On est dans de beaux drabbles : appel à contribution!

Chères autrices, chers auteurs,

Nous avons besoin de vous ! :innocent:

Pour alimenter la chaîne YouTube du site, comme vous le savez, des audiofics sont postées toutes les deux semaines. Mais l’idée de proposer des contenus plus fréquents à l’aide de formats courts, plus faciles et plus rapides à mettre en œuvre, nous a traversé l’idée. Pour ces « mini-audios », nous pensions partir du sujet « Conciliabules autour du vocabulaire ». Objectif : y piocher un mot rare, en donner la définition et la faire suivre d’une lecture orale d’un ou deux drabbles (100 à 200 mots) qui illustreraient le mot en question. Le but n’est pas uniquement, contrairement à certains défis, de « caser » le mot, mais bien d’écrire un texte qui illustre le sens (ou l’un des sens) de ce terme.

C’est là que vous intervenez : si vous êtes intéressé(e), vous pouvez poster un drabble sur le fandom de votre choix (nous recherchons la variété dans les fandoms). BakApple, Oldie et moi-même en sélectionnerons alors un ou deux que nous enregistrerons et posterons sur la chaîne, à raison d’un mot différent par semaine (ou par quinzaine), par exemple le mercredi.

Pour la première fournée, qui correspondrait aux quatre mots du mois d’octobre, nous vous proposons d’écrire sur les mots suivants :

  • ineffable : qu’on ne peut exprimer par des paroles :shushing_face:
  • hiémal : qui concerne l’hiver :snowflake:
  • hutin : entêté, opiniâtre, querelleur :imp:
  • prévarication : délit commis par un fonctionnaire dans l’exercice de ses fonctions, manquement grave aux obligations d’une charge publique ou d’un mandat :money_mouth_face:

Concrètement, comment ça se passe ? Vous écrivez autant de drabbles que vous voulez (attention, pas plus de 250 mots !!!) sur le ou les mots que vous voulez, à la suite de ce message. Le mot peut apparaître dans votre texte ou bien votre mini-fic peut en être une simple illustration.

A vos plumes (et autres claviers résolument plus modernes) ! :feather:

16 « J'aime »

L’indicible paysage empoigne le cœur de sa douce mélodie silencieuse. Bionis brille de mille étoiles mêlées les unes aux autres, unité solitaire d’un instant, unité solidaire d’un moment. Assis sur le vieux banc, un sentiment virevolte dans la brise citadine, les bâtiments de pierre s’étendant au loin rappelant à la sérénité son impitoyable ennemi. Assis sur le vieux banc, deux amants se révoltent face à l’agitation et cherchent leur doux ami reposant. Le jardin perché au-delà des lumières artificielles les transporte vers une nouvelle sensation, un toucher, à peine, effleure leurs peaux délicates. Les faits sont là, palpables, immuables : Fiora passe sa main dans les cheveux blonds de Shulk. La colonie 9, leur foyer à la fois si proche et si loin, étincèle derrière eux d’une lueur nocturne captivante. Leurs lèvres se frôlent sur le vieux banc du jardin : ne manque que l’ineffable passion qui les emporte.

Xenoblade Chronicles ? :x Je crois que je vous ai pas facilité la tâche… Bon, tant pis, j’ai bien aimé l’écrire :sweat_smile:

14 « J'aime »

Sur les hauteurs d’une montagne, deux créatures surnaturelles observaient un groupe d’humains en train de gravir une montagne. En décembre. Dans un décor dépourvu de neige. Parce que la neige se faisait de plus en plus rare. Les deux entités entendaient de là où ils étaient les plaintes des quatre enfants du groupe. Ils voulaient de la neige. Cinq jours qu’ils étaient en vacances ici et ils n’en n’avaient toujours pas eut. Et on était la veille de la veille de Noël en plus.
Le démon se tourna vers son compagnon en prenant un air attristé.

