POV : l'orthographe, c'est pas important

Je compatis pour les trans indéchiffrables… Les médecins écrivent via tablette avec reconnaissance tactile et des fois y a des mots improbables :sweat_smile:

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Langage codé des médecins, parfois il y a QUE des abréviations, j’avais l’impression de lire une programmation xD

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Ah bah c’est marrant que le sujet revienne ici, on a eu un cours cette semaine sur la rédaction d’articles scientifiques :joy: La prof nous a expliqué à moitié gentiment, à moitié blasée que les fautes, elle va pas nous reprocher d’en faire parce que elle-même est dyslexique donc en fait pas mal (elle nous a même avoué sur le ton de l’humour qu’on peut deviner quand c’est elle qui fait les diapos au nombre de fautes dedans), mais que même ce type de troubles ne sont pas une excuse pour ne pas au moins essayer de les corriger, surtout à l’heure actuelle avec tous les logiciels qui existent pour (même si la plupart sont loin d’être infaillibles, ça aide quand même). Pourquoi tant d’intérêt pour l’orthographe ? Tout bêtement parce qu’une publi scientifique cousue de fautes, ça passe pas. Surtout dans les grosses revues avec un certain renom.

J’en profite pour répondre au sujet vu que je l’ai pas encore fait :eyes: : personnellement, je préfère les histoire avec peu de fautes juste par confort de lecture, mais je lis au final pas mal de fics avec quelques fautes quand même :thinking: dans ces cas-là, soit c’est des mini-coquilles qui dérangent pas la lecture et donc j’arrive à faire abstraction, soit c’est des fautes plus voyantes et plus dérangeantes et là mon attention a plutôt tendance à baisser sur l’histoire pour se concentrer sur la forme uniquement.
Pour les deux-trois coquilles, suivant l’auteur, soit je signale, soit je laisse comme ça. Un s oublié, un e qui saute, honnêtement, c’est pas trop grave et je ne signale qu’avec certains perfectionnistes ou auteurs qui cherchent à se faire publier. Sauf si ladite faute peut éventuellement changer le sens de la phrase :thinking:

Pour les fautes plus « moches », je demande d’abord à l’auteur si je peux lui signaler les fautes (souvent en MP), puis je les liste, toujours avec gentillesse et bienveillance. Parfois, ça dérive sur les tendances de l’auteur pour certaines fautes, donc ça lui met en lumière ses erreurs les plus fréquentes et les points auxquels il doit faire attention au cours de l’écriture/relecture.

Par contre, quand je vois/sens que l’auteur est pas très réceptif (via d’autres commentaires ou carrément une syntaxe qui elle aussi laisse à désirer, des résumés style « flemme viens lire et tu verras » ou une histoire qui ne respecte pas les ratings (Bon, peut-être moins ici vu que les modos sont au taquet :eyes: mais sur wattpad, une scène lemon qui apparaît dans une histoire qui n’est pas marquée mature alors qu’il y a tout un tas de trucs à la création de l’histoire qui demandent de signaler l’âge requis pour lire, entre autres, ça en dit long sur les auteurs…)), je laisse tomber. Nan parce que se faire insulter pour ça, clairement, très peu pour moi. Et dans ces cas-là j’abandonne juste l’histoire parce que, à un moment, ceux qui écrivent avec une faute MINIMUM par mot… ouais, non. Juste non. Et souvent sans regrets, car l’histoire est loin d’être folle…

Après, j’en fais quelques-unes aussi (j’en ai trouvé des belles récemment dans des écrits pas si vieux, j’avais honte…) même si j’ai une certaine tendance au perfectionnisme et à plutôt apprécier qu’on me signale toutes les coquilles qui passent. Bon, je sais que tout le monde n’est pas comme moi, mais du coup, ça joue sur mes possibles commentaires qui peuvent répertorier toutes les fautes (que je vois, du moins) d’une fic quand je m’y mets.

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Je vois deux sujets ici : l’orthographe est-elle importante, et, les commentaires qui corrigent les fautes.

