Alors j’ai regardé le 1er épisode ce soir finalement (enfin vu l’heure qu’il est, hier soir en fait), j’ai profité du dîner et de mon site de streaming habituel. Je ne l’aurais peut-être pas fait si tu ne m’avais pas fait comprendre que tu m’attendais au tournant, mouarf
. Habituellement je regarde des documentaires, j’ai toujours du mal à me lancer dans une série, et je remets la chose au lendemain, puis au surlendemain, puis au jour d’après… Mais passons, c’pas l’sujet.
J’ai trouvé ça sympa, j’ai envie de poursuivre même si à la base, ce côté « teen movie » comme tu qualifiais l’esprit de la série n’est pas ma tasse de thé. Au tout début de l’épisode d’ailleurs, ça m’a un peu titillée et puis au fur et à mesure que l’histoire avançait, je me suis prise au jeu. Disons que ce pilote nous donne plein d’éléments qui parviennent à la toute fin à déboucher sur un petit lot de mystères à résoudre, qui vont apporter, on le devine, beaucoup d’ennuis à Mercredi… Et c’est très bien fait, tant et si bien qu’on se demande : « Bon, c’est quoi tous ces mystères passés et à venir ? En quoi sont-ils tous liés ? Ouais quand même, j’ai envie de voir. »
En fait, j’ai pas mal de choses à dire sur ce 1er épisode, je préfère le faire maintenant avant d’oublier vu que je rechigne toujours à prendre des notes…
Vous êtes prêts ? Parce que PAVE CESAR , ceux qui vont tout lire te saluent :
ATTENTION ! Risques de spoilers ci-dessous. Je mets tout sous masque, mais on sait jamais.
1) Les références aux films de Barry Sonenfield
A) Eh oui car il y en a ! D’abord, la voiture des Addams qui s’achemine vers Nevermore,
Résumé
et rappelle la voiture des Addams du film Les Valeurs de la Famille Addams conduisant Mercredi et Pugsley au camp d’été Chippewa qui signifierait « orphelin » dans une langue amérindienne. Or, l’Académie Nevermore est une école accueillant des élèves « marginaux » (on découvrira très vite dans la série quelle est vraiment la nature de la marginalité de ces élèves…). De plus, dans la série, dans cette scène, Mercredi fait savoir à ses parents par l’intermédiaire de Lurch (Max en VF) qu’elle refuse de leur parler, précisément parce qu’ils l’ont forcée à aller à Nevermore. De même, dans le film, Mercredi fait clairement la tête, toujours dans la voiture, parce que leurs parents les envoient tous deux dans ce camp contre leur gré.
Dans la série toujours, les élèves de l’Académie portent tous
Résumé
un uniforme bleu, mais on accorde à Mercredi le droit d’en porter un noir, car elle est véritablement allergique à la couleur. Ce qui n’est pas sans rappeler la manière vestimentaire qu’ont Mercredi et Pugsley de se démarquer des autres adolescents du camp Chippewa, ces derniers étant tous habillés différemment, mais portant quand même des vêtements à la mode et colorés, quand M. et P. arborent quant à eux des tenues noires surannées (avec du blanc pour Pugsley et Lurch) faisant « tache » au milieu de tous les autres (cf. à ce titre la scène d’arrivée de la famille dans le camp, où leurs accoutrements d’un noir d’encre se distinguent très clairement de la masse de parents et d’enfants clairs de cheveux et d’habits ; ou encore quand Amanda Buckman, vêtue d’un maillot de bain orange, s’étonne que celui de Mercredi soit « tout noir ». Idem dans la série, on fait remarquer à M. que son uniforme est tout noir contrairement au bleu des uniformes des autres élèves…).
B) Gomez s’étonnant
Résumé
des couleurs présentes dans la chambre que va occuper Mercredi, qui a une colocataire manifestement adepte des patchworks chromatiques, évoque de même la famille venant de débarquer à Chippewa et manifestant un mépris teinté de dégoût pour le teint clair et les sourires des autres enfants du camp (en réaction à quoi Morticia conseillera à Mercredi de « faire ce qu’elle peut pour eux »…).