-Mon ange, j’espère que tu ne vas pas me dire que le malheur de ces enfants fait parti de l’ineffable Plan.

-Oh, je ne crois pas en effet. Tu l’as souvent dit, les humains sont capables du meilleur comme du pire. Ils n’ont pas besoin de nous.

-Content que tu admettes cela.

Un claquement de doigt fit sursauter le démon qui sentit quelques instants plus tard des petits flocons froid se poser sur lui. En bas les enfants se réjouissaient de la venue inespérée de ces merveilleux petits diamants tombés du ciel. Ils sautaient partout au grand désarroi des adultes qui essayaient tant bien que mal de les faire se tenir tranquille, et à la joie de l’ange et du démon qui souriaient de voir ces petits humains si heureux.

-Mais rien n’empêche d’offrir à ses enfants une ambiance plus… Hiémal.

(j’en ai casé deux huhu. J’espère que ça plaira. J’ai choisi Good Omens, j’espère faire Ghost Trick pour la prochaine fournée)

14 « J'aime »

Le hangar était seulement éclairé par quelques ouvertures au plafond. Sur le sol encombré s’étalait tout un bric-à-brac innommable. D’un naturel terre-à-terre et prévoyant, Rory dégaina une torche dérisoire de la poche de son blouson. Toujours mieux que rien. Il n’y avait pas d’autre issue pour rejoindre le Docteur, il fallait donc traverser.
Hiératiques stèles immobiles, les salières géantes mises au rebut avaient l’air de coquilles poussiéreuses inoffensives…. Il céda vite à la curiosité. Ce n’était pas la première fois qu’il en rencontrait mais c’était sans doute sa seule chance d’en observer d’aussi près.
Pour ce qu’il en savait, ces créatures impitoyables n’étaient pas acariâtres, on était bien au-delà de ça. Tout étranger déclenchait immédiatement leur agressivité destructrice aveugle. Leur œil de cyclope braqué sur vous et leur arme levée signifiaient votre condamnation et votre mort immédiate, au son de leur cri de guerre assourdissant…
D’un doigt prudent, Rory poussa la tête rouillée de la pauvre carcasse face à lui.
Quand elle grinça en revenant seule dans sa position première, une seconde lui suffit pour comprendre sa propre stupidité. Tremblant mais s’efforçant au calme, il recula… et marcha sur une barre métallique derrière lui qui fit un vacarme épouvantable. L’œil mécanique éteint se retourna lentement et s’illumina de bleu. Un pauvre son bégayant en sortit, réveillant quelques congénères voisins. Peut-être voulait-il…

— EXTERMINER !

Ah non. Même déglingué, un Dalek restait un Dalek.
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(Sur Doctor Who, pendant l’épisode l’Asile des Daleks et c’était une tentative sur « hutin »).

16 « J'aime »

Le soleil brille sur la plage N.Sanity et accompagne l’éclat des faibles vagues au bord de mer. Le son de l’eau réciproque les ronflements d’un jeune mammifère, un bandicoot endormit paisiblement sur une serviette de plage. Un animal si paisible que les crabes environnants n’essaient même pas de pincer son museau.
Un sentiment de légèreté, de tranquillité enveloppe son corps tout entier. Pas de Cortex à battre, pas de monde à sauver. Juste lui et sa famille en paix profitant du bon temps. A son réveil, Crash savoure de suite un fruit exotique appelé Wumpa. Sa texture et son coulis émerveillent les papilles encore groggy.
La belle vie. Dormir, manger, jouer. Il ne changerait cela pour rien au monde. Sous les rires de sa sœur, il retourne savourer le reste de l’été… en dormant à nouveau. Répétant sa routine et les émotions si fortes qu’il ne peut les décrire lors de chaque réveil.

(Sur Crash Bandicoot pour une tentative du mot ineffable. C’est un « mini-défi » vraiment fun à faire.)