Le Français comme toute langue a un énorme passif et est inutilement compliqué.
En effet pour la compréhension du message, il n’est pas utile d’écrire « message », car « méçag » marche tout aussi bien.
Justifier le ^ de forêt, c’est parler origine des mots, traditions. En math on écrit 3, pas " troilès, car vois-tu c’est Thalès qui a inventé la forme du 3 et…" (histoire inventée, bien sûr). « 3 » contient l’information qu’il veut donner, il n’a aucune raison informative de contenir son origine, d’où c’est bien de la tradition, de la haute littérature, c’est très beau, c’est très bien, mais c’est comme les néons sur une voiture : c’est super mais ce n’est pas ça qui sert à rouler (oui j’ai du respect pour les Jackys. On fait de la fanfic. Ne jugeons pas trop vite les passions).
Et ne me sortez pas que sans le ^ on va croire que je parle du foret d’une perceuse, et des variations de « désiré(e) ». Car ces exemples se prononçant pareil, il suffit de les dire à haute voix pour montrer qu’on survit très bien sans, 100, sent, s’en, ces détails d’écriture.
Bref, c’est ainsi qu’on est en français, et qu’on soit pour ou contre de toutes façons ça ne changera pas, puisque l’Académie Française est occupée à changer chauve-souris par chauvesouris ce qui est tout aussi kon et que ça donne des attaques à tout le monde.

En France, on tient beaucoup à l’orthographe.
Il est de tradition de rejeter le message s’il est mal formulé. On le sait tous ici.
Moi je le regrette énormément, moi qui aimerai passer à une écriture « directe », comme dans l’Espagnol, le Turc, les langues cyriliques, le japonais (heu, sans les kanjis merci) : un son, une lettre, le rêve.
Mais je suis comme vous éduqué à l’orthographe et sursaute face aux accords passez, et verbes de la deuxième personne du pluriel mal accorder. Fasse aux lettres interchangées. Ça va, vous suivé ?
(De mon côter - côté, j’arrête - je suis spécialiste des fins de verbes en « i » ratées. Il partit ? Il parti ? Il est partis? Aucune idée.)
On est dans une société qui a du mal à lire un texte mal écrit. Du coup, ben une fanfic avec faute, c’est désagréable. C’est un fait.
Je trouve donc normal qu’on les limite. Je me fais relire, et je suis ouvert à les corriger.
L’insistance sur une faute par contre m’exaspère, par contre, et on arrive au second sujet.

Les français se sentent aussi beaucoup juges obligés (et demandés). Je dis bien les français car j’ai pu comparer, sur un même contenu (oui, DB Multiverse), les commentaires anglais et français. Ces derniers considèrent beaucoup plus qu’on leur demande leur avis, leur critique, et en attendent plutôt des remerciements.
La transformation en correcteur de dictée est instantanée chez beaucoup de gens.
Mais on n’écrit pas une dictée, on écrit une histoire.
Jamais je n’écrirai un commentaire public parlant de fautes. L’auteur n’est pas là pour présenter un texte sans faute. Même si je préfère, je ne suis pas là pour lui apprendre sa vie. Cela va de même quand on poste un dessin et que qu’un commentaire commence à nous donner des conseils de proportion ou dire qu’on a oublié un trait. Figure-toi qu’on n’a pas demandé.
En conversation privée, et sur demande, oui je suis ravi de parler faute, oubli, etc. Si on me demande.
Sinon, tu es juste inadéquat, tu confond le fond et la forme, tu dires sur le messages, tu juges sur la couverture.

Et ça, juger sur la couverture, on sait que c’est mal :slight_smile:

En conclusion, j’aimerai que l’écriture soit comme la BD. Il y a des auteurs de BD qui dessinent excessivement mal, ca me pique les yeux. Eh bien vous savez quoi, je ne les lis pas. Je ne leur reproche pas ce qu’ils font par commentaire. Et certains sont publiés, comme quoi y’en a à qui ça plaît.
Je ne vois pas pourquoi on aurait le droit de publier des dessins immondes qui racontent une histoire, mais pas un texte.

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Tiendez ! :smiley:

Je vous fais passer un texte qu’on a refilé en 2013 à nos SR * pour leur remonter le moral (ou pas).

Évidemment, notez bien que ça émane d’un site de divertissement.
Le ton et le propos sont délibérément grinçants, moqueurs, voire satiriques. Je crains qu’avec le recul, ce ne soit devenu passablement prémonitoire quant à certaines pratiques actuelles visant à rogner sur les budgets.

