Pourquoi écrivez-vous des fanfictions?

Une discussion dans un autre sujet m’amène à vous poser la question, à vous tou(te)s qui écrivez des fanfics : pourquoi ?

Je m’explique : pourquoi de la fanfic et pas des récits « originaux » (au sens « créés de toutes pièces par l’auteur, sans utiliser l’univers ou les personnages de quelqu’un d’autre ») ? J’imagine que certain(e)s d’entre vous écrivent d’autres choses, mais puisque c’est ce qui nous rapproche sur ce site, j’aimerais savoir ce qui vous motive lorsque vous prenez la plume pour écrire une fanfiction.

Dans un autre sujet à propos des concours d’écriture, où je déplorais que celui auquel j’aimerais participer ne soit pas un concours de fanfic, Oldie m’a fait remarquer que je n’avais qu’à prendre un personnage que j’aimais bien et à « l’utiliser » sans donner son nom. Evidemment, c’est une idée… mais je crois que ça me ferait perdre toute envie de placer ce personnage dans mon histoire. Lorsque j’écris une fanfic, non seulement je veux parler d’un personnage précis, mais je veux pouvoir donner mon point de vue sur l’univers, faire référence à un ou plusieurs épisodes du fandom, bref connecter au maximum mon histoire avec l’univers d’origine. Utiliser un personnage « en douce », sans donner son nom ni son passé (que je n’ai pas inventé), ni ce qui le rattache à tel ou tel élément de cet univers, ne m’intéresse pas.

Pour résumer, ce que j’aime dans la fanfic, c’est :

  1. La facilité : pas besoin de créer un perso, ni d’imaginer un univers, on a déjà tout ça sous la main !!! (Je ne suis pas très bonne pour décrire les personnages ni les lieux, la fanfic me permet de ne pas insister là-dessus puisque normalement mes lecteurs voient de qui et de quoi je parle… Si je dis « l’Enterprise », normalement, n’importe quel trekkie voit le vaisseau, pas besoin de lui expliquer à quoi il ressemble… ce qui m’arrange énormément.)

  2. L’utilisation du canon : jouer avec lui, jongler entre l’utilisation d’éléments qui m’ont plu dans le livre / le film / la série d’origine et mes propres idées. J’adore me glisser dans les « trous » laissés vacants par les auteurs / réalisateurs, essayer (modestement) de « compléter » le fandom, et parfois introduire des notes dissonantes juste pour le fun (ou parce que certaines choses m’énervent dans le canon, que j’essaye de justifier ou d’atténuer).

  3. L’entraînement : la fanfiction me permet de « tester » certains effets narratifs comme la variation de points de vue, l’utilisation des temps verbaux (passé ou présent), la chronologie plus ou moins compliquée du récit (j’adore les flashbacks), l’équilibre entre narration / description (OK ce n’est clairement pas mon point fort) / analyse (psychologique des personnages, ou bien réflexions sur divers sujets) / dialogues… C’est comme une sorte de laboratoire pour moi, où j’essaye des choses que je n’oserais pas forcément faire sur un récit original qui me demande déjà beaucoup d’investissement, d’imagination, d’inspiration et de travail…

Cela ne m’empêche pas d’écrire « pour moi » un récit totalement indépendant de tout fandom, mais le plaisir que j’en retire est totalement différent. (Et c’est beaucoup plus compliqué.)

Et vous ?

17 « J'aime »

Très bonne question !

Alors, d’abord, je vais raconter comment j’en suis arrivé à la fanfic. x)

Moi, âgé de 12 ans, suis tombé en amour avec les livres fantastiques (Les Chevaliers D’Emeraude). J’adorais cette univers et j’ai donc décidé d’écrire des histoires en m’inspirant de cette univers, sauf que je n’arrivais jamais à l’action, mon écriture était pauvre et mon inspiration était une pâle copie de ce que j’aimais et que j’ai saucé oklm.
On en vient donc à mes 14 ans, je découvre les mangas ! Donc je dessine, je m’inspire idem des personnages que j’aime bien, mais comme d’hab, c’est une pâle « copie » de mes mangas préférés.
Dans ces deux cas, je savais que je ne faisais que « recopier » mes auteurs préférés.

