Pourquoi ce que tu détestes est en fait génial

Comme quoi, faut parfois juste être créatif pour satisfaire sa curiosité. :ok_hand:

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Je m’incruste, si vous le permettez !

Alors, je vais défendre celui-ci, en totale subjectivité en tant que grande fan de ces mangas/animés ah ah.

Plus sérieusement, je comprends totalement. Le scénario est répétitif parfois, le héros vainc trop facilement les ennemis en à peine quelques épisodes (quand je galère avec mes persos à vaincre un malheureux ennemi dans un jeu hum hum :flushed: :joy:) et surtout pour certains du fan service.

Pour défense, en plus du fait que c’est vrai que les héros doivent progresser, je pense que ces œuvres méritent d’être défendues pour les leçons qu’elles donnent.
Je m’explique : je trouve que certains thèmes sont très bien abordés. Le deuil, que ce soit pour Naruto avec son sensei/ses parents, ou Sasuke avec les siens, je trouve ça bien d’aborder ce sujet et d’autres pour un genre neketsu majoritairement destiné aux « jeunes » garçons. C’est vrai qu’il y a des persos manquant de crédibilité (Naruto : « C’est pas bien d’être méchant », entre autres), mais outre ce fait, ils apportent tous quelque chose à leur manière et deviennent attachants ; c’est intéressant de voir l’évolution de personnages comme Bakugo, Sasuke ou Gadjil/Luxus, aussi. Il faut également bien que celui qui lit l’œuvre se reconnaisse dans le héros, d’où cette constance à généralement le présenter sous un jour positif. Le genre veut ça. Si tu vas dans des Seinen (mangas ciblant les (femmes) adultes) comme Nana, ce ne sera déjà plus la même musique.

Et puis, c’est vrai que le schéma ne varie pas, mais je suis curieuse de savoir quel serait le remède à cela ? Faudrait-il un univers où il n’y a pas de méchants, où le héros vit tranquille et sans soucis ? Quel serait l’intérêt ? Il serait probablement limité, c’est indéniable.
Et c’est sûrement pour cette raison que tout cela est même codifié, sous la forme de ce que nous appelons le schéma actantiel : un héros et ses adjuvants (ou alliés, en langage plus commun), une quête à accomplir (avec l’émetteur et le destinataire de cette quête), des opposants. Et une fois que c’est fait, on remet une pièce dans la machine et on repart pour un tour ! C’est un concept de base de la narratologie (c’est d’ailleurs étudié à l’école, ça rappellera des souvenirs à plus d’un je pense). Alors on peut varier certains points, mais le principe reste le même.

Malgré tout, chaque œuvre a son propre univers (des histoires différentes, des personnages différents, des mondes différents), qui méritent qu’on y accorde au moins un peu d’intérêt. Ça et on pourrait découvrir des leçons ou des éléments auxquels on ne s’attend pas !
Ah oui, et les openings/endings de chaque animé est super ! (… Comment ça, je suis pas objective ?) Bon, disons que vaut une oreille attentive, au moins un peu, pour se faire son idée. Mais moi ça me donne la pêche ! (Quoi, ça non plus c’est pas objectif ?!)

Bon ! Ce que je « n’aime pas », ou plutôt je préférerais dire que ça me laisse indifférente : la science-fiction. À part de très rares exceptions (quelques saisons de Docteur Who et films de Star Wars), je ne comprends pas spécialement l’intérêt qu’on porte à ce genre. Des robots androïdes voulant prendre le contrôle du monde ? Des créatures venues de l’espace se battant avec des armes futuristes ? Ça a du mal à me captiver. Ça, et les westerns.
Si c’est votre tasse de thé, je suis très intéressée par ce que vous avez à dire ! :relaxed:

(… Ne me taillez pas en pièces, s’il vous plaît :pleading_face:)

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Maintenant que tu le dis, ça me rappelle un peu la série The Flash de la CW. Ca a fini par m’énerver à force : à chaque épisode ou presque, il rencontrait un méchant apparemment impossible à battre alors que tout le monde savait très bien qu’il pouvait les battre avec ses pouvoirs. Ca me donnait une impression de faux suspense assez énervant à la longue. Comme quoi, ce schéma n’est peut-être pas réservé qu’aux animés ! :laughing:

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Mais alors du coup, quelqu’un trouve ça génial ?

