Trope ou plagiat?

Attention, ceci est sans doute une question débile mais est-ce que vous écrivez et lisez des fanfictions similaires ? Par exemple, les fanfictions " hurt/comfort " sont souvent similaires
Et si c’est le cas, comment faites vous pour vous renouvelez et évitez de recopier une idée ?

Je lis beaucoup de fanfictions en ce moment et je me rend compte que sur certains des " gros " fandoms, il y a très souvent des fanfictions au pitch identique. Mais pas que le pitch, c’est vraiment la même histoire du début à la fin.
Alors, d’accord, ce n’est pas non plus un copier coller au sens strict mais c’est quand même perturbant. Surtout que dans la plupart des cas les deux fanfictions sont bien faite mais les bases ( voir plus ) c’est pareil. C’est un peu comme si on avait mis dans deux plats identiques un colorant différent. Alors oui, c’est cool, très bon et les deux sont en fin de compte pas mal du tout voire même très bien.
Mais du coup, ça rentre dans le plagiat. Non ? Ou alors on considère plus ça comme un trope et dans ce cas là, il y a pas de problème ?
Est-ce que vous avez aussi remarqué ça ? Avez-vous fait ce genre de chose sans le remarquer dès le départ ? Si oui, comment vous avez géré ?
Est-ce que vous avez déjà regardé si une fanfiction avec la même idée de base que la votre exister ? Avez-vous du coup abandonné votre idée / votre fanfiction ? Comment faites vous si une fanfiction non terminée vous inspire pour votre fanfiction ? En mode : moi j’aurais bien aimé que ça continue comme ça et hop vous écrivez.
Bref bref, je crois qu’il y a assez d’interrogations dans ce message.

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J’écris essentiellement sur Pokémon et j’ai été admin des fanfics sur un site dédié (Pokémon-France pour ne pas le citer). Or, sur PF comme sur Pokébip (un autre gros site très connu et dont l’admin des fanfics - Cyrlight - a trainé ici fut un temps), parmi les critères d’activation des fanfictions il y a l’originalité.
(Ce n’est pas comme ici où l’auteur contrôle l’activation, ce sont les modo qui s’en chargent pour filtrer.)

Comme tu l’as très bien souligné @LeslieGermStar dans certains fandoms le pitch des fanfics est redondant. Pokémon est un exemple typique ; souvent les auteurs (surtout les jeunes) vont raconter un voyage initiatique, puisque c’est le concept du jeu et du dessin-animé. Ça n’a aucun intérêt pour un tiers de lire ça, sauf cas particulier. Je me souviens d’une fanfiction malheureusement abandonnée et effacée où une jeune dresseuse capturait par hasard (et miracle) un célébi (pokémon capable de voyager dans le temps) à peine partie du Bourg-en-Vol.

Côté Harry Potter, ce n’est guère mieux, pourtant ce n’est pas un jeu vidéo mais de la littérature, donc le biais mental n’est pas le même. Dans un jeu, même si l’univers est étendu, le scénario est imposé et le joueur fait du self-insert quand il est sur sa console finalement. Qu’il reproduise le schéma narratif du jeu dans son œuvre n’est pas surprenant.
Mais dans Harry Potter qui est une série de romans et de films, il y a beaucoup de personnages parallèles et des zones d’ombres, on pourrait s’attendre à plus de diversité (dans les faits il y en a), surtout depuis que les Animaux Fantastiques a ouvert un nouveau pan de l’univers, pourtant ce sont toujours les mêmes sujets qui sont exploités : les parents de Harry Potter, Drago dans tous ses états, Severus, Sirius, encore Severus, Hermione qui se tape à peu près n’importe quel mec de Poudlard parce que les gens n’aiment pas Ron…
Pour autant, je ne pense pas que les auteurs de ces œuvres se copient les uns les autres, ils ne font qu’assouvir leurs fantasmes de fan, ils réécrivent l’histoire à leur sauce et il y a des courants de pensée dominants.

Pour qu’il y ait plagiat, il faut (à mon sens) que l’influence soit volontaire et démontrable (prouvable). En gros, que B ait copié A délibérément parce qu’il l’a lu/vu. Si c’est inconscient, ça n’est pas du plagiat.

Mine de rien, l’inconscient collectif joue énormément, parce qu’on a tous en tête des figures intemporelles et une culture générale étendue non perçue dans son intégralité. Quelqu’un.e. parlait sur le topic des clichés du fait que certaines histoires remontent à l’Antiquité (voire plus loin) et que donc les figures littéraires associées le sont aussi. Ajoute à ça le modèle sociétal, les féministes par exemple dénoncent régulièrement le système patriarcal qui s’impose dans toutes les fictions ou presque de manière naturelle, sauf à vouloir délibérément créer un système divergent. Autre exemple : le côté « hétéronormé » de la fiction, parce que l’homosexualité a été taboue à la plupart des époques et dans la plupart des époques alors nous aussi on en parlait peu jusqu’à récemment.