A mes 15 ans, je découvre Sherlock et je lis tous les œuvres de Doyle en passant par les pastiches, les canons, les livres documentaires, etc. Et je tente de créer un descendant de Sherlock Holmes (nommé Harlock Holmes, j’ai déjà raconté ça quelque part mdrrr). Sauf que bien évidemment, pâle copie de Sherlock. Je fouille sur internet et je découvre LA FANFICTION. Oh révélation. J’en lis pleins sur Sherlock et j’ai donc décidé d’écrire naturellement ma première fanfic.

Ainsi de 12 ans à 15 ans, frustré de ne pas voir mes personnages préférés dans une telle situation, contexte ou que sais-je, j’avais donc essayé de créer ma version sans savoir que je m’approchais en fait, plus de la fanfic que je ne l’aurai cru.

Donc à partir de mes 15 ans, j’ai décidé d’écrire et de publier des fanfics. La question est donc pourquoi ? Comme je l’ai dit précédemment, c’était de la frustration et un besoin d’exprimer mon imagination qui est enfermé dans ma boite crânienne. De base, j’écrivais pour moi, pour que je relise mes histoires. A mes 12/14 ans, je n’ai jamais voulu que quelqu’un lise mes histoires. x)

A partir de 18 ans, j’en suis arrivée à un point où l’écriture de fanfics me détendait, me permettait d’oublier certaines choses négatifs de ma vie, on peut dire que cela a sauvé ma santé mentale de nombreuses fois. D’ailleurs, si on lis bien, mes fanfics ne sont que souffrances. On avait parlé dans un autre sujet de la torture de nos personnages et quand je relis ce que j’ai écrit, et bien c’était aussi mon état mentale de cette époque, c’était une thérapie. Un besoin d’exprimer ma détresse à travers ce que j’aime.

Aujourd’hui, ça n’a pas changé, j’écris toujours des fanfics pour moi, ma frustration, mon ressenti et mon envie de m’évader. C’est un plaisir de me relire, de voir que je suis lu, de m’exprimer sans dévoiler mes sentiments directement. Et si je décide d’écrire une fanfic et non une œuvre originale, c’est parce que les bases sont déjà posés, je suis une personne de très impatiente, dès que je trouve quelque chose qui me plait (un film, une série, une idée, une inspiration, etc), je me dois de l’utiliser immédiatement et la fanfic est un bon moyen pour regrouper tout ce qui se passe dans ma tête. :stuck_out_tongue:

11 « J'aime »

La fanfic est surtout, pour moi, l’occasion de prolonger une série trop tôt abandonnée. Tout comme quand j’écris des romans originaux, certains personnages font tellement partie de ma vie que je ne peux pas les abandonner… par exemple, je « traîne » un certain Steve Drummond (voir mon pseudo) depuis huit romans. Je le connais, je sais quand il est de mauvais poil, heureux, triste…
En un mot, je m’attache.
Alors, lâcher Da Vinci’s Demons ? Forget it ! Et nous sommes très nombreux dans le cas.
La fanfic, c’est aussi une occasion de voir si certains aiment me lire. Je manque de lecteurs dans mon environnement immédiat. Alors, les « kudos » ou le nombre de vues me disent que je n’écris pas que de la :poop:.
Ceci dit, j’écriais de toute façon car c’est bien plus qu’une envie, c’est un besoin.
Mais, oui, essentiellement, il s’agit de prolonger l’histoire de mes héros TV, de les faire voyager dans le temps et dans l’espace, histoire de les avoir toujours avec moi.

6 « J'aime »

Frustration, quand tu nous tiens. :joy: :sob:

Et au passage, la fanfic m’a permis de progresser en Français. (J’ai eu 19 au bac à l’écrit, c’est pas rien T-T )

7 « J'aime »

Je suis énormément attaché aux personnages de mes fanfics ( écriture ou simplement pensée ) et je suis une éternelle insatisfaite. Donc pour moi la fanfic’ me permet de raconter ce qui, pour ma part, aurait du se passer autrement.