11 « J'aime »

Les flocons tourbillonnaient dans le ciel grisâtre tandis qu’Ul marchait dans la neige, ses pieds produisant un son harmonieux lorsqu’ils s’enfonçaient dans la poudreuse.

Derrière elle, ses deux protégés, vêtus de gants et bonnets, suivaient, se chamaillant comme d’habitude pour savoir qui réussirait à impressionner leur mentore. L’hiver représentait une saison parfaite pour apprendre la magie de la glace, et chacun souhaitait gagner autant que possible les faveurs de la jeune femme, qui les appréciait pourtant tous deux.

Ils se dirigeaient dans la vaste forêt, loin de l’agitation de la ville qui se préparait à fêter la fin de l’année, les enfants attendant le Père Noël et les tardifs se dépêchant d’acheter leurs présents. Le vent soufflait et sifflait dans les grands sapins verts aux sommets blanchis, et des lièvres blancs traversaient de temps à autre devant le groupe, dont les plus jeunes poussaient des cris admiratifs.

— Moi, je veux créer des animaux, avec la glace ! s’enthousiasma Léon, alors qu’ils approchaient d’un lac gelé.
— Ne cherche pas, c’est moi le meilleur, de toute façon, répliqua Gray, en passant sa main dans ses cheveux noirs pour en déloger quelques flocons.
— Répète un peu ?! Tu vas voir !

Furieux, le petit garçon amassa de la neige dans ses mains, avec laquelle il forma une boule qu’il envoya sur son adversaire. Ul, qui admirait les montagnes, soupira.

— Si vous êtes sages, je vous emmènerai faire de la luge, d’accord ?

Ils lui adressèrent un sourire à faire fondre n’importe quelle glace.
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(Sur Fairy Tail, avant le début du manga/animé et c’était une tentative sur « hiémal »).

16 « J'aime »

Hop là !
J’avais envie d’écrire un peu, et donc cet exercice s’y prêtait à merveille ! :smiling_face_with_three_hearts: D’autant plus que vos contributions déjà étaient très agréables à lire !

Et pour un défi encore plus grand pour moi, je me suis vraiment limitée à 100 mots pile… (en ignorant le décompte des ! ? et autres … qui, pour Word, valent un mot… :roll_eyes:)

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Ineffable - Monster Hunter

Le hurlement résonna dans les cavernes, se répercutant sur chaque paroi qu’il rencontrait, assourdissant et écrasant. Un silence. Puis un autre rugissement, plus féroce encore, plus terrifiant encore.
Le tigrex était là. Affligé par les créatures qui lui drainaient son énergie vitale, exacerbé par cette irritation et ce désagrément dont il ne pouvait se détacher, ses cris trahissaient sa rage de vaincre et sa soif de vengeance.
Le chasseur se terra dans une alcôve. Il était le dernier survivant, ses camarades gisaient derrière, dans les galeries, déchiquetés par la bête.
Chacun de ses membres tremblait sous l’ineffable terreur qui l’habitait.

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Hiémal - Ghost Trick

Les chaleureux rayons du soleil l’éblouirent, reflétés par l’épaisse couche de poudreuse tombée cette nuit-là. À chaque pas qu’elle faisait dans la neige craquelant sous ses talons, Lynne expirait des volutes blanches, son souffle dessinant des formes abstraites dans l’air.
La jeune femme se frictionna le bras, enfonçant davantage encore son nez dans le cache-col qu’elle avait revêtu. À ses côtés, son fidèle loulou de Poméranie, Missile, gambadait, attrapant les flocons pleuvant du ciel. Si le froid hiémal ne dérangeait guère le chien, son éternel enthousiasme, quant à lui, réchauffait doucement sa maîtresse adorée en ce début de journée glacial.