Tout cela est super insidieux.
Quand j’ai préparé mon article sur les animaux dans la bande-dessinée historique, j’ai réalisé en faisant mon enquête biblio que certaines « images mentales » étaient systématiques. Pour l’expliquer, j’ai utilisé comme exemple les gens taciturnes avec des chats dans les bras… A une époque où les chats ne sont pas encore présent sur un territoire ou uniquement chez les généraux de l’armée friqués. C’est un anachronisme évident, mais tous les auteurs font le même. Parce que pour eux c’est normal d’avoir un chat surtout si tu es célibataire et asocial :sweat_smile:

Il y a quelques jours, j’ai commencé à regarder les maisons d’éditions pour voir si je ne pouvais pas tenter de faire publier Dark Love, comme les romances homosexuelles sont très à la mode et que le marché est en pleine explosion. En regardant un peu les catalogues et les lignes éditoriales, je me suis d’abord affligée de la redondance des histoires… Pourtant je le savais déjà (pas de raison que le slash soit différent des Harlequin ou de Danielle Steel). En gros c’est comme des téléfilms de Noël, mais avec deux mecs ou deux femmes et dans des bouquins de 400 pages. :dizzy_face:

N’ayant jamais lu d’histoire de ce type (j’ai écrit la mienne à l’instinct, en me basant sur ce que je connaissais de la vie réelle et avec mes habitudes de fanfiqueuse de romances hétéro pour jeunes adultes sur fond d’aventure), je ne suis donc aucunement influencée, EN THÉORIE. Sauf qu’en cherchant bah chez deux éditeurs différents j’ai trouvé deux pitchs très ressemblant à Dark Love… Le pire c’était le bouquin « Matt dieu du sexe » parce que le nom du personnage est carrément le même. :sweat_smile: :rofl:
Et Dark Love en tant que fausse biographie d’un musicien ressemble aussi fatalement à des films comme A star is born, Rocketman ou Bohemian Rhapsody alors que je ne m’en suis pas inspirée.

Je renvoie donc une fois encore au topic sur les clichés en rajoutant la variable commerciale. Nous écrivons des fanfictions, c’est gratuit et on fait tous plus ou moins ça pour le plaisir (loisir), en théorie on n’a pas la pression financière derrière. Un livre édité doit être vendu et pour être vendu il faut que les gens aient envie de l’acheter, alors on mise sur des valeurs sures et fatalement ça fait du copier/coller jusqu’à ce que le public se lasse.
En terme de fanfics, il y a quand même des phénomènes de mode vu qu’internet est basé sur le principe communautaire : les gens se réunissent autour d’un intérêt particulier (Drarry, Stucky, l’amicale des adeptes tolkeniens…) et quand un sujet devient tentaculaire, les fans ne jurent plus que par ça. On aboutie donc au même phénomène que pour les romans : on écrit pour être lu, donc on écrit la même chose que le voisin et en plus on aime ça et on en redemande.

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Pour moi pas vraiment,
certes l’idée de base est similaire mais la forme est différente c’est bon.
On peut prendre des exemples dans plein d’œuvre de différent genre.
On se bouffe a la pelle des trucs similaires. ( que soit un jeu, série, film, livre etc… )
« Comme les univers de fantasy qui est un bonne exemple : l’idée et la forme sont similaire " monde magique, nain, elfes tout la clique. » Pourtant chaque univers est différent et à sa pâte, je pense que ça s’applique aussi pour la fanfiction.

À moins que le trucs soit tellement similaire et à peine dissimulé que c’est la même histoire mais légèrement modifier. La c’est flagrant que c’est du plagiat. :slight_smile:

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J’ai l’impression que c’est mon quotidien… :sweat: C’est à me demander si j’ai aucune originalité.
Enfin, je dirais pas l’histoire du début à la fin, mais y a pas mal de similitudes…

Je prends l’exemple avec Heartstopper : c’est en regardant la série que j’ai réalisé qu’il y avait pas mal de sujets (notamment le sujet principal) et d’idées, jusqu’à des petits détails tout bête, que je voulais insérer dans ma fiction :sweat_smile:
J’y ai un peu réfléchi, mais pour le moment, j’ai pas spécialement prévu de changer quoi que ce soit… Tout ça, c’était prévu avant même que je connaisse la série. Du coup, ça ne me semble pas être du plagiat (enfin j’espère….)
À voir si on me le fera remarquer ou pas :woman_shrugging:t2: ou si je trouverais d’autres idées que je retrouverai dans une autre série / fiction :rofl: :sob: (car tel est mon destin…)

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C’est ton destin…
https://youtu.be/1V0IE87waHU
Désolée j’ai pas pu résister. :sweat_smile: :rofl:

Bah le coup de heartstopper ça renvoie à ce que je disais plus haut, sur les romances en générale et les romances gay encore plus. Il y a des recettes automatiques, ça vient tout seul à l’esprit et en plus les lecteurs sont en demande de ces redondances.

