Mon personnage fétiche ? Si seulement je n’en avais qu’un ! Ils sont plein dans ma tête, c’est une invasion ! Enfin, je vais essayer de me limiter à quelques uns…
Bon, maintenant il faut que je trouve des trucs à raconter sur mes persos sans spoiler l’histoire que je veux écrire…
Je dirais que j’ai une préférence pour les personnages contemplatifs voire mélancoliques (mais sans aller jusqu’à la dépression… ou alors pas longtemps ). Ce ne sont pas forcément ceux que je préfère lire ou voir, mais ce sont indubitablement ceux que je préfère imaginer. (Si vous connaissez les fanfics Harry Potter de Listelia, pensez Albus et Arthur ) Et puis comme j’aime bien les torturer aussi, certains perdent tout et deviennent assoiffés de vengeance… Ce sont des choses qui arrivent, dirons-nous
Et puisqu’on parle d’Albus, le premier de ma liste est ma version personnelle d’Albus Potter. Profitez-en, ça sera le seul à ne pas être un personnage de Star Wars
Lorsqu’Albus intègre Poudlard à onze ans, c’est un garçon doux et gentil, bien que très timide. Après de longs atermoiements, le Choixpeau l’envoie à Poufsouffle. Il finit par passer outre sa réserve et se fait de nombreux amis, y compris au sein des autres Maisons. Le bout de la table des Poufsouffles où Albus déjeune devient un lieu de rencontre entre les quatre Maisons : en sus des blaireaux, on peut y trouver des lions et des aigles… et même un serpent, Scorpius Malefoy (parce que cliché oblige… Scorpius finira même avec Rose, mais pour ma défense ils sont faits pour être ensemble ). Bien qu’il aime profondément ses amis, il aime se promener seul dans le parc. La seule compagnie qu’il accepte dans ces moments est celle d’une camarade Poufsouffle. Ensemble ils sont « seuls à plusieurs », errant en silence dans les coins déserts du parc. Il se liera également étroitement à Augustin Dolohov (dont le nom est une référence au personnage éponyme de Harry Potter 7 3/4 d’Alixe), petit-fils du célèbre Mangemort et l’un des rares élèves qui bénéficiera d’une dérogation pour changer de Maison.
Durant ses premières années, Albus sera confronté à plusieurs facettes importantes du monde sorcier, tels que les droits des créatures magiques, qu’il prend très à cœur, ou les relations avec les Moldus. Il grandit, mûrit et s’affirme peu à peu. Il découvrira également un étrange cristal enfoui par les fondateurs dans les plus profonds souterrains de Poudlard, vestige du dernier projet commun des Quatre : un moyen de contenir les âmes des disparus en attendant de trouver un moyen de leur rendre la vie dans le but de rendre la mort obsolète.
C’est en quatrième année que, comme son père avant lui, il voit sa vie bouleversée (plus parce qu’il s’agit du tome central de la saga et qu’il s’agit d’une métaphore de l’entrée dans le monde des adultes que par volonté de copier le modèle). Il se retrouve confronté aux plus sombres aspects de son univers, découvrant l’existence d’un groupe de sorciers presque immortels exilés sur la terre d’origine des Détraqueurs pour y être tourmentés pour l’éternité afin d’expier leurs crimes.
Albus doit alors faire un choix : accepter l’injustice du monde sorcier et se taire en prenant le parti du plus grand nombre qui est très satisfait du sort de ces criminels, ou se battre en exprimant ses convictions aux yeux de tous, sortant de sa coquille pour s’affirmer comme le défenseur des opprimés qui, bien que criminels, ne méritent pas un traitement si inhumain. Soutenu par ses amis et surtout par sa « camarade de solitude » (avec qui il entame une relation), il choisit la seconde option après avoir été confronté à l’horreur des Détraqueurs. Il doit alors s’opposer à Harry qui, s’il est d’accord avec son fils sur le fond, considère qu’il s’agit d’un combat perdu d’avance. (Mon objectif n’est pas de créer un événement aussi dramatique pour le monde sorcier que l’était le retour de Voldemort, mais plutôt de diriger Albus vers un cataclysme intérieur qui le pousserait à prendre une décision lourde de conséquences, bouleversant tout l’univers intérieur du plus si petit Albus.)