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Hutin - Gravity Falls

« Eh, le monstre ! »
Une fois encore, les railleries atteignaient Stanford – qu’y pouvait-il s’il souffrait de polydactylie ? Mais Stanley refusait de laisser passer ça.
« Parle pas comme ça à mon frangin ! »
Du haut de ses huit ans, Stanley était une véritable teigne. Mais c’était toujours cette insulte qui attisait davantage encore son caractère hutin.
L’enfant releva les manches de son pull, et dégaina les poings, sous les yeux de son frère jumeau. Son incisive droite était déjà tombée la dernière fois, et il avait encore un beau bleu sur l’avant-bras gauche…
« Je vais t’éclater ! »

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Prévarication - Symphogear

La prêtresse regagna ses esprits, détachant son regard de la statue à l’effigie du Gardien, et fixa le vaste ciel. Enki était parti depuis bien longtemps, désormais. Était-il seulement encore en vie ? Ou bien l’avait-il lâchement abandonnée derrière lui ?
Elle avait prié jour et nuit, usant corps et âme pour les Gardiens qui veillaient sur les Hommes, et qui les avaient façonnés. Mais voilà que la prévarication, vile tentation, attirait son esprit las.
En tant que prêtresse, Fine devait leur vouer ce culte. Mais si les Gardiens abandonnaient les Hommes, ceux-ci ne pouvaient-ils pas transgresser leurs lois désuètes ?…

15 « J'aime »

— Et là, qu’est-ce que tu vois ?

Emily leva les yeux au ciel.

— De la joie.
— Exact. Elle venait d’apprendre–
— Qu’elle avait réussi son examen de droit avec la meilleure note de toute sa promo. Papa, tu m’as déjà montré mille fois cette photo de maman.

Sur le cliché, Zoe posait avec fierté devant une tribune, dans sa tenue de diplômée, les mains sur la bouche et une joie ineffable se lisant sur son visage.

— Ça fait déjà plusieurs années que je bosse pour le groupe, tu ne crois pas que tu pourrais arrêter de me tester ?
— Il faut bien ! protesta Cal, l’air faussement outré. Quand tu reprendras la boîte un jour, je veux être sûr que tu seras à la hauteur.

Pourquoi avait-il fallu qu’il décidât de devenir expert en détection de mensonges ? Plus sa fille se posait la question, moins elle trouvait la réponse. Il l’avait contaminée, et maintenant, elle appréciait de travailler avec toute son équipe. Seigneur, pourvu qu’elle ne devînt pas comme lui.

— Et sinon ? Avec ton petit copain ? Ça se passe comment ?

Elle se mordit la lèvre. Bon sang, il avait déjà compris, n’est-ce pas ? Pourtant elle avait retiré la bague…

— Il m’a demandé en mariage. Hier, avoua-t-elle, les joues rouges comme une pivoine.

Il simula horriblement mal la surprise, mais le bonheur qu’il éprouva était lui, réel, et si fort qu’il ne prononça pas un mot, mais l’enlaça chaleureusement.

Un câlin vaut tous les discours du monde.
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(Sur Lie To Me, après le dernier épisode de la saison 3, et c’était une tentative sur « ineffable »).


La matinée avait commencé comme d’habitude. Dès que House avait franchi les portes de Princeton-Plainsboro, elle s’était jetée sur lui en s’exclamant qu’il lui devait des dizaines, si ce n’était des centaines d’heures de consultation. D’habitude, il lui aurait répondu en sortant une phrase d’un vieux philosophe ou en lui adressant une énième remarque grivoise sur ses attributs féminins, mais il se trouvait qu’aujourd’hui, le célèbre chef du service de médecine interne « n’était pas d’humeur ».

— Oh, c’est bon Cuddy, lâchez-moi la grappe un peu et allez faire mumuse dans votre bureau.

Il la contourna, mais elle arracha sa cane au passage, et il manqua de tomber. Il jura et la regarda d’un air féroce.

