilleur personne. L’amour va le faire évoluer et entamer un long processus de rédemption. (En plus la romance connaît pleins de rebondissements avec la suite des extensions, ce qui en fait, à mes yeux, la meilleur de tout le jeu)

Je m’arrête là car j’en ai déjà beaucoup dit, sans essayer de trop spoiler. Mais voilà l’un de mes Oc fétiche, qui m’accompagne depuis un moment maintenant.
Bravo à celui / celle ayant eu le courage de lire :laughing:

8 « J'aime »

C’est cool d’avoir déterré ce topic.

Et ça me donne une occasion de parler de mon personnage fétiche.
Mon choix est assez évident, comme c’est celui que j’ai choisi pour l’InteReview et dont j’ai fais un fanart sur le topic sur les fanarts d’OC.
Je veux parler de Gahahli Ventenuit, une aventurière elfe de la nuit dont j’ai fais l’héroïne principale de mes deux fanfics sur World of Warcraft.

Sa conception, ainsi que d’autres de mes OC, date de l’époque où je venais d’installer World of Warcraft et voulais faire du RP… ce qui n’a pas été une franche réussite.
Et ça remonte un peu avant la sortie de l’extension Wrath of the Lich King, donc aux alentours de 2007-2008. Ce qui m’a permis de peaufiner mes personnages dont j’avais pour la plupart une trop vague idée de ce que j’allais en faire.

Pour Gahahli cependant, j’avais déjà en tête d’en faire une elfe en fin d’adolescence, donc légèrement impulsive, entêtée, un peu rebelle, aventureuse, débrouillarde mais aussi un peu naïve, le genre à se mettre dans des situations pas possible comme manquer de se faire tuer durant un combat, à faire confiance à des gens dissimulant de mauvaises intentions, à être la captive d’un méchant ou se retrouver dans une relation amoureuse à la Roméo et Juliette avec un elfe du camp adverse, etc, mais qui néanmoins a des principes qu’elle défendra contre vents et marées, même contre les siens et agit selon sa conscience ou selon ses instincts, ne laissant personne d’autre qu’elle dicter sa conduite. En tout cas pas sans broncher.

Aussi, pour la petite histoire, elle a une profonde connection avec la nature comme tous les autres elfes de la nuit, lui donnant un côté écologiste, a grandi isolée dans la forêt d’Orneval isolée du reste du monde des autres races mortelles, la rendant curieuse de tout, et a été profondément marqué par l’arrivée des orcs, démons et morts-vivants ayant saccagé une bonne partie de sa forêt et massacré un nombre conséquent de ses semblables lors des événements de Warcraft 3. Ce qui fait qu’elle voue une haine féroce pour tous les ennemis de la Nature MAIS sait aussi se montrer compatissante vis à vis de ceux qui ont subit ou subissent des drames similaires.

Parmi les personnages que j’avais déjà ■■■çu à l’époque, elle est vite devenu ma préférée et celle qui aurait le premier rôle à coup sûr.
Déjà parce que j’avais déjà développé un fétichisme pour les femmes-elfes guerrières badass et que les elfes de la nuit ont toujours été ma race favorite côté Alliance (côté Horde, je suis plus partagé entre les morts-vivants et les elfes de sang).
Mais principalement parce qu’elle un peu mon type d’héroïne avec une forte personnalité et des principes. Et c’est le personnage avec lequel j’ai le plus d’inspiration pour les autres fanfic que j’ai en tête, le plus potentiel et assez de matière pour du développement de personnage. Et ce pour les fanfics à venir que j’ai déjà en tête.
Du moins jusqu’à Legion.
(Parce que j’aimais bien l’extension durant la première moitié, surtout la partie où en aide Anduin à faire le deuil de son père et à prendre confiance en lui pour assurer son nouveau rôle en tant que roi, mais passé la mort de Kil’Jaeden et avec le retour d’Illidan, la licence a légèrement commencé à sauter le requin pour moi)

Car ce qu’il faut savoir avec Gahahili, c’est bien qu’elle évolue au fil des extensions et de ses aventures. Elle mûrit, s’endurcit, s’assagit, tempère ses pulsions et ses ressentiments, remet en doute ses convictions (allant jusqu’à les mettre à l’épreuve) ainsi que ses actes, apprend de ses erreurs, fait des choix qui ne sont pas toujours évidents, surmonte ses démons intérieurs… et se découvre même des attirances et des sentiments qu’elle ne soupçonnait pas jusqu’à alors (elle se révélera bisexuelle au cours d’une extension).
Ce qui fait qu’elle passe d’une ado un peu naïve, impulsive et effrontée durant Vanilla et Burning Crusade à une véritable héroïne de guerre durant Warlords of Draenor et Legion. Et un peu durant Battle for Azeroth mais…