Par la suite, Albus sera confronté à un ennemi de l’ombre rôdant depuis le début du cycle. Cet individu, un étudiant de Poudlard, posséderait une maturité et une intelligence impressionnante pour son âge, et probablement pas naturelle. Cette personne (dont l’identité sera le mystère de mon histoire) a mis sur pied un plan ambitieux pour conquérir le monde magique… mais ses motivations semblent plus complexes que la simple soif de pouvoir. (Et là je suis terriblement frustré car je viens de résumer trois tomes en quelques lignes à peine et en plus je n’ai pas l’impression de m’y être bien pris… mais je tiens à rester le plus flou possible maintenant pour ne pas donner d’indice sur l’identité ou même le genre de mon Noiraud - son nom de code dans mes scripts Je veux vraiment créer une enquête que le lecteur mènera en même temps qu’Albus et ses amis )
J’ai même prévu un huitième tome centré sur la NextNextGen, mais je n’en dirai rien pour ne pas spoiler davantage les précédents
J’ai mis beaucoup de moi-même dans Albus. Pas comme un self-insert (en tout cas j’espère pas, ce n’est pas du tout le but ), mais plus comme un avatar me permettant de retracer en partie ma propre évolution et les questions morales et philosophiques qui ont animé mon adolescence. Cela ne veut pas dire que mes conclusions sont celles d’Albus, au contraire. Il me représente également à travers les différences qui nous séparent. Il m’arrive parfois de débattre avec lui, parfois pendant de looooongs moment et ce qui m’inquiète un peu c’est que je ne gagne jamais
Ensuite vient Billiray Copperwire… Nan, j’dé■■■■■.
Plus sérieusement, le personnage suivant est aussi le plus récent. Elle date du confinement, dont j’ai profité pour complètement repenser une suite du jeu Star Wars: Knights of the Old Republic (l’un des, sinon le, meilleurs jeux Star Wars ; je ne vous le conseillerai jamais assez). Son nom Sith est Nemesis, et c’est la principale antagoniste de mon histoire.
Je ne peux pas en révéler beaucoup sur son histoire car comprendre qui elle est et ce qu’elle veut est l’un mystères de mon récit. Je peux juste dire que, bouffis dans leur suffisance (point de vue de Nemesis), les Jedi lui ont causé un tort immense alors qu’elle était enfant, détruisant indirectement sa famille. Dévorée par la vengeance, elle a rejoint l’armée Sith du Triumvirat (vu dans KotOR II: The Sith Lords qui avait le potentiel pour être encore meilleur que le premier) pour participer à la purge des Jedi. Suite à la dissolution du Triumvirat, son rapport très particulier à la Force lui a permis d’être remarquée et de devenir la protégée d’un Seigneur Sith survivant.
Initialement principalement intéressée par la correction des torts que lui ont causé les Jedi, Nemesis perdra peu à peu de vue cet objectif en s’enfonçant toujours davantage dans le Côté Obscur. Sa frustration et sa haine croîtront, poussant à rechercher le pouvoir pour le pouvoir et non plus pour accomplir son but. Le protagoniste va tenter de comprendre quel lien il partage avec elle et pourquoi il semble être au cœur de son projet de vengeance. (Je retrouve la frustration de ne pouvoir rien dire… Il me reste encore trois personnages et je sens que ça va être pareil à chaque fois )
En créant Nemesis, j’ai voulu en faire un être brisé. Elle m’a été inspirée par les nombreux personnages de Star Wars qui, se perdant dans l’Obscurité, perdent également de vue leurs nobles objectifs en succombant à la corruption des Ténèbres (je pense par exemple à Yuthura Ban de Knights of the Old Republic et, bien sûr, à Anakin). Quand je discute avec elle et que je la vois vitupérer sans fin, j’ai juste envie de faire un câlin à la petite fille traumatisée qui se cache en elle… Je n’y suis malheureusement pas arrivé pour l’instant
C’est maintenant au tour de Lynta, l’un de mes personnages dans Star Wars: The Old Republic (suite MMO RPG des jeux KotOR). Ma fanfiction est une suite alternative au jeu (pour les connaisseurs, je ne tiens pas compte de KotFE et de ses suites - non que l’histoire soit mauvaise, mais j’avais commencé à imaginer mon récit avant l’arrivée de ces extensions). Dans ce jeu, on peut incarner huit personnages différents, du Soldat de la République au Guerrier Sith en passant par l’Agent Impérial, et Lynta est ma version de la Contrebandière.
Elle soutient la République, souhaitant utiliser son réseau pour créer une flotte de corsaires qui pourraient participer à l’effort de guerre. Elle a noué une relation avec Corso, son second, et le côté tête brûlée de celui-ci compense à merveille ses tendances contemplatives. Espiègle, elle s’amuse souvent à le faire tourner en bourrique.