6 « J'aime »

Je vais faire comme @Hal et expliquer comment j’en suis arrivée à la fanfic.

Depuis toute petite j’écris, c’est idiot mais j’ai commencé par des textes de chansons, des comptines et puis bien sûr le fameux journal intime.
Puis je suis arrivée à l’âge de 13 ans sur un forum spécialisé sur One Piece (malheureusement, il n’existe plus), on s’entendait tous très bien et deux d’entre nous ont décidé d’écrire une fanfiction One Piece avec nous pour personnages. Je me suis vite prise au jeu et ce genre de fanfiction a pullulé très vite sur le forum.
Et j’ai commencé ma toute première fanfiction (que je poste également ici) : Aventure (oui, oui, je l’écris depuis 2012…).

Puis le forum a fermé et je me suis tournée vers les fictions originales. J’y prends personnellement beaucoup plus de plaisir, étant donné que je peux tout créer de A à Z sans que quelqu’un puisse me dire « ah mais c’est pas possible, car dans le livre ce personnage n’était pas encore né… » ou des choses dans le genre.

Mais ma passion pour Harry Potter n’a fait que de s’accentuer et j’en suis venue jusqu’au fait de me faire assez confiance pour écrire sur ce fandom sans avoir peur de faire des anachronismes. Et puis… j’avais vraiment envie d’écrire dessus.

Du coup maintenant j’écris autant de fanfictions que de fictions originales (et surtout grâce aux défis du forum). Je vois surtout cela comme un moyen de m’entraîner à l’utilisation de vocabulaire et à améliorer ma grammaire, même si au début c’était surtout pour faire du self-insert. J’ai cessé le self-insert, mais je trouve que ce choix me permet de nouveau de prendre du plaisir avec la fanfiction.

Pour les défis, la plupart du temps, je fais du préquelle, cela m’évite de devoir trop être « parfaite » et d’éviter beaucoup d’anachronismes. Ca me permet de retrouver le même plaisir que lorsque j’écris une fiction originale puisqu’il s’agit d’histoire que j’invente à environ 80%.

9 « J'aime »

Je vais vous dire pourquoi j’écris de la fanfiction : parce que je le peux. :smiley:

J’allais dire que c’est la seule raison qui vaille, mais ce n’est pas tout à fait vrai.
Comme certains d’entre vous le savent par leur fréquentation des polars ou des enquêtes, pour commettre un crime, il faut le mobile, le moyen et l’opportunité.

Quand je dis « parce que je le peux » je veux dire que j’en ai les moyens.
Mais il faut aussi le mobile et l’opportunité.

Pour ce qui est de l’opportunité, j’étais dans une phase de grand repli sur moi et un niveau de sociabilité IRL voisin de -3° (rassurez-vous je suis à -2° maintenant, on appelle ça le réchauffement climatique). Dégager du temps fait partie des moyens aussi, mais l’opportunité a un petit côté « l’occasion fait le larron », un côté « tiens justement, maintenant ça m’occuperait bien ».

Pour ce qui est du mobile, je crois que c’est l’insatisfaction, et l’injure faite aux personnages que j’aimais dans les premières fanfics que j’ai lues. Je trouvais qu’on ne leur rendait pas bien justice. Alors, j’ai mis ma cape et mes collants, et à la nuit tombée, pendant que les braves gens dormaient, je suis suis devenue OldGirl, la défenderesse des personnages mal traités. :laughing:

11 « J'aime »

Parce que mon ego préfère avoir le monopole dans une littérature de niche plutôt qu’être anonyme dans un marché saturé.

Pour le reste, étant donné que je construis mes planètes et mes vaisseaux moi-même et que les personnages, leur évolution et leurs relations ne m’intéressent d’aucune façon, je dois dire que si je nommais les miens Kevin ou Éléonore cela ne changerait pour ainsi dire rien.

9 « J'aime »

Bon, eh bien, puisque c’est l’instant « Père Castor, raconte-nous une histoire » alors autant me prêter au jeu !

