Bonjour à tous,
je sais que parmi vous, à côté de la fanfiction qui semble vécue comme un entre-deux, il y a le vieux rêve de « se faire publier » un jour.
Pour la fanfiction, on sait tous que c’est cuit, et beaucoup se tournent vers la « copie privée » (voir le sujet Où faire imprimer un livre non destiné à la vente).
Mais d’autres disent dès leur présentation qu’ils ont « un roman en cours d’écriture ». Notre site n’encourage pas beaucoup les fictions originales (en même temps, ce n’est pas sa vocation) mais les plus jeunes auteurs sont parfois un peu coincés entre leur « besoin de ce qu’apporte une communauté de fanfiqueurs » en terme de gratuité, d’aide bénévole, de retours éventuels, d’accès directs aux lecteurs… et… le désir d’être « publié » donc potentiellement considéré à des degrés variables comme un écrivain et regardé plus sérieusement.
Après l’ouverture de notre page Facebook, j’ai trouvé une nouvelle toute petite maison d’édition qui pourrait intéresser certains d’entre vous, elle s’appelle « La Confrérie de l’Imaginaire ».
Il s’agit d’une « vraie » maison d’édition, et pas une de ces nouvelles structures comme Edilivres ou Librinova qui surfent sur l’entre-deux convenant bien aux impatients. Attendre qu’un éditeur ayant pignon sur rue nous réponde, et pendant combien de temps ? Essuyer des refus sans parfois d’explication… cela n’est pas toujours très tentant quand on a envie de se lancer. C’est inquiétant surtout si on ne connait pas le milieu.
La fondatrice de la Confrérie… est une ancienne fanfiqueuse (Pokemon m’a-t-elle dit en interview) de moins de 30 ans et qui a décidé de se lancer pour donner une forme professionnelle à sa passion après un diplôme universitaire des métiers du livre. Elle a aussi fait partie de la communauté Scribay (ou se trouve Drake).
A partir de là vous êtes déjà un peu plus sûr qu’elle comprendra votre langage et vos réflexes car allez… elle a été des nôtres ! (elle a publié des fics comme les autres).
Pour ceux qui ont un compte Facebook, je vous recommande sa page qui est jolie et où un certain nombre de participants ont déjà posé des questions qui les taraudaient.
Que devient mon manuscrit s’il est refusé ? Est-ce qu’il faut fournir un manuscrit avec une certaine mise en page (police et taille de caractère)… ?
Et si je fais beaucoup de fautes, ces graves ? Est-ce que je vais payer quelque chose ?
Pour ce point, Harmony (c’est son nom) m’a dit qu’ils recherchaient des histoires avec un potentiel et que les fautes n’étaient pas un empêchement pour eux.
Voici ce qu’elle m’écrit :
Quand nous recevons un manuscrit, alors d’abord, le comité de lecture prend le temps de le lire. Chez la Confrérie, je tiens à le dire, les fautes d’orthographe et la dyslexie ne nous arrêtent pas, alors n’ayez pas peur. Ce n’est pas parce que vous avez du mal avec l’orthographe que vous ne pouvez pas être un merveilleux narrateur ou conteur. Pour peu que l’univers et les personnages soient attachants, vous avez une chance de nous séduire. Nous redoublerons juste de vigilance pour la correction des fautes !
Si nous acceptons le manuscrit, nous vous enverrons le contrat, vous avez toujours un délai de quinze jours de rétractation après la signature, conformément à la loi.
En cas de refus, nous détruisons les manuscrits.
Nous pratiquons en moyenne trois relectures avec correction (nous pouvons porter le nombre à quatre en cas de besoin).
Je garde toujours un étroit contact avec les auteurs, et en cas de problème, ils peuvent m’appeler ou m’envoyer un sms, et nous discutons.
Nous sommes une dizaine d’auteurs au total. Deux d’entre eux font de la romance paranormale, deux autres écrivent des nouvelles d’horreur, deux d’entre nous font de la Dark Fantasy, un autre, de la Fantasy humoristique, et deux autres, de la science-fiction. Il y en a un dernier, c’est plus du conte philosophique que de la fantasy classique, c’est à cause de lui que nous sommes obligés de créer une quatrième collection, on ne pouvait le mettre nulle part ailleurs !
Je vous donne le lien de leur site internet… qui n’est pas encore d’équerre avec les standards actuels du design (webmaster, c’est un métier)
N’ayez pas peur, mais c’est sûr que la prochaine chose qu’ils doivent faire, c’est celle-là…
En attendant, ils ont ouvert une cagnotte de financement participatif sur Ulule pour leur permettre de proposer aux auteurs publiés en premier de bénéficier d’impressions de bonne qualité sans être obligés de dépendre d’un crédit bancaire.
Et si vous êtes illustrateur, ils cherchent aussi des personnes pour créer des visuels de couverture inspirants.
Si vous voulez les aider de quelques sous, (que vous soyez auteur retenu ou pas), ce peut-être un gentil geste pour soutenir les jeunes auteurs.
Pour plus d’infos
La Confrérie sur le web - Nouvelle version à jour en préparation pour janvier 2020
Leur page Facebook - Ils répondent également rapidement sous Messenger.