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J’ai du mal à le lire. Mais je le garde sous le coude.
@PrincesseKokaiso @BakApple, on pourrait s’en servir comme Texte de la Mort pour évaluer les candidatures au poste de correcteur du site ?
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.* (SR – jargon journalistique) : secrétaires de rédaction càd journalistes-correcteurs.
Ce sont des professionnels de la langue française : ils corrigent les fautes et réécrivent certaines phrases si besoin pour les faire rentrer dans la maquette (mise en page), car la pagination d’un magazine n’est pas extensible (faut résumer, écrire la même chose avec moins de mots sans dénaturer le sens.
De plus, ils travaillent les titres des articles selon : l’angle que la rédaction en chef veut donner, la place qu’on a, le public qu’on veut viser, et même maintenant selon les contraintes du référencement internet…

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:joy: Ca me fait assez penser aux devoirs de ma fille :rofl:, je saigne régulièrement des yeux :scream:.
Pourtant je ne suis pas une référence moi-même…

Bonne idée :nerd_face:

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Ouille :scream:
Ah oui parfait comme texte de la mort !

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Je veux pas être méchante mais là, je suis déçue par le Gorafi : j’ai trouvé qu’il y avait pas assez de fautes. Ils auraient pourtant pu faire un effort en ce sens. Dans l’ensemble donc, je dirais que c’est un article mal écrit.
:upside_down_face:

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Bojnuor !

J’aurais pu mettre ça dans les clowneries mais j’ai trouvé finalement que ça allait tout de même bien dans le sens du titre de cette branche provocatrice. :stuck_out_tongue:

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Bon ben… Du coup c’est pas si catastrophique si on fait quelques fautes :innocent::sweat_smile:

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Oh bah … c’est cool pour les gamins dyslexiques ça. Pourront dire : c’est pas grave, c’est Cambridge qui le dit.
Blague à part, c’est comme ça que certains perçoivent la lecture des mots … pas facile.

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Hé,
A l’heure où de futurs Correcteurs suent sang et eau sur le texte de leur épreuve, je déterre cette branche !

Ce faisant, j’ai relu le message courageux de Salagir et je rebondis.
Non. Pas de bol, les fautes ne sont toutes pas gommées à l’oral ! :stuck_out_tongue:

Mais comme c’est l’intention et le message qui compte, voici 4 très longues minutes de déclaration d’amouuuur. :heart_eyes:

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En sapunpost aisquce vrtoe poissimern ronusiqs nuos a pesosur qqluuee peu les mangeles ! Effeminevctet el gerde ed peumiratton apodte dnas lelpemxe pedecrent em piaart siemournesont eculdore, smimecent dribe. Damersois cset frechemannt ischoinemprenble.

Qu’en pensez-vous ?

si vuos hietsez

Si vous hésitez…
En supposant acquise votre permission, risquons-nous à pousser quelque peu les mélanges ! Effectivement, le degré de permutation adopté dans l’exemple précédent me paraît sournoisement édulcoré, sciemment bridé. Désormais, c’est franchement incompréhensible.

Le reste peut être dans un désordre total et vous pouvez toujours lire sans problème ! Vraiment ?

Au passage, ce petit clin d’oeil montre aussi l’importance de la ponctuation… et des accents !

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Non, là, dans ta version de mélange de lettres, je n’ai vraiment rien compris :laughing:
Merci pour cette bienfante balise spoiler.

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Crétin de cerveau…

Ça me conforte dans l’idée que nous ne sommes pas tous câblés pareil, ni égaux devant l’orthographe ou la grammaire. Ni devant quoi que ce soit d’autre, d’ailleurs, si on y réfléchit bien…

Petite rétrospective des phénomènes que j’ai pu constater me concernant (et je sais de quoi je parle, ça fait un moment que je me pratique…) qui pourraient éventuellement amener de l’eau à ce moulin :