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Sujet complexe.
Au final, comme dit plus haut, sur les « gros » fandom, je pense qu’il est normal de voir plusieurs fictions se ressembler. C’est même logique au final, puisque le nombre de fanfictions (HP par exemple) est énorme. Fatalement à un moment ou à un autre, les idées, même de deux personnes totalement opposées et étrangères, vont finir par se téléscoper.
Et comme l’a dit Tracy aussi, même si on écrit pour le plaisir, mine de rien, on cherche tous à être lus, et donc, peut-être que notre écriture est parfois guidée par cela.

Après, on peut aussi tirer le truc à l’extrème, dans le sens où, toutes les romances (homo ou hétérosexuelles, peu importe) sont copiées les une sur les autres. Au final, le schéma reste toujours le même : rencontre, épreuve, réalisation… si on peut dire comme cela. Après c’est la façon d’aller du point A au point B qui va différer, mais le schéma et le postulat de départ reste quand même le même, non ? Mais je dévie…

après, je pense que les profils de celles (et ceux) qui écrivent des fanfictions sont globalement les mêmes (je généralise hein… ) donc ça facilite aussi les ressemblances à mon sens :).

Quand au plagiat, j’ai une expérience à ce sujet… Pas forcément agréable d’ailleurs, puisque j’étais tellement dégoûtée que j’ai arrêté d’écrire pendant un temps et qu’il a fallu toute la persuasion de @Angel-Dust pour me remettre à l’écriture et encore… j’ai changé de fandom, à son grand dam… :sweat_smile:

A l’époque j’avais donné une de mes fics (Hope is a Ghost aussi publiée ici) à une personne qui était ma bêta ou prélectrice et qui écrivait beaucoup (beaucoup beaucoup beaucoup) sur City Hunter, mais selon toujours le même schéma (peut-on se plagier soi-même ??? Telle est la question, vous avez deux heures :thinking: :rofl: ) Bref…
Cette personne a publié, quelques jours après, une autre fic avec de nombreux (très nombreux) points similaires à la mienne : songfic, même thème (introspection et souvenirs, enfance et adolescence de Ryo), des scènes identiques, et la quasi même conclusion…
De mon côté, après ça, j’ai retravaillé quasi entièrement ma fic avec Angel qui m’a aidée pour ressembler au final le moins possible à celle qui m’avait plagiée… et j’ai quitté le site en question… Bref…

Tout ça pour dire, c’est délicat de qualifier un écrit de plagiat, puisqu’il est rare de pouvoir prouver que un texte A a été lu et que l’auteur B l’a fait volontairement et en toute conscience. C’est sur que c’est pas agréable de se rendre compte de ça qu’on soit plagié ou plagiaire involontaire ou non. Des similitudes, on peut toujours en trouver, encore plus si c’est des schémas qui plaisent, il y en aura toujours je pense, encore plus dans le domaine de la fanfiction.

Voilà, j’ai l’impression que je suis partie dans tous les sens et que c’est loin d’être clair, mais bon ^^

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C’est horrible. :cold_sweat:

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Je rajouterai que honnêtement, je pense que le lecteur, lui, s’en fiche … il a juste envie de passer un bon moment à lire un truc qui lui plaît.

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Hello,

Je pense que le plagiat relève plus du mot à mot ou, comme on l’a de temps en temps (à gérer ici), des personnes qui copient-collent une fic pour la faire paraître à leur nom sur une autre plateforme. Là c’est le cas clair, incontournable, pas de question à se poser.
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Pour ce qui est des intrigues, je dirais que le trope est roi. C’est un genre d’histoire. Et dans le milieu de la fanfiction (à minima…), un trope notoirement connu et apprécié comme tel – surtout dans les tombereaux de romances à toutes les sauces – n’est pas considéré comme privatisable. Il est à tout le monde.

Donc normal que si on ait envie de lire une romance, on va chercher une romance dans son ship, et en lire dix ou vingt qui seront toujours un peu la même, parce que c’est ça qui nous plait et dont on ne se lasse pas.
L’originalité n’est pas un critère. C’est plutôt un heureux hasard pour ceux qui l’apprécient.

A noter qu’il y a des « sujets communément traités tout le temps » qui n’ont pas de rapport avec de la romance (si si, c’est possible).

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C’est bien mon genre de ramener ma science sur les archétypes comme ça, à tout bout de champ. :smiley:
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Pour mémoire, dès 1963, les Trekkies abreuvaient les fanzines de romances gay entre deux personnages hétéros. Mais j’imagine qu’on en a marre d’entre parler de cette histoire rebattue plus vieille que moi. :rofl:

Zut, il me faut un chat !

Blague à part, je trouve le sujet des images mentales « attendues » assez fascinant. J’imagine que leur désintégration est lente et prend une ou deux générations.

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Je ne suis même pas sûre que ce soit toi (ai-je le droit de rajouter « justement »? :sweat_smile:)

Sans doute des siècles pour certaines choses, puisqu’une partie de l’iconographie est plus ou moins liée au religieux et remonte au Moyen-Age. En fait, je dirais que les images mentales clairement identifiées peuvent être dézinguées en une ou deux générations oui, mais les choses qu’on n’arrive pas à décrire de manière précise et qui nous influencent malgré tout, ne peuvent être déconstruites aussi facilement.