Au début de mon histoire, elle se fait recruter par deux Jedi pour une mission secrète : retrouver la troisième station spatiale des Rakata, d’anciens aliens ayant autrefois dominé la galaxie (on découvre les deux premières stations dans KotOR et SWTOR ). Avec son équipage, elle voguera de planète en planète à la recherche des cartes stellaires menant à la station. Cette quête sera pour elle autant l’occasion de sauver la galaxie que d’apprendre à cesser de fuir son passé, si douloureux qu’elle préfère s’imaginer que sa vie n’a réellement commencé que le jour où elle a quitté sa planète natale.
À l’instar d’Albus, Lynta s’abîme souvent dans des considérations philosophiques et il m’est difficile de l’en extirper tant j’ai envie de l’y rejoindre. Cependant, contrairement au fils Potter, ses réflexions sont celles d’une adulte (certes jeune, mais ayant vécu son lot de tragédies l’ayant faite mûrir prématurément) et souvent plus orientées sur de la politique. Mais elle conserve une part d’innocence, préservée à grand peine de son enfance cruelle, et elle n’a pas fini la liste des « Pourquoi ? » naïfs qu’elle n’a pu poser lorsqu’elle en avait l’âge.
Pour créer Lynta, je me suis fortement inspiré du Petit Prince de Saint-Exupéry. Je crois que l’ami d’enfance roux nommé Fennec est un indice suffisamment flagrant D’ailleurs, Lynta était initialement blonde comme le Petit Prince, mais elle est finalement devenue rousse lorsque je me suis rendu compte qu’elle était également très semblable au Renard par certains côtés. J’ai puisé une autre source d’inspiration de Lynta chez ma copine, mais toutes deux se ressemblent beaucoup depuis bien longtemps…
Il m’arrive d’être entraîné par Lynta dans des débats passionnés où, je dois bien le reconnaître, nous sommes souvent d’accord. Ses opinions politiques sont cependant bien plus affirmées que les miennes et je me garderai bien de les développer ici
Un autre de mes avatars dans SWTOR est Anterul, mon Jedi Consulaire. Il s’agit clairement de mon personnage préféré, que ce soit en terme de gameplay (même si ça n’a pas toujours été le cas ) mais surtout d’histoire. Jouez à SWTOR, ne serait-ce que pour le Jedi Consulaire (mais les autres aussi sont bien, hein ). Son histoire s’inscrit dans le même récit que Lynta, et les six autres personnages jouables du jeu y sont également présents.
Devenu Barsen’thor, le protecteur de l’Ordre, après avoir vaincu et fait revenir vers la lumière le Seigneur Vivicar, il a intégré le Conseil Jedi suite à son implication dans la crise des Enfants de l’Empereur. Il s’est marié à son ancienne padawan, Nadia Grell, et vit désormais avec elle dans un Temple Jedi sur Chandrila. Là, sous la direction de maître Gnost-Dural (l’historien de l’Ordre), il peut s’adonner à ses études des anciennes civilisations quand il n’est pas en mission à travers la galaxie. Il partage également un lien de parenté avec Satele Shan, le Grand Maître de l’Ordre Jedi, car ils descendent tous les deux du célèbre Revan (personnage capital de Knight of the Old Republic).
En tant que protecteur de l’Ordre, Anterul devra se confronter à de nombreux périls, notamment le retour de la plupart de ses anciens ennemis lorsque l’Empereur Sith attaquera le sanctuaire où ils étaient traités par les guérisseurs Jedi. Parmi eux, le Seigneur Vivicar et le Premier Fils de l’Empereur, mais aussi le pèlerin Nalen Raloch ou le Maître d’Effroi Calphayus, tous d’anciens adversaires qu’Anterul a eu bien du mal à vaincre même avec de l’aide.
Le Barsen’thor de l’Ordre devra par la suite faire face à son « frère de cœur », enlevé par l’Empire Sith durant leur enfance. Si ce frère a rejoint les Sith, il aurait également des accointances avec les Révanites, un culte vénérant l’ancêtre d’Anterul (et antagonistes majeurs, comme son nom l’indique, de l’extension Shadow of Revan).
J’avais initialement conçu Anterul comme un parangon de vertu, mais je lui ajouté une petite part de ténèbres (liée à sa compagne Nadia) sans son accord. Toute la question est de savoir jusqu’à quel point la graine grandira. Dans SWTOR, l’histoire du Jedi Consulaire est pleine de dilemmes moraux et Anterul a déjà commis quelques dérapages, mais rien de trop grave… pour l’instant. J’aime discuter avec lui car il est déchiré entre son amour pour la paix et son envie de se battre pour protéger la République.