Comme beaucoup d’autres, j’écris depuis un petit moment maintenant. Et cela trouve sa source dans ma première grande passion, la lecture.
J’ai appris à lire quand j’étais en grande section maternelle ; à l’époque, mon père tenait une maison de la presse et avait donc une quantité assez monstrueuse de livres. Plus j’améliorais ma lecture et plus je dévorais. Je lisais tout ce qui pouvait m’intéresser, de près ou de loin, et j’adorais ça. Puis est venu le moment où je n’avais plus rien d’intéressant pour moi à lire, alors j’ai tapé dans des livres que je considérais « pour gamins » (vous savez, les mini-romans sur les Winx, des histoires en centre équestres, ce genre de trucs assez basiques) et je venais même à lire du Dora l’Exploratrice (que je détestais tant !) pour m’occuper tant je n’avais plus rien à me mettre sous la dent.
J’ai commencé à écrire à peu près à cette période-là ; puisque je n’avais plus rien à lire, j’allais m’en créer ! Je me souviens de mon tout premier « roman » que j’avais intitulé « Les chats de Paris » et qui racontait l’histoire de deux chats de gouttière qui partaient en « quête » je crois bien, et dont le plot twist final était qu’ils n’étaient non pas des chats mais des bébés tigres ! J’étais assez peu créative on va dire. Mais j’avais aimé écrire, même si dès cette époque j’avais un rejet qui faisait que je ne voulais pas que ma famille lise par peur qu’elle me juge, ah là là. :roll_eyes:
Ensuite je me souviens avoir écrit ma première fanfiction, sans savoir que ça existait à l’époque, qui portait sur Code Lyoko, le dessin animé de mon enfance. L’idée était un self-insert/Mary-Sue vraiment immonde (avec le recul j’ai vraiment honte haha) mais c’était juste une histoire que je me racontais, parfois en rêvassant ou pour m’endormir, je m’imaginais le personnage que j’aurais aimé être à l’époque si j’étais dans cet univers que j’aimais tant.
Les années ont passé, et quand je suis entrée au collège, j’ai découvert le site francophone Pokébip ; c’est là que j’ai découvert ce qu’étaient les fanfictions, le jargon de ce monde-là, les possibilités… Je m’y suis donnée à coeur joie, même si j’avais toujours de mauvaises habitudes (ma première fic Pokémon avait aussi un self-insert un peu beaucoup Mary-Sue… comme quoi, les mauvaises habitudes reviennent au galop). C’est à partir de là que j’ai commencé à écrire sur tout et rien. Pokémon, Professeur Layton, Rhythm Thief, puis plus tard Symphogear (et à présent je touche un peu à tout pour essayer), en cherchant toujours des scénarios originaux, en créant si besoin des OCs plus ou moins travaillés… Parfois je lisais d’autres fanfics, mais peu m’ont vraiment marquée.

Et donc maintenant ça doit faire une bonne dizaine d’années que j’écris ; j’ai abandonné beaucoup de projets, en ai gardé d’autres sous le coude, ai découvert et tenté plein de nouvelles choses, et j’espère pouvoir continuer à écrire pendant encore longtemps.
Ecrire était à la base une manière s’assouvir ma soif de lecture, et maintenant c’est devenu pour moi un passe-temps conséquent ; j’ai du mal à l’avouer parfois mais écrire est vraiment une des choses qui me font le plus plaisir. Je passe volontiers des heures devant un chapitre tout comme je peux jouer pendant une nuit entière aux Sims sans voir le temps passer.
Je dirais qu’à présent, j’écris parce que j’ai des idées d’histoires annexes, des side stories, des continuations, déviations, des univers alternatifs qui poppent dans ma tête et qui refusent de s’en aller. Ca peut partir d’un rêve, d’un délire avec des amis, ou juste d’une simple petite réflexion, ça peut être sérieux tout comme ça peut être complètement débile et ne jamais voir le jour… Mais j’écris parce que j’ai des idées qui me viennent, des headcanons un peu loufoques aussi, et que j’ai envie de les partager.
Il me faut aussi avouer qu’écrire me permet d’évacuer, de m’évader de mon quotidien. Quand je parle un peu de mes histoires, de mes personnages, à mon petit-ami, il me fait souvent la remarque que ce sont des histoires tristes, qui finissent mal, ou dont les personnages sont torturés, vivent des choses terribles… Mais je me vois mal écrire une histoire fantastique qui se passerait au pays des bisounours, et où nul ne connaîtrait la douleur. Un peu comme beaucoup d’autres artistes (auteurs, musiciens, peintres etc.) mon état d’esprit transpire (plus ou moins) dans mes textes, et ça me permet d’aller mieux. J’implante à mes personnages des épisodes douloureux, des mésaventures auxquelles j’ai moi-même plus ou moins fait face, et ça me permet d’aller mieux.

