Hello
je ne t’ai pas remercié pour tes propositions. Je pense que je verrai comment les insérer ou les adapter à la relecture.
Surtout l’activité des mains (le patient, d’ordinaire remuant, est en camisole et il trouve la chaise inconfortable)
Plus loin, je suis parvenue sans difficulté à insérer des réminiscences dans ce qu’on pourrait appeler une « pause orale » (entre deux autres personnages). Il doit y donc y avoir moyen, mais en prenant une distance suffisante avec « le premier jet ».
Par contre, il faut vraiment que j’essaie justement ce que l’on disait au tout début de cette branche. Par les postures, les regards, montrer ou faire comprendre mais pas raconter. J’avoue que c’est un effort particulier.
La seule chose de bonne quand on est un narrateur omniscient, c’est une revanche sur cet épineux problème : mais qu’est-ce que les gens ont donc dans la tête ?
Le narrateur O sait TOUJOURS ce que les persos ont dans la tête, tandis que dans la vraie vie, on doit se contenter de quelques symptômes qu’on décode vaguement ou complètement à contre sens.
Quel est le sens d’une moue ? D’un plissement de lèvres ? D’un froncement de sourcil ? *(je vois rien ? je ne comprends rien ? ou au contraire, j’ai peur de trop bien comprendre et ça ne me plait pas ?).
Dans le « montrer » plutôt que raconter, on est obligé (pour faire ça bien) de s’intéresser aux comportements décodés par la psychologie clinique ou l’étude des « micro-expressions » du visage…
(et là j’ai paumé tous les petits jeunes, sauf ceux qui ont vu la série « Lie to me »).
Non mais quoi, elle peut pas faire un effort OldGirl pour parler normalement ?
La où le raconter proposerait : il la regarda avec un mépris non dissimulé
Montrer le mépris conduirait à un tout autre mode de narration.
Surtout qu’en plus, si on essaie, il faut éviter le péril des clichés.
Comme il est facile de balancer un « rougir » pour manifester de l’embarras. Alors qu’il ya d’autres signes qui le trahissent. Si on pouvait aussi éviter de se gratter subitement la nuque pour se donner une contenance, ce serait pas mal.
Je vais donc essayer un truc, mais plus tard. Quand je retravaillerai tout ce qui ne va pas à froid.