SERIE "The Twilight Zone (La Quatrième Dimension)"

Bonjour, Bonsoir !

Alors que je viens à peine de publier le quatrième épisode de mon recueil de fanfictions dans l’univers de la Quatrième Dimension intitulé Voyages inédits, je souhaitais faire connaître plus en profondeur ce fandom que j’ai connu avec un immense plaisir et que je continue de découvrir encore aujourd’hui.
NB : Evidemment, vous n’êtes pas obligés de lire toute cette présentation ! Je pense que la présentation de la première série peut suffire.



La Quatrième Dimension

  • Alors de quoi ça parle et pourquoi c’est bien ?

La Quatrième Dimension, c’est d’abord une série diffusée entre 1959 et 1964 aux Etats-Unis (bien avant d’autres séries comme Au-delà du réel ou X-Files pour ne citer qu’elles). Il s’agit plus précisément d’une série d’anthologie (chaque épisode raconte une nouvelle histoire détachée de l’épisode précédent) créée et imaginée par Rod Serling, un scénariste américain de grand talent.

Cette série est surtout connue aux Etats-Unis, même si elle a bien été diffusée en France à plusieurs reprises, notamment dans l’émission Temps X. Mais pour le grand public, la série est surtout célèbre pour être le cadre d’une attraction appelée The Twilight Zone : Tower of Terror (que les fans appelle la TOT mais que le très grand public appelle simplement L’Ascenseur :stuck_out_tongue_winking_eye:).

Le nom de la série donne une indication sur son univers et sur ce qu’on peut espérer y retrouver : en effet, la « Zone crépusculaire » est l’instant précis où un avion est incapable de voir la ligne d’horizon alors qu’il est en phase d’atterrissage. C’est une zone où les frontières sont brouillées, floues.

La série dépeint ainsi des univers bien distincts à chaque épisode et ancrés dans des genres et des époques différents : grosso modo, la série originale se divise en trois grandes catégories, c’est-à-dire des épisodes « contemporains » (qui se déroulent dans les années 60), des épisodes futuristes et des épisodes qui se déroulent au cours de la période du Far West. Il ne faut pas non plus oublier les épisodes qui traitent de la guerre, notamment la guerre du Pacifique lors de la Seconde Guerre Mondiale (ce qui s’explique par le fait que Rod Serling y a lui même participé). Plusieurs genres sont ainsi représentés : du fantastique, de la science-fiction, de la dystopie, du western, etc.

Outre sa grande variété, la série se distingue par plusieurs éléments : d’abord, la série s’évertue à critiquer la société américaine de son temps, grâce à ses fables des temps modernes. En effet, Rod Serling était frustré à juste titre par la censure que certains diffuseurs lui imposaient. Il a donc décidé de créer une série empreinte d’imaginaire qui permettrait de critiquer les problèmes sociaux de son temps sans subir le couperet de la censure.
Ainsi, l’épisode « Les Monstres de Maple Street » (saison 1 épisode 22) nous montre une petite rue américaine typique de cette époque qui se voit bouleversée par l’apparition d’un OVNI créant des perturbations électriques, grillant la plupart des ampoules et des voitures, sauf chez certains habitants, ce qui pose des questions. Commence alors une nouvelle chasse au sorcières, qui n’est pas sans rappeler le McCarthysme et la « peur des Rouges » de notre monde réel à cette même période. A la fin de l’épisode, on découvre finalement que toute cette mise en scène était en fait due aux extraterrestres, qui découvrent en même temps que le spectateur que le pire ennemi de l’homme c’est l’homme lui-même, et qu’il suffit d’un peu de paranoïa pour qu’il se divise et finalement s’auto-détruise.

