Je me permets de m’incruster après avoir parcouru le forum dont l’atmosphère me parait chaleureuse et bienveillante.
Plus adepte de Discord, je n’ai pas encore osé aller y roder, mais compte le faire sous peu.
Malgré un manque de temps pour lire, j’ai quand même la chance de pouvoir en employer une infime portion pour écrire.
Entre 2014 et 2018, j’ai parfois passé l’ennui sur des fictions originales, et s’il subsiste une profonde tendresse envers ces dernières, depuis le confinement, la fanfic a pris une place importante dans ma vie.
Il m’arrivait déjà d’en lire, or, l’envie de s’y mettre ne s’est manifestée qu’à ce moment.
Certaines fics m’ont fait tellement de bien, qu’après réflexion, j’ai décidé d’y ajouter une contribution, comme pour « remercier » les passionnés qui, sans le savoir, avaient égayé des journées ternes.
Depuis j’ai pas mal écrit, mais peu posté. Et bien souvent, supprimé mes publi.
Avec quelques mois de recul, impossible de me relire sans frôler le malaise face à la montagne de coquilles accumulées (et ce, malgré des heures de relecture, puisque je ne publie que plusieurs mois après avoir écrit… J’imagine que ce phénomène doit parler à beaucoup d’entre vous).
Ce qui m’anime se trouve dans les personnages, leurs réactions, les interactions sociales, les flottements, l’introspection et les petits riens, autant de détails et subtilités qui sculptent une personnalité.
Et, bien que je déteste cette catégorisation, je suis entré dans la fanfic par le “shipping” et j’écris dans ce sens pour explorer les rares perso’ qui occupent une place spéciale dans ma vie.
Pourtant, je ne saurai me définir par ce dénominatif de “shipper pur et dur”, il est très rare qu’une œuvre me donne envie de “shipper”.
J’écris d’ailleurs pour un fandom dont l’histoire et le genre me laissent de marbre.
J’y ai toutefois rencontré des personnages secondaires qui me transportent, et tente désormais de me construire un petit havre de confort mental à leurs côtés.
Adepte d’AO3 (parfois de FFnet, dont l’interface me démoralise), si j’en trouve le courage, j’essaierai de poster ici.
Cette pratique solitaire commence à me peser.
Si j’apprécie ne poster qu’une infime portion de ce que j’écris, une dynamique communautaire s’impose.
En bref, ma timidité maladive me musèle depuis trop longtemps et je crois qu’il est temps de sortir de ma coquille pour me rapprocher d’une communauté qui partage une énergie semblable.
En parallèle, mon maigre temps de lecture est alloué à de la BD, qu’elle soit physique ou en ligne.
“Voleuses” de Lucie Bryon (2022), ainsi que les univers confectionnés par le duo d’artistes Hakunette et Komaetoile me touchent beaucoup.
En production française ** réservée à un public adulte (!!)** les travaux d’Olean (anhda_olean) ou de Noc (NocturnalWalkr) me bouleversent.
J’affectionne également les productions de Stjepan et Linda Šejić.
Parmi ces lectures se niche aussi un certain attrait pour la production indépendante japonaise, qu’elle s’articule autour de fandoms ou originale.
Cela se traduit par une petite collection de dōjinshi (fanzines) qui s’agrandit au gré de voyages.
Les artistes que je suis (follow) produisent souvent pour des fandoms dont je ne connais rien.
Tout ce qui touche à la narration visuelle tend à me plaire, même si, à l’instar de la lecture, je ne visionne que peu de nouvelles œuvres.
En termes de narration connue : les travaux de Poe, Herbert et Pullman tiennent une place particulière.
Carmilla de S. Le Fanu fait partie des œuvres marquantes de mon adolescence, à l’instar de quelques classiques français (les nouvelles fantastiques de Dumas et de Maupassant, entre autres).
J’ai dévoré la plupart des Nothomb, autrice pour laquelle j’éprouve un conflit : amour total (« Métaphysique des tubes » et « Stupeur et tremblements » me font mourir de rire) ou rejet immédiat (« Tuer le père » est de ceux-là).
De même avec les œuvres de Ruiz Zafon, son style me fascine au point que j’ai tout dévoré, or, par leur approche très caricaturale, ses personnages (notamment féminins) me gonflent, et ses scénar’ me font soupirer.
Le monument de perfection qu’est Akira (le manga, n’ayant pas vu le film) d’Otomo me donne envie de pleurer.
Comme beaucoup, la plupart des œuvres des studios Ghibli me sont chères.
Récemment, Arcane m’a sidéré niveau narration et world-building, tout comme les travaux d’Urasawa (auteur).
L’ambiance de la série Twin Peaks, et l’écriture des personnages, en font (à mes yeux) un travail intéressant malgré un scénario parfois trop tiré par les cheveux.
En somme, les œuvres à ambiances et identités visuelles fortes sont celles qui me parlent le plus.
En parallèle, j’aime les jeux vidéo, mais à l’instar de la lecture, je manque de temps pour profiter de ma bibliothèque Steam. ( En jeux récents, gros coup de cœur pour Hadès. Je dois aussi terminer la dernière extension de FFXIV… et nombre de petits titres indés. En plus d’un amour immodéré pour le jeu de rythme MaiMai (arcade) de Sega.)
Lorsque je n’écris pas, le dessin est ce qui m’occupe le plus.
Ah, et, j’adore manger, parler de nourriture, cuisiner, découvrir de nouvelles choses dans le domaine, tout m’intéresse.
Manger est une passion avant d’être un besoin.
Veuillez m’excuser pour ce pavé (au sein duquel ne figure aucun kaomoji, un exploit).