Années 60, c’est la révolution sexuelle, c’est dans le mouv.
Aujourd’hui, j’ai été assez fascinée de découvrir les lignes éditoriales des éditeurs « pas de dark romance, pas de torture, pas de sexe non consenti, pas d’inceste, pas de relations entre mineurs ou majeur-mineur, etc. » en opposition au contenu de ce qu’ils reçoivent.
Je comprends bien le côté moral et juridique de la chose, sauf qu’une partie des lecteurs et des écrivains sont en demande de ce genre de truc. Je discutais aussi avec Cyrlight l’autre jour de l’âge dans les romances, sur les écarts d’âge notamment entre deux personnes majeures (genre 20/40 ou 20/50 ans) et sur le fait que ça ne passait plus du tout. Tous ces sujets ne sont plus trop admis dans la littérature « officielle » mais par contre on en trouve partout ou presque sur internet en libre accès. Je trouve ça paradoxal. Et mon intervention n’a rien à voir avec le plagiat. :sweat_smile:

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Sujet intéressant … Je me suis souvent posé la question, pas pour les mêmes raisons, mais j’ai du mal à avoir un avis « tranché »

Effectivement, dans certains fandoms, c’est très notable. Peut-être est-ce ceux où dans lesquels les auteurs sont plus jeunes et moins conscients de « faire pareil que … »

Après tout, quand on regarde régulièrement des séries, on voit bien que les mêmes leviers sont activés avec parfois même des similitudes dans les scénarios. Mais je suppose que ton impression de lire la même chose ne se résume pas à un simple schéma narratif identique, c’est ça ?

Personnellement non mais à @elane67 qui en a parlé plus haut :arrow_up:, ça a été un moment étrange dont je me rappelle bien. On avait même pas encore commencé à travaillé sur son texte, il était sagement enregistré sur mon disque dur, attendant sa salve de corrections quand j’ai lu la publication de son ancienne correctrice. J’en ai eu des palpitations :cold_sweat:
Mais au-delà des sensations de « déjà-vu », quelle est la différence entre « s’inspirer fortement de » et « copier » ? C’est vrai qu’il y a de quoi perdre son inspiration, sa confiance en tant qu’auteur, son envie de partager.
Ca a été une drôle d’expérience, c’est vrai mais plutôt que de laisser tomber son histoire, je l’ai encouragée (poussée ? :thinking: ouais, je suis tenace ^^) à faire autrement, à prendre un point de vue différent de celui de la première version, à repenser les choses sous un autre angle. Et finalement, cet évènement perturbant a été positif parce qu’elle en a fait une songfic super chouette.

D’un autre côté, un fandom n’est pas extensible, certaines thématiques sont des boulevards et chaque auteurs va avoir envie de traiter certains thèmes hyper porteurs. Comme je n’ai pas lu la totalité des fictions City Hunter (pour parler de mon fandom de prédilection), je ne suis pas certaine que je n’ai pas une fois ou l’autre « pompé » une trame narrative ou un thème fort.

Mais franchement, avec le temps, les différentes lectures, en lisant d’autres fanfictions, notamment au cours des défis ici, on voit bien que les mêmes thèmes peuvent être traités d’autant de manières qu’il y a d’auteurs, non ? On voit parfaitement une « patte », un style, une façon de faire et d’écrire, croyez pas ? Je veux dire, pour donner un exemple : même si on donnait à tous les auteurs de Harry Potter un thème, un format, une ligne narrative imposée, est-ce qu’on aurait quand même cette sensation de plats identiques mais juste coloré différemment ? (envie de tenter l’expérience ??? ^^ :stuck_out_tongue_closed_eyes:)

C’est pour ça que j’ai du mal à trancher sur la question.

D’un côté, je me dis qu’il y a des thèmes récurrents dans les fictions, c’est inévitable et à un moment ou à un autre, ça se ressemble, aucun auteur n’a l’exclusivité des bonnes idées. Et si on lisait ou ne voyait que des livres et des films parfaitement originaux, ça se saurait.

De l’autre … Je me dis que trop de ressemblance, c’est suspect. Par exemple … Les films justice League, les versions de Whedon et Snyder racontent peu ou proue la même chose, du moins au début, par contre, en visionnant les deux, on voit bien la différence et on n’a pas du tout la sensation de « manger le même plat ». Donc si on veut faire différent ou que c’est carrément involontaire, ça devrait avoir un autre goût, non ?

Bref, j’ai pas du tout fait avancer le débat mais j’ai fait chauffé mes neurones :exploding_head:

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J’ai oublié de dire, dans mon précédent message, que la copie est au cœur de l’apprentissage. Les fanfiqueurs qui ont « envie de progresser » (pas ceux qui veulent juste s’amuser et passer le temps – ce qui est bien, je ne critique pas), copient forcément ce(ux) qu’ils aiment.

