Parlez-moi de votre personnage fétiche…

Bonjour à tous !

Un des personnages sur lequel vous écrivez vous a-t-il profondément marqué ?

Avez-vous déjà créé un personnage auquel vous vous êtes tellement attaché, qu’il en est presque devenu votre ami imaginaire ? Un personnage qui, une fois les histoires couchées sur votre papier, vous poursuit dans votre vie quotidienne au point que, parfois, vous avez le sentiment qu’il se trouve à vos côtés ? Vous le connaissez si bien que, si on vous le demandez, vous seriez capable de parler comme lui, d’agir à sa façon et même de devenir lui ?

C’est à nos « personnages fétiches » que je souhaite rendre hommage ici. Que vous l’ayez créé de toute pièce, ou emprunté à un autre auteur, ou même à un film, je veux tout savoir de lui : comment est-il né dans votre esprit ? Depuis combien de temps écrivez-vous sur lui ? D’où vient-il ? A quoi ressemble-t-il ? Quel est son caractère ? A-t-il des hobbies ? Bref : qui est-il ?

Pour vous donnez un exemple, laissez-moi vous parler du mien.

Il s’appelle Radimir Vynoque.

J’ai déjà raconté à certains d’entre vous la soirée de notre rencontre : c’était une nuit d’orages comme on en a peu connu. J’étais seul chez moi, regardant par la fenêtre les carnages du vent contre les arbres de mon jardin. Soudain, les sombres nuages se sont écartés et ont laissé apparaître la Lune. Elle était si nette dans cette nuit si sombre que je pouvais en percevoir les moindres détails. En particulier, je distinguais deux cratères ressemblant à deux yeux qui me fixaient.

Soudain, un tintamarre tonitruant s’est fait entendre contre ma porte. J’ai couru l’ouvrir. Il était là. D’une rondeur imposante et d’un regard aussi perçant que le ciel entouré d’une fine monture d’argent, il m’a bousculé et est entré dans mon salon. Il s’est ensuite laissé tomber lourdement sur mon fauteuil près de la fenêtre dans un grognement retentissant. Les deux mains posées sur son ventre, il a promené ses yeux autour de la pièce, puis a retroussé sa moustache pour prononcer ces mots :

« - Tu es un IGNAAAAAAAARE ! Tu as du pot ! Jamais je ne laisse les niaiseux dans ton genre me tenir le crachoir en général. Mais tu m’as l’air bien brave. Je vais donc rester à tes cotés et t’édifier grâce à ma vénérable sagesse. »

Et ainsi Radimir est resté. Durant des années, il m’a secondé à chaque instant de ma vie. Chaque soir, il organisait des veillées où il me racontait ses diverses aventures, souvent amoureuses qui me faisaient rougir, pensant éclairer mon esprit avec ses histoires généralement absurdes. Il aimait tout particulièrement me raconter son entreprise de séduction lubrique sur un certain Père Purgol dans une bibliothèque de Russie.

Bien qu’il avait l’air farouche et sévère et qu’il était déjà très dur de la feuille, je me suis immédiatement attaché à lui. Il avait néanmoins une forte personnalité, convaincu d’être un éphèbe au physique remarquable et à l’esprit aussi vif qu’un colibri, il ne se remettait jamais en question. Il faut bien avouer que personne ne lui résistait longtemps.

Un beau jour, le Vynoque a débarqué dans mon salon se prenant les pieds dans une longue robe bariolée de pourpre qui moulait son ventre prodigieux en forme de Lune. Armé d’un sordide bout de bois, il m’a alors annoncé qu’il venait de recevoir une offre pour un emploi qu’il ne pouvait refuser dans une Grandiose Ecole en Angleterre. Sans rien ajouter et sans même dire au revoir, il a fait couiner ses chaussures jusqu’à la sortie et a disparu.
Je n’ai plus entendu parler de lui pendant un an.

Un jour d’été, alors que j’étais de nouveau assis à ma fenêtre et que je regardais le feuillage luxuriant des arbres, un bruit faramineux a raisonné dans tout le quartier :

« -BBRRRRRRRRRRRRRRRRRRR ! QUI EST L’ARCHITECTE DE CE TAUDIS ? ON A PAS IDEE DE FAIRE DES ENTREES AUSSI ETROITES ! MMMMMOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOORF ! »

J’ai accouru et j’ai pu constater que le Radimir était bien revenu. Voulant entrer dans ma propriété, il avait coincé sa panse dans le portail de mon jardin. Après l’avoir dégagé, nous sommes retournés nous asseoir sur les deux fauteuils de mon salon, comme si rien ne s’était passé. Il ne m’a pas parlé de l’année qui venait de s’écouler et je ne lui ai posé aucune question. Il m’a simplement annoncé qu’il avait été couronné de succès dans son emploi et qu’il y retournerait en septembre prochain, avec la ferme intention d’obtenir une promotion.

