Salut tout le monde !
J’ai commencé à lire à l’âge de douze ans (lire des romans, j’entends, je savais lire avant). J’ai commencé par Twilight , c’était la mode… et j’ai aimé. Puis ma mère a commencé à m’acheter beaucoup de livres, heureuse que je reprenne le flambeau de lectrice qu’elle gardait depuis longtemps. Elle m’a surtout acheté des livres policiers, j’en ai aimé que très peu, j’en ai oublié beaucoup. Puis à l’âge de 14 ans elle m’a acheté Millénium . Si elle l’avait lu avant moi, elle aurait attendu je pense. Mais voilà, à 14 ans je suis entrée dans l’univers du défunt Stieg Larsson et je n’en suis plus jamais ressortie.
Alors d’abord, qu’est-ce que c’est ?
Millénium c’est d’abord une trilogie de romans policiers publiés à titre posthume. Stieg Larsson étant décédé d’une crise cardiaque en 2004. Puis trois autres romans, de la même saga, ont été publié par David Lagercrantz, continuant l’histoire de son collègue journaliste.
Quel est le sujet de cette saga ?
Chacun des tomes abordent une problématique différente, mais sont reliés par les personnages, en particulier Mikael Blomkvist et Lisbeth Salander (aka. mon personnage préféré de tous romans confondus).
Pour ne pas spoiler je ne vais décrire que l’histoire du premier tome, Les hommes qui n’aimaient pas les femmes, car de toutes façons si vous le lisez (ou en regardez les films [que je ne connais pas]) vous allez vite savoir si vous en tombez amoureux ou non.
Millénium est une saga qui s’adresse plutôt aux adultes, ayant lu le premier tome pour la première fois à 14 ans, je ne le conseille pas à des ados. Il est bien trop complexe (descriptions longues et ultra détaillées) et aborde des sujets sensibles tel que le viol, le meurtre ou le nazisme. Mais le premier tome ne tourne pas qu’autour de cela. Enfin bref… Mon petit résumé :
La nièce d’Henrik Vanger a disparu depuis trente-six ans. Et alors que tout le monde la croit morte, Henrik continue de recevoir chaque année, pour son anniversaire, un cadre avec une fleur séchée, le cadeau que faisait Harriet avant de disparaître. Mais Henrik se vieillit et ce mystère le hante. Il veut savoir ce qui est arrivé à Harriet. Est-elle morte ? Dans quelles conditions ? Qui l’a tuée ? Quel membre de la puissante famille Vanger, pourrie jusqu’à l’os, a-t-il commis cet acte irréparable ?
De son côté, à Stockholm, Mikael Blomkvist, journaliste économique et co-propriétaire du journal mensuel Millénium , essuie un échec cuisant. Après une enquête contre le multimillionnaire Hans-Erik Wennerström celui-ci est condamné pour diffamation et doit donc purger une peine de trois mois. Pour le bien du journal et pour son propre bien, Mikael prend ses distances avec Millénium et son amante, la co-propriétaire du journal Erika Berger. À cet instant-là Henrik Vanger le contacte et lui propose une nouvelle enquête où il sera richement récompensé et obtiendra des informations sur Wennerström s’il résout l’enquête.
L’enquête ? Découvrir ce qu’il se cache sous le mystère de la disparition d’Harriet Vanger.
Après quelques hésitations il accepte cette mission tout en prévenant le vieil homme d’un éventuel échec. Ce n’est pas une mince affaire. La famille Vanger s’annonce haute en couleur avec un passé des plus sombres (hm, hm j’aime beaucoup cet oxymore !) : nazisme, alcoolisme, culture du viol, trafic de femmes, … Mikael comprend rapidement qu’il ne pourra pas résoudre cette affaire seul.
C’est alors qu’apparait une femme à la fois asociale, introvertie et hostile et en même temps ayant une intelligence exceptionnelle et une mémoire photographique sans défaut : Lisbeth Salander. Ensemble, ceux qui se surnomment Fifi Brindacier (pour Lisbeth) et Foutu Blomkvist (pour Mikael), ils tenteront de résoudre cette enquête au péril de leur vie…
Les personnages principaux :
Mikael Blomkvist : Journaliste économique et co-propriétaire du mensuel Millénium . Père divorcé et ayant une vie sexuelle importante, notamment avec Erika Berger, son associée. Il est considéré comme l’un des plus grands journalistes d’investigation de Suède et est notamment surnommé par ses collègues « Super Blomkvist ». Mikael est un homme qui agit sous ses propres impulsions n’abandonnant jamais un sujet, mêmes s’il essuie de nombreux échecs.
En dehors de son métier, Mikael aime les femmes et s’avère être un fidèle ami, même quand ces mêmes amis ne veulent plus le voir…
Lisbeth Salander : Enfant sortie d’un hôpital psychiatrique et ayant un lourd passé, Lisbeth est une jeune femme asociale, renfermée et ayant très peu d’amis. Elle compense son physique exceptionnellement peu développé pour son âge avec de nombreuses tatouages et piercings.
Ses principaux ennemis : la police.
Une fois que l’on réussi à obtenir sa confiance, on découvre une femme aux capacités intellectuelles ultra développées et un talent d’hackeuse hors-norme. Pour passion elle a les mathématiques et sa mémoire photographique lui permet de résoudre les enquêtes à rapide vitesse et avec une précision hors du commun. Cela lui vaut le surnom de Fifi Brindacier.
Les difficultés que l’on peut avoir à la lecture :
Stieg Larsson, tout comme son compère David Lagercrantz, sont deux journalistes économiques : ils utilisent le vocabulaire économique. Un dictionnaire près de soi à la lecture s’impose donc.
De plus les deux auteurs s’amusent à donner BEAUCOUP de détails et presque tous ont leur importance, difficile alors de sauter un paragraphe pour aller plus vite.
Et enfin les thèmes : Dès le premier tome des scènes ultra détaillées de viol sont décrites. Âmes sensibles et jeune public s’abstenir (et vraiment, je ne dis pas ça en l’air).
Ce que j’ai adoré :
Honnêtement, je ne vais pas faire de catégorie « ce que j’ai détesté », car je suis une fan inconditionnelle de cette saga et donc très peu objective. Cette saga est un chef-d’œuvre de la littérature. Les fans de romans policiers doivent s’y attaquer parce que l’enquête prend aux tripes, parce que les personnages sont à la fois attachants et répugnants, parce que le suspens tient jusqu’au bout (impossible de deviner la fin du premier tome), et parce que les tomes qui suivent sont encore plus fous.
Sincèrement si un roman suédois a marché à l’international c’est parce qu’il est bon, voire très bon.
Alors : qu’est-ce que vous attendez ? Foncez lire cette saga (ou au moins regardez les films) !