Et oui ! Parce que le deuxième élément qui, selon moi, distingue cette série des autres, ce sont ses chutes surprenantes. Pour vous donner une idée d’une niveau de twist auquel s’attendre, il faut bien se rappeler que Rod Serling est l’un des scénaristes du premier film La Planète des Singes, dont le retournement de situation final (qui n’est pas présent dans mes souvenirs à la fin du livre) est devenu quasi iconique (NB : Serling réutilise d’ailleurs ce twist à peu de choses près dans l’épisode 15 de la saison 1). Certains épisodes sont d’ailleurs entrés dans la postérité car ils ont inspiré de nombreuses œuvres postérieures. En voici d’ailleurs une liste assez intéressante dans cette vidéo : https://youtu.be/_czIHzTnnpc

Certains épisodes ne sont pas à proprement parler des critiques de la politique américaine, et existent simplement pour évoquer une histoire particulière qui retourne le cerveau. Bien-sûr, en cherchant bien, les épisodes nous font toujours réfléchir à notre humanité et notre faillibilité ; ils remettent parfois en questions nos certitudes et nous font douter de nous.
Personnellement, l’uns des épisodes que je préfère est « Arrêt à Willoughby » (Saison 1 épisode 30), qui m’a beaucoup inspiré pour l’écriture de mon premier épisode « Bienvenue au club ». Il traite d’un sujet qui me tient beaucoup à cœur : la nostalgie. Dans cet épisode, un homme d’affaires très stressé prend un train pour rentrer chez lui. Après s’être assoupi, il se réveille à la même place, mais dans un train à vapeur de la fin du XIXème siècle, stoppé dans une petite bourgade appelée Willoughby, coincée en 1888. Il retrouve là-bas toute la magie de son enfance, ce qui lui permet de s’échapper de sa vie parfois cruelle. Après s’être réveillé et rendormi plusieurs fois, il décide de ne plus quitter la ville. Mais cette décision sera la dernière qu’il prendra. On découvre en effet à la fin de l’épisode que ce pauvre homme a sauté du train en cours de route, croyant entrer une fois pour toute dans la petite ville. On se rend compte également que le nom Willoughby n’était pas celui d’une ville, mais bien celui d’une entreprise de pompes funèbres, celle qui vient justement chercher son corps. L’ironie est à son paroxysme et c’est souvent le cas au cours de la série. La morale est claire : la nostalgie peut réellement devenir dangereuse.

Evidemment, tous les épisodes ne sont pas aussi sombres : il a aussi des épisodes touchants, aux morales pleines d’espoirs, qui permettent à la fois aux scénaristes et aux personnages de faire la paix avec eux-mêmes. Mais très souvent, les épisodes évoquent des thèmes parfois assez difficiles comme le racisme avec « Un matin noir » (Saison 5 épisode 26). D’ailleurs, il y a aussi parfois quelques traces du genre horrifique dans certains scénarios : c’est le cas de "La poupée vivante (Saison 5 épisode 6), dans lequel une jeune fille, dont le beau-père est un homme violent achète une poupée, qui commence à menacer verbalement ce dernier, et qui ira même jusqu’à le tuer en le faisant trébucher dans les escaliers. Celui-là, il procure vraiment des frissons dans le dos ! :grimacing:

Bref, je ne peux pas tout évoquer ! Sur cinq saisons, il est évidemment difficile de le faire. Même si en dépit du talent qu’ont les scénaristes, il y a parfois des thèmes, des environnements, ou des personnages vraiment familiers entre les épisodes, qui finissent par donner une impression de redite et de lassitude. De plus, même si la série est clairement en avance sur son temps, elle a clairement mal vieilli sur beaucoup de points. Par exemple, les soucoupes volantes présentes dans plusieurs épisodes donnent un côté très daté et kitsch à l’ensemble.

Il faut aussi noter la qualité des personnes que l’on retrouve devant et derrière la caméra : en plus de Rod Serling au scénario, on retrouve Richard Matheson (auteur de Je suis une légende), Charles Beaumont ou encore Earl Hamner Jr. Beaucoup de réalisateurs ont fait leur preuve avec cette série comme Richard Donner ou Don Siegel et de nombreux acteurs ont fait leur début ici comme Robert Redford, Dennis Hopper ou William Shatner tandis que certains acteurs chevronnés ont accepté de participer à la série comme Buster Keaton, Charles Bronson, etc.