La veille de son départ, nous étions alanguis à l’ombre des arbres. Je lisais tranquillement le premier tome d’Harry Potter. En regardant la couverture de l’ouvrage Radimir s’est exclamé en grognant :

« - Mmmmaaarf ! Mais c’est Poudlard que je vois là !

-Oui. Je ne savais pas que tu connaissais Harry Potter Vynoque.

-Qu’est-ce qu’il me chante encore celui-là ? m’a-t-il farouchement répondu. C’est qui cet hurluberlu ? En toute une année à Poudlard j’en ai jamais entendu parler ! Pourtant, moi et Snape étions de tous les salons les plus huppés de l’Ecole, tu peux me croire !

-Woow ! Tu connais Severus Snape ?

A ces mots, les yeux de Radimir se sont embués de larmes.

-Oui… Je le connais. Il est temps que je te conte le récit de ces derniers mois mon petit. Mais soit prévenu : c’est pas une histoire pour les âmes sensibles ni pour les pucelles dans ton genre !

La voix brisée, il m’a alors tout raconté de sa première année à l’Ecole des Sorciers. Bouleversé par ce récit, j’ai décidé de le mettre par écrit une fois Vynoque reparti pour Poudlard.

Et cette histoire vous pouvez la consulter tous les dimanches sur la fanfiction « Les Amours de Radimir Vynoque » !

A votre tour ! Et surtout, n’hésitez pas à nous dire si nous pouvons trouver les aventures de votre propre personnage fétiche sur ce merveilleux site :wink:

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Tiens,

en attendant des réponses, tu peux trouver des pistes là-dedans : :smiley:

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Oui, j’ai créé un personnage auquel je me suis grandement attachée à force d’écrire sur elle. Elle a une importante place dans mon cœur et je la chérie beaucoup. D’ailleurs, je serai probablement très triste quand j’arriverai à la fin de ses aventures. C’est la première histoire que j’ai autant travaillé, qui me donne autant de plaisir à écrire, ça me rends très heureuse de le faire. Je compte bien finir son histoire peu importe le temps que ça me prendra. J’adore écrire sur elle ou plutôt sur eux, pour être plus précise.

Avant de la vous présenter, je vais parler de l’autre personnage, car sans lui, elle n’aurait jamais germer dans mon esprit.

Anduin Wrynn est un personnage appartenant à l’univers de World of Warcraft. C’est un de mes personnages préféré, c’est même mon favori. ( Assez ironique alors que je suis dans la faction adverse ) Ça peut paraître idiot, mais je suis beaucoup attachée à lui. Anduin a bercé mon enfance, j’ai grandis avec lui ( Mise à part que Anduin a grandi moins vite, la chance ! :laughing: ) Anduin Wrynn est actuellement Roi d’Hurlevent mais également le Haut-Roi de l’Alliance, 18 ans et déjà de grosse responsabilité. le jeune Roi Anduin est très candide. Il a grand cœur. Il ne souhaite que la paix en Azeroth. Malgré ça, il est très conscients de son devoir et il sait pertinemment qu’il a de nombreuse vie entre ses mains et pas seulement des humains. ( Bah oui, il est au-dessus des autres dirigeants et race de l’Alliance, même si certain ont 10 000 ans d’expériences. :sweat_smile: ) Notre jeune Roi fera toujours ce qu’il estime être le plus juste. Malgré le fait qu’il soit un homme plein de bonté, Il a apprit a ses dépends que la paix s’arrache par la force des armes. Anduin, au fil des années, à travers le jeu comme les livres, n’a cessé d’évoluer. Montrant qu’il est digne de son nom et de son statut, qu’il est brave, tenace et courageux et il fait de très jolie discours ! Voilà maintenant vous savez plus ou moins pourquoi j’aime autant ce personnage. ( Son histoire est vraiment trop longue pour la résumer, veuillez me pardonner )

Maintenant, revenons sur l’origine de la création de mon héroïne. Vous attendez pas à une histoire de fou. Je jouais à Hots ( Heroes Of The Storm ) ( C’est un moba de Blizzard, les créateurs de WoW). Dans ce jeu, il y a tous leurs univers qui se mélangent, dont WoW. Je jouais Anduin, justement, et, en court de partie, je me suis dis " Tiens ! Si j’écrivais une histoire sur lui, une histoire avec des combats ( l’héroic Fantasy sans combat c’est pas de l’Héroic Fantasy ! avec du drame et de l’amour" ( j’adore les romance ). Puis j’adore aussi mettre des personnage fictif partout. J’ai eu l’idée de faire mon histoire pendant l’extension « Battle for Azeroth ». ( une extension qui parle de guerre entre les deux factions du jeu, que demander de mieux. ) j’ai écris pendant plusieurs mois le squelette. Ce dernier et mon idée de base un peu bateau à énormément évolué et continue son évolution. J’ai crée des personnages fictif en plus de ceux du jeu. C’est Ainsi qu’elle est née.

Ça va faire 1 an maintenant que j’écris cette histoire, le temps passe vite.

