[Musique] Ces vers qui vous prennent aux tripes

Il y a quelques chansons que je ne peux que rarement finir parce que ma voix se brise et que j’ai du mal à retenir mes larmes.

Comme toi de JJG

Toujours de JJG mais avec Fredericks et Jones,

Juste après ça.

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Allons-y !
Pour des raisons très personnelles, je citerai :

Alors ça y est c’est déjà demain ?
C’est maintenant que l’on se souvient
Un peu trop fort un peu trop bien
J’essuierai mes larmes sur ma manche
Ravalerai chaque fois les avalanches
Je ne céderai rien au chagrin
Des larmes sur ma manche (Debout sur le Zinc)

Pendant que la marée monte
Et que chacun refait ses comptes
J’emmène au creux de mon ombre
Des poussières de toi
Le vent les portera
Tout disparaîtra mais le vent nous portera
Le vent nous portera (Noir Désir)

et pour revenir parmi les vivants :

J’en veux, j’en veux encore
Et ne jamais cesser de sentir dans mes veines
Cette vie palpiter aussi belle que vaine
J’en veux, j’en veux encore
Je le crie sans colère au milieu du vacarme
Je finirai mon verre jusqu’à la dernière larme
J’en veux encore (Yves Jamait)

Enfin, ma préférée depuis toujours :

J’aime les gens qui doutent mais voudraient qu’on leur foute la paix de temps en temps
Et qu’on ne les malmène jamais quand ils promènent leurs automnes au printemps
J’aime ceux qui paniquent, ceux qui sont pas logiques, enfin, pas « comme il faut »
Ceux qui, avec leurs chaînes pour pas que ça nous gêne font un bruit de grelot
Les gens qui doutent (Anne Syvestre)

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Ohhh noir desir … j’adooooore ! j’ai fait une song fic sur cette chanson ^^!
Merci de me l’avoir remise en tête :wink:

4 « J'aime »

De rien ! Quel fandom ?

3 « J'aime »

Hihihihi ! Suis presque mono fandom… City Hunter … dsl :sweat_smile:

2 « J'aime »

Ah je n’y connais rien … :roll_eyes: Dommage, j’aurais bien aimé lire ce que tu as fait avec cette chanson :thinking:

3 « J'aime »

Elle me touche tellement cette chanson de Anne Syvestre. Elle en a écrit de si puissante comme « Non, tu n’as pas de nom » qui me prend aux tripes, ou la douceur de « Quand tu as les yeux fermés »…

Connaissant Angel Dust, tu peux y aller. Au pire, lis-le comme de l’original. Y a pas grand chose à savoir sur le fandom : Ryo a un passé traumatique et est un guerrier as de la gâchette qui vole au secours des jolies filles avec sa partenaire Kaori qui l’assomme à coup de marteau géant dès qu’il se montre inconvenant envers les femmes (c’est à dire tout le temps) et y a une histoire d’amour non dite entre eux. (Désole pour les raccourcis @Angel-Dust :rofl:)

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Ah oui effectivement avec un tel résumé ça devrait aller comme sur des roulettes :rofl: :rofl: :rofl:
Et comment s’appelle cette fiction ? (j’ai vu en effet qu’@Angel-Dust est mono fandom. Bienvenue au club).
Et oui, j’ai dû écouter ce 33 tours « Comment je m’appelle » des milliers de fois …
ah … trouvé. Qui suis-je ?

6 « J'aime »

Oooh, ça me fait tellement plaisir de voir ce topic retrouver de l’animation !

Alors, je ne connais pas Anne Sylvestre, mais visiblement, il va falloir que je corrige au plus vite cette lacune. Cet extrait est vraiment superbe :heart_eyes:

Va falloir que j’aille jeter un œil à ça aussi ^^

Aller, deux petits extraits pour moi maintenant. Tout d’abord, une découvre récente, que je vais masquer pour les âmes les plus sensibles, parce qu’elle décrit de manière assez graphique des gens qui meurent de faim:

Résumé

La faim leur a fait trancher
La chair de leurs compagnons morts
Se nourrir de ce consternant augure de leur propre sort

Aephanemer, Le Radeau de la Méduse

Et sinon, je me suis récemment réécouté l’intégrale de la comédie musicale Notre-Dame de Paris, et y a une chanson qui m’a quasi fait chialer, c’est l’Enfant Trouvé.

Tu m’as appris à parler
À lire et à écrire
Mais je ne sais pas lire
Le fond de tes pensées

Notre-Dame de Paris (Garou), L’Enfant Trouvé

Une phrase qui décrit tellement bien la complexité du personnage de Frollo et de sa relation avec Quasimodo. Ici, Quasimodo lui dit à la fois qu’il est son père, la personne la plus importante au monde pour lui, celle qu’il aime le plus, mais aussi qu’il est un mystère qu’il n’arrive pas à comprendre :face_holding_back_tears:

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Ben oui, comme je ne suis là que depuis peu, et que j’ai du temps, ça m’intéresse de fouiller le forum, qui regorge d’idées intéressantes et parfois enfouies.
Et oui aussi, Anne sylvestre mérite d’être connue pour autre chose que ses fabulettes pour les enfants (qui sont excellentes par ailleurs, et qui ont le mérite d’avoir existé du temps où sévissait Chantal Goya …). C’était une féministe, humaniste, une grande dame de la chanson française.