C) La colocataire blonde,
Résumé
colorée et exubérante de Mercredi, qui l’accueille gentiment dans leur chambre désormais commune dans la série, reflète, à l’intérieur du Camp, l’accueil tout aussi extraverti (mais quant à lui implicitement mesquin et condescendant) d’Amanda Buckman, la petite peste blonde et fleurie adepte de longue date de Chippewa…
D) Toujours en rapport avec Les Valeurs de la Famille Addams :
Résumé
le personnage de Rowan (dont l’apparition sera brève…), qui porte des lunettes, semble peu sûr de lui et est asthmatique, est une référence directe à Joel Glicker, le garçon timoré que ses parents embourgeoisés ont enrôlé de force à Chippewa, et qui sera marginalisé par les 2 directeurs du camp, Becky et Gary, et deviendra ami avec Pugsley et Mercredi, dont il sera par la suite le petit-ami.
E) Christina Ricci
Résumé
et ses plantes carnivores, c’est la Morticia du film et de la série de 1964, avec ces mêmes plantes qu’elle adore cultiver.
F) Dans la série, les Pèlerins
Résumé
dans le café rappellent, de même, les petits pèlerins de Thanksgiving de Chippewa dans le film, dans la pièce de théâtre ponctuant le séjour au Camp, que Mercredi et les autres élèves marginalisés massacreront au sens presque propre du terme, Mercredi mettant alors un point d’honneur à expliquer, dans un discours passionné, à Becky et Gary, ainsi qu’à ses petits camarades bon teint et à leurs familles bien-pensantes assises dans le public, en quoi cette pièce est une insulte aux peuples natifs d’Amérique, que les colons venus d’Europe ont génocidés. Elle fait ainsi une remarque dans le même esprit aux 3 Pèlerins venus la persécuter dans le café. Remarque d’autant plus ironique que le chef des Pèlerins est un homme noir…
Enfin, last but not least : les Pèlerins de la série, justement, Pilgrims, sont une référence directe à ce discours humaniste donné, donc, par Mercredi à l’assemblée dans le film, qu’elle ponctue par un glaçant « The gods of my tribe have spoken. They said: ‹ Do not trust the Pilgrims. › Especially [you]. » à l’adresse d’Amanda Buckman, qu’elle s’apprête alors à faire rôtir vivante… Et la série en superposition nous montre dès le début qu’en effet, il ne faut surtout pas faire confiance aux Pèlerins…
G) Dans le teaser de fin d’épisode qui nous annonce la suite,
Résumé
on voit une scène qui ressemble a priori à un bal dans lequel les participants sont couverts de sang. Il y a du sang partout, ça pleut du sang (si je ne dis pas de bêtises)… Mercredi, recouverte elle aussi, semble y prendre grand plaisir. Référence non seulement à Carrie, mais aussi à la pièce de théâtre du premier film, La Famille Addams, dans lequel Mercredi et Pugsley jouent du Shakespeare plus vrai que nature, s’arrosant eux-mêmes joyeusement d’hémoglobine et arrosant aussi les premiers rangs, consternés et choqués…
H) Avez-vous remarqué ? Dans la BD originelle, Pugsley est blond, et il en a toujours été dans ses multiples incarnations à l’écran.
Résumé
À tout le moins, blond ou châtain. Ici, il est brun. Mais ce n’est pas un hasard. Car ne trouvez-vous pas qu’il ressemble étrangement à Raul Julia, le légendaire Gomez des 2 films de Barry Sonenfield ?
Et je crois que c’est à peu près tout, si je me rends compte que j’ai oublié des choses, je ferai un nouveau post.