— Bon sang, mais qu’est-ce que vous ne comprenez pas quand je vous dit que je veux être seul ?!
— Rangez votre caractère hutin au placard et allez travailler – elle lui tendit un dossier bleu. Vous avez un patient.
— Je ne vais même pas prendre la peine de lire le dossier, parce que je suis sûr que c’est un cas banal. Si c’est un athlète, c’est toujours les stéroïdes, ajouta-t-il sur le ton de la confidence.
— Ce n’est pas–

Des cris les interrompirent. Chase venait de donner un coup de poing à quelqu’un, et le personnel avait toutes les peines du monde à la retenir.

— Ne parlez pas du docteur Cameron comme ça ! s’écria-t-il, la colère durcissant ses traits.

House sourit. Il ne semblait pas être le seul à avoir un mauvais tempérament, aujourd’hui.
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(Sur Docteur House, pendant la troisième saison, et c’était une tentative sur « hutin» ).


Le commissaire l’avait appelé dans son bureau.

Ça devait arriver un jour.

— Vous l’avez laissé s’échapper.
— Je suis désolé, monsieur.
— Vous le teniez, Paul. Vous le teniez, et vous ne l’avez pas arrêté.

L’inspecteur garda les yeux rivés au sol. Il ne possédait aucune excuse. Lui, un agent des forces de l’ordre, avait laissé un vulgaire criminel s’échapper. C’était impardonnable.

Non, pas un vulgaire criminel. Il s’agissait de Fantôme R, celui qu’il traquait depuis des années, le célèbre dérobeur de tableaux dans les musées. Encore une fois, il cherchait à s’emparer d’une œuvre. Il avait réussi à semer la brigade en rollers de Paris, mais cet idiot s’était blessé dans sa fuite, et alors qu’il cherchait un endroit où se reposer, il était tombé nez à nez avec son vieil ennemi…

… qui l’avait laissé filer au lieu de l’arrêter.

Dans l’exercice de ses fonctions, au lieu d’appréhender un malfrat ainsi que l’exigeait son travail, il avait échoué, commettant un grave délit. Sa hiérarchie sanctionnerait ses manquements, voilà pourquoi son supérieur l’avait appelé.

— Vous êtes la honte de la police. Demain, devant l’hôtel de ville, vous ferez des excuses publiques. Et attendez-vous à une rétrogradation.
— Avec tout mon respect, monsieur… J’en ai assez.

L’autre écarquilla les yeux.

— Pardon ?!
— J’en ai assez. Je cours derrière ce gamin depuis des années alors qu’il est peut-être innocent, je vois très peu ma fille, et suis toujours aussi mal considéré, alors…

Il posa son arme et son insigne sur le bureau.

— Je démissionne.
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(Sur Rhythm Thief et les Mystères de Paris, après les événements du jeu, et c’était une tentative sur « prévarication» ).

10 « J'aime »

Oh, wow, plein de contributions, c’est super !!! Y en a même qui ont fait les 4 mots ! :star_struck: OK, c’est bon je vais avoir du boulot ! :sweat_smile:

@Maelyna : l’idée, c’était un seul mot par drabble… mais en te relisant, je me dis que ça illustre vraiment « hiémal » et que le terme « ineffable » fait juste partie du fandom. (J’avoue que je n’ai pas proposé ce mot par hasard… :innocent:) N’hésite pas à proposer un autre drabble !

Je n’ai rien à proposer pour l’instant, mais je n’ai pas dit mon dernier mot (OK je sors) !

9 « J'aime »

Finalement j’ai eu une idée pour « ineffable » (mais pas dans le fandom auquel certaines penseraient peut-être :innocent:)… Si vous connaissez le fandom (Le Disque-Monde, à la fin du tome Procrastination), vous savez quelle est l’identité du « Il » dont il est question ici, mais sinon, il s’agit de la Mort.

Il la regardait sans prononcer un seul mot. L’unique mèche noire de sa chevelure en désordre faisait comme un nuage de tempête sur son front.

Les contrôleurs étaient vaincus. A tout jamais. Partout, sur le Disque, au plus profond de l’océan, sur les vagues de lumière qui coulaient depuis le Bord vers le Moyeu, le temps avait repris son cours, la vie avait repris ses droits.