Elle se nomme « Lynawen d’Archon », une jeune femme du même âge que notre jeune Roi. Lynawen est une belle jeune femme au cheveux ébène et yeux argentés remplient de mystère. Elle vient d’un autre monde du nom d’Utrion qui est peuplé d’être humains et, suite à un « événements », elle se retrouve sur Azeroth. Lynawen est une jeune femme très douces, gentille et très ouverte à ce qui l’entour. Elle est brave,courageuse, elle a la soif d’apprendre de nouvelle chose et ne cesse d’évoluer. Elle est une excellente archère. J’en dis pas plus sur elle sinon ça dévoilerai l’intrigue de mon histoire et j’ai pas envie. Surtout que mon histoire est toujours en court et elle est disponible sur ce site. :wink:

Bref voilà, je crois avoir fais le tour, j’ai plus rien à ajouter, j’espère que mon petit résumé est satisfaisant. héhéhé :yum:

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J’ai commencé à écrire à cause de lui et il est devenu pour moi comme un ami. Ma rencontre avec Geralt de Riv a démarré par la série. Ça a été un véritable raz de marée. Je me suis prise d’une passion difficilement contenable pour cet homme, ce chasseur de monstres malgré lui, malmené par la vie depuis l’enfance, confronté à la violence du monde, au rejet par l’humanité, amené à tuer pour vivre et survivre, embarqué malgré lui dans des méandres politiques le dépassant. Plongeant à corps perdu dans les romans, j’ai aimé ce que je perçois comme une grande humanité chez cet homme ballotté à droite à gauche. J’ai aimé son amour pour Yennefer, sa faiblesse de chaire et de coeur pour les différentes femmes, surtout magiciennes qui croisent sa route. Écrire mon aventure avec lui, enfin celle de Gaëlliane avec qui j’ai beaucoup de points communs, m’a permis de vivre pleinement ma passion pour le Sorceleur. Il a eu des répercussions inattendues sur ma vie, a plusieurs niveaux, et je lui en suis très reconnaissante. :heart:

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Mazette !
Quelle belle histoire et quels beaux personnages !
Tu racontes tout ça magnifiquement bien.

Au plaisir de lire tes histoires :heart:

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Ah ! Qui n’a jamais été plongé dans un émoi profond face à ce Geralt ! Il pourrait voler la vertu de l’être le plus pur de l’univers.

J’ai hâte de lire les aventures de ton héroïne !

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L’histoire complète est en ligne Ici

:wink: Ça ne tiens qu’à toi de te plonger dedans. Attention c’est très citronné mais j’ai cru comprendre que ça ne devrait pas te faire peur :face_with_hand_over_mouth:.

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Ahah :smile:
Tu m’as bien cerné !

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Merci beaucoup c’est vraiment très gentil et ça me fais très plaisir . :blush:

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Bravo pour la présentation de ton personnage et de ton histoire, c’est super !

Je ne ferai pas aussi bien, mais je vais vous parler un peu de mon héroïne fétiche, complètement sortie de mon imagination, et placée dans un monde que je connais par cœur.

Je me suis lancée à 18 ans à corps perdu dans les études, entourée par une famille très présente/pesante.
Parallèlement à ça, je suis une grande fan de l’univers Pokémon. J’ai lu, regardé, joué, collectionné tout ce qui peut exister en rapport avec ces monstres de poche.

Lyn a commencé alors à apparaître dans mes moments de rêvasseries, quand j’avais besoin d’évasion.
C’est une adolescente orpheline, sans attaches, née dans notre monde, sur notre bonne vieille Terre. Mais la Terre n’a rien à lui offrir, elle déteste l’ambiance et la désharmanie qui y règne.
Heureusement pour notre brunette indépendante, elle fait partie des élus qui peuvent partir pour un autre monde : Le Monde Pokémon.
Elle part vivre son/mon rêve, devenir Maître Pokémon.
Son voyage est le voyage d’une vie, qui va la façonner selon les rencontres qu’elle va faire, que ce soit avec des humains ou des Pokémons.

Cela fait maintenant 10 ans que j’accompagne Lyn dans son voyage, et c’est pour moi toujours le même plaisir.
Parfois j’ai besoin de temps pour voir la suite de notre histoire, parfois elle semble s’écrire d’elle-même.
Elle me permet de m’évader, de vivre un rêve inacessible.
Je compte bien l’accompagner aussi longtemps que je le pourrai !