2) Références à d’autres œuvres. SPOILERS sous masque, again :
Quand Mercredi et la directrice
Résumé
arrivent sur le lieu de l’accident, et que la directrice espère que personne n’est blessé, tandis que Mercredi répond qu’un homme est mort la nuque brisée. La directrice lui demande comment elle le sait, Mercredi lui répond qu’elle l’a « vu » (je ne sais plus le terme exact) : c’est une référence, à mon sens, à la scène de Sixième sens dans laquelle Cole, en voiture avec sa mère sur les lieux d’un accident, explique à celle-ci, qui s’inquiète pour la ou les victimes, qu’une cycliste est morte écrasée et que son fantôme est à côté de sa fenêtre…
3) Ce faisant, on passe à la suite, mes réflexions sur Mercredi et son entourage…
ATTENTION SPOILERS encore et toujours mais vu que là j’ai tout fait en un bloc, je mets pas de masque. C’est trop long pour ça…
Mercredi a été inexplicablement, comme le soulignait Bucky, placée dans 5 lycées différents « normaux » pour lesquels elles ne semblait d’emblée pas faite en raison de sa personnalité et de la famille dont elle est isuee, et dont elle a à chaque fois été expulsée après avoir commis des actes peu orthodoxes. Ce qui semble en effet incohérent vu que ses parents ont été scolarisés à l’Académie Nevermore, un établissement scolaire pour « marginaux » (« outcasts »), et qu’ils en conservent, surtout sa mère, d’excellents souvenirs. Vu que les Addams font de sacrés marginaux, et que leur fille est un olibrius fort prometteur en la matière, sinon déjà parfaitement accomplie, pourquoi celle-ci a-t-elle été scolarisée dans des établissements standards ?
La série finira peut-être par le révéler, peut-être pas… Mais peut-être s’agissait-il tout simplement d’une simple ficelle pour amorcer l’intrigue. Les griffes mystérieuses qui se referment sur Mercredi à peine débarquée à Nevermore n’auraient sans doute pas eu lieu d’être si elle avait été placée dès son plus jeune âge dans cette académie…
De plus, sa directrice, Larissa, explique qu’en principe, elle n’accepte pas les élèves en cours d’année, mais qu’elle fera une exception pour la jeune femme, surtout au vu de ses excellentes notes. Et si au fond, Mercredi et Pugsley n’avaient jamais jusqu’à présent, pour des raisons inconnues, rempli les critères pour être admis à Nevermore ? Et si, bien plutôt, l’idée de G. et M. de placer leurs enfants dans des écoles normales étaient une manière de leur éviter des problèmes à Nevermore, compte tenu du passé vraisemblablement trouble de Gomez là-bas ? Une façon de tenir ce même passé à distance, et ainsi de conserver la paix des ménages, et d’épargner bien des maux à leurs enfants ? Dans tous les cas, il apparaît aussi clairement que les Addams n’avaient pas le choix d’isoler Mercredi en la plaçant à Nevermore… Expulsée de 5 lycées « standards », sachant qu’elle a failli tuer un jeune homme dans le dernier qu’elle a fréquenté, et que c’est seulement en échange de son départ que la famille n’a pas porté plainte (là encore si ma mémoire ne me joue pas des tours)… ça devient difficile pour les parents de justifier cela auprès d’autres établissements du même acabit. Mercredi était dangereuse pour la société : il fallait l’exclure. Pour elle, pour son avenir et pour le reste de la société, cette acrobatie scénaristique contribuant à faire se démarquer Mercredi de la masse ambiante qui, même « bizarre » en apparence, reste unie dans l’obéissance à des règles auxquelles Mercredi refuse de se soumettre. Certes, son frère est victime des pires actes. Mais ils demeurent encore « mesurés », injustement banalisés, contrairement à celui qu’a commis Mercredi pour se venger de l’agression qu’on a infligée à son frère, et qui se termine par une grave mutilation, et un presque meutre.
De même, et si le souhait de Morticia et Gomez avait été que leurs enfants deviennent plus ou moins « normaux » ?
Car on le voit, Mercredi est en conflit avec sa mère, à qui elle rétorque qu’elle refuse de devenir femme et mère au foyer comme elle… Au fond, en dépit de leur excentricité morbide, les parents Addams représentent un ordre, l’ordre établi de la famille telle que la société le conçoit plus ou moins : le père qui doit sans doute travailler et bien gagner sa vie, et la mère qui, elle, n’a pas besoin justement de travailler. Et puis, même si on ne l’a pas vu, les Addams vivent dans un manoir (auquel Nevermore ressemble d’ailleurs énormément…), signe de richesse. Les Addams sont donc peut-être des marginaux aux yeux du reste du monde, mais pas dans leur propre monde, qui paraît ainsi être une reproduction « à l’inverse » du monde « normal », un peu comme un négatif de photo. Un monde différent, mais en apparence du moins, dans lequel Mercredi, définitivement, ne se plait pas. Et puis, ses parents sont très amoureux, ils ne se gênent même pas pour s’embrasser bruyamment devant leurs enfants (ce qui est quand même assez obscène, non ?), alors que Mercredi déteste qu’on la touche. Toutes ses effusions conventionnelles, après tout, sont des démonstrations socialement acceptées, ce que la jeune fille rejette complètement.
