Univers originaux

Mémoires blanches

Auteur : Dragona Chainsaw
Rating : M (un peu gore)
Genre : Horreur / Surnaturel
État de la fic : one-shot

Résumé de l’auteur :
Cette fic originale fut ma participation à un appel à textes horrifiques sur le thème de l’hôpital. Comme cela fait plus de deux ans que je suis sans nouvelles de la rédaction, j’ai décidé de partager cette histoire avec vous. Elle s’inscrit dans un univers fictif que je construis depuis fort longtemps, mais on y reviendra peut-être plus tard !

Extrait :
J’ai toujours pensé, malgré les efforts désespérés du destin pour me faire comprendre le contraire, que, si j’aimais mes patients, cela ne pouvait leur être que bénéfique. Une personne seule, enfermée à longueur de journée entre quatre cloisons blanches, n’éprouve-t-elle pas, parfois, un manque d’attention, un besoin plus grand de celle-ci – les infirmiers et les médecins la lui refusant tout autant que ses proches ? Car j’ai été témoin du comportement du personnel envers les malades. Un regard blasé, une main levée intimant le silence, un dos tourné, retour à l’éternelle paperasse. Nul ne semblait vraiment s’occuper des âmes tourmentées dont il avait la charge, sauf moi ! Enfin, je faisais de mon mieux. J’ai mis du temps à trouver une façon de soutenir tout ce petit monde, et je ne suis même pas encore certain d’y être parvenu. Après tout, ce n’est pas comme si je pouvais facilement manifester mon empathie.

Avis, par OldGirl :
Dans mes fantasmes personnels (dont personne ne veut rien savoir, c’est entendu), cette fic pourrait être le démarrage d’une enquête de X-Files. :smile: J’imagine trop bien Mulder et Scully, le visage navré au dessus du corps de Stanley, rabattant le suaire d’un geste fataliste tout en commençant à scanner les environs d’une œillade soupçonneuse. Mais il faudra faire sans eux.

La voix off du Narrateur exprime ce qu’il conviendrait de décrire comme des regrets. En réalité, ce n’est pas à nous qu’il parle mais à ce visiteur, un ancien patient, qu’il cherche à convaincre… Au fur et à mesure de son récit, nous lecteurs, nous parvenons lentement à tenter de reconstituer le puzzle… jusqu’à la révélation finale.

Pourquoi lire ce texte ? Parce qu’il instille un sentiment légèrement dérangeant dès le début. Il y a des courants d’air glacials ouvrant sur des corridors glauques, des détails grincent autant qu’un archet nerveux sur un violon étouffé…
Lorsque vous comprenez dans quoi vous venez de vous embarquer, il est déjà trop tard. :cold_face: Et vous êtes exactement dans la même situation que le héros de l’histoire : Stanley qui vient de retrouver son tortionnaire. Comment a-t-il a pu croire que c’était une bonne idée de tenter un nouveau face à face ?..

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