C’est vrai que c’est une bonne question et je me permets d’ajouter mon petit grain de sel …
D’un côté, c’est vrai que trois voire cinq fautes par ligne(au point de me demander après le point : « Nieuu, keske chat rat compte ? ») m’ont déjà fait arrêter de lire une histoire ; mais je dois bien reconnaître aussi que je n’avais pas vraiment accroché au contenu ; ça n’a été que la goutte d’eau qui a fait que « non, définitivement, j’ai pas envie … »
De l’autre, @OldGirlNoraArlani a bien raison : nous n’écrivons qu’en tant qu’amateurs (enfin pour la plupart, je crois). Et puis, on n’écrit pas forcément depuis très longtemps. C’est pas simple de décrire ce qu’il y a dans notre tête, de transmettre les émotions, tout ça … et puis surtout, c’est comme tout, écrire, c’est de l’entraînement. Je remarque bien que je fais plus de fautes que quand, plus jeune, j’écrivais tous les jours !
Mais l’amateurisme dans l’écriture ne dispense pas du respect de certaines règles et l’orthographe est la première peut-être, d’autant plus que copier-coller son chapitre dans un logiciel comme google-doc ou sur un mail pour bénéficier d’une correction automatique ne coûte pas grand-chose. Et même si le résultat n’est pas parfait, il permet d’éliminer une grosse partie des fautes les plus énormes (ou d’en ajouter, mais c’est un autre débat ! )
Souvent, je me dis que le respect des règles orthographiques, c’est une sorte de sport : plus on pratique, plus on y arrive. De plus, certains vont s’entraîner plus régulièrement que d’autres ou avec des objectifs différents : juste renvoyer la balle aux matchs familiaux, faire de la compét à un niveau régional, devenir pro, participer aux prochains J.O. …
Et c’est là que la bienveillance est effectivement de mise : entre nous ! Car, on n’est pas infaillible. Personne ne l’est. Même les écrivains professionnels font des fautes mais, eux, ils ont pléthore de relecteurs ! Donc, si le respect de l’orthographe est indispensable à la lecture, il faut se diriger vers les librairies … Là, pas de risques (quoique … j’ai sauté sur mon canapé en découvrant dans une revue de mon gamin, un verbe RIRE conjugué au passé simple, troisième personne du singulier en RIA … !!! )
Ce qui compte pour moi est de prendre du plaisir à raconter des histoires et si certains prennent plaisir à me lire, c’est ma petite cerise sur mon gâteau !!! Je prends énooooormément de temps pour le relire de nombreuses fois et je trouve des fautes ou des coquilles presque à chaque relecture ! C’est affreux ! Mais je fais de mon mieux pour publier des chapitres corrects et je me dis que, à mon niveau plus qu’amateur, c’est bien l’essentiel.