Parce que le concept du départ (tout en haut), c’était bien que quelqu’un d’autre en montre l’intérêt et le potentiel insoupçonné ?

Je m’y colle, vous l’aurez voulu ! :grin: Gare au pavé !

Les méchants trop puissants qui se font rétamer quand même, c’est seulement génial pour les auteurs qui veulent tester l’attachement de leur public au héros.

Si c’était bien fait, cela renforcerait les liens émotionnels pour le personnage qui risque de mourir, cette fois. Et à chaque fois. En tant qu’auteur, ce serait génial de pouvoir se challenger pour voir si en changeant un paramètre du méchant, le héros peut tomber.
Si les vilains se ressemblent tous et se font battre, c’est qu’au fond, ils ne sont pas importants en tant que tels.
Ils ne sont là que pour renforcer l’assurance que les valeurs du héros prévaudront au cœur de toute adversité. C’est dur à dire mais les méchants contribuent à renouveler l’espoir dans le triomphe de l’héroïsme face à l’égoïsme… :laughing:

Mais…

Le problème de tous ces scénarios : ils énervent, parce qu’on les voit comme pure action « insignifiante » c’est à dire « vide de sens ». Lee héros n’en apprend rien, et ressort de là tout pareil qu’il y est rentré, sans une égratignure autre que de surface et qui sera vite oubliée. Il n’en sort pas grandi. On compte les points sur une ligne droite, on n’escalade aucune montagne du Destin en sacrifiant au passage un morceau de son âme…

Et là, il faudrait renverser un peu la perspective et faire voir ces combats bien autrement.

Si le héros devait faire des compromis ou des deals pour vaincre, cela ne se passerait pas comme ça.
Ceci créerait une véritable empathie pour le personnage. Car ce ne serait pas juste des combats mais à chaque fois des épreuves qui peuvent le laisser vaincu d’une autre façon même si le méchant est mort.

Alors là, le voir reprendre le collier et se battre encore et encore – malgré tout – entamé, mutilé, intérieurement, extérieurement, serait l’illustration du triomphe de sa volonté et de sa foi contre ses doutes, contre ce qui le rend défaitiste.

Ce serait déjà pas mal.

Allons plus loin.
A mes yeux et pour changer la donne un peu plate, le héros combattant le plus intéressant ne serait pas celui qui est sûr de vraincre contre les dizaines ou centaines d’opposants que l’auteur lui colle dans les pattes, ce serait celui qui a besoin de gagner pour d’autres et qui se demande quelle portion de lui-même il devra céder au fil de chaque victoire.
Et au bout du compte : s’il ne finira pas dans le camp de ceux qu’un nouveau héros devra combattre un jour ; et quand ?..

Et ainsi dans le making-of de votre héros, vous jetez déjà les bases de votre prochain super vilain au passage. Celui que les fans vont adorer détester parce qu’il sera « complexe ». L’histoire d’une ascension… s’avérant négative.

Et alors, on comprendrait mieux la raison pour laquelle les super méchants s’obstinent à perdre, au fond, face au héros, et sans que ça doive être trop dur pour l’idéaliste qui leur fait face. :joy:

Le méchant serait assuré que son sacrifice ne sera pas vain. Et que plus le héros va gagner contre des chevaliers de l’ombre, plus il se perdra lui-même en chemin. Et plus dure sera la chute.

Là, c’est sûr qu’on aurait de l’enjeu et une vraie appréhension pour l’issue du combat.

