Films, séries, animes sous-côté(e)s

Ah la la ! Farscape ! :laughing:
Le truc qu’on n’oublie pas ! Ne vous demandez pas d’où je tire les « germes traducteurs » qu’on croise dans mes trucs.

Quand j’entends les plus jeunes s’esbaudir avec des Next Gen Harry Potter sur « Scorpius » moi, je visualise la sale tronche à l’extrême bord droit de la photo ci-haut. Pas facile de m’impliquer sérieusement… (C’était pourtant un des meilleurs personnages de méchants qu’on aime détester ).

Les fans de Stargate ont sans doute été, comme moi tout fous, de revoir les deux acteurs du milieu, transplantés dans des saisons bien ultérieures de La Porte des Étoiles. Avec le pompon : toute l’équipe de Stargate se retrouvant (dans un moment de délire ?) à rejouer une scène rebatue sur la passerelle du Moya ???
C’teu folie ! :grinning::grinning:
Il me reste très peu de vocabulaire spécifique (comme "on est dans la dren ; t’es complètement fahrbot) ou autres ruses transparentes permettant de dire des gros mots. :stuck_out_tongue:

Merci d’avoir exhumé ça !!

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Ou « casse mivonk » :wink:
Oui les clins et réunion dans SG1 c’est du bonheur :+1:

(Sinon, on est d’accord, Les Gardiens de la Galaxie ont tout pompé ? :sweat_smile:)

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Salut!
Pour les films sous-côtés, je dirais « Tokyo Godfathers » (2005), réaliser par Satoshi Kon, et disponible sur Netflix pour le moment. Pendant la fête de noël, trois sans-abris (Gin le grincheux, Miyuki l’ado qui fugue, et Hana le/la transgenre) découvre un bébé abandonné dans les ordures, et décident, dans un premier temps, de s’occuper de lui, puis de le rendre à ses parents. Notre trio improbable mène alors l’enquête à travers Tokyo pour retrouver les parents du nourrisson, et dans cette quête, nous en apprendrons plus sur chacun d’eux.
Un animé japonais très feel good, drôle, malgré les quelques sujets sérieux et dramatique traitées (la pauvreté et l’agression de SDF au Japon, la perte d’un enfant, les relations compliquées au sein d’une famille), avec des personnages super attachants, où il n’y a pas vraiment de méchants (plutôt des personnes qui ont fait de mauvais choix et qui regrettent)… L’animation est très énergétique et exagère les expressions des persos, ce qui les rends encor plus drôle.
Souvent considérer comme le film le moins cité de l’oeuvre de Satoshi Kon, vu qu’il s’éloigne pas mal de son style, que ce soit les thèmes chers à son réalisateur (la barrière flou entre le rêve et la réalité), l’ambiance (souvent thriller), ou même l’animation (d’habitude très proche du réalisme). Mais « Tokyo Godfathers » ne mérite pas d’être oublié! Ce film est vraiment (ce que les anglophones appellent) « a hidden gem », qui redonne vraiment la pêche! Et j’espère avoir donné envie à certain de découvrir cette pépite (et peut-être même, de découvrir le cinéma de Satoshi Kon).

P.S. : Désolé de répondre à ce commentaire longtemps après la bataille, je viens de m’inscrire que ce soir…

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Heyo, bienvenue à toi sur le forum !

J’admire ton enthousiasme à venir participer aux conversations, mais ça serait sympa que tu viennes aussi nous parler un peu de toi ^^ Pour cela, je t’invite à venir te présenter dans la section appropriée, juste ici, en suivant si tu en as besoin le tuto !

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C’est fait (je crois). Merci beaucoup!

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Je ne l’ai vu qu’une fois Tokyo Godfathers mais de mémoire le scénario était original, pour un manga tout du moins. Il faudrait que je le regarde à nouveau, pour vérifier que ce n’est pas trop similaire à la guilde des mendiants de Pratchett.

Je n’ai pas le temps de justifier mes choix maintenant mais je les mets en pense-bête pour quand je serai inspirée :

  • Phénomènes (de M Night Shyamalan)
  • Pixels
  • La revanche d’une blonde
  • Time Squad (et là j’ai déjà fait un loooongg argumentaire dessus :grin: )
  • Eerie Indiana (Marshall et Simon)
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Dans la grande ligné des héritiers de Ghostbusters, ça fait le taf :+1: même si ca vaut pas un Men In Black, j’ai passé un très bon moment.

La suite? (!) :sweat_smile:

Une de mes séries cultes d’enfance :smiling_face_with_three_hearts: (Stranger Things avant l’heure :sweat_smile:)

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Ah, Eerie Indiana ! Tous les bonhommes tondant leur pelouse en même temps (si je me rappelle bien) dans une synchronicité effrayante, l’atmosphère singulière qui pesait sur la ville, et ce mort-vivant dans le générique, me plongeaient dans une angoisse sourde, qui faisait que j’évitais à tout prix de regarder la série.

Alors que pourtant les épisodes de Chair de Poule passaient comme une lettre à la Poste ! Même si durant des années j’ai fait des cauchemars à cause du pantin maléfique ou de l’épisode en 2 parties intitulé « La Maison des morts ».

Édit : et la musique du générique, iconique !