Et personne ne saurait jamais ce qu’ils avaient réalisé aujourd’hui. En famille.

Suzanne le regardait aussi, de ce regard intense qu’elle n’avait pas hérité de ses parents. Elle ne disait rien. Il n’y avait rien à dire. Il en avait toujours été ainsi depuis que la jeune femme avait été en âge de comprendre. Leur relation était faite de ces silences plus signifiants que n’importe quel mot.

S’il avait été humain, il aurait peut-être pu dire qu’il était… fier d’elle. De ce qu’elle était devenue, de ce qu’elle avait accompli, de sa force et de sa détermination.

Mais il ne le dit pas. Il se contenta de hocher la tête. Il y avait de nouvelles vies à faucher, des millions de créatures, amibes, rhinocéros, humains, poulpes, vautours, qui, sans le savoir, l’attendaient.

Et de ce travail il ne parlerait pas non plus, car Suzanne savait.

11 « J'aime »

@Alresha je t’avoue que quand j’ai vu ce mot j’ai résisté de toutes mes forces pour ne pas l’utiliser pour Good Omens, ça aurait été tellement simple xd et comme j’avais cette petite idée dans ma tête qui collait si bien à hiémal je l’ai choisi, et ineffable a réussi à se coller dans mon post au final.
Du coup pour les mots que je tente ceux que je n’ai pas encore fait, en espérant que ça passe :

Prévarication

L’Âge sombre de la Justice. Une ère où avocats, juges et procureurs véreux étaient parvenus à assouvir leurs envies. Leurs pulsions. Manfred Von Karma en avait été un précurseur, stoppé par le légendaire Phoenix Wright. Mais une fois la légende vaincue, il n’y avait eut personne pour s’opposer à la vague de corruption. Des innocents étaient condamnés tandis que les coupables étaient libérés, protégés par des hommes et des femmes qui envoyaient paître les devoirs liés à leurs charges.
Tenez regardez donc, le juge qui avait vu Phoenix Wright s’élever, puis chuter, était en ce moment-même en train d’écouter un procureur mettre à terre un pauvre jeune avocat débutant…

-Il semblerait monsieur Smith que la preuve que vous soyez en train de présenter à la Cour n’ai pas été validée par la police.

-Qu… Quoi ! Mais ce n’est pas possible, le policier l’a formellement enregistré devant…

-Tatatata, le policier dont vous parlez affirme qu’il ne vous a jamais vu enregistrer cette preuve.

Le juge regarda le pauvre avocat se liquéfier sur place tandis que le procureur triomphait. Cet homme était connu du vieux juge comme étant un maître dans la falsification de preuves, mais personne n’avait réussi à l’avoir. Et ce n’était pas ce pauvre garçon dont les espoirs s’effondraient qu’il changerait quoique se soit. Lassé, s’apprêtait à rendre son verdict.
Verdict dont il ne pourrait même pas être certain de la véracité…

Ace Attorney

Ineffable

L’instant avait été… Insondable.
Magnifique.
Aucune main humaine ou naine n’aurait pu retranscrire la beauté du chant des Aînurs.
Même les Eldars, les premiers nés d’Illuvatar, ne sauraient même l’imaginer.
Le Chant que les Aînurs avaient entonné au matin du monde était une onde de bonheur, une tempête de créativité heureuse. Une louange sublime célébrant le plan de leur créateur bien aimé. Trompettes et flûtes, harpes et luths avaient entonnés une musique mélodieuse tandis que la puissance majestueuse des orgues parachevaient le tout.
L’onde musicale avait galopé à travers les étoiles, emporté dans sa gigue planètes et comètes. Bondissante comme la mer agitée, et pourtant calme comme un lac tranquille. Les puissances de l’univers s’était unies dans une farandole divinement joyeuse que même la violence et la brutalité du plus ténébreux des Valar n’avait sûr anéantir. Parce que le créateur veillait sur ses créations et avait empêché ses enfants d’être entraîné par la malice de sa créature rebelle.
Aujourd’hui la voix des Aînurs s’était tût, mais Gandalf avait parfois l’impression d’entendre l’écho de cette antique chanson résonner sur les terres d’Arda. Belle et insaisissable comme le vent, mais brillante et inébranlable comme le cristal
Non vraiment, le magicien en était certain, rien ne saurait ne pourrait rendre parfaitement le chant des Aînurs aux oreilles des mortels. Et cela lui conférait sans doute une magie plus grande encore.