Spoiler

… uniquement durant la Bataille des Épines qui marquera le début de ladite extension et qui sera malheureusement sa dernière. Pour des raisons que ceux connaissant l’issue de cette bataille devineront. :cry:
(Mais de toute façons, je crois que j’aurais arrêté avant)

Aussi, ayant fait d’elle une chasseresse dans le jeu, elle est donc plus une archère, pisteuse et éclaireuse dans l’histoire, sans talent magique ni d’aptitude au corps au corps mais qui sera promu forestière vers la fin.

Et même physiquement, elle évolue. Déjà, elle devient plus adulte et change également de coiffure, témoignant de sa transition psychologique et son passage à l’âge adulte.
Plus de détails dans l’image ci-dessous.

Mais surtout, ce qui en fait vraiment mon personnage fétiche, c’est avec elle que je ressens le plus de connection. Comme si je ressentais plus naturellement et aisément que n’importe quel autres personnages, même ce que j’ai créé, ce qu’elle doit ressentir dans telle situation, quand il se passe tel ou tel chose dans le jeu.

Rien que pour l’extension Mist of Pandaria

Spoilers

… j’ai déjà en tête tout un scénario où, telle une mère poule, elle se fait un sang d’encre à cause du prince Anduin Wrynn qu’elle s’est chargée de retrouver sain et sauf mais qui a décidé de faire du tourisme sur un continent qui lui est encore inconnu (lui faisant ainsi goûter sa propre médecine), pour finalement s’effondrer et fondre en pleurs en le voyant enseveli sous les débris d’une énorme cloche (ceux qui ont fait l’extension en question et la série de quêtes autour de la Cloche Divine savent à quoi je fais allusion :smiling_imp:). Et aussi où elle culpabilise d’avoir apporté la guerre et la désolation sur un continent neutre dont elle a fini par tomber sous le charme et où elle s’était rendu à la base pour une mission de sauvetage.

Aussi, je suis un peu bête de ne pas l’avoir inclus dans mes fanfic, mais je l’imagine bien tenir un carnet de voyage, relatant ses aventures et incluant des croquis de paysages et villes qu’elle a visité ainsi que de personnalité qu’elle a eu l’honneur rencontré en chair et en os ou encore des monstres qu’elle a dû affronté.

Ce sera tout pour aujourd’hui. Et désolé pour les légers spoils.

8 « J'aime »

En fait, je considère la plupart de mes OC comme mes enfants. Enfin, une partie d’entre eux sont vraiment comme mes enfants, vu que les premiers OC que j’ai créé quand j’avais 15 ans l’ont été à partir d’un self-insert de moi adulte. Mon avatar était la mère biologique de mes six premiers héros. Ensuite, j’ai créé un cortège d’OC pour être leurs amis, leurs rivaux, leurs amoureux… De fait, j’avais un rapport parent-enfant avec eux, même à travers l’écriture. Je crois que ça a un peu déteint sur mes autres personnages par la suite. Même encore aujourd’hui, j’ai parfois l’impression d’être une mère pour les garçons des Dark Love.

Quand je travaille beaucoup mes OC, je m’y attache forcément. Forcément et profondément. Quels qu’ils soient.

Pour la première question, oui, pour le reste, chacun de mes OC (enfin la plupart de mes OC), ont une petite partie de moi, mais juste une toute petite partie, quelques traits de caractères. Je ne pourrais pas être eux et ils ne sont pas moi. D’ailleurs, je me rends compte avec le temps que plus je vieillis et traverse la vie, plus je puise énormément dans la personnalité des gens que j’ai rencontré pour construire des personnages. Avant, je fonctionnais beaucoup sur des archétypes ou d’autres personnages de fictions, parfois sans m’en rendre compte (j’ai réalisé récemment que j’avais beaucoup puisé dans Veronica Mars et dans des Disney qui ne faisaient pourtant pas partie de mes dessins-animés préférés).

Je pense que le plus intéressant que je puisse raconter sur mes OC, c’est comment les personnages secondaires deviennent mes personnages fétiches à la place des héros.