Puis ça fait quand même classe de se dire qu’on écrit, et pas n’importe quoi, non ! Des histoires de qualité, soignées (ou non :stuck_out_tongue: ), et lues et appréciées (ou non :stuck_out_tongue: ).

Mais je pense que jamais je n’écrirai autre chose que des fanfictions ; j’ai une imagination parfois débordante, mais il m’est impossible de tout créer à partir de zéro. Le fait d’avoir un univers de départ me pose des bases que je n’ai pas spécialement besoin de développer, sinon je bloque et vous pourrez être sûr(e)s que le projet sera vite avorté. (quoique, il m’arrive aussi très fréquemment d’avorter des projets sérieux même s’il y avait matière à développer et un fandom où les bases seraient posées… :roll_eyes: )

8 « J'aime »

J’aime. Mdrrrrr. :face_with_hand_over_mouth: :face_with_hand_over_mouth: :face_with_hand_over_mouth:

3 « J'aime »

Pourquoi j’écris?
Rien ne m’y pousse, j’ai un orthographe en vacance permanente, je ne vie pas dans un environnement littéraire, je n’ai pas de formation correspondante mais j’ai parfois une envie, j’ai toujours eu cette envie qui allait et venait.
Ajoutons à cela que ces dernières années j’ai beaucoup lu.
Et aujourd’hui on passe tous beaucoup de temps devant un ordinateur et cet engin en plus d’être une calculette c’est littéralement une machine à écrire.
Pourquoi des Fanfictions? Je pense que c’est une tentative de revivre les sentions que l’on ressent à la première lecture d’un livre qui nous à beaucoup impressionné, ou d’un film, ou une série. Un moyen de prolongement.
Voilà en bref pourquoi je me suis mis à écrire.

9 « J'aime »

En parlant de ça, on est d’accord que aucun d’entre nous ne regarde son clavier quand on écrit ? Est ce que vous aussi ça vous frustre de voir des gens écrire très lentement à l’ordi ? :joy:

8 « J'aime »

MAIS TELLEMENT.
Bon après je conçois que tous ne maîtrisent pas si bien cette merveille de technologie.
Mais ça me fait toujours rire quand des gens me demandent comment ça se fait que j’écrive si vite à l’ordinateur (c’est vrai que je pianote avec une certaine aisance et célérité). « Euh, bah, l’habitude, non ? » dois-je répondre par gêne d’avouer que j’écris des fanfictions. :sweat_smile:
Si bien que désormais je prends mes cours en note qu’à l’ordinateur et jamais à la main puisque jamais je ne pourrais écrire aussi vite avec un stylo et une feuille !