De nombreux personnages de ma fanfiction sur SWTOR mériteraient de figurer dans cette liste, mais je m’en tiendrai à deux C’est bien assez et ce sont mes petits chouchous
Et enfin, je me devais de finir par celui à qui je dois mon pseudo
Conçu initialement comme un simple self insert Gary-Stu lors d’un jeu avec un ami quand j’avais douze ou treize ans, Zèd a grandement évolué depuis. Je lui ai donné une personnalité propre en lieu et place de la version idéalisée de moi-même que je voyais en lui à l’époque. J’ai creusé son passé et son futur et j’ai finalement décidé, en voyant les liens avec Star Wars devenir de plus en plus ténus, de l’en couper totalement. On peut donc dire, d’un certain point de vue ( ), que j’ai menti en disant qu’Albus était le seul personnage de la liste à ne pas appartenir à ma licence préférée.
Lorsque j’ai cessé de considérer Zèd comme un personnage de fanfic, j’avais pour projet une histoire en douze tomes, répartis en quatre trilogies. Mais comme faut pas pousser le bouchon trop loin non plus (hein Maurice ?), je suis revenu à des ambitions plus raisonnables.
Zèd est originaire d’une société utopique. Du moins, il la considère comme telle (tout comme la majorité de ses compatriotes), mais cet avis sera remis en question par la suite. Pour concevoir cet univers, j’ai essayé de prendre le contre-pied de certains clichés : par exemple, tous les habitant ont un numéro qui leur sert de nom (associé à un surnom pour la vie courante) non pas pour uniformiser les gens, mais pour souligner que chacun est unique.
Capable de ressentir les courants de la vie depuis qu’il est bébé, Zèd dut, comme tous ceux dotés de capacités semblables, suivre une formation intensive durant son enfance afin de contrôler son don. Mais Zèd n’y parvint jamais tout à fait. Son Empathie, anormalement développée, lui permettait de ressentir la souffrance de tous les êtres vivants à proximité, animaux comme humains. Sa formation se finira mal et ce n’est que grâce à ses amis qu’il parviendra peu à peu à surmonter l’immense choc psychologique qu’il aura vécu lors de la dernière épreuve - restant cependant marqué à jamais. Par la suite, lorsque sa société entrera en guerre, Zèd sera forcé d’y prendre part malgré son dégoût pathologique pour la violence. Il devra néanmoins le surmonter, mais sans se perdre dans une brutalité qui changerait le doux garçon qu’il a été.
Tout comme Lynta, Zèd partage de nombreux points communs avec Albus (enfin il serait plus juste de dire qu’Albus et Lynta lui ressemblent). Je considère un peu que Zèd est une version plus « sale » d’Albus. Zèd est plus fragile psychologiquement et se retrouvera pourtant, contrairement au fils de Harry, à participer à des batailles rangées et à une guerre bien plus réaliste que des combats de sorciers. J’aimerais utiliser son pouvoir particulier pour accentuer et souligner encore davantage les horreurs de la guerre (enfin sans verser dans le gore gratuit non plus, hein ).
Un mot tout de même sur son nom : même si la version originale du personnage s’appelait bien Zèd-3 Èt (on fait tous des erreurs, je plaide l’inconscience de la jeunesse ), son nom sera amené à changer. En attendant, je l’appelle Zèd parce que j’ai l’habitude.
Malheureusement, je le vois moins depuis quelques temps… J’ai arrêté de travailler sur son histoire depuis un bout de temps et il est souvent effacé par les quatre que je vous ai présenté et deux ou trois autres. Mais il finira par revenir, il le fait toujours. D’ailleurs, je crois que parler de lui l’a attiré, il est dans le coin
J’aurais pu parler de nombreux autres personnages (notamment une bonne douzaines d’avatars de SWTOR et ma réinterprétation de Sakura dans une uchronie de Naruto), mais mon post est déjà bien assez long comme ça et puis j’ai sommeil
J’aime profondément tous ces personnages. Je n’ai malheureusement pas pu m’étendre autant que je l’aurais souhaité sur leur histoire et leur évolution, car je compte bien écrire chacun des récits les mettant en scène un jour ou l’autre. J’ai suffisamment de projets d’écriture pour remplir plusieurs vies, mais je sais déjà que je finirai par écrire ceux-ci et quelques autres. J’espère que vous serez là pour découvrir leurs aventures
Ah, et ce post aura été l’occasion pour moi de réaliser que j’aime beaucoup écrire des antagonistes mystérieux et plus complexes qu’ils n’y paraissent au premier abord