Le phénomène a débuté quand j’écrivais ma saga Pokémon, durant l’adolescence. Dans le premier tome, je n’ai pas eu trop le « problème » (si on peut appeler ça un problème), mais dans le deuxième tome, je me suis attachée à un de mes personnages subalternes du héros : Grégoire Richemont (lignée des DeRichemensueur). Mes lecteurs de l’époque, qui n’étaient pas légions non plus, avaient une préférence pour Grégoire. C’était selon eux le personnage le plus intéressant, haut en couleur, à la fois hautain, bourgeois, prétentieux, plus sage que ses compères (parce que plus âgé tout simplement), séducteur, avec un grand sens de l’honneur et un don pour les répliques cinglantes.
A l’époque, je pense qu’il sortait son épingle du jeu parce que ses trois amis étaient creux, malgré leur rôle prépondérant et j’en ai fait à la fois une figure de sage (grand frère) et un élément comique, avec son fameux « Nom d’un caninos ! », son obsession pour ses cheveux et sa manie de reprendre les gens qui l’appellent « Greg »… « Nom d’un caninos, mon nom est Grégoire ! ».

Je me suis amusée à construire une biographie beaucoup plus détaillée à Grégoire qu’aux autres et j’ai beaucoup travaillé l’histoire de sa famille. Plusieurs chapitres de ma fanfic fleuve y étaient consacrés. Grégoire a notamment trois cousins qu’il déteste : Marie-Cunégonde, Adam et Jacob. Et c’est sur troisième larron que j’ai flashé, mais genre vraiment. Jacob a… Il a un truc, Jacob. Et c’est un gentil, contrairement aux deux autres.

Comme son cousin, Jacob est hautain, prétentieux, désagréable, cinglant, mais ce qui est intéressant par rapport à Grégoire, ce sont ses blessures intérieures. Grégoire est né avec une cuillère en argent dans la bouche, et sa seule véritable blessure concerne sa première petite amie, la seule dont il était vraiment amoureux et il a tout gâché avec son arrogance crasse. Jacob, lui, est un enfant bâtard (enfin plus exactement le fils d’un fils bâtard). Il a été élevé par des gens qui avaient conservé des manières aristocratiques sans en avoir le niveau de vie ni les finances, marqué par la haine de ceux de son sang. De fait, déjà à quatorze ans, il est profondément désabusé, parce qu’il a compris tôt les absurdités de la société et la vie. C’est un garçon très intelligent, fier de ses capacités, mais qui n’a pas le loisir de les exploiter pleinement, faute d’argent et de relations. Il est aussi très attaché à ce qu’il appelle « la liberté » (en gros, aller où il veut, quand il veut, sans se soucier du qu’en dira-t-on).
Très antipathique à sa première apparition, Jacob se révèle avoir autant (si ce n’est plus) d’honneur que Grégoire. Sa loyauté et sa noblesse d’âme en font un personnage qui pourrait tout à fait être un héros dans le contexte approprié.

Je me suis tellement attachée à Jacob qu’il y a quelques années, j’ai décidé d’écrire l’histoire de ses grands parents (« Une étourvol dans une cage dorée », publiée ici) et je l’ai inséré dans la suite de la saga, dans un tome qui n’avait normalement plus rien à voir avec Grégoire et sa clique.
Adulte, Jacob devient professeur (vacataire) à l’Université de Safrania. Je l’ai inséré dans un brouillon sur un coup de tête, parce que j’avais envie de savoir ce qu’il devenait, parce que je voulais l’exploiter dans le contexte d’une histoire high-school life (je préfère l’université au lycée, car au moins les personnages sont adultes, donc ça autorise le sexe et l’alcool), non pas en tant qu’ado mais en tant qu’adulte. Déjà ado, il était plus sage et plus mature que ses copains et cousins, il avait donc un potentiel de mentor. J’avais envie de le voir dans un rôle d’enseignant.

La particularité de ce tome du come-back de Jacob (le numéro 5 dans ma chronologie), c’est que contrairement à mes premiers volumes qui ne mettaient en scène que quelques personnages (deux, trois ou quatre), celui-ci reprend le concept des mangas avec de très nombreux personnages secondaires gravitant autour du héros, comme One-Piece, Naruto, Food Wars ou encore les harem manga du type Negima!, ce qui amène à consacrer un chapitre ou deux à chaque personnage.