7 « J'aime »

Perso j’écris sur mon portable parce que ben sur l’ordi j’écris tellement lentement que je perd la fin de mes phrases… oui j’ai honte

8 « J'aime »

On est tous passé par là, mais avec l’entrainement, ça vient tout seul, les doigts bougent tous seuls. xD

Je me rappelle qu’au lycée, au final, dans des travaux de groupe, c’était toujours moi qui écrivait à l’ordi parce que j’allais plus vite et que on gagnait du temps. xD

8 « J'aime »

Un grand merci pour toutes ces réponses intéressantes et variées !!! Je me représente très bien Oldie avec sa cape et ses collants, allant défendre et venger les personnages injustement traités ! J’ai l’impression que plusieurs d’entre nous sont passés par le « self-insert-Mary-Sue » avant d’en arriver aux fanfictions à proprement parler…

7 « J'aime »

Comme je l’ai indiqué dans ma présentation, je suis arrivée à la fanfiction par total hasard il y a 2 mois :sweat_smile:. Pourquoi ? Pour exulter mon fantasme plus qu’envahissant (bonjour self-insert!) Et finalement d’un PWP je me suis emballée à faire une histoire complète où j’ai donné sa propre identité à mon personnage principal. J’arrive sur la fin de cette aventure. J’ignore si j’écrirai d’autres fanfictions en dehors des défis. Pour tout dire j’ai tendance à être monomaniaque :sweat_smile: donc qui sait jusque quand va durer cet élan d’écriture avant de passer à un autre media artistique. Peut-être que je me lancerai à l’occasion dans une fiction originale. Mon mari m’a offert un super

nom de personnage

Osef Balek

ce qui me donne envie de l’utiliser :rofl:

5 « J'aime »

Waouw, sujet très intéressant !

Pour ma part j’ai commencé à écrire fin primaire-début collège. A cette époque je passais ma vie à jouer aux jeux d’Impressions Games (Caesar, Pharaon, le Maître de l’Olympe Zeus) et le reste du temps je reproduisais le système de jeu avec mes playmobils :sweat_smile: En déménageant l’été dernier j’ai retrouvé dans l’un de mes nombreux et énormes tas de feuilles de papier un début d’histoire dans la Grèce antique qui se déroulait pendant l’un des scénarios du jeu « Le Maître de l’Olympe : Zeus ». Ensuite des amis m’ont fait découvrir le jeu de rôle avec « Dungeons & Dragons » qu’on ne présente plus et au fil des années nous avons exploré d’autres univers avec ces JdR.

Alors je dirai que la fanfiction me permet beaucoup de choses. Déjà, forcément, il y a la facilité d’avoir un univers et des personnages déjà établis, un scénario que l’on peut suivre ou duquel on peut facilement imaginer des scènes annexes qui bouchent les trous ou exploitent des éléments survolés. Mais il y a aussi le besoin de limites et d’un cadre, je pense. Je n’ai aucune difficulté à m’imaginer un monde original mais je pars trèèès vite en sucette. Je suis vraiment moyen bof pour la partie « scénario » alors c’est aussi un entraînement que d’écrire une fanfiction qui n’est autre qu’une histoire annexe qui suit de plus ou moins loin la trame narrative de l’univers dans lequel je me plonge.

Avant je n’écrivais que des nouvelles qui prenaient source dans mes sessions de JdR qui me frustraient parce que peu de joueurs autour de moi aiment développer leurs personnages, bosser sur un background détaillé et riche. Il m’est souvent arrivé d’écrire une sorte de compte-rendu de session dans lequel je raconte la session du point de vue de mon personnage avec toutes les pensées, réflexions et émotions que ça implique. J’en ai aussi écrit beaucoup quand j’étais dans ma grosse période MMO et imaginais des histoires que pouvaient vivre mes personnages.

Finalement j’ai découvert les animés très tard parce qu’un ami m’a presque forcé à m’y mettre et ça a été une révélation. Du coup ça doit aussi venir de la frustration que certains personnages ne soient que des figurants ou n’aient pas (à mon sens) le développement qu’ils méritent. Est-ce que je leur rend hommage pour autant ? Pas sûr :sweat_smile:

En tout cas, comme certains d’entre vous l’ont dit, fanfiction ou non, écrire est un besoin. Il suffit que je regarde un film qui va me toucher et j’ouvre mon éditeur de texte favoris, j’écris beaucoup et souvent même si la plupart du temps c’est voué à être supprimé au bout de quelques jours quand je me relis ou à pourrir dans cet énorme dossier dans mon pc qui regroupe tous ce que j’écris. Mais être dans sa bulle pour écrire… Je ne pourrai pas m’en passer.