C’est exactement la même chose avec Nevermore : c’est une académie de marginaux, de rejetés de la société, mais malgré tout une petite société à elle seule, avec des jeunes gens qui aiment les couleurs, et sont adeptes de commérages, de couples et de réseaux sociaux, tout ce que déteste Mercredi. Et puis, on le voit à travers sa colocataire, ces jeunes gens semblent aussi être doués d’émotions, et les exprimer. Ce que se refuse à faire Mercredi, définitivement close sur elle-même, et que ses parents envoient même en psychothérapie !!! Dans laquelle on lui dit que ses romans ne sont pas normaux, qu’ils doivent forcément signifier quelque chose de sa personne, de ses problèmes psychiques. Même sa passion pour la fiction, on veut la lui voler, en faire une chose pathologique !
Au fond, Mercredi ne peut se couler dans aucun moule : elle semble être fait d’un bois vraiment différent que celui qui constitue le monde qui l’entoure : le lycée normal, Nevermore, sa famille… Elle est vraiment seule, se démarque du reste, elle est est la vraie « marginale » de la série, en dépit des apparences. (Sa colocataire la rejoint aussi peut-être dans cette exclusion : en apparence bien intégrée à la société de Nevermore, elle révèle à Mercredi qu’elle ne parvient pas à se transformer en loup-garou, dont elle ne possède que les griffes… Ainsi, elle ne peut rejoindre la meute à laquelle elle est censée appartenir, elle ne peut pas réellement en faire partie. De même, l’Oncle Fétide est spoilé dans le teaser post-épisode. De lui, Mercredi explique qu’il a été emprisonné à l’autre bout du monde, dans un monastère tibétain, un lieu reclus par excellence. Cependant, Fétide va revenir et, on dirait bien, aider Mercredi à se sortir de la panade à laquelle elle semble promise. Fétide le prisonnier revient de l’ailleurs, il est aussi un étranger, un outcast, peut-être l’un des rares à vraiment comprendre sa nièce ?)
Cependant, j’ai trouvé que la série ne nous dépeignait pas forcément toujours Mercredi sous un angle favorable : elle est arrogante, froide, cynique, rigide, refuse les règles de partage de sa chambre commune, que sa colocataire occupait pourtant bien avant elle et dont elle tente de réprimer les loisirs (elle a néanmoins raison de vouloir réclamer pour elle une moitié de la chambre, et de l’aménager à son goût). Elle n’admet pas non plus le fait de perdre à l’escrime et d’y avoir reçu une égratignure, signe qu’elle n’est pas parfaite, qu’elle a aussi des failles. Mercredi est confrontée à l’altérité, qu’elle lui soit favorable ou non, qu’elle soit légitime ou abusive ; et elle devra ainsi faire avec, et avec la frustration que celle-ci cause en elle… mais aussi, se battre contre elle pour se faire accepter telle qu’elle est, creuser son trou et s’enfuir enfin pour vivre selon ses propres normes.