Le film de 1983 et les différents revivals

Je vais évoquer rapidement le film réalisé par Steven Spielberg, Joe Dante, George Miller et John Landis, mais aussi les différents revivals de la série à travers les âges.

  • Twilight Zone : The Movie (1983)

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Malgré les réalisateurs importants qui sont attachés au projet, le film est clairement décevant, bien qu’il puisse constituer une bonne introduction à l’univers de la série. Outre le segment original réalisé par John Landis, les autres segments réalisés par Steven Spielberg, Joe Dante et George Miller sont en fait des remakes d’épisodes, parfois à peine meilleurs que les originaux.

Par ailleurs, ce film est surtout célèbre pour le scandale qui a éclaté à la suite de la mort de l’acteur Vic Morrow et de deux enfants vietnamiens mineurs dont le travail n’était même pas déclaré sur le tournage du premier segment, lors d’un accident d’hélicoptère. Cet accident a été suivi d’un procès très médiatique et a beaucoup affecté les réalisateurs du film.

  • La Cinquième Dimension (1985-1989)

Cette série est le premier revival de la série original et offre des épisodes inégaux mais qui touchent vraiment le spectateur. Toujours appelée Twilight Zone en version originale, cette série a pris le nom de Cinquième Dimension en France, car elle était diffusée sur la Cinq, tout simplement.

Comme la série de 1959 et contrairement à la série de 2002, beaucoup de personnes compétentes font partie du projet : Wes Craven (réalisateur de Scream notamment), William Friedkin (L’Exorciste), Joe Dante (Gremlins), etc. On retrouve aussi beaucoup d’acteurs très connus aujourd’hui comme Bruce Willis, Jeffrey DeMunn (Dale dans The Walking Dead), James Cromwell, Morgan Freeman, Shelley Duvall et bien d’autres. Les scénaristes restent également très reconnus aujourd’hui ; parmi eux, on peut même retrouver un certain Stephen King, mais aussi un certain George R.R. Martin.

Ce premier revival est souvent considéré comme le meilleur par beaucoup de personnes à ce jour. Il a son lot d’épisodes intéressants et touchants comme « Aqua vita ». Je crois que parmi ceux qui sont disponibles gratuitement sur YouTube et que j’ai trouvé attendrissant, « Un Futur des passés » ou « A message from Charity » en VO (Saison 1 épisode 6b) est peut-être mon préféré. La série est aussi pleine d’épisodes horrifiques comme « L’Ombre de la nuit » (Saison 1 épisode 10a) réalisé par Joe Dante. D’autres épisodes qui prennent place dans des dystopies sont aussi terrifiants à leur manière. Je pense à « Souvenirs à vendre » (Saison 3 épisode 22), « Voir l’homme invisible » (Saison 1 épisode 16b) mais aussi et surtout à « QI mortel » ou « Examination Day » en VO (Saison 1 épisode 6a) dont la fin m’a choqué à plus d’un titre.

La série prend aussi des points de vue différents sur certains évènements dont je n’étais pas forcément familier. Par exemple, l’épisode « The Nightcrawlers » ou l’épisode « The Road less travelled » parlent avec une certaine gravité du point de vue des réfractaires à la Guerre du Vietnam, qui ont tout fait pour ne pas y participer, et qui finissent par le regretter des années plus tard en repensant aux gens qui sont morts à leur place. Ces deux épisodes évoquent évidemment cette guerre en parallèle et les conséquences physiques et psychologiques sur les soldats qui y ont pris part.

  • La Treizième Dimension (2002-2003)

J’ai commencé à regarder les épisodes de cette série très récemment, car j’ai découvert qu’une âme charitable les postait gratuitement sur YouTube en français.

