1950m,
merci pour cette liste d’anciennes orthographes qui est impressionnante.
Peut-être trop, tout de même.
Il y a un si grand nombre de mots qu’ils se noient dans la masse au lieu d’être sélectionnés et mis en valeur.
Par exemple, certains sont encore connus et dans le sens qu’ils avaient à l’époque (euh laquelle , déjà ?)
Ce sont cure, nef, ouïr, ire ou la cotte (de maille) des soldats de l’ ost…
Les amateurs de Fantasy ne sont pas perdus.
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Il y a ceux que l’anglais a gardés :
- « Département » est devenu un faux-ami puisqu’il n’est pas une circonscription administrative. Il est encore visible sur les panneaux d’affichage de la gare dans departures (départs).
- caution (toujours un faux-ami) pour être prudent (be cautious!)
- mansion qui est en effet une grande demeure
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En général, quand nous donnons des définitions et des phrases d’illustration pour des mots, les anciennes orthographes sont citées dans la partie « étymologie ». En tant que tels, ces mots sont très difficiles à placer dans une histoire moderne (ou moins moderne).
Ce serait une courbature en soi, d’essayer de déchiffrer un texte où ils seraient nombreux. Comme de lire Rabelais en vieux français.
On y arrive mais pas toute la page, et pas tout le livre…
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Et sinon, j’aime particulièrement le verbe disparu « Ardre » que je trouve beau et dont on a gardé la trace dans « ardent(e) ».