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Ici, c’est un personnage de RP qui a réussi en très peu de temps à s’élever au rang d’ami imaginaire. Callista Raveneye, connue dans toutes les Caraïbes comme l’Ange de la Mort. Née le 28 novembre 1691 sur un navire, au cours d’une violente tempête, elle a passé les quatre premières années de sa vie dans la campagne anglaise. Jusqu’à la mort de sa mère. Son père a alors pris la décision de l’emmener vivre en Jamaïque, mais un étrange mal le frappa pendant la traversée. Alors qu’il était à l’agonie, leur vaisseau croise la route d’une frégate appelée Reine des Vents, un navire pirate sous les ordres du capitaine Henri de Coeurébène. Celui-ci accepta de transporter le mourant et sa fille au plus vite vers la terre ferme pour lui trouver un médecin. Malheureusement, à quelques heures seulement de l’arrivée, le malade rendit son dernier souffle. Un cruel dilemme se posa alors pour le noble pirate : hors de question de garder l’enfant à son bord, mais que fallait-il faire ? La laisser dériver ? La conduire dans un port ?
La solution se présenta de manière bien singulière : Le capitaine envoya son quartier-maître, un géant écossais à la carrure impressionnante, chercher la fillette. Callista, âgée d’à peine cinq ans, le prit pour un ogre venu la dévorer. Elle se débattit, mordit le pirate à la main pour se libérer, puis se cacha dans la cale pour lui échapper. Après un long moment passé à la chercher, les pirates la retrouvèrent et durent s’y mettre à plusieurs pour la tenir et l’empêcher de s’enfuir à nouveau. Impressionné par son caractère et son audace, le capitaine lui laissa finalement le choix. Elle décida de rester avec eux.

Callista grandit donc sur la Reine des Vents, élevée par les pirates. Dotée d’un très fort caractère et un peu trop couvée par son père lorsqu’il était encore en vie, sa rencontre avec le capitaine de Coeurébène lui a permis de canaliser son énergie débordante et d’apprendre à obéir. Elle est toutefois restée intrépide et insouciante, à toujours prendre des risques inconsidérés dès que l’occasion se présentait. Le capitaine lui apprit très tôt à se battre, sans pour autant l’exposer aux armes de ses ennemis les premières années. Jusqu’aux dix ans de Callista, âge à partir duquel elle commença à prendre part aux abordages. Elle tua pour la première fois cette année-là et en retira une horreur telle qu’elle en fit des cauchemars pendant plusieurs semaines. Malgré la rudesse de la méthode, le capitaine se sentit fier de lui : il savait dès lors que sa protégée ne se servirait jamais d’une arme à la légère, en tous cas pour ôter des vies.
Callista continua de grandir, aux côtés de l’équipage de la Reine des Vents. Son titre d’Ange de la Mort, elle l’a gagné à seulement quatorze ans, lors d’un abordage au cours duquel elle se démarqua particulièrement par son sang-froid et sa maîtrise du sabre qu’elle maniait alors. A dix-neuf ans, son navire tomba dans une embuscade portugaise. Trois vaisseaux l’abordèrent après l’avoir bloqué. Le combat, bien sûr, était inégal, et les pirates condamnés. Toutefois, le capitaine ordonna à une petite vingtaine d’entre eux de prendre l’un des bâtiments ennemis. Une frégate un peu plus petite que la Reine des Vents, idéalement située pour s’éloigner de celle-ci. Il ordonna aussi à Callista de tirer sur la sainte-barbe de la Reine des Vents pour la faire exploser et entraîner avec elle les deux navires ennemis restants. Callista s’exécuta, mais fut incapable d’ordonner le tir. Le quartier-maître s’en chargea pour elle. Une fois remis de l’explosion, l’équipage la choisit à l’unanimité comme capitaine.

Concernant notre rencontre, elle s’est faite au détour d’une session de rp, alors que je m’ennuyais. Elle m’est apparue debout sur le pont de son vaisseau, occupée à scruter l’horizon à la recherche d’une proie qui s’est bien vite révélée être un traquenard. J’ignorais alors son nom, son âge, je ne savais rien d’elle. Et j’ignorais davantage encore qu’elle deviendrait si proche de moi avec le temps. Nous avons connu ensemble des moments de joie, de tristesse, des petites remises en question, mais aussi de gros fou rires et de belles engueulades. J’ai découvert qu’elle pouvait se montrer cruelle et vengeresse, mais aussi aimante et protectrice. Elle est soucieuse de son équipage, modeste, mais toujours audacieuse et intrépide. Elle aime la mer plus que tout au monde, surtout lors des tempêtes. A ma connaissance, sa plus grande phobie concerne les légendes, les esprits et tout ce qui semble un peu surnaturel. Malgré cela, elle a appris récemment que sa mère n’est autre que Némésis, déesse de la vengeance et de la justice. Elle a aussi très peur de perdre ceux qu’elle aime : le quartier-maître, son bien-aimé et une petite inca sauvée lors de l’abordage d’un navire espagnol. Et moi, même si elle le dit pas.

Callista est assez grande, et possède une silhouette svelte. Une magnifique cascade d’ébène coule sur ses épaules et dans son dos, un peu ondulée, souvent retenue par un bandana écarlate et un tricorne noir assez simple. Ses iris d’émeraude sont très expressifs. Elle est plutôt jolie, même si elle ne s’en vante pas et cache souvent sa beauté pour « ne pas être embêtée par des dragueurs à deux balles sur les quais » (je cite). Elle porte souvent un pantalon noir, des bottes de la même couleur, une simple chemise blanche et un corset noir auquel elle suspend souvent deux ou trois pistolets et un poignard. Elle a aussi toujours un sabre au côté et deux pistolets passés à sa ceinture, une large pièce de tissu rouge nouée autour de sa taille. Depuis qu’elle a été élue capitaine, elle porte aussi très souvent un long manteau rouge orné de boutons et broderies dorées.