Pensez aux ateliers des grands maîtres de la peinture : ils avaient des élèves qui reproduisaient leurs œuvres pour acquérir des techniques.

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C’est vrai ça, j’y avais pas pensé. C’est clair qu’on est tous influencés plus ou moins par des auteurs qu’on apprécie. Tout comme on est influencés par le ton de l’écriture de l’œuvre originale. C’est le premier « maître », on va dire.

7 « J'aime »

C’est simple. Je ne lis pas de fanfictions. :smiley:
En vrai, ma consommation est très restreinte et sélective, et je ne crois pas lire beaucoup de fics qui utilisent les mêmes trames que les miennes, alors je ne me lasse pas et ne réutilise pas (ou pas trop) les tropes que je lis ! (par contre je ne vais pas parler des habitudes d’écriture d’autres auteurs que je cherche plus ou moins consciemment à copier)

Je ne vais pas « plagier » les réponses des autres, mais il y a bel et bien des fandoms qui sont propices à un schéma narratif usé jusqu’à la corde. Les histoires de voyage initiatique à la Pokémon, Harry Potter et autres fandoms à la base tournés vers les enfants/la jeunesse en font partie.
C’est la même chose avec des univers qui offrent des perspectives de romance assez conséquentes. À voir le nombre de Drarry, Dramione et autres ships improbables chez HP.

Il faut dire que les créations littéraires, quasiment toutes sans exception, reposent sur des archétypes, comme l’ont mentionné Tracy et Oldie ; Jung a bien analysé ça et, pour avoir quasiment fini mon mémoire sur les variations d’archétypes féminins chez un auteur de roman policier/de détective (#TanteiShousetsu), je pense que j’en ai assez mangé pour me faire une idée un peu plus nette du bazar. :smiley:
En gros, on a ces archétypes qui font partie intégrante de l’imaginaire commun, et soit on les suit, auquel cas on les fait perdurer, soit on cherche à aller à l’encontre de ces derniers, et on en crée une variation qui devient un nouvel archétype. À force, chaque personnage et chaque intrigue deviennent archétypaux ; il suffit de regarder un instant les schémas actantiels de Greimas pour se rendre compte qu’en fait toute histoire peut se résumer en un schéma qu’elle partagera avec sa voisine, et la voisine de sa voisine… :smiley:

Ca me rappelle un peu un mini-débat dans le topic dédié aux manga du genre shônen : pourquoi ils se ressemblent tous ? Parce que le genre se base sur des archétypes, et les lecteurs ont des attentes. Les auteurs ont le choix entre répondre exclusivement à ces attentes, et donc faire perdurer l’archétype, ou chercher à surprendre le lecteur en variant plus ou moins.

En soi, c’est normal de s’inspirer de nos lectures, des contes qui nous ont bercé.e etc. Certains reprennent des schémas narratifs lus dans le dernier roman sur la pile de la table de nuit, et vont s’en inspirer pour écrire une fanfic similaire dans un certain fandom. Mais certains fandoms sont plus propices que d’autres.
Dans HP on aura droit à l’histoire d’un nouvel arrivant à l’école de magie qui apprendra à utiliser sa baguette – c’est le récit initiatique du Potterhead qui a toujours attendu sa lettre pour Poudlard. Même chose avec Pokémon, ou encore SAO ; on invente un OC, souvent un self-insert, au travers duquel on vivra l’aventure par procuration !

Mais je m’égare. :smiley:

Le plagiat, en soi, c’est reprendre mot pour moi, ou, dans une certaine mesure, reprendre la plupart du squelette de l’histoire. Si demain je sortais une saga littéraire en treize romans sur des jumeaux dont la maison a mystérieusement été arrachée à ses fondations par un glissement de terrain douteux, et qui sont promenés de tuteurs en tuteurs avant de découvrir l’existence d’une société secrète à laquelle ils appartiendraient techniquement… Eh bah on pourra clairement m’accuser d’avoir plagié les Orphelins Baudelaire, parce qu’à part quelques détails c’est vraiment la même idée. :smiley:
Comme en fanfiction on n’a pas de droits d’auteur, c’est plus dur. Mais peut se voir assez facilement quand une fanfiction en plagie une autre, à mon sens…

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Si ta question sous-jacente c’est « comment on fait pour être original ? » alors voilà quelques pistes :

  1. Essaie de réfléchir aux attentes de lecture de ton public (ou possible public). En gros, mets-toi à la place d’un fan qui veut lire, et pose-toi la question qui tue : Pourquoi je lirais cette fanfiction plutôt qu’une autre ?
    – est-ce que tu veux la sécurité d’une trame déjà connue et dont on voit la fin arriver dès le premier chapitre, sans trop de surprises au niveau des variations ?
    – est-ce que tu veux la surprise de l’inédit, un truc jamais vu qui marquera ton esprit ?
    – est-ce que tu veux un peu des deux ?
    En ciblant tes attentes, tu peux essayer d’imaginer celles de ton lectorat.