Est-ce que ce qu’on déteste ne serait pas génial ?

(Vous avez le droit de réfuter) :yum:

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La narration à la première personne, j’aimais pas non plus. MAIS. Pour décrire des angoisses, des prises de conscience ou des comportements déviant y’a rien de mieux !
Mettre en lumière les angoisses des personnages, c’est s’accorder à soi-même la clarté. C’est excellent, j’aime trop écrire sur ça haha. Il faut être honnête avec soi-même dans la vie et tu seras en capacité d’être honnête sur tes personnages. Je trouve aussi, que survoler ce genre de chose, c’est moins crédible. On a tous des angoisses et elles permettent d’avancer, c’est une composante essentielle.

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Je crois que manuemarie l’avait défendu un peu plus haut, mais j’ai apprécié le pavé qui apporte une approche très différente !

Allez, essayons de défendre ce genre, ces genres même, qui me tient particulièrement à cœur.

Les Westerns, aussi loin que je me souvienne, je suis fan de western spaghettis, c’est sûr. C’est un peu cliché, une troupe de bandit, un village d’innocents et un cavalier solitaire qui s’incruste dans les problèmes de tous le monde. Et voilà que ça se tire dessus à tout va dans le désert jusqu’à la mort des méchants… ça sonne pas génial dis comme ça. Mais enfaîte c’est justement cette simplicité qui est exquise !

Cela arrive souvent que le héro n’ait même pas de nom, (je pense notamment à mon grand favori « Le bon, la brute et le truand »), parce que finalement, les gentils, les méchants, peu importe qui ils sont. Ce qui compte ce sont les bonnes actions détachées qu’ils font. J’y trouve une forme de satisfaction à voir la justice (la « vraie », pas au sens judiciaire) toujours l’emporter. Le cow-boy arrive à voler les voleurs ? Il rendra toujours une partie du butin aux pauvres fermiers qui ont perdu leur vaches, etc…
Derrières leurs intérêts égoïstes, les personnages de western finissent quasiment toujours par servir un but plus grand, et peu importe l’étiquette « voleur » ou « héro » qu’il y avait au départ. C’est la dimension plus humaine que j’aime personnellement dans cette simplicité. Elle permet d’aborder des thèmes durs (esclavages, massacres, guerres) à travers des anonymes qui y sont extérieurs (faire sauter le pont pour lesquels deux armées se battent par exemple, juste pour qu’elles cessent, j’ai trouvé ça touchant).

bon, on ne s’est pas trop étendu, mais il nous reste la SF

La Science-fiction, c’est un giga morceau que voilà !

J’ai l’impression que c’est le côté futuriste et un peu adhérant qui te détache trop. Peut être que tu ne t’y retrouves pas ? La SF, c’est vaste.

Ça va des blockbusters aliens vs USA sur-armées, à Stargate, Doctor Who et autres séries d’aventures (aaah, un jour j’irai faire un roman dans la section présentation), à des mastodontes comme Alien, jusqu’à des films plus proches de nous comme The Island ou Wall-E.

Dans la première catégorie, la science fiction est clairement un prétexte à faire s’affronter les plus gros ennemis possibles pour un maximum d’action. Ce n’est pas une chose que je défendrais beaucoup, mais il y a dans ces divertissements de belles épopées qui ne cherchent pas plus loin. Malheureusement, on aime ou pas les robots géants et les monstres.