Il y a peu, je l’ai sans faire exprès invoquée à la fac. Inutile de dire qu’une capitaine pirate en cours de biologie animale, c’est assez explosif par moments. Elle adore les maths, pète un câble régulièrement sur le français et il m’a fallu une ou deux fois l’empêcher de casser la figure au prof d’anglais vu qu’entre son époque et maintenant, les langues ont un peu évolué… Hormis ça, elle passe des heures à la plage et regrette le temps des frégates qu’elle trouve carrément plus classes qu’un porte-conteneurs. Et elle a peur des voitures, aussi.

Voilà, tout ça, c’est ma petite Callistouchoupinoupinette (elle déteste ce surnom xD). Ses exploits en tant que capitaine sont en cours de coécriture avec un autre rôliste, qui a créé son bien-aimé Antoine Touhnens, et ses exploits depuis sa naissance jusqu’à ses dix-huit ans sont en cours d’écriture par moi-même dans un coin. Je vous ferai signe à l’occasion, si je les publie.

Oh, et n’essayez pas de lui faire des câlins, elle déteste ça.

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Super sujet !!! C’est très sympa de voir le parcours de personnages que nous avons créés et qui, souvent, finissent par nous échapper…

Pour ma part, je me suis attachée à un de mes personnages en tant que rôliste (dans l’univers de L5A) et j’ai créé quelques OC qui ne me laissent pas indifférente, mais la plus importante est sans conteste Lucy Doyle, que j’ai créée dans une fic dans le seul but de la faire mourir (pour expliquer un traumatisme vécu par un des personnages du fandom), et qui est régulièrement venue me rendre visite par la suite. Elle a vu le jour en 2017 et elle n’était pas censée ressusciter, mais elle a tellement insisté que je n’ai pas pu lui dire non. A ce jour, j’ai écrit deux fics qui lui sont en grande partie consacrées, et j’ai un autre projet plus vaste, à peine commencé mais qui traîne dans mon esprit depuis plus de deux ans, dans lequel elle serait au cœur de l’intrigue.

Pour faire simple, Lucy est la demi-soeur parfaitement humaine de Spock dans l’univers du reboot de Star Trek. Elle a été élevée sur Vulcain avec son petit frère qu’elle adore malgré ses bizarreries, et les textes que j’ai écrits à son sujets traitent essentiellement de l’enfance et de l’acceptation (parfois difficile) de soi. Etant donné que j’ai fait mourir Lucy le jour de ses 18 ans lors de sa première apparition dans une de mes fics, il m’était compliqué de lui faire vivre d’autres aventures, mais elle a tellement insisté que j’ai été obligée d’inventer beaucoup de circonstances compliquées et très « mary-suesques » pour la ressusciter.

Lucy a donc poursuivi ses aventures dans ma tête, sur un vaisseau spatial nommé Le Pacifique, où elle a fini par échouer après plusieurs années d’errance avec quelques compagnons venant des quatre coins de la galaxie (humains, Andoriens, Orions et même Klingons…). J’aimerais écrire la rencontre de Lucy avec le « vieux Spock » (si vous ne connaissez pas le fandom, c’est un peu compliqué à comprendre, mais tout le reboot de Star Trek est basé sur la notion d’univers parallèles, il y a donc deux personnages qui portent le même nom : l’un a 30 ans, l’autre 150 ans) mais c’est une histoire extrêmement compliquée à mettre en place et qui, j’en ai peur, n’intéressera pas beaucoup de lecteurs. Je suis donc partagée entre l’envie de garder Lucy pour moi et celle d’écrire son histoire…

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Mon bon enfant, vous n’avez point à rougir de votre présentation. C’est bien simple j’ai été pris dans le récit !
Avoir un tel personnage, presque un ami, qui nous accompagne chaque jour depuis des années est vraiment une chose formidable. D’autant plus si ce personnage est issu de notre imagination.
Je suis heureux d’avoir pu rencontrer cette chère Lyn, et j’irais parcourir son périple avec plaisir !

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Bon sang d’bois ! C’est une véritable épopée que tu me racontes là !

Cette Callista m’a l’air bien brave ! Aussi svelte et intrépide que Radimir est rond et grognon ! Si elle passe un jour à Poudlard je suis sûre qu’ils s’entendraient comme ■■■ et chemise. D’autant plus que cette jeune femme possède un arbre généalogique impressionnant. Radimir voudra l’avoir à ses côtés dans ses discussions de salon auprès du Père Purgol…

Pour être plus sérieux, cette présentation était vraiment trépidante et l’histoire de ton personnage semble passionnant. J’ai hâte de me plonger dans son univers qui a l’air bien riche et bien construit.

J’aime aussi beaucoup constater que je ne suis pas le seul à faire causette avec mon personnage !