Je suis dysorthographique en diable. Mais pas par goût, je vous rassure. Mes fautes, je ne les vois simplement pas. Et il s’agit d’un sacré handicap. Quand je lis, je n’analyse pas les mots comme d’autres y parviennent… De la même façon que je ne suis absolument pas physionomiste dans la vraie vie, mon esprit ne s’est jamais attardé au faciès des mots lors de la lecture. Ne lui jetez pas la pierre trop vite, c’est exactement comme pour le sens de l’orientation. Certaines personnes se rendent une fois à un endroit, et elles pourront y retourner les yeux fermés -ou plutôt mi-clos, sinon c’est dangereux- parce qu’elles auront pris des tonnes de points de repères, souvent inconsciemment, lors de leur premier voyage. Alors que d’autres ne porteront absolument aucune attention à tous ces détails « inutiles » selon les critères particuliers de leurs propres encéphales qui brillent certainement par ailleurs… Et s’avéreront du coup capables de se paumer corps et biens à deux rues de chez eux…

Donc, pour revenir à nos brebis (parce que moi aussi, je m’égare) il faut que je me relise, encore et encore, et des scories, j’en retrouve quand même à chaque passage, parce qu’elles se cachent bien, les garces… Championnes de countershading !

Mais ce n’est pas le pire : Si mon esprit n’est pas un détecteur d’inepties orthographiques hors-pair, en revanche, il apprend vite, très vite. Le désavantage de cet avantage ? Je suis incapable de me relire efficacement. C’est ballot. Mais pourquoi ? Me lancerez-vous peut-être tout chagriné…? Parce que quand j’écris mon texte, puis que je le relis, dès la deuxième lecture, je le connais déjà par cœur.

Et donc je ne le relis plus, je le récite simplement, sans plus être capable de m’attarder à la morphologie des mots… et parfois même, des phrases… ça ressemble de loin au processus qui fait qu’à la lecture d’un chapitre, votre esprit part occasionnellement battre la campagne tout seul dans son coin, sans que vous ne lui ayez rien demandé… et puis que vous vous apercevez dépité après deux paragraphes que même si vous avez lu chaque mot, le sens de ce qui s’y déroulait vous a complétement échappé…

Après, je vous expliquerais bien aussi le fait que ma syntaxe est totalement instinctive et que je ne connais quasi aucune des règles de grammaire sous-jacente, puisque je considère cet aspect comme l’algèbre de la langue, et que mon cerveau -encore lui- s’est toujours refusé à parler la mathématique. Mais si je m’aventure là-dedans, j’ai peur qu’on me tape amicalement dans le dos, avant de me désigner la direction des prochaines épreuves paralympiques de fanfiction…

Donc perso, ça me demande une énergie considérable de produire quelque chose d’à peu près propre. Pourtant je m’accroche. Alors ça me fait un peu rire (jaune) quand les intégristes de l’orthographe parlent de flemme, voire d’irrespect. Je comprends que ça gratte, je comprends que ça soule, je comprends que ça sorte les gens de leur lecture, puisque j’ai moi-même longtemps été obsédé par l’orthographe, et me rendre compte que j’avais laissé passer une faute m’aurait presque empêché de dormir, à d’autres époques… Maintenant, je sais que cette lutte est vaine. Y’en a toujours quelques-unes qui parviennent à se faufiler entre deux barbarismes. En revanche ça ne me gêne pas plus que ça qu’on me les désigne, au contraire.

Mais je m’en tamponne un peu. Après tout, y’a plus grave. Et les wannabes que nous sommes ne peuvent pas vraiment prétendre à ce à quoi les écrivains pro ont accès. A mon avis, des fautes, ils en font, mais eux, sont relus. Et par tout un tas de charpentés du domaine.

Alors bien sûr, quand je lis quelqu’un, j’aime me sentir surclassé. J’aime le voir jouer et se jouer des mots. J’aime les proses lisses et rythmées, où chaque aspect est considéré et magnifié, j’aime aussi m’émerveiller que tout soit fluide et maîtrisé, sans à-coup… Mais ce que je salue par-dessus tout, c’est l’effort. C’est de voir qu’on s’est démené, et qu’on a travaillé… Qu’on ne s’est pas juste contenté du qualificatif « rouge » à tout bout de phrase… et si je dois sauter prestement par-dessus deux ou trois obstacles, et éviter de la tête quelques projectiles pour terminer le parcours, eh ben… c’est le jeu ma pauv’ Lucette… l’important, c’est de s’éclater…

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La même camarade, la même :muscle:
Tu as plutôt bien décrit mon ressenti vis a vis de ce topic.
(Si ce n’est qu’à force de me le faire remarquer, ça ne m’indiffère pas, ça me fait plutôt l’effet du cidre doux, voyez vous.).