  2. Renseigne-toi sur les « bases » du genre dans lequel tu t’inscris. Je parle en général ; si tu veux écrire du policier, creuse un peu les sous-genres, leurs spécificités. Est-ce que tu penches plus sur du roman de détective, sur du roman noir, sur du thriller…
    Une fois que tu as l’idée du genre, tu peux aller fouiller du côté des textes fondateurs. Qu’est-ce qui a fait qu’à leur époque ils se sont démarqués de la masse littéraire publiée ? Pourquoi Poe a-t-il cette place si spéciale de père du roman policier Occidental ? Pourquoi (Edogawa) Ranpo a acquis la même position au Japon ? D’où vient leur littérature ?

  3. Décide de l’approche que tu veux adopter. Est-ce que tu veux aller dans le sens des lecteurs et de leurs attentes, ou proposer quelque chose de nouveau ?
    Je vais parler d’un sujet que je maîtrise à force, le travail de Ranpo avant la guerre. Il a puisé du côté des classiques occidentaux (Poe, Doyle, Christie, Leblanc) et a façonné à partir de ça et des inspirations plus asiatiques son roman policier. Réputé pour les retournements de situation finaux, la non-fiabilité des narrateurs, et la redondance des thèmes (femme = vile manipulatrice qui veut juste séduire pour parvenir à ses fins !!), il a su se réinventer, faire des pieds de nez à ses lecteurs, pour à la fois leur offrir des histoires qui répondaient aux attentes et du nouveau.
    À titre d’exemple, en lisant le roman Le Lézard noir, les lecteurs s’attendaient très certainement à lire une énième enquête du fameux Akechi Kogorô ; il y a un criminel, il le pourchasse, il essuie quelques échecs avant de triompher, point final. La différence ici est que le criminel est une femme. L’élément de surprise est donc comment Akechi, dont les antagonistes sont systématiquement des hommes, va agir et réagir face à une crimnelle.

Je pense qu’à partir de là on peut trouver un juste milieu entre suivre les tropes et les réinventer pour proposer du neuf, à une époque où il faut être un tant soit peu original pour ne pas être perdu.e dans la foule de créateurices de contenu. En fanfiction comme sur YouTube ou ailleurs, il faut marquer les esprits pour avoir un début de succès. (encore faut-il vouloir avoir du succès, certain.e.s ici n’écrivent pas pour la gloire)

Il faut aussi apprendre à se positionner vis-à-vis de notre genre et de notre oeuvre dans sa globalité. :blush: C’est un travail qui peut demander du temps, mais ça paie !!

Sur ce, je vous laisse tranquille, j’ai fini de faire de l’ombre à mon mémoire. :joy:

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Pour une histoire d’amour entre 2 hommes pleine d’érotisme et de pornographie, qui se finit tragiquement mais qui est fort bien écrite avec quand même des scènes gores à la clé (âmes sensibles s’abstenir) moi je conseille toujours le roman Teleny d’Oscar Wilde (supposément) et compagnie. C’est un livre entouré de mystère, puisque Wilde et des amis à lui l’auraient écrit en cachette et l’auraient ensuite diffusé et fait passer sous le manteau dans le milieu gay de l’Angleterre victorienne (1893) puisque, bien sûr, l’homosexualité y était impitoyablement réprimée, Wilde en ayant d’ailleurs fait les frais comme on le sait.

Bon l’ironie de l’histoire c’est que ce roman a fini par être publié en VO et en langues étrangères par des éditeurs plus d’un siècle après, c’est-à-dire à notre époque.

Alors que pour le reste, les éditeurs selon les informations que tu as pu obtenir sur leurs lignes éditoriales semblent désormais frileux quand il s’agit de publier des histoires contemporaines qui contiennent des choses que la morale d’aujourd’hui réprouve ; alors que Teleny contient certaines des choses en question (je pense aux scènes gores que j’évoquais plus haut)…

Je commence à me demander si cela ne vient pas du fait qu’avec les réseaux sociaux et la cancel culture qui y sévit, les éditeurs craindraient de nuire à leur réputation s’ils venaient à s’écarter des normes morales actuelles, risquant de se retrouver écartelés en place publique virtuelle.

Cela étant, quand on voit le succès très douteux de 50 nuances de Grey, qui présente un sale bonhomme plein aux as harcelant (par la pratique du stalking) une jeune femme n’ayant rien demandé jusqu’à réussir à l’avoir par l’usure, je me pose la question du pourquoi du comment du supposé revirement des éditeurs. La chose semble un peu hypocrite venant d’eux et si c’est le cas. Me too est sans doute passé par là…

Mais pour tenter de répondre un peu au sujet avec mon analyse à l’emporte-pièce, je dirais que c’est un peu comme les contes de fées et les mythes : on retrouve les mêmes motifs, les mêmes trames, les mêmes histoires d’un conte à un autre, d’un mythe à un autre, au sein d’anciennes civilisations très différentes en apparence, et éloignées les unes des autres par des milliers de kilomètres de distance, si bien qu’il est impossible que ces civilisations aient pu jamais se rencontrer. Et dans les mythes et les contes, il y a ce qu’on appelle les constantes et les variables (selon Vladimir Propp. Cf. l’intro de ce texte : Contes de fées - Vladimir Propp), qu’on pourrait très grossièrement résumer par « la forme change, pas le fond ».