Un seul détail me trouble… Ton récit a rappelé à Radimir une rencontre terrible qu’il aurait préféré oublier… Peut être nous la racontera-t-il dans un de ses chapitres

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Tu viens de trouver un lecteur. J’apprécie moi même beaucoup l’univers de Star Trek !
L’histoire de cette jeune femme m’a l’air très intéressante et presque mystérieuse…

Je pense que, comme tu le dis, parfois nos personnage nous dépassent. Et c’est alors à eux de choisir si leur histoire mérite d’être montré au monde ou non. Radimir ne m’a pas laissé le choix, trop heureux d’avoir enfin un ouvrage consacré à son illustre personne.
Je te conseillerais donc de laisser vivre ton personnage tranquillement sur le papier, et si le jour venue, tu estimes qu’il est temps de publier ses aventures, fais le. Peu importe si tu as 2 lecteurs, l’important est que ce geste t’apporte à toi et à ton personnage de la joie !

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Merci, ça me touche =)

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De nombreux personnages ont été crées dans mon esprit, vivant d’ailleurs dans un monde leur étant en grande partie propre, bien que pour le moment coucher leur vie sur papier n’est encore qu’à l’état de projets. Alors, certes, ils ne font pas encore partie d’une fanfiction publiée, néanmoins ce sont eux qui m’ont marqués, et qui continuent à me toucher par leurs actions, leurs émotions, leur façon de considérer les choses, bien que par moments je ne sois pas du tout d’accord avec eux! Mais peu importe, la plupart d’entre eux possèdent un fort caractère, et leur faire accepter qu’ils n’ont pas forcément prit la bonne décision relèvent du miracle.

Faire un choix parmi tout ce beau monde? Diable, voilà qui est difficile. Je pourrais vous parler de Blàs, un souverain au grand cœur mais terriblement (trop) têtu, qui a du mal à ne pas céder au cynisme alors qu’il lutte contre pléthore de malédictions envoûtant ses contrées. Ou de Haelwenn, son époux pire encore qui prend un malin plaisir à le faire tourner en bourrique alors qu’il réalise tout juste la force de ses sentiments. Ou encore de Sylvia, une immortelle fléau de sa famille, prompt à exécuter les descendants de ceux l’ayant vaincue, et quasiment impossible à arrêter. Voir de Sophie, une femme autrefois tendre et naïve devenue glacier à la volonté d’acier à cause de l’armure qu’elle dut se former pour supporter son existence. Pourquoi pas même Eltis, le servant personnel d’un roi qui outrepasse souvent ses fonctions, et se révèle d’un esprit plus fin qu’on ne le penserait au point de n’avoir, aux yeux de son « maître », de domestique que le nom. Cependant, si je dois être honnête, et présenter un personnage auquel je me suis tant attachée, je parlerais de Dahan, et de son époux Edwen.

« Mais enfin, le topic précisait bien de parler d’un seul personnage!! » Oui, c’est vrai, mais ils sont apparus les premiers, ensemble, et si leur vie commune a été terriblement chaotique au départ, l’un ne peut plus se priver de l’autre, et les séparer, même le temps d’une présentation, serait cruel. Et je les connais désormais si bien, que je sais pertinemment qu’ils m’en voudront si j’osais commettre ce sacrilège.

Parlons d’abord de notre rencontre. Celle-ci fut le fait d’un autre personnage, qui lui existe dans « l’univers réel du dessin animé », Zane. Derrière cet humanoïde à la peau verdâtre, à forte tendance mégalomaniaque et prêt à faire tous les coups-bas pour parvenir à ses fins (au point qu’il se mette à vivre, avec ses coéquipiers, dans ma tête, refusant de quitter le devant de la scène juste parce que sa série n’a pas continuée), je sentais comme une ombre, un poids dirigeant la majorité de ses actions, si habituel qu’il ne le sentait plus, refusant même d’admettre son existence. Mais au terme d’une journée morose, remplie des rares doutes que nous nous autorisions à exprimer, j’ai osé l’interroger muettement sur cette absente présence. Au début, il manqua me rembarrer sèchement. Y renonça au dernier moment. La nécessité de parler faisait foi. Alors, il me laissa remonter en arrière, des années auparavant.

Et c’est là que j’ai rencontré ses parents. Dahan et Edwen. Edwen et Dahan. Peu importe l’ordre, ils sont toujours ensemble. L’un est un solide gaillard à la peau d’un vert profond tannée par la chaleur incessante des trois lunes composant son pays, d’apparence toujours sur de lui, le genre d’homme à se relever, peu importe les coups qu’il se prend, physiques ou métaphoriques. Ses yeux sombres, dépourvus de sourcils mais entourés d’un contour rouge renforçant l’impression qu’il était prêt à sortir l’épée reposant sur sa hanche à n’importe quel moment. Aussi ai-je été surprise de constater qu’à ses côtés, fier malgré ses deux têtes de moins, se tenait un second personnage, la peau pâle, les yeux gris-bleu délavés, la tignasse rousse tirant sur le parme pâle. Si différents, mais si habitués à leur différence, qu’ils s’amusaient à en jouer sur les personnes ne les connaissant guère.