Si on parle un peu des séries, puisque tu as apprécié un peu de Doctor Who, la science-fiction est une porte ouverte pour présenter des situations et des cultures qui donneront lieu à des réflexions ou dilemme qu’on ne ce serait jamais posé. Je pense au Docteur et à la baleine-vaisseau, une façon détourné d’aborder la maltraitance animal avec plus d’humanité que si cela avait été une fiction réelle. Quand je pense à Stargate, une série sur laquelle j’ai du basé la majeure partie de ma personne, il y a autant de cultures différentes que d’étoiles. Dans la science fiction, on parle souvent de découvertes, d’explorations. Les personnages humains font face à l’inconnu, souvent ça rime avec danger et on retombe sur de la série héroïque classique, mais certaines histoires y apportent une dimension responsabilité. Si un jour nous trouvions une planète habité par un peuple primitif pleine de ressources, referait-on les mêmes erreurs qu’avec la Terre ? De quel droit ? etc…

Si je pense à la SF direction l’horreur etc… Il est indéniable que l’inconnu est effrayant et surtout moins malaisant que des thrillers réels. À trop voir de films sur des tueurs en série, on risque de commencer à douter de son voisin, un monstre fait peur, mais une fois sorti de la salle de cinéma, il n’existe plus. La fiction fait parfois du bien, ça peut être appréciable de savoir que tout ce qu’on voit, de bons, mauvais, excitant ou inquiétant n’a aucune chance d’arriver demain.

Cela permet aussi un peu de féérie, je ne sais pas vous, mais certains mondes issus de la SF sont de toutes beautés, comme pour la fantasy, créatures merveilleuses, paysages sortis d’un rêve, planètes parfaitement équilibrées entre technologie et écologie.

C’est d’ailleurs la dernière catégories à laquelle j’ai pensé. Si la SF te parait trop distante ou peu attrayante avec ces aliens envahisseurs, il y a beaucoup d’histoires SF qui traitent de problèmes humains ou moraux. Je pensais à The Island ou Wall-E. L’important n’est pas de savoir si les personnages sont des clones ou des robots, mais ce qu’ils font et pourquoi.
On nous projette dans un futur fictif, et ce que je trouve intéressant, ce sont les liens qu’on peut toujours faire avec notre réalité. Ce genre d’histoire aide à avoir un autre regard et peut être à ce questionner.

Laisses peut être les cowboys contre les envahisseurs de côté, la Science fiction est l’hôte de nombreux sous-genre que tu apprécies peut-être.

J’espère avoir défendu mon bout’d’gras ! J’ai essayé d’être courte, c’est raté !

De mon côté, je déteste les films de comédie-sociales, semi-moralisateur et emplis de clichés. Comme on retrouve souvent dans nos films français d’ailleurs. Le papy mourant qui invite ces petits enfants éloignés à la ferme pour renouer la famille, non sans moi, cela me paraît moqueur et faux, et au final peu attachant ! Mais tentons, restons ouverte aux potentiels plus.

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Étant une grande fan de Science-Fiction et ayant quelques heures à tuer, c’est parti pour un pavé (comme d’hab’ amputé de moitié, mais toujours trop long).

(j’ai écrit ça avant qu’il n’y ai des réponses, donc ça va potentiellement répéter certaines choses)

La SF, c’est très vaste, ça regroupe plein de sous-genre (sans parler des oeuvres qui mélange plusieurs sous-genre), donc je vais tenter de me concentrer sur les exemples donnés, pour tenter d’expliquer ce qui fait l’intérêt du genre (pour moi, évidemment, je ne peux parler pour personne d’autre)

(le mot important qu’il fallait relever dans cette introduction était “tenter”).

Juste au passage, je n’aime pas Star Wars. Pour une raison assez simple, c’est de la SF grand public, donc calibrée pour plaire au plus grand nombre, ce qui va, de fait, me laisser insensible. Doctor Who, c’est ma série préférée, alors je vais pas trop en parler pour des raisons de “je ne possède ni temps infini, ni Tardis”.

On va ainsi se téléporter sans transition (parce que je suis nulle en transition) à ce qui m’intéresse dans la science-fiction, d’un côté la science, de l’autre la philosophie (je suis sûre que vous aviez trouvé)(et d’ailleurs, pour moi, plus les deux coexistent en harmonie, plus l’œuvre de SF sera de qualité).

