Protagoniste VS Antagoniste, qui préférez-vous?

Heyo petit chagon, un sujet sympathique, mais une question qui m’a l’air d’avoir (pour moi en tout cas) rapidement sa réponse, surtout avec ton propre témoignage.

C’est même la base d’après mon opinion. Si un univers doit pouvoir exister sans les personnages sujets au récit, les personnages doivent pouvoir réagir à n’importe quelle situation imprévue, passée ou future. Le seul moyen pour cela, c’est qu’ils soient intégralement construits et « vivant ».

Des choses qui avaient été évoqué dans le sujet intrigues ou personnages.

Je ne fais aucune différence entre l’antagoniste, le protagoniste et même les acolytes de l’un ou l’autre. Déjà parce que selon les récits, les points de vues, les postes s’inversent, que dans le futur ou le passé, l’un n’avait peut être pas ce rôle et surtout, parce qu’à la fin, comme tu le dis si bien :

Alors pourquoi je l’aime ? Parce que son passé, les épreuves qu’elle a pu traverser et ses croyances l’ont façonnées

Et tu réponds comme ça à l’ensemble des questions, car je partage à 100% cet avis. Un personnage est façonné par son passé et ses aspirations/espérances pour l’avenir, si ces critères sont travaillés, j’y serais attachée sans réfléchir plus loin.

En canon j’aime peu écrire sur ceux qui n’ont vraiment qu’un nom, même pas un début de comportement ou de passé. Ça reviendrait à transformer un personnage canon en un OC à mes yeux, et je n’aime pas ça.

Après entre un personnage dont on sait très peu de choses (mais suffisamment pour cerner une personnalité) et un personnage dont on sait énormément, j’ai tendance à aller vers celui où il y a des choses à dire.
Quand on privilégie l’écriture canon ou la déviation, c’est difficile d’écrire avec un personnage dont l’œuvre a méticuleusement explorer tout le développement et y a apporté une conclusion.

Au terme, je serais surtout inspirée par le personnage qui a la personnalité/les croyances/le passé qui m’intéressent le plus. Tu l’as dit toi même, quand on connait un personnage, on s’attache. Qu’on le connaisse beaucoup ou un petit peu, ça change pas grand chose si on a assez de matière, non ?

Je trouve que c’est exactement pareil. C’est comme changer de tenue, ou plus de peau.

Là encore, aucune différence, j’aime quand mes personnages ont des raisons et un but, qu’ils soient là pour faire avancer le récit, ou pour mettre des bâtons dans les roues à mes autres personnages, je les aime autant.
D’ailleurs, mon personnage original fétiche est l’antagoniste dans un récit, puis le protagoniste de l’autre. Comme je disais plus haut, ça change parfois. Avant d’avoir son étiquette antagoniste ou protagoniste, un personnage est exactement le même que son ou ses futurs rivaux.

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