L’histoire débute par le départ de deux frères - Izzy et Antony - pour Safrania, afin d’y faire leurs études, Izzy à l’université et Antony dans l’arène Pokémon de la ville. Dans la classe d’Izzy, il y a 21 étudiants au total. J’ai créée une classe caricaturale, selon le modèle standard (avec ses moutons noirs, ses pin-up, ses sportifs, son comique de service, ses beaux-gosses, ses petites pestes, etc.). Rien n’est publié, mais je continue de travailler dessus régulièrement depuis presque vingt ans, et certains personnages ont émergé de ce marasme. Le premier fut Maxime Bonifantes (j’ai une petite fanfic de Noël dessus d’ailleurs), le second fut Tarô (bouffon de service, doté d’un talent inné pour le dressage. Il est débile et maladroit, mais terriblement fort et on ne comprend pas pourquoi, c’est purement instinctif. C’est aussi un dragueur lourd et volage, membré comme un étalon. Il est tout à la fois pathétique et attachant, sympa, avec des ambitions simples), la troisième fut Cindy. Plus récemment, j’ai eu l’occasion de sortir du placard Ginger et Kurtichou pour le défi du retour en enfance.

Le cas de Cindy est le plus étonnant. A la base, elle faisait partie de la bande de sales pestes gravitant autour de la figure centrale de Vanessa et n’avait pas de personnalité. Et puis, un jour, je ne sais pas trop comment, je me suis imaginée qu’elle allait flirter avec Jacob Mells… (Bah oui, le revoilà mon p’tit Jacob !).
L’idée était simplement de remettre sur la table la fameuse famille de Jacob qui l’a renié, puisque Cindy fait aussi partie des grosses bourgeoises de la fac, elle sait qui sont les DeRichemensueur, l’une des familles les plus influentes à Kanto et Hoenn, et elle le lance sur le sujet. J’avais aussi envie d’aborder le sujet des relations intimes élève-prof (qu’est-ce qu’on ne ferait pas pour mettre de la romance partout). Sauf que je ne pouvais décemment pas mettre Jacob avec une cruche, c’était aux antipodes du personnage, il ne l’aurait jamais supporté. J’ai donc développé peu à peu Cindy jusqu’à en faire… Une peste badass, mais genre vraiment badass. Spécialiste des pokémon dragon, elle termine troisième au classement du tournoi de dernière année opposant les cinq meilleures universités du pays (3e sur 100).
Cindy est le personnage qui a le plus évolué depuis sa conception initiale et c’était le plus inattendu pour moi. Car j’ai commencé mon pavé par expliquer que tous mes OC me ressemblaient, ce n’est pourtant pas le cas de Cindy. Je crois que je n’ai rien en commun avec Cindy, rien hormis le fait qu’elle soit très têtue. Autant je suis très attachée à Jacob, autant pour Cindy je ressens plutôt une sorte de fierté d’écrivain, je suis très contente d’avoir réussi à faire un personnage qui me plait, que je trouve complexe et parfaitement assortie à ce cher Jacob.

7 « J'aime »

Trop contente de découvrir ton personnage fétiche et, par la même, découvrir que tu as une fanfic associée !
Je joue à Wow depuis peu et mon main est aussi une elfe de la nuit chasseresse eheh

Je vais allez faire un tour sur ton profil avec attention :open_book:

5 « J'aime »

Je crois que tu es trompé de Faction, les elfes de sang supérieur ! Pour Quel’thalas ! Pour Lune-d’Argent, Pour Lor’themar Theron ! Pour la HOOOOOOOOORDE ! xD ( Et pour Anduin, seulement pour Anduin hein :tousse: ) :J’en va aussi vite qu’elle est apparue:

3 « J'aime »

Ravi de t’avoir inspirée, alors :joy: :grin:

Euuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuh… Fuis

Je voulais te demander pour le SIS, j’ai ma réponse, et vu cet extrait je suppose que j’ai aussi ma réponse pour Jadus :yum:

Theron, ce BG absolu :heart_eyes:

5 « J'aime »

Bonjour, bonsoir (quelque ce soit le pays dans lequel vous vous trouvez), c’est Pointues !
Un plaisir d’avoir un sujet comme celui-ci sur le forum, et je serai ravie de donner mon avis ^^

Mon personnage fétiche, c’est Lavi Bookman Jr :wink: Pour énormément de raison que voilà :