Le degré de rigueur scientifique varie beaucoup d’une œuvre à l’autre ; Doctor Who est très peu scientifique (voir pas du tout, d’ailleurs), Star Wars c’est discutable (à cause de l’existence de la Force, principalement) ; à l’autre bout de la chaîne on a ce qu’on appelle la Hard-SF, mais honnêtement, c’est assez difficile d’accès pour un public non averti, et puis… autant lire un bouquin scientifique, j’ai envie de dire.

Ce qui m’intéresse dans cet aspect scientifique, c’est justement de sortir du cadre purement scientifique (tout en y gardant un pied), pour pouvoir réfléchir à des problématiques finalement très encrées dans le réel. Un des meilleurs exemple de ça (cité) se sont les androïdes. À l’état actuel de nos connaissances, qu’une IA développe une conscience est impossible. Mais si ça ne l’était pas ? Comment réagirait la société ? Comment s’adapterait-elle ? Est-ce que l’avènement des machines signifie forcément la fin de l’humanité ? Tout ceci pose une question beaucoup plus concrète et applicable à notre monde actuel : l’humanité et la technologie sont-elles vraiment compatibles ? Est-ce qu’en développant toujours plus cette technologie (et la science), en repoussant les limites de l’éthique, on ne court pas à notre propre perte ?

L’aspect fiction, quand à lui, est intéressant car il permet de pousser cette réflexion encore plus loin (on entre ainsi dans la philosophie) ; les androïdes (dans la fiction) prennent souvent une apparence humanoïde mais aussi, un langage, un comportement, etc. très humain (au point que dans certaines oeuvres il est quasi-impossible de faire la différence). Ce qui est logique, puisqu’on les a créés à notre image. Ce qu’ils choisissent de faire, tuer, réduire l’humanité en esclavage ou au contraire faire preuve de compassion, avoir une volonté de vivre en paix, est un reflet de la nature des êtres humains. En résumé, on utilise la figure de l’androïde pour dépeindre l’humanité.

On a parlé de série/films, alors je vais citer quelques jeux vidéos (pour compléter) :

Puisqu’on parle androïdes, bien sûr, Detroit Become Human, qui, s’il est étrangement très peu subtil sur des sujets comme l’esclavagisme ou la ségrégation, l’est beaucoup plus sur le fait que l’important, ce ne sont pas ces androïdes (on contrôle trois androïdes dans le jeux), mais ce qu’ils représentent, ce qu’on voit à travers eux.

Pour terminer sur les androïdes, on a Fallout 4, qui aborde en plus le sujet dans un contexte de “post-apo nucléaire” (la technologie a détruit le monde et maintenant, des scientifiques construisent des androïdes qui deviennent sentient, est-ce le début de la seconde fin de l’humanité ?)

(ça ferait un titre de roman de SF génial ça, “le début de la seconde fin de l’humanité”)

Je mentionne en passant Outer Wilds (mon oeuvre de SF préférée tout média confondu) et SOMA qui traitent de beaucoup de sujets philos (la nature de l’univers (et ces théories tout à fait fascinantes sur le fait que la réalité n’existe que parce qu’il existe un observateur conscient pour l’expérimenter), notre rapport à l’inconnu (la peur que ça provoque), la vie, la mort, pour le premier et l’identité (ce qui fait de moi, moi ; ce qu’est un être humain) et la nature de la réalité, pour le second).

P.S. À noter que je ne passe pas ma vie à réfléchir sur des sujets ultra profond, donc j’adore aussi la SF récréative/grand spectacle type les Gardiens de la Galaxie. Mais c’est plus dû au côté fun qu’au côté SF. C’est un peu pareil pour Doctor Who ; c’est le côté complétement cinglé (que la série a plus ou moins perdu) qui part dans des trucs toujours plus absurdes qui me plaît, plus que l’aspect SF. Comme avait dit quelqu’un un jour “résumer un épisode de Doctor Who, c’est résumer une parodie d’épisode de Doctor Who”.