4) Maintenant, sur certaines incohérences. SPOILERS là encore :
J’ai trouvé tout comme toi, @bucky1984 , que le fait de ne pas envoyer un Pugsley persécuté par les lycéens « normaux » à l’Académie (cette persécution qui sera la cause directe de l’intégration de Mercredi à Nevermore, mais cachant en fait une cause encore plus directe dont je parle plus bas…) était une incohérence. En réalité, elle en est une et en même temps, elle n’en est pas, enfin je pense…
Elle en est une, certes, mais cela étant, si Pugsley avait aussi été placé à Nevermore, la série aurait été divisée entre lui et sa sœur, et on perdrait de vue le fait qu’elle met justement avant tout en scène Mercredi… De plus, dans la série de 1964 (que je ne connais pas des masses non plus) et dans les films de Sonenfield, Pugsley semble toujours un personnage assez passif et transparent, qui subit plus qu’il ne fait subir, quand bien même il a aussi un brin de sadisme en lui. On le voit aussi dans la série : sa soeur le venge mais ne le libère pas des cordes qui le ligotent ! Il reste couché au sol, bâillonné, impuissant… Pugsley semble plus être un « faire-valoir » de Mercredi qu’un personnage à part entière… Ce qui est dommage… De plus, dans la série, Mercredi a été exclue des différents lycées à cause de son sadisme. Pugsley quant à lui semble être une victime, qui paie plus ou moins pour sa sœur, que les autres élèves traitent de « tarée » (même si encore une fois, il reste un Addams pur beurre, et qu’il est aussi persécuté pour ce qu’il est : un garçon en surpoids, habillé bizarrement, et qui a sans doute des manières tout aussi étranges). Au fond, le harcèlement scolaire dans les lycées n’est-il pas une chose tellement banalisée, malheureusement, tant les autorités ne font rien pour lutter contre, qu’il en devient normal ? En ce sens, Pugsley n’est-il pas par conséquent tristement, sinistrement normal ? Pourquoi serait-il exclu s’il ne se défend pas et ne menace pas la vie de ses bourreaux ? Et pourquoi même ses parents s’en soucieraient ?.. Pugsley est malgré lui tristement intégré dans un système qui le néglige et auquel il consent en ne se révoltant a priori pas. Alors pourquoi en serait-il rejeté ? Mais on en saura peut-être plus – espérons-le – sur toute cette apparente incohérence (à savoir : pourquoi Mercredi a-t-elle fréquenté des lycées normaux et pourquoi Pugsley n’a-t-il pas été changé d’établissement en même temps qu’elle) au fur et à mesure que la série se déroulera…
Une incohérence, il y en a quand même une, ou alors ça n’en est pas une mais ça a mal été mis en scène : on voit Mercredi avoir une vision lui révélant qui sont les agresseurs de son frère. Elle ne sait pas d’où viennent toutes ces visions qui l’assaillent de temps à autre… Mais, une fois à Nevermore, alors que ses parents lui disent au revoir, sa mère lui donne un collier d’obsidienne et lui dit qu’il les lie toutes les deux indéfectiblement, et qu’il donne des visions à qui le possède (je crois). Or plus tard, Mercredi est victime d’une nouvelle vision qui lui montre la mort d’un homme dans un accident de la route. Lorsque la directrice et elle arrivent sur les lieux du drame quelques instants plus tard, Mercredi sort son collier de sous ses vêtements et le scrute, comme pour nous faire comprendre que c’est ce bijou qui lui a donné cette vision… alors que des visions du passé et du futur, elle en avait déjà avant même d’entrer en sa possession. Mais peut-être que le collier lui conférait initialement et d’ores et déjà ses visions à distance, et qu’en l’extirpant de son col, elle se rend désormais compte que c’est lui qui était à l’origine de ces horribles désagréments ?
Du reste, ce collier, qui a appartenu à sa mère, est la cause directe de son expulsion du lycée « normal » et de ce qui la conduira ainsi à Nevermore, où sa mère, qu’elle rejette, a tant aimé étudier… Car elle n’aurait peut-être jamais pu retrouver et violenter ces étudiants en guise de représailles si la vision ne lui avait pas indiquée que c’était eux qui avaient lynché son frère… Sans elle, donc sans le collier, elle n’aurait peut-être jamais su qui étaient réellement les bourreaux de Pugsley…
Bon, c’est très long, mais voilà tout ce que m’a inspiré ce premier épisode ! Pas mal pour quelqu’un qui avait été échaudé par le clip officiel (lequel tout compte fait, une fois restitué dans son contexte, passe plutôt bien, quoique restant pour moi un tout petit peu maladroit…).
Pour finir, une anecdote personnelle, mais liée à la serie :
Résumé
la scène de la foire m’a marquée parce que le passage où Mercredi éclate les ballons avec une flèche et demande au forain d’aller remettre sa récompense (un gros panda en peluche) à sa directrice, que Mercredi fait passer auprès de l’homme pour une femme triste qui a besoin d’être égayée… est trait pour trait une scène que je prévois depuis longtemps pour le second chapitre de l’une de mes 2 fanfics. Sans rire. 


(Je repasserai lire tout ça prochainement et corrigerai les coquilles et autres erreurs de formulation s’il y a lieu. Des joies du petit écran du smartphone et du T9…)