Bien qu’il ne soit pas exempt de qualités, ce deuxième revival est clairement en-dessous des deux premières séries. La faute à des scénarios moins bien travaillés, à de l’acting parfois limite, mais aussi à cette esprit début années 2000 qui me fait personnellement hérisser le poil. Si le côté rétro de deux premières séries avait un certain charme, je trouve qu’il fonctionne beaucoup moins ici. Entre des musiques de rock typique des groupes ados des années 2000, des jeunes rebelles gothiques et des gangs de rue complètement clichés, j’ai un peu de mal. :stuck_out_tongue_winking_eye:

Mais tout n’est clairement pas à jeter et les épisodes restent divertissants et intrigants. Pour ma part, je trouve d’ailleurs que certains thèmes comme le racisme y sont bien mieux évoqués que dans le revival de Jordan Peele. Mais certains épisodes qui se déroulent dans l’Amérique post-11 septembre semblent aujourd’hui un peu obsolètes. Par exemple, l’un des épisodes est un remake de « Les Monstres de Maple Street » et évoque ces problématiques. Dans la petite rue de Maple Street, la peur n’est plus aux extraterrestres, mais bien aux terroristes. Toute une communauté soudée se divise petit à petit lorsqu’ils sont touchés par des phénomènes inquiétants, à l’exception d’une famille nouvellement installée qui devient la cible des commérages. L’épisode se termine sur la maison de cette famille, brûlée par les voisins qui ont fini rongés par la paranoïa. On se rend compte que ces coupures de courants provenaient en fait de l’armée, qui souhaitait simplement savoir jusqu’à quel point une petite ville dans cette situation pourrait survivre, et qui se retrouve très déçue. En dépit de la réactualisation du propos, l’épisode reste très en deçà de l’épisode original.

Encore une fois, beaucoup d’épisodes sont de très bonne facture.

Bien que les réalisateurs et les scénaristes ne soient pas très connus, certains acteurs ont depuis fait leur preuve comme Eriq La Salle et Linda Cardellini (qui ont tous les deux joué dans la série Urgences), Jason Bateman ou Gil Bellows. Ce dernier joue d’ailleurs dans un épisode intitulé « Le Retour du Héros », qui est un épisode qui m’a vraiment touché.

On pourra aussi noter des épisodes vraiment innovants quand on le compare aux anciens épisodes, comme c’est le cas de l’épisode 2 qui se nomme « Une nuit de répit ». La Mort (incarnée par Jason Alexander) ne veut plus faire son boulot et tente… de se suicider. Elle est transportée dans un hôpital dans lequel travaille un jeune médecin surmené. Après avoir enfin compris que le monsieur qu’il avait en face de lui était vraiment la Mort, le médecin l’encourage dans cette voie et veut qu’elle arrête de travailler. Mais il se rend vite compte que ce n’est pas la meilleure solution lorsque des patients lourdement blessés sont amenés à l’hôpital, incapables de mourir, mais souffrants toujours de leurs blessures. Le médecin fait marche arrière et demande à la Mort de ne pas se tuer. Elle lui demande s’il en est sûr, et il insiste. Instantanément, le jeune médecin de 25 ans meurt d’une rupture d’anévrisme. A la fin, on le voit marcher côte à côte avec la Mort, tandis que cette dernière le rassure en lui disant que le patient que le médecin a sauvé au début de l’épisode vivra pendant longtemps.

  • La Quatrième Dimension (2019-2020)

Retour dans la Quatrième Dimension après un détour par la Cinquième Dimension et la Treizième Dimension. :grinning_face_with_smiling_eyes:

Dans ce nouveau revival, Jordan Peele tente de mettre à jour les critiques sociales, mais j’ai personnellement trouvé que c’était un échec sur beaucoup d’épisodes. Les deux épisodes qui cristallisent ce problème pour moi sont « Replay » (Saison 1 épisode 3) et « Pas tous les hommes » (Saison 1 épisode 7). Les personnages sont caricaturaux, les thèmes sont abordés avec zéro subtilité et les épisodes servent surtout à Peele à montrer ses idées politiques avec une trop grande ferveur à mon sens.