P.P.S. J’ai pas trop parlé aliens avec des flingues, c’est un sujet là aussi très vaste et à ce stade, je suis fatigué :rofl: (je suis là-dessus depuis 14h, no fake. J’m’excuse au passage pour les fautes, mais là, j’suis à deux doigts de passer mon pc par la fenêtre). Les thématiques de se genre d’oeuvres sont le plus souvent liées à la guerre et les horreurs qu’elle engendre. Je pourrais citer Mass Effect, mais pour être très honnête, j’adore cette trilogie surtout pour ses scènes épiques et ses personnages.

TL;DR pour ceux qui n’ont pas lu (on les salut).

Pour moi, la SF est une excuse pour réfléchir sur des problèmes de société très réels posés par la science ou la technologie (surtout lorsque celles-ci se heurtent à l’éthique).

Elle permet également de se pencher sur des réflexions métaphysiques (philosophiques) peut-être moins encrées dans le réel, mais non moins importantes (la nature de l’humanité, l’identité, la vie, la mort, la nature de la réalité, etc). Qui sont des sujets sur lesquels on peut réfléchir avec d’autres genres, bien sûr, mais le côté science fait qu’on garde toujours un pied (ou même un orteil) dans notre bonne vieille réalité (qui, je le rappelle, n’existe pas quand personne ne la regarde).

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Les Seinen visent des jeunes adultes, pas uniquement les femmes. Cela dit, je crois qu’il existe une sous-catégorie spécifique pour les femmes adultes (les trucs du genre The Ancient Magus Bride, L’enfant et le maudit, Isabella Bird, Bride Stories etc. Et Nana peut-être bien oui, ou alors c’est du shojo ? Je ne connais pas bien cette œuvre.)
Parce qu’en seinen tu as aussi des trucs genre Suicide Island ou Sprite qui sont non genrés.

En fait, je pense que ce défaut peut s’appliquer à TOUTES les littératures, pas seulement au shonen. Le seul reproche qu’on pourrait faire aux auteurs de shonen - et encore pas tous - c’est de trop tirer sur la corde, mais bon vous ouvrez un roman de Fantasy… C’est toujours la même chose, et un policier, bon ben pas mieux et alors les romances… Ou les Comics américains :rofl:

Par contre, le contre-argument de la vie sans méchant me semble un peu facile, il y a des shonen qui sortent du lot, par exemple Death Note, à tel point que je pensais que c’était un seinen mais en fait… Non, c’est un shonen. Bien misogyne comme tous les shonen ou presque d’ailleurs.

Si quelqu’un cherche un shonen original à lire je conseille Cage of Eden, qui pour le coup est un récit d’aventure avec des animaux préhistoriques un peu à la Lost et il n’y a pas le délire baston avec le héros devient de plus en plus fort, par contre il y a les mêmes leçons sur l’amitié, le travail, la coopération et même la rédemption si j’ai bonne mémoire (et des filles avec des gros seins évidemment).

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Les western récents se regardent mieux que les vieux quand même, après ils ont perdu ce côté nanard qui plaît à certain.e.s. :sweat_smile:
Django Unchained est un petit miracle je trouve.
Je détestais les western et en plus je détestais les films de Tarantino, il a réussi à me réconcilier avec les deux. Ce film est génial, le seul truc qui vient le gâcher c’est l’obsession de Tarantino pour mettre au moins un massacre dans chacun de ses films comme un point d’orgue et une signature.
(Si quelqu’un veut défendre Tarantino pour rester dans le sujet du topic…)

Sinon, à peu près à la même période, il y a eu un remake des frères Coen qui m’a soufflé aussi : True Grit

@Aurore.Deschain alors quand je lis Fallout 4 tout ce qui me vient à l’esprit c’est « Cela fera de vous quelqu’un de… SPECIAL ! »

6 « J'aime »

Bah perso, je n’ai pas trop aimé Once upon a time in Hollywood. Le seul truc qui m’a fait plaisir, c’est la scène de violence à la fin parce qu’elle était nettement plus jouissive que le reste du film. Sinon, peut-être à part l’ambiance 70’s, je trouve qu’il n’y a pas grand chose à garder du film. Pour tout vous dire, je ne me souviens presque plus de l’intrigue.