J’aime regarder des films/séries/anime, j’aime jouer aux jeux vidéos, j’aime parfois lire mais jamais je ne me lèverai en pleine nuit pour l’une de ces activités. Pour écrire, si.

7 « J'aime »

Un témoignage.

Lire, lire, lire
Je lis beaucoup et regarde très peu de séries. Ce n’est pas un choix. La plupart des séries me laisse une impression de prêt-à-gober un peu vain, ça ne me parle pas. Les livres m’autorisent le rythme qui me convient, alternant bolées goulues et petites gorgées savourées. La coupable est ma prof de français de 5è, 4è et 3è. Elle a su dévoiler la lumière de Giono, libérer la verve de Hugo,… et faire miroiter le carrousel inépuisable des styles.

Continuer le combat
Parmi d’autres, une belle illumination, le Seigneur des Anneaux et son univers, sorte de creuset originel, havre merveilleux d’héroïsme, en contrepoint des tribulations d’Ulysse et d’Hector.
Vingt-cinq ans plus tard - une gestation souterraine assez lente - je me suis lancé dans un roman, remake du Seigneur des Anneaux et du Hobbit réunis. Résultat : tous les passages obligés, à peine revisités, s’imposent à un pauvre petit personnage, esquisse informe qui doit se forger une personnalité au fil des chapitres.

Fanfictions
Une fois le pavé terminé, question : qu’est-ce que j’en fais ? Après une heure de recherche sur les maisons d’édition et les droits d’auteur, le verdict est clair : n’eau vaille ! Le webmaster du Tolkien Estate me prie de circuler, suggérant avec une condescendance toute britannique, qu’il y a de « nombreux sites pour cela… », comme s’il s’agissait d’une habitude honteuse…
Quelques googleries plus tard, j’avais découvert les fan-fictions, probablement dix ou quinze ans après l’invention du concept…
Me voilà donc écumant les sites ad hoc, faisant de temps à autres quelques rencontres sympathiques.
Pour ce qui est du roman, j’en termine à présent le remaniement pour le rendre lisible.
Après quoi je pourrai me concentrer sur des nouvelles, au gré de l’inspiration.

Pourquoi ?
Une sorte de besoin irrépressible de partager, de transmettre… quoi ?
L’amour du français, le charme du merveilleux ? Je ne sais pas…
En tout cas, c’est sympa de croiser un peu les points de vue dans le forum !
Le vieux xxx se racornit moins vite !

Les personnages originaux se mettent lentement en place au fil des expériences. Alors un jour, il y aura un roman original. Il faut le temps que cela mature.

8 « J'aime »

Pourquoi écrire des fanfictions et non pas des histoires originales?

C’est vrai que c’est une bonne question. Je pense qu’effectivement dans un premier temps c’est pour plus de facilité. Je ne suis pas un écrivain, ni une artiste. J’écris principalement pour passer le temps et me vider l’esprit. Et quoi de plus facile que d’imaginer un récit avec des personnages qui existent déjà?
Pour l’heure, je n’ai écris que des fanfictions, et dès que j’aurais fini mon canon Marvel, je vais entamer une histoire originale que j’ai imaginé depuis longtemp ! Et c’est vrai que les fanfictions permettent de se faire des armes dans l’écriture, de tester des choses (description, songic, épistolaire, scène de combat…) avant d’entamer quelque chose de plus complexe: écrire des personnages inconnus dans un univers 100% créé qui doit rester cohérent avant tout.

Mais, je pense que je continuerais malgré tout à écrire des fanfictions. Pourquoi? Bah tout simplement parce que j’aime ça. Parfois, quand je regarde un films ou une série je me dis : ah et si… et le fameux « et si » se transforme en une histoire qui se créé inévitablement dans ma tête ! En fait, ce qui me pousse a écrire c’est avant tout que mon cerveau a l’imagination fertile et qui ne me laisse pas en paix tant que je n’en fait pas quelque chose !

Voilà, j’espère avoir à mon tour répondu à ta question :slight_smile:

6 « J'aime »