Quant aux restes des épisodes, la série (qui n’aura duré que deux saisons) oscille entre des réussites et des échecs. Le meilleur épisode pour moi est « Rendez-vous à mi-chemin » (Saison 2 épisode 1) qui traite des rencontres et des relations à distance et de leur possible dangerosité. L’un des épisodes qui m’a vraiment déçu est « 8 » (Saison 2 épisode 6), un épisode dans lequel une équipe de scientifique réunis dans une base coincée dans la neige (le pitch ressemble clairement à The Thing) vont faire la rencontre de pieuvres (oui, oui, des pieuvres) qui semblent destinés à prendre le contrôle de la Terre. Vous aurez beau mettre en œuvre les meilleurs effets spéciaux, vous n’arriverez pas à me faire croire que des pieuvres sont plus intelligentes que des humains et vont prendre notre place. :rofl: :joy: :rofl: :joy:

Contrairement à la version de 2002, les acteurs sont plutôt bons dans leurs rôles, même si c’est le scénario qui pêche le plus souvent. D’ailleurs, contrairement à d’autres commentaires que j’ai pu voir, j’apprécie beaucoup Jordan Peele dans le rôle du narrateur, car je ne l’ai pas beaucoup vu dans des rôles comiques. Je le trouve par certains aspects supérieur à Forrest Whitaker (le narrateur de la Treizième Dimension, doublé par Emmanuel Jacomy) dans sa présentation. J’avais toujours l’impression que Forrest Whitaker n’était pas intégré au décor de l’épisode et qu’il avait toujours un train à prendre, parce qu’il se dépêchait de sortir du cadre une fois qu’il avait fini son intro. :laughing:

En outre, le dernier épisode de la première saison est assez marquant et montre que Jordan Peele a bien révisé. :sweat_smile: En effet, le dernier épisode de la première saison de la série de 1959 terminait sur une conclusion assez méta et marquait la première apparition de Rod Serling en chair et en os dans la série en tant que narrateur. Dans cet épisode, un écrivain découvrait qu’il pouvait créer ses personnages dans la réalité grâce à un dictaphone. A la toute fin, Rod Serling apparaissait pour conclure, jusqu’à ce que l’écrivain ne l’arrête en détruisant la bande qui contenait sa description en la brûlant dans le feu.

https://youtu.be/vXuQJ3Z-T4E

De la même manière, le dernier épisode de la saison 1 de 2019 est un épisode assez particulier, puisque l’une des « scénaristes » de la série (jouée par Zazie Beetz) est poursuivi par un homme flouté à travers le studio de tournage. Elle fini par comprendre qu’il s’agit de Rod Serling lui-même, qui souhaite lui faire comprendre qu’elle ne doit pas avoir peur de prendre sa relève et de découvrir ce qui se cache derrière la Quatrième Dimension.

https://youtu.be/UG1Yo6pQbdM

Si on passe outre le fait que ce Rod Serling recrée en CGI est tout juste passable, son apparition reste surprenante et constitue pour moi ce qui est peut-être le meilleur moment de ce nouveau revival.



Bref, je m’arrête là pour cette très très longue présentation ! J’espère que cela vous aura donné envie de découvrir les différentes itérations de cette série mythique.
Quant à moi, je vous laisse découvrir mon recueil de fanfictions dans cet univers et vous donne rendez-vous dans… la Quatrième Dimension.

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Magnifiquement documenté et très intéressant, comme d’habitude !

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Merci beaucoup @ChiaraCadrich, c’est très gentil de ta part. :wink: A dire vrai, j’ai passé plus de temps sur cette présentation que je ne le pensais. Mais une chose en entraînant une autre, j’ai pris le temps qu’il fallait pour présenter ce fandom que j’aime beaucoup et qui est très riche d’enseignements.

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