  • comment il est né dans mon esprit : Ayant connu en premier lieu l’anime plutôt que le manga D. Gray Man quand ça passait à la TV le soir après l’école, quand mes grands frères ne voulaient pas me passer la télécommande parce qu’il y avait Tokyo Mew Mew, il fallait donc mettre mon mal en patience (je dédis cette anecdote à toutes ceux/celles ici qui ont dû agir en négociateurs étant enfant pour avoir la zapette de la téloche avec la fratrie !! :sob: :fist:). Parce que du haut de mes 9 ans, D Gray Man, ça ne m’intéressait pas du tout !
    Et curieusement, je ne supportais pas Lavi : la saison 2 n’étant pas sortie en doublage français, les enjeux de l’histoire ne grimpent pas encore à ce stade. Et Lavi est simplement considéré en bon archétype du « mec drôle de la bande ». Il ne servait pas encore vraiment à grand chose si ce n’était que faire des blagues…et c’est tout.
    Ce n’est que 10 ans plus tard, lorsque j’ai eu 19 ans, que je me suis replongée dans l’anime :slight_smile: Une nouvelle mais autre époque pour moi : plus la cour de l’école primaire, mais le campus de la fac. À ce moment là, j’étais en deuxième année de Lettres. Malheureusement pour moi, tout mon parcours universitaire aura connu la phase Covid ; je n’aurai passé que la moitié de mes 3 années sur le campus, avec toutes les restrictions sanitaires. Je ne me suis pas fait beaucoup d’amis.
    Et qu’est-ce qu’on fait quand le campus ferme pour des mois et qu’on voit plus grand monde ?!
    On se construit tout plein de relations parasociales pour tenir le coup !! :smiley:
    Lavi Bookman faisait partie de l’une d’elles. Revoir l’anime 10 ans plus tard, je l’ai vécu comme madeleine de Proust, et c’est une sensation intime que je chéris particulièrement (parce que les héros de notre enfance, une autre époque lointaine). Et prenant 10 ans dans la gueule, n’étant plus la même, je me suis mise à adorer le personnage de Lavi. Comme disait @radimir, une sensation qu’il était un ami imaginaire, sans doute pour le côté très ouvert, sociable, et blagueur, et j’en avais besoin pendant le Covid :wink:

  • depuis combien de temps j’écris sur lui : 2019 à peu près :slight_smile: tellement de fanfics à son sujet en même temps que je n’ai rien fini finalement ^^’

  • qui est-il ? Avant d’être un exorciste intégré à la Congrégation de l’Ombre pour éliminer les démons mangeur d’humains (ouais!!!), Lavi est avant tout un Bookman, un archiviste. Une sorte d’historien « agent secret » écrivant sur des faits historiques n’ayant jamais été répertoriés et connus dans l’Histoire. Il se doit de toujours être impartial, et donc n’a pas le droit de nouer de liens sociaux profonds et de s’attacher. C’est la raison pour laquelle un bookman change de lieux régulièrement, de façon à ne pas s’attacher.

  • Son caractère : Lavi est très pudique, très réservé. Il ne se dévoile pas, il reste « friendly » vite fait, « pour le boulot », c’est l’ami du cercle secondaire, mais non primaire. Évidemment, tout l’interet du personnage va faire qu’il va passer d’un complexe de supériorité à la découverte du pouvoir de l’amitié et, on s’y attend à deux cents kilomètres à l’avance, de l’amour. Malgré lui, il va nouer des amitiés profondes pour ses camarades et aura sa propre intrigue, ses propres conflits internes.

  • petite réflexion : ce qui est curieux, c’est que je me retrouve beaucoup dans le personnage, et pourtant, s’il existait, je ne sais pas bien si je serai amie avec lui : il se trouve que je suis sujet au trouble de l’attachement à personnalité évitante, j’ai une vie très solitaire depuis le Covid. Et je me reconnais beaucoup en Lavi : parfois, je n’ose pas admettre que je me sens seule, je voudrais être plus entourée, mais ce trouble complique la situation, ce n’est pas si simple en vérité. Tout comme lavi, il y a ces deux faces d’une même pièce chez moi : le côté social, et asocial. Avoir Lavi en relation parasociale, je trouvais cela comme une source de réconfort, probablement au fait de s’identifier. Pourtant, s’il existait pour de vrai, je ne sais pas si je serai amie avec lui : j’ai toujours un peu de mal avec la pudeur, la « surface », comme si la personne ne voulait pas se donner… J’apprécie toujours les amitiés chères et profondes, où le don d’ouvrir son coeur est un grand signe de confiance ^^ Mais Lavi n’est généralement pas quelqu’un qui ouvre son coeur. C’est assez fascinant je dois dire : à la fois, je me sens très proche, et à des kilomètres de lui !

C’est tout pour moi :slight_smile: ,
Pointues.

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