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L’intrigue c’est un acteur et sa doublure cascadeur qui parlent et qui parlent. Et à côté il y a les membres de la secte de Charles Manson qui végètent sur un canapé. C’est tout.

Dans le même style tu as Boulevard de la Mort, je l’ai bien aimé à cause de l’ambiance un peu lourde généré par le personnage principal qui est un prédateur. Mais beaucoup de gens le trouvent ■■■■■■.

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Les seinens sont pour les messieurs normalement. Le manga pour les dames, c’est le josei.

The Ancient Magus Bride, L’enfant et le maudit sont des shônens et Isabella Bird et Bride Stories des seinens. Et Nana est un shôjo.
Le josei est en général plus axé sur la vie active (comment mener de front sa vie professionnelle et sa vie amoureuse par exemple, avec aussi le fait de devoir se marier avant 30 ans sinon on est considéré comme une bonne à rien) et est totalement un oiseau rare en France.
Après, il ne faut pas trop se fier aux catégories des mangas. Pour rappel, ces dernières sont définies en fonction des magazines de prépublication au Japon. Donc si une histoire à l’eau de rose est publiée dans un magazine shônen, le manga sera un shônen et non un shôjo.
Sachant que les éditeurs français ne suivent pas vraiment cette catégorisation, déplaçant les mangas dans les catégories suivant un peu ce qui les arrange. D’ailleurs, la majorité des joseis sont rangés dans la catégorie seinen chez nous.

Après, les mangas, c’est comme la BD, les livres, il y a de tout, même si les shônens trustent 90% du marché. On est d’ailleurs assez chanceux dans ce domaine, car la France est quand même équipée d’une collection de manga assez variée, les éditeurs prenant régulièrement des risques avec une palanquée de thèmes divers abordé. Par contre, ces titres sont assez invisibles. Du fait du rouleau compresseur de 3/4 shônens. Mais ce sont les bénéfices de ce même rouleau compresseur qui permet aux éditeurs de sortir des tonnes de trucs à perte ^^

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Ah bah moi, c’est mon préféré ! J’adore Zoë Bell dans son propre rôle et cette fin si jouissive.

Oui, voilà Tarentino arrive à rendre les scènes de violence gratuites, jouissives (la musique y est pour quelque chose je pense, apportant un côté complétement décalé, comme dans Kill Bill, et puis elles sont tellement exagérées qu’elles en deviennent drôles) parce qu’elles permettent d’exorciser le stress et la tension accumulés en amont. Ca marche d’ailleurs vachement bien dans Django ^^ où le personnage joué par C. Waltz pète soudain les plombs alors qu’il brillait jusqu’à présent par son self-control. « Les Huit Salopards » est, pour moi, son plus réussi …

Après je comprends aussi qu’on aime pas Tarantino. Il a quand même un style très spécial. On adore ou on déteste en général.

Donc tu détestes, mais c’est génial en fait !!!
(comme ça je raccroche au topic ^^) :rofl: :tada: :partying_face:

Et pour terminer sur Tarantino …

Pareil. je sais pas trop ce qu’il a voulu faire à part un clin d’œil à ses potes … Bref, on va dire que tout le monde a droit à son louper … Pour moi, il n’est pas du tout représentatif de son cinéma.

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Effectivement c’est ce que dit internet :sweat_smile:
Rapport aux magazines de prépublication comme tu l’expliques visiblement.

Mais chez mon libraire ils sont rangés sur l’étagère avec les josei (merci j’avais oublié le nom) et je me souviens d’un article qui parlait justement des manga qui parlent des relations parents/enfants et souvent destiner aux jeunes femmes avec ces 2 exemples là entre autres.