Au début, Edwen n’aimait pas Dahan, inconsciemment effrayé par sa mine revêche et peu satisfait par une union qu’il n’avait, au final, pas décidée. Dahan, de son côté, avait un peu pitié de lui, le prenant pour un gamin inculte de la dureté de l’existence, le laissant s’habituer à sa nouvelle vie, sans interférer, en le confiant aux soins de son jumeau. Il est impossible de décrie l’évolution de leur relation, comment elle changea drastiquement après des années d’autel du (hum) tourné, dans un post déjà trop long. Toujours est-il qu’il fut difficile pour Dahan de le considérer autrement que comme un adolescent fragile, et qu’Edwen dut prendre son courage à deux mains pour lui montrer que l’enfant avait terriblement grandit et ne se contenterai plus de cette distance peu propice à ses besoins de contacts.

Edwen apprit à aimer le pays de son époux, qu’il avait tant haï lors de son installation, apprenant de celui-ci à apprécier ce qu’il possédait, s’endurcissant peu à peu pour devenir quelqu’un, véritablement, apprenant également à relativiser de l’humour particulier de son peuple d’adoption, tout en découvrant les sujets sur lesquels il ne fallait pas plaisanter. Dahan, de son côté, a découvert la douceur, le plaisir de faire plaisir, la chaleur au creux de sa poitrine quand il voit son homme sourire, la nécessité de, parfois, réfléchir avant de clamer haut et fort ses pensées - la diplomatie, d’après Edwen, bien qu’il déteste prodigieusement ce mot, répliquant que pour son peuple, il était l’une des personnes les plus diplomates de l’ensemble de ses contrées. Le bonheur, en quelque sorte.

Pourtant, ils ont souffert, beaucoup, d’abord seuls, puis rapidement ensemble. Lentement, rien ne put plus les atteindre, parce que leur union n’était plus seulement le fait d’un officiant une matinée pluvieuse, mais un lien de leurs âmes, de leurs sentiments. Ils ont combattus côte à côte, se sont protégés mutuellement de ce qu’ils peinaient à accepter, se sont aimés, souvent, parfois trop et pas forcément aux bons moments, et pourtant ni l’un, ni l’autre, n’a renié ce qu’il était juste pour plaire à l’autre. Ils ont simplement évolués.

Leur amour est ce qui les a d’abord définis, bien sûr, leur concordance parfaite, mais ce n’était pas non plus ce qui les définissait. Et encore aujourd’hui, malgré sept années passées à les écouter, à les voir vivre, ils m’en apprenant encore sur eux, sur ce qu’ils sont, me touchent et m’agacent prodigieusement.

Voilà voilà, ce sont vraiment les deux personnages desquels je me sens la plus proche, bien qu’au final ce pavé indigeste ne soit qu’un bref résumé de ces deux personnages! :sweat_smile:

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Mazette ! Voilà encore une sacrée histoire ! Je suis enchanté de connaître ces deux amants. S’il y a bien une chose qui fait vibrer Radimir c’est l’amour, et plus précisément la passion, entre deux êtres.
J’avoue ne pas être familier avec l’univers dans lequel évoluent tes personnages mais je suis très impressionné par sa richesse. J’espère profiter de ma présence sur ce site pour en apprendre plus à ce sujet.

J’ai néanmoins une question. Tu sembles si bien connaître ses personnages, tout en y étant très attachés, pourtant tu dis toi même ne pas encore avoir publié à ce sujet : écris tu quand même leurs aventures pour toi seule ? Les fais tu vivre par un autre moyen que l’écrit ? Et sinon, pourquoi ne pas t’être encore lancé dans le récit ?

Merci beaucoup pour ta réponse très complète. Je suis aux anges qu’autant de personnes viennent me parler de leurs personnages, et me content leurs histoires :blush:

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J’adore ta description de Callista! J’ai très envie de lire ses aventures maintenant !

J’ai déjà parlé de mon amour pour le personnage de Solid Snake de la saga Metal Gear Solid, et c’est de lui qu’est partie mon obstination pour un personnage qui me suit depuis un petit peu plus de quinze ans.

Il était une fois moi même, encore jeune auteur, tombant sur un petit sujet de jeu de rôle autour de l’univers de Metal Gear Solid. Le petit moi, encore au collège à l’époque, s’est lancé dans cette aventure à une époque où j’écrivais encore très peu et où l’univers du Rôle Play m’était quasiment inconnu. Mais plus intéressé qu’effrayé, je me suis lancé dans cette aventure en créant un personnage, le dénommé Saladin.

Au début, ce n’était presque qu’un prototype, le genre qui me plaît, et qui garde encore certaines caractéristiques aujourd’hui. Saladin est un anti héros, flirtant souvent avec la pure méchanceté. Au tout début, c’était même un méchant, mais je me suis rapidement rendu compte que, soit je n’aimais pas les personnages purement mauvais, soit je ne savais pas correctement les décrire et agir avec eux. Alors je l’ai adouci. Saladin était donc une sorte de terroriste dans l’univers de Metal Gear Solid. Un homme causant la mort de millions de personnes dans le monde dans la poursuite de son rêve, anéantir Les Patriotes (Une entité nébuleuse contrôlant la politique mondiale dans l’univers de MGS. Pour préciser, c’était peu après la sortie de MGS 3, nous n’avions pas encore toutes les informations données dans MGS 4.)