Il en est de même, je pense, des fanfictions et plus généralement des tropes : ils manifestent une sorte d’inconscient collectif du moment pour un même groupe d’individus, qui va se structurer d’autant plus autour de ces thèmes qu’ils les entretiendront eux-mêmes pour le groupe en question. A force, tous ces tropes finissent par se multiplier sur eux-mêmes jusqu’à plus soif.

Quant au plagiat, c’est la raison pour laquelle je suis totalement d’accord avec Oldie et la définition qu’elle en donne.

Les tropes sont des motifs, des stéréotypes (peut-être plus que des archétypes mais ça, c’est un autre sujet), des images collectives qui illustrent un moment, une problématique, un questionnement précis d’une société à un instant T de son histoire. On use et abuse de ces mêmes motifs pour ces raisons. À force, forcément, les histoires de tout un chacun finissent par se ressembler, mais ça ne veut pas dire qu’il y a forcément plagiat. Inspiration peut-être, mais pas plagiat à strictement parler, sauf si ça rentre dans le cadre expliqué par Oldie.

C’est un peu comme en musique (on en parlait il y a quelque temps d’ailleurs avec Tracy) : il y a des accords tellement entraînants et tellement bateaux et faciles à reproduire qu’on va les retrouver dans plein de chansons différentes, dans des genres musicaux parfois aussi éloignés les uns des autres que possible. On peut parler d’inspiration, éventuellement, encore faut-il que cela soit revendiqué par l’artiste. Mais parler automatiquement de plagiat est périlleux si cela n’est pas rigoureusement prouvé selon des règles précises (la justice d’ailleurs souvent s’en mêle). Mais voilà, ces accords constituent un motif qui, à l’instant T, va plaire aux oreilles du plus grand nombre. Les tropes dans les fanfics, ben sans être pareil ben… voilà, c’est un peu pareil.

(J’ai le vague sentiment que tout ce que j’ai écrit plus haut est du charabia :rofl: .)

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Perso, dans ce que je lis, c’est ultra courant que certaines fanfics soient ressemblantes c’est à dire que le sujet en soi est le même mais la façon d’amener la chose est différente, mais c’est super intéressant, car même si elles se ressemblent, il y a des dialogues, des points de vue, des expressions différentes, qui peuvent ou pas me plaire. Moi, ça m’a absolument pas gêné, car justement c’est ce que je cherche et je dis pas non pour une variété commune avec une couleur et des gouts différents.

Oui. La tienne, sur Zorro (t’sais le port de Madrid ), ptdrrrr. Mais tu le sais déjà, ça m’a dérange pas. Et franchement, je suis totalement ouverte à ce genre de choses car moi aussi, j’ai envie de lire autre chose que ce que j’écris.

En général, je change complètement, je suis satisfaite d’avoir lu, mais si ça m’inspire, je prends une autre idée qui puisse concorder avec ce qui m’a inspiré.

C’est même déjà arrivé que je reprends moi-même une idée d’une fanfic que j’ai déjà écrit et que je la réécris d’une manière différente, mais avec des changements.
Ex : quand le personnage principal se blesse ou tombe malade, on peut le mettre dans n’importe quel situation, le mode opératoire peut différée. Dans mes écrits ça se passe tout le temps comme ça : (et c’est ce que je recherche aussi dans mes lectures !)

  • Le perso cache sa blessure/sa maladie car il veut pas inquiéter ses proches
  • Il tente plus ou moins de le cacher, il souffre bien comme il faut
  • Mais quelqu’un le remarque
  • Il finit par être soigné et se rend compte qu’il est important pour les autres
  • Happy end

Et ces étapes seront quasiment les mêmes avec quelques subtilités. La blessure peut changer (les plus courant : torse, épaule, jambe, des endroits faciles à cacher), il peut avoir une grippe, un rhume, voire une intoxication alimentaire (même une dépression!). Un proche va lui faire une remarque désobligeante qui va le renfermer, ou bien personne ne va se rendre compte de son état car la solitude est son meilleur ami. La façon dont les autres vont découvrir peut être différent aussi : sur une bataille, en pleine action, ou dans un moment de détente, ou bien encore seul dans son coin, son absence sera enfin relevé. Bref, il y a une large palette pour écrire ce type d’histoire.

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Oh, sujet intéressant.

En cherchant mes lectures, j’en vois tout le temps. Pour ma part, c’est insupportable ! Naruto, HP, même mon cher Stargate, déserté depuis belle lurette par la majorité en souffre. Et c’est encore plus exaspérant de voir que les fandoms à Univers très vaste comme HP sont les pus atteints. (Prenez donc exemple sur les fandomiens The Witcher qui ont inventé de nouvelles écoles devenues canon !)