Sur la vente des shonen, je n’ai pas une très bonne vision de la chose (une fois sortie de la case animés TV) vu que j’habite dans une métropole avec librairies spécialisées très fournies dont les ventes sont extrêmement diverses. Et finalement les mangas les plus vendus sont bien des shonen mais sur quelques titres uniquement (les mêmes à la tête des ventes mondiales…)

En fait, je pense que le problème de classification vient de la transposition société nippone /société française. Le public cible n’est pas le même que le public touché. Franchement dans les seinen comme dans les shonen il y a des oeuvres qui sont surtout lu par des filles/femmes en France.

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Il faut dire que le shôjo et le josei se vend très peu en France, donc les éditeurs sont assez frileux sur le sujet. Sans compter que la majorité des directeurs de collection sont des hommes et vont plus vers le genre qu’il leur plaît (même s’il y a des résistants comme Akata).

De mémoire, les ventes des 10 shônens les plus populaires pèsent pour plus de 75% du marché du manga en France. Ça en dit long sur la consommation générale ^^

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Je voulais vous dire…
Elle n’est pas très remplie la section Otaku Power, ou même la discussion « votre manga préféré »

Je suis sûre qu’il y aura des visiteurs et des futurs membres qui seraient contents d’avoir des aperçus dédiés, sur ce sujet des différences entre tous ces noms japonais de public cible, et d’exemples de fandoms correspondant aux catégories susdites…

Je comprends que la tendance naturelle est de parler à bâtons rompus pour une discussion orale. Mais si quelqu’un voulait bien résumer vos propos à un endroit « logique » où on pourrait les retrouver, ce serait bien. :yum:

En ce qui me concerne, j’aurais bien de la peine à trouver des arguments positifs pour dire « le massacre dans les fims, c’est génial »… :disappointed_relieved:

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En ce qui concerne la violence dans les films de Tarantino, elle est tellement exagérée qu’elle en devient drôle et jouissive. C’est un peu un défouloir : on sait que ce n’est que du cinéma car ce n’est pas du tout réaliste ; pourtant, on ne peut s’empêcher de regarder ça avec amusement car c’est l’imagination de Tarantino – et par extension celle du spectateur – qui se laisse aller.
Je pense qu’il y a peut-être un lien avec le principe de la catharsis et de la purgation des passions, notamment en ce qui concerne Kill Bill et Once Upon a Time in Hollywood, dans le sens où ceux qui s’en sont pris à la Mariée ou les membres du culte de Manson ont commis des actes affreux et les voir mourir dans d’atroces souffrance permet d’appuyer l’horrible réalité de leurs actes.

Je ne suis pas du tout un expert pour ce qui touche au pourquoi de ce phénomène, mais il faut avouer qu’une bonne bagarre de temps en temps, ça ne fait pas de mal (quand ça reste du cinéma, bien-sûr !).

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Un nouveau sujet : Pokémon Donjon Mystère.

Il faut savoir que je suis une grande fan de Pokémon MAIS les Pok. Donjon je n’adhère pas. J’en ai quelques uns mais je n’en ai terminé qu’un seul avec bien du mal.
En fait, une fois passé le début où tu as un test de personnalité (c’est un bien grand mot) pour déterminer quelle est ton espèce de Pokemon, le reste est ■■■■■■.
Les explorations sont longues et répétitives. En plus plus on avance dans les niveaux et plus ils sont longs et par inattention je me retrouve à mourir et à devoir tout me retaper le donjon long et pénible avec la map qui change en plus !
Les scénarios sont mignons mais adaptés aux enfants de moins de dix ans et donc s’est téléphoné de A à Z…

Je sais qu’il y a des adeptes du jeu ici vu qu’il y a plusieurs fanfics en cours sur ces jeux, c’est donc défendable.

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