Lord of the Ring

Hutin

Plus fort ! Ikki devait l’être, le devenir surtout. Depuis la mort de leurs parents, il était le seul qui pouvait protéger son jeune frère si petit et fragile. Alors, il n’avait pas hésité du haut de ses 3 ans à combattre des gamins plus fort que lui. Une fois, il avait même mordu sauvagement la main d’un adulte qui avait osé s’approcher de trop près de Shun. Les réponses avaient beau pleuvoir brutalement sur lui, il s’acharnait, et même les pleurs de son petit protégé ne suffisait pas à l’apaiser. Et lorsque la fondation Graad leur mit la main dessus, le futur chevalier du Phénix avait continué son entraînement sur ses jeunes camarades. Le bâton de Tatsumi lui-même ne l’intimidait pas.

-Tu devrais arrêter mon frère, avait couiné Shun alors qu’il soignait le dos malmené de son aîné, je ne veux pas qu’on te passe de mal.

-Je n’arrêterais pas, je dois te protéger. Et je le ferais !

Peu importe les coups, il riposterait encore plus fort. Il se querellerait contre l’univers entier s’il le fallait pour garder la seule chose de son univers encore pur, intact. Même si pour cela il devait laisser les flammes de sa rage l’embraser tout entier !

Saint Seiya /les chevaliers du Zodiaque

12 « J'aime »

Tu rajoutes les fandoms comme ont fait tous, s’il te plaît ? :slightly_smiling_face: j’ai cru reconnaître celui du milieu mais pour les autres… … Merci !

6 « J'aime »

Voilà j’ai rajouté les fandoms correspondant ^^

7 « J'aime »

Dans ce cas, le thème du drabble doit-il être le mot ?

6 « J'aime »

Alors,
Je ne vois que deux hypothèses : soit tu n’as pas pu lire le post initial. Soit nos textes sont vraiment nuls ! :sweat_smile:

Oui, le jeu c’est d’écrire un drabble qui illustre le mot.
Et on le fait en s’appuyant sur un fandom.

Et si notre drabble est top, boum ! Enregistré et posté sur Youtube dans une nouvelle rubrique.
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En ce qui me concerne, j’ai pas grandes chances d’être sélectionnée (suspicion de favoritisme (ou de prévarication), déjà audiofiquée récemment)).
Mais je m’en fiche, j’irai pourrir les commentaires avec mes drabbles ! :stuck_out_tongue:
Il y a toute la place qu’on veut sous les vidéos et comme personne n’écrit jamais rien dedans, hé hé… visibilité !

PS : nouveau drabble en approche. Je répète, nouveau drabble en approche.


Edit du 15.09 : bon mon drabble était trop long, :sweat_smile: je l’ai posté en one-shot.