L’essentiel de ce problème vient souvent du même point : la quête de lecture. Beaucoup d’auteurs de fanfictions n’écrivent pas pour eux. Chercher la tendance générale et s’y caler, c’est la bonne marche à suivre pour avoir du succès !

Prenons les Hurt Confort du Seigneur des Anneaux, la bromance (parfois métamorphosée en romance en fanfiction) Aragorn, Legolas, Gimli sera toujours soumise à des règles invisibles et nullement originaire de l’œuvre. Je vous mets au défi de me trouver un H/C où Gimli est la victime ! Vous aurez 80% de Legolas si on est sur de la romance, sinon c’est pour Aragorn !

Et je ne parlerai pas des ships ! Les slash « affirmé » en paire avec « un timide ou craintif, au premier regard très sur de lui » sont une mine de trope et de lecteurs !

Il y a tellement de chemins et de façons de traiter un même sujet, ça a été mentionné plutôt, mais quand je vois la fantasie version SDA et version Warhammer Age of Sigmar, on ne peut pas dire que les ingrédients de base ont donné le même plat !

Si je découvre en cours de lecture que la fiction est redondante avec une ancienne lecture, je m’arrête tout simplement.

Et si c’est le cas, comment faites vous pour vous renouvelez et évitez de recopier une idée ?

Côté écrit, je travaille presque toujours sur des sujets très similaire. Ce qui m’évite de tomber dans le copier-coller d’une fanfiction à l’autre c’est de suivre le personnage et l’univers. Aucune chance que les deux héros de fandom opposé réagissent ou éprouvent les mêmes émotions face à un problème !

Vis à vis d’autres auteurs, je développe plus loin.

Est-ce que vous avez déjà regardé si une fanfiction avec la même idée de base que la votre exister ? Avez-vous du coup abandonné votre idée / votre fanfiction ?

Jamais. J’ai une idée, je la travaille dans mon esprit pendant plusieurs minutes jusqu’à en connaître le dénouement. Si j’ai la fin, alors je commence l’écriture. Je ne lis jamais entre l’émergence et la validation de l’idée. Et du coup, si je découvre pendant l’écriture une fiction similaire, peu importe. La mienne est déjà toute prête.

J’ai d’ailleurs eu le cas avec ma fanfiction Bleach visant à explorer le lien entre le personnage et son alter-égo. J’ai lu il y a un peu plus d’un mois son homologue Anglais. Rien d’étonnant vu mes critères exhaustif de lecture. Si on se spécialise en lecture comme en écriture sur un thème, on trouvera toujours les écrits de ceux qui font pareil !

Pareil pour une fanfiction inspirée des Enfers de Dante. Évidemment que ça a des cercles, des niveaux, mais quand j’ai lu une fanfiction sur le même sujet, les différences sautaient aux yeux, parce qu’un thème commun, finalement c’est comme le fandom. C’est vaste et c’est seulement une base.

Cependant de manière générale, je suis assez surprise. Après des années d’écriture de déviation Gen et de « Et si ? », je suis toujours déçue de voir que personne n’a écrit le choix opposé ( face à un dilemme dans une série par exemple). Alors que face à l’option A ou B, il n’y a qu’un pas vers les fanfictions similaires !

Sans doute est-ce un genre trop peu pertinent pour gagner en lecteur…

Comment faites vous si une fanfiction non terminée vous inspire pour votre fanfiction ?

Je crois que ce n’est arrivé qu’une fois. Je traitais une série d’évènements et la fic en question faisait de même du point de vue d’un autre personnage. J’ai eu peur au début que les péripéties soient identiques, mais quand j’ai vu l’opportunité de faire un miroir j’ai sauté dessus et contacté l’auteur.

L’inspiration via une autre fanfiction est toujours très intéressante d’après moi. (mes chroniques sont toujours écrites en imaginant les personnages de BakApple quelques maisons plus loin). Il faut simplement être capable de voir qu’est ce qui compose son propre récit et quel élément de l’autre fanficiton y fait écho.

À partir de là, ce n’est pas si compliqué de mettre en valeur les différences et garder le récit existant en tête sans raconter la même chose.

Mais du coup, ça rentre dans le plagiat. Non ?

Les plagiats, les vrais, se voient très vite. Même péripéties, même personnages et surtout : même pause entre l’action et les dialogues ou pensées. Si deux auteurs écrivent sur une idée identique, le passionné de dialogue fera interagir les personnages alors que son homologue fan de tirade décrira le décor pendant cinq pages !

C’est toujours très étonnant de voir que certaines personnes n’hésitent pas à traduire et reposter des écrits sans se rendre compte que le plagiat saute aux yeux…

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Alors si tu as des titres je suis preneuse. XD Parce que vraiment, celles que j’ai trouvé je peux les compter sur les doigts d’une main !

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