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Yes ! Bien joué !
Après, au pire, ça te donne une idée de comment on peut construire une song-fic. C’est une des façons de faire. Cela dit, on m’a fait remarqué une ou deux fois que la lecture des paroles altéraient le rythme de lecture de l’histoire.
Certains auteurs préfèrent citer les paroles par gros blocs au début ou à la fin ou en plusieurs grosses parties.
J’avoue que je n’ai pas encore vraiment trouvé de solution à cet écueil éventuel.
Le seul objectif que je garde toujours en tête en écrivant une song-fic, c’est qu’elle puisse se lire indépendamment des paroles qui ne servent finalement que d’ossature. Et comme je mets toujours les paroles dans une autre typo, je me dis que celui qui n’est pas intéressé par la chanson peut facilement les éviter.

Pour en revenir à nos moutons, je ne suis pas certaine que Qui suis-je? soit la fic la plus facile à apprécier sans background… mais le résumé d’ @ensorceleurisee est déjà un très bon départ. J’aurais jamais réussi à faire mieux !

7 « J'aime »

Non, tu as raison. Sans le contexte, j’ai du mal à plonger dedans. Cela dit, la chanson en question donne une couleur particulière au récit, qui m’a fait l’apprécier tout de même ! :smiling_face_with_three_hearts:

4 « J'aime »

Je les dépose ici parce que je les chéris :

Notre amitié est un trésor inestimable,
Un joyau chéri année après année,
Elle est notre ancrage dans ce monde instable
Et rien ne pourra jamais la briser.

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Magnifique, je découvre ce post et je suis en larmes…

Du coup je place une partie d’une chanson qui m’a secoué parce qu’elle faisait parfaitement écho à mon hypersensibilité, la présentant comme une force et non une faiblesse :

Quand la tempête a su
Que des mélodies pouvaient s’échapper du vent
Et se retrouver dans le cœur des gens
Celle-ci s’est dit

Nulle raison d’envier le soleil
Je ferai danser les gens au rythme de mes pleurs
La tourmente de mes chants viendra réchauffer les cœurs
Réchauffer mon cœur

— Zaho de Sagazan, La Symphonie des éclairs

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Mini florilège de quelques passages de mes chansons françaises préférées :

Adieu Gary Cooper, adieu Che Guevara.
On se fait des idoles pour planquer nos moignons.
Maintenant le vent s’engouffre dans les nirvanas

Et nous sommes prisonniers de nos regards bidon.
Les monstres galactiques projettent nos bégaiements
Sur les murs de la sphère où nous rêvons d’amour
Mais dans les souterrains, les rêveurs sont perdants.
Serions-nous condamnés à nous sentir trop lourds ?

Soleil, soleil,
N’est ce pas merveilleux de se sentir piégé ?

Soleil cherche futur – Thiefaine

Mais si j’avais l’temps
D’m’écouter davantage
Ou si j’avais les mots qu’il faut
Pour accrocher les images

J’te dirais simplement
En te regardant
J’aurai presque l’envie de te suivre
Tranquillement
Même pour un instant
Je s’rais peut-être heureux
De te voir vivre

Simplement – William Sheller

J’ai rien demandé, je n’ai rien eu
J’ai rien donné, j’ai rien reçu

Pourtant j’avais déjà la chance
Quand j’étais gosse dans mon quartier
De ne pas attacher d’importance à ce que les autres pensaient
Et je n’ai pas vu dans l’Histoire quelque guerrier ou quelque roi
Assoiffé de règne ou de gloire
Qui soit plus orgueilleux que moi

J’ai rien demandé, je n’ai rien eu
Mais j’ai fait ce que j’ai voulu

Ballons rouges – Serge Lama

Mais l’amour vrai, attend
Qu’on se soit consumé
Je sais, j’ai plus l’élan
Je sais où on a pied

J’oubliai comment on se sentait quand
Vous disiez encore du vent, du vent

J’avais rêvé d’être parmi vous et
De m’accorder le droit
De dire, « Aller vous faire ■■■■■■ »
J’avais rêvé d’être avec vous
Mais, à voir de près, autant s’adresser à la foudre

Parmi eux – Deportivo

Et sans prévenir, ça arrive
Ça vient de loin
Ça c’est promené de rive en rive
Le rire en coin
Et puis un matin, au réveil
C’est presque rien
Mais c’est là, ça vous émerveille
Au creux des reins

La joie de vivre

La joie de vivre - Barbara

Oh, mon amour
Mon doux, mon tendre, mon merveilleux amour
De l’aube claire jusqu’à la fin du jour
Je t’aime encore tu sais
Je t’aime