Lentement mais sûrement, Saladin s’est adouci, devenant un homme aimant, passant d’un amour à l’autre, femmes qu’il perdra le plus généralement dans des circonstances tragiques. Il traitera ses ennemis et adversaires avec honneur, tout en se montrant sans pitié au combat. Il est un chef valeureux, pensant au bien être de ses hommes et organisant le mieux possible sur la petite base militaire qu’il contrôle. Mais tout à une fin, les années passant, ce forum a coulé tout doucement, notre immense histoire s’est terminée, les auteurs s’en sont allés, moi aussi, mais Saladin avait survécu.

Dans mon esprit il est resté présent, et je l’ai très vite adapté à d’autres sauces, divers scénarios et autres délires au cours du temps. Il fut un temps le survivant d’un apocalypse, se battant dans une guerre pour la reconstruction du monde entre deux factions. Puis il fut un Gardien, un être humai doué de pouvoirs surhumains et d’un contrôle sur les éléments afin de protéger le monde contre des menaces occultes. Enfin, l’une des idées les plus abouties, il devint un jeune homme, dans un futur où les pays n’existent plus et ont été remplacés par d’immenses mégalopoles où la loi du plus fort règne. Armé seulement de ses poings et d’un groupe d’amis fidèles, il cherche à changer la vie dans la ville où il est né en combattant.

Mais plus récemment, il est devenu l’un des deux personnages principaux d’une histoire originale qui me tient à cœur et sur laquelle je travaille avec acharnement. Le monde s’appelle Jaya, un monde où la magie est omniprésente, et ressemblant à notre propre monde à l’époque de la Renaissance. L’histoire parle de deux enfants, Ignacio et Perdita Vendemion, les derniers nés de la famille Vendemion, une famille noble immensément riche et puissante mais très humble. Alors qu’Ignacio atteint sa majorité, comme la coutume de la famille l’exige, il doit partir en voyage à travers le pays afin de découvrir le monde au delà du confort de la noblesse. Et c’est presque par hasard qu’un jeune mercenaire du nom de Saladin devient le guide du jeune noble. Saladin est un homme poli, intelligent et très connaisseur de la vie sur les routes. Il entoure beaucoup de points sur sa vie de mystère mais semble quelqu’un de confiance. Alors que Perdita commence à montrer des signes d’une puissante magie, Ignacio commence son voyage avec Saladin, l’un apprenant de l’autre. Mais très rapidement, ce qui devait être un voyage initiatique pour le jeune noble, se transforme en une course contre la montre pour déjouer un complot visant la sécurité du royaume.

Peu importe son incarnation, Saladin reste toujours dans mon esprit et est devenu un personnage tellement important, que souvent j’imagine mes histoires selon lui, comment l’insérer dedans, comment donner du sens à sa présence. Vu le sérieux du personnage, mes histoires sont rarement légères, et passent bien souvent par des sentiers complexes, dans des mondes assez réalistes et souvent violents. Il est mon point d’ancre, le type qui me vient tout de suite à l’esprit lorsque je laisse mon imagination s’égarer. Il n’est pas un idéal pour moi, car nous sommes très différents, mais il est une sorte d’exemple, une manière au cours du temps de me bonifier en tant que personne.

Je me dis parfois que je me suis limité dans mes histoires à cause de lui, mais finalement non. Car il est toujours là, changeant, modelable, et généralement adaptable à n’importe quelle histoire.

Pour ceux qui se demandent, et Alessio alors ? Mon petit personnage dans ma fanfiction sur Gantz est très loin de Saladin, mais ils ont tout de même des points communs et pourraient se rapprocher avec le temps.

Avoir un personnage fétiche, c’est bien, comme ça peut ne pas l’être. Ils font travailler notre imagination, nous les faisons grandir, évoluer, changer, en même temps que nous. Ils sont toujours là, dans un coin de notre tête, se glissant dans nos textes, nos dessins, nos simples délires. Ce ne sont pas des amis imaginaires, ni même des idéals à atteindre. Ils sont souvent le pilier de nos histoires, de ce qui fait notre imagination, nos rêves littéraires, notre esprit créatif. Ils peuvent être un personnage principal sur des lignes de textes, ou simplement un bon modèle sur lequel basé une multitude d’autres créations. Ils sont un condensé de notre personnalité profonde, de ce que l’on apprécie chez les personnages de fictions, des univers qui nous font vibrer. Bref, ils sont une part de nous et, espérons le, même quand nous serons vieux et que nous n’aurons plus le temps où l’envie d’écrire, ils seront toujours là, ne serait-ce que pour nous faire rêver un bon coup.

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