11 « J'aime »

C’est sans doute moi qui comprend pas bien :yum: Je me demandais si faire apparaître le mot suffisait, visiblement non ^^

7 « J'aime »

Le procès va commencer. Je ne sais pas ce que la Fédération Galactique peut me vouloir. Le parasite X m’a causé beaucoup d’ennuis sur la station de recherches BSL : il n’y a aucun doute que le clonage de mon armure et de ma personne par le parasite a engendré des dégâts considérables. Cependant, j’ai résolu le problème en détruisant la station et le nuisible ultra-dangereux avec elle… En tout cas, je l’espère. Je passe les portes et pénètre dans la salle obscure. Les hauts pontes de la fédération m’attendent, leurs sièges largement surélevés par rapport à la barre qu’ils me réservent. Leurs regards camouflés ne sont pas très évocateurs. Je distingue malgré tout l’un des anciens scientifiques qui a examiné ma combinaison à l’époque, au retour de la planète SR388. Il semblait déjà, à ce moment-là, pleinement intéressé par le parasite X qui m’avait infecté avant de me cloner… Si c’est la raison de ma convocation, les recherches de la Fédération Galactique sont aussi néfastes que le parasite : ils n’ont aucune idée de ses capacités de survie et d’adaptation phénoménales. De telles recherches, même à but militaire, dépassent largement leurs prérogatives. Si la fédération met en danger l’univers, je n’hésiterais pas à m’opposer à eux et à me priver de leur soutien, ou je ne m’appelle pas Samus Aran…

Metroid ! Juste après Metroid Fusion. Prévarication ? :face_with_peeking_eye: Je crois. (221 sur word)

Une petite musique… https://www.youtube.com/watch?v=3ScB__YyuBM

11 « J'aime »

La salle de gravité est réglée sur « x50 ». Végéta répète ses coups dans le vide gravitationnel à une vitesse exceptionnelle, même pour le prince des Saiyans. La scène tourne en continu dans sa tête : Perfect Cell se moque de lui, ce à quoi il répond par un coup de pied qui n’aura finalement aucun effet. Sa fierté de Saiyan est trop imposante, trop écrasante. L’entraînement ne suffit pas à contenir la rage qu’elle provoque en lui, bien qu’il frappe sans discontinuer à une gravité désormais multipliée par soixante-dix. Pire encore : c’est Gohan, le fils de Goku, qui a finalement vaincu Perfect Cell. Comment un simple gamin, à moitié Saiyan, a-t-il pu surpasser à ce point son prince ?! Rien qu’à cette pensée qui gangrène, sa rage inextinguible croît de façon exponentielle. Les veines sur son front pulsent plus fort et son pouls s’accélèrent. Les machines sont inefficaces. Il a besoin de Goku, d’un être comme lui, dont l’appétit pour le combat n’est jamais rassasié. Végéta éteint la machine de gravité, sort de la salle, et enfile sa combinaison. Un combat, qu’il aura certainement provoqué, l’attend.

Dragon Ball Z ! (bien entendu :flushed:). Hutin ? :stuck_out_tongue: (189 word)

11 « J'aime »

Les flocons s’écrasent délicatement sur le tapis blanc. Le blizzard frappe vigoureusement la plaine, les Pokémon, et les habitants. D’une lenteur déconcertante, incomparable avec le crachin, la neige se dépose petit à petit, millimètre par millimètre, mais s’installe confortablement et durablement sur l’herbe, puis sur elle-même. A perte de vue — perte dans le blizzard —, l’étendue parait infinie, éternelle ; les dresseurs voyagent à la force de l’esprit plutôt qu’à celle du corps, redoutant le froid qui referme ses mâchoires, qui, même à travers les habits et les fourrures, mord. La fatigue prend le pas, l’un après l’autre, si le pied ne manque pas son geste sur le manteau instable car, alors, c’est la motivation qui chute et la vision qui s’affaisse. Persiste ! Fonds-toi dans la neige. Deviens sa robustesse, son inébranlable volonté, deviens le Blizzaroi inflexible… Au bout de ton périple, voilà qu’elle se dresse, la cité hiémale, Frimapic.

Pokémon (151 word). Dois-je préciser le mot ? :stuck_out_tongue: J’ai écrit avec ça… https://www.youtube.com/watch?v=RUg2RkE3T7Y

11 « J'aime »

Celui-là me plaît particulièrement ! J’aimerai faire la version vocale ! :smiling_face_with_three_hearts:

8 « J'aime »