Ça c’est pour les vieux qui ont la ref:
phoebe-and-rachel-running-in-friends-gif

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Merci à tous deux pour vos témoignages.

Je constate que @semeurdegivre a produit un magnifique manifeste, copieux et sans « croche-pied » aucun.
Voilà un dysorthographe qui maîtrise son orthographe.
Alors je salue.
Sincèrement et bien bas.

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Relève-toi, mon enfant… Tout va bien.

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:rofl: Au risque de passer pour une intégriste de l’orthographe, quand chaque ligne comporte plus de 5 fautes (et pas de S ou des ER à la place des E, des trucs « plus graves »), je n’arrive pas à entrer dans l’histoire.
Ca m’épuise le cerveau de devoir décrypter en lisant à haute voix pour avoir la phonétique, c’est plus fort que moi, je finis par focaliser sur la syntaxe. Et oui, du coup, je me ferme totalement au charme de la narration (s’il y en a).
De là à accuser ces auteurs de manque de respect, je ne pense pas. Ce qui est dommage, c’est qu’ils feront peut-être fuir une partie du lectorat qui est comme moi…

Donc, oui, je suis passée à côté de chouettes histoires à cause de ça. Mais c’est frustrant aussi ! Mais quand ça veut pas, ça veut pas… C’est comme un film avec un décalage image-son. Je peux pas … :face_with_peeking_eye:

Ensuite, avec tous les outils à dispo (correcteurs, traitement de texte, aide en ligne, relecteurs humains) franchement, quand on fait un effort il y a moyen de ne pas servir une fic truffée de fautes. Parce que bon, il y a un monde entre quelques fautes par ci par là et un texte totalement illisible. :sweat_smile:

Ah oui, çaaaaa … Mon Dieu… Même des histoires publiées depuis des années, relues, re-relues, re-re-relues, re-re-re… et pas que par moi, il en reeeeeste !!! Moi je dis, il y a des farfadets numériques qui se cachent dans nos ordi et rajoutent des fautes ^^, pas possible autrement ^^ !!! :exploding_head:

Et bien, c’est un nouvel espoir !!! Parce que sur tout ton pavé, pas une faute et c’est bien écrit, donc, tes efforts paient, c’est certain !
Je vis entourée de « dys » divers et variés et je peux te dire que certaines listes de courses comportent plus de fautes ici^^

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Je viens de relire toute cette intéressante conversation et j’ai deux petites choses à y ajouter. Une anecdote et une question.

L’anecdote : outre le classique « on va manger, mamie » dont le sens diffère selon qu’on utilise ou non une virgule, il y a la phrase très orale mais que je trouve assez marrante « je suis sur ta sœur, elle va bien » (avec un petit circonflexe sur le u de « sûr », ça passe quand même mieux même si la syntaxe laisse à désirer :sweat_smile:)… C’est un de mes élèves qui me l’a proposée (je crois qu’il l’avait trouvée sur Internet) pour illustrer la nécessité du circonflexe, j’ai bien aimé.

Et maintenant, une question qui concerne l’écriture inclusive. J’ai eu ce débat récemment avec des élèves de 4ème, dont certains dyslexiques qui m’avouaient avoir beaucoup de mal à lire cette forme d’écriture, notamment le point médian (que je ne sais même pas faire sur mon ordinateur, oups :sweat_smile:). Moi-même, j’ai toujours un petit temps d’arrêt lorsque je tombe sur des mots avec un point médian et même sur des termes masculin/féminin comme par exemple spectateurice ou auteurice. Je me demandais comment le vivaient des adultes dyslexiques (mes élèves disent qu’ils ont beaucoup de mal, mais mes élèves aiment se plaindre : ils ont 14 ans… :roll_eyes:). Un avis sur la question ? Je sais qu’on en a déjà parlé ici, mais la question m’interpelle sérieusement…

(J’ai conscience de m’écarter un peu du sujet, désolée.)

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