Les vieux amants – Brel

Petit tas tombé
Petit a sans petit b
Au pied du piéton
Une âme est sous les cartons
Petit tas tombé
À quoi as-tu succombé
Petit ta vie pas sucrée
Oh petit tas de secret

On dirait que le ciel est nerveux
Que le soleil se sent morveux
On dirait que le ciel a peur d’eux
Que le soleil se sent merd…

Petit tas tombé – Souchon

Me voilà condamné (à ne plus savoir)
Pour quelques paires d’années (à ne plus savoir)
À ne plus savoir pour quelles raisons
À peine qu’on est né (compter les jours)
Nous voilà destinés (compter les jours)
À compter les jours plus que de raison

Zebda - Mon Père m’a dit

Ps : c’est quand on essaie de faire une sélection comme ça, qu’on se rend compte du nombre de textes magnifiques qu’il y a… je me retiens de partager des extraits de chanson toute la journée xD

7 « J'aime »

Ah ! Thiéfaine cité ! :+1:
J’ajouterais :
Les dingues et les paumés s’arrachent leur placenta
Et se greffent un pavé à la place du cerveau
Puis s’offrent des mygales au bout d’un bazooka
En se faisant danser jusqu’au dernier mambo
Ce sont des loups frileux au bras d’une autre mort
Piétinant dans la boue les dernières fleurs du mal
Ils ont cru s’enivrer des chants de Maldoror
Et maintenant, ils s’écroulent dans leur ombre animale
Les Dingues et les Paumés
entre autres, tant j’aime pratiquement tout …

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Bon ben à moi d’ajouter ma contribution alors !
Pour l’instant deux textes de Zazie, non pas dans le métro, mais dans un musée et près d’une bijouterie ; enfin je suppose, vu ce dont parlent les paroles suivantes :sweat_smile:


C’est moi, le maître du feu,
Le maître du jeu, le maître du monde
Et vois ce que j’en ai fait,
Une Terre glacée, une Terre brûlée,
La Terre des hommes que les hommes abandonnent.

Je suis un homme au pied du mur
Comme une erreur de la nature
Sur la Terre sans d’autres raisons
Moi je tourne en rond, je tourne en rond.

Je suis un homme et je mesure
Toute l’horreur de ma nature
Pour ma peine, ma punition,
Moi je tourne en rond, je tourne en rond
-----Je suis un homme

Il aurait fallu mettre toute la chanson, mais je vais me retenir et laisser juste les dernières strophes, lesquelles résument toute l’idée de la société de consommation et malheureusement l’état de la société développée aujourd’hui… Je dis bien société « développée », parce que je pense que les civilisations indigènes se porteraient sans doute mieux que nous autres technologiques.
Donc, un beau résumé du réchauffement climatique en somme, à cause de la propension humaine à nous croire et nous vouloir tout puissants, avec cependant une introspection intéressante : nous sommes là sur Terre, nous sommes une espèce animale plus avancé que les autres, mais… Pourquoi sommes-nous là ? Quel est notre but ?
La chanson y fait référence dans une autre strophe : « Je fais le tour de la question », qui prend un tournant philosophique et rappelle cette éternelle question : Pourquoi sommes-nous là dans l’univers ?
En somme, au delà d’une simple critique virulente de la société de consommation, une chanson qui tout en reprochant nos tendances orgueilleuses et soif de pouvoir nous replace dans une contemplation de notre propre vanité, vacuité de notre existence car nous ne savons pas pourquoi nous sommes là.


Moi je m’en moque,
J’envoie valser les trucs en toc
Les cages dorées
Toi quand tu m’serres très fort
C’est comme un trésor
Et ça, et ça vaut de l’or

Moi pour toujours j’envoie valser
Les preuves d’amour en or plaqué
Puisque tu m’serres très fort
C’est là mon trésor
C’est toi, toi qui vaut de l’or
-----J’envoie valser

Les vers ne sont pas dans l’ordre, mais tant pis :person_shrugging:
Une très belle chanson d’amour, qui nous rappelle que le plus important dans une relation n’est pas juste les cadeaux et merveilles que l’on fait à l’autre, mais plutôt le cadeau de soi que l’on peut offrir à l’autre :sparkling_heart:
J’ignore si c’est une référence (volontaire ou non), mais un vers de Je suis un homme rappelle un peu cette chanson : « Corps en cage et cœur en prison », même si c’est sans doute un peu tiré par les cheveux…
Enfin bref, des élans philosophiques et amoureux, voilà de belles paroles venant d’une excellente chanteuse !

C’est tout pour moi cette fois-ci, mais je vais chercher d’autres perles (en anglais, peut-être, pour changer un peu !) à vous présenter ! :blush: :love_you_gesture: :sparkling_heart:

6 « J'aime »

Vu en concert pour ses 40 ans de scène il y a quelques années. Mythique ^^ 113ème cigarette sans dormir, Scandale mélancolique, Alligator 427, Simple exercice de provocation, La dèche, le Twist et le reste, Pulque, Mezcal y Tequila, etc… y’a vraiment très peu de titres à jeter sur toute sa discographie.

4 « J'aime »