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Alors, The Man in the High Castle, je l’avais commencée il y a quelques années et on s’est abonnés à Prime il y a quelques mois exprès pour regarder la dernière saison (et regarder d’autres séries aussi mais comme on est à l’étranger c’est compliqué, bref…). Autant j’ai beaucoup aimé les deux premières saisons, autant la dernière … je l’ai trouvée un peu bizarre, et puis tout ce « délire autour des mondes parallèles » comme tu dis, c’était vraiment … très délirant :sweat_smile:

J’en ai profité pour relire le livre, que j’avais lu il y a quelques années, et que j’avais bien aimé, … eh bah je ne l’ai toujours pas fini, je traîne, j’ai du mal à continuer la lecture :confused: C’est pas beau de vieillir :sweat: On pourrait même faire un topic sur cette série, il y a tellement de choses à dire :slight_smile:

En film sous-côté, j’aimerais présenter Cruella, sorti en 2021. Je ne sais pas si on a beaucoup parlé de ce film en France , mais en tous cas je l’ai vu passer alors qu’on était en train de faire une commande de Blu-rays et mangas :


Quand j’ai vu l’affiche et la bonne note qu’avait ce film, je me suis dit « Pourquoi pas ». Et finalement c’était une bonne surprise.

Allez, petit synopsis d’AlloCiné :

Londres, années 70, en plein mouvement punk rock. Escroc pleine de talent, Estella est résolue à se faire un nom dans le milieu de la mode. Elle se lie d’amitié avec deux jeunes vauriens qui apprécient ses compétences d’arnaqueuse et mène avec eux une existence criminelle dans les rues de Londres. Un jour, ses créations se font remarquer par la baronne von Hellman, une grande figure de la mode, terriblement chic et horriblement snob. Mais leur relation va déclencher une série de révélations qui amèneront Estella à se laisser envahir par sa part sombre, au point de donner naissance à l’impitoyable Cruella, une brillante jeune femme assoiffée de mode et de vengeance …

En bref, l’origine de Cruella, celle que nous connaissons tous comme la méchante qui veut faire un manteau de fourrure avec des peaux de dalmatiens (mais, spoiler alert, ça ne finit pas tout à fait comme ça).

Le début m’a un peu fait penser au film « Le diable s’habille en Prada », puisqu’on présente un personnage qui veut se faire un nom dans la mode, mais en fait la mode n’est pas le sujet principal du film, c’est l’évolution psychologique d’Estella qui est importante. La bande son est excellente, une raison de plus de voir le film !

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Il y a plein de films, animes et séries qui pourraient entrer dans cette catégorie mais les premières séries qui me viennent à l’esprit, c’est, dans des styles tout à fait différents, Community et the Knick.

Petites présentations des œuvres susmentionnées :

Community

Série comique de 2009 de Dan Harmon (qui est aussi connu en tant que co-créateur et scénariste de l’irrévérencieuse et très déjantée série d’animation Rick et Morty… qui est à l’origine une sorte de fanfiction parodique de Retour vers le Futur), elle a rencontré un relatif succès aux USA (malgré un humour de niche) mais a peiné à trouver son public en France où les dernières saisons n’ont même pas été doublées (ce qui m’a empêché de l’acheter en coffret collector alors que c’est clairement ma série -à égalité avec Kaamelott- d’humour favorite, gnarf) … c’est dire l’échec commercial.

Le pitch : Jeff Winger, un ténor du barreau est renvoyé après des années à travailler comme avocat avec un diplôme usurpé. Obligé d’intégrer une fac de seconde zone (« Community college » aux USA) pour finir de valider ses degrés universitaires et retrouver son boulot, il fait la connaissance de Britta (une fille canon, aimant monter au créneau pour défendre de « justes causes » et faisant partie de son cours d’espagnol) et Abed (un ovni dont les traits autistiques sont centrés sur sa passion pour les films et séries TV). Manipulateur patenté, Jeff crée un faux groupe de révision « d’espagnol » pour tenter de séduire Britta qui y a invité Abed… qui a lui même invité Shirley (une catho intégriste et mère célibataire, en reprise d’étude après que son mari l’ait trompée et quittée), Pierce (un vieux milliardaire excentrique et raciste), Troy (l’ancien quarterback un peu neuneu sur les bords) et Annie (Miss Je-sais-tout BCBG ayant connu une mauvaise passe au lycée qui lui a fait rater de justesse l’entrée dans une vraie fac). Après quelques péripéties où Jeff met volontairement la pagaille dans le groupe pour essayer de s’éclipser avec Britta pour un diner en amoureux, il use de son charme de gourou pour réconcilier tout le monde (toujours pour essayer de gagner les faveurs de Britta) et déclare que les membres hétéroclites du groupe sont maintenant une « communauté ». C’est le début d’une aventure rocambolesque de « six saisons et un film ».

La présentation que je viens de vous faire est extrêmement trompeuse (même si rigoureusement fidèle au contenu de l’épisode pilote) tant il échoue à restituer ce qu’il se passe dans cette série comique complétement décalée. Toujours inattendue, extrêmement culottée et parfois touchante, il est très dur de parler de Community et d’essayer de donner envie aux gens de la regarder, sans en dire trop. Quand bien même, je tenterai une description précise de son contenu que ce serait compliqué de lui rendre justice, tellement c’est barré et brillant. Je ne peux pas vous dire dans quelle direction va le scenario sans trop spoiler mais ce qui est sûr c’est que, contrairement à ce que laisse présager mon résumé et les premiers épisodes vous n’allez définitivement pas assister à la transformation de Jeff en un mec bien et cette série ne raconte absolument pas une histoire d’amour entre lui et Britta. Et c’est tant mieux !

Usine à répliques cultes, avec des personnes tous plus bêtes et clichés les uns que les autres mais au final attachants, cette série se révèle très bien scénarisée, spécialement innovante et est une pépite d’humour noir qui foisonne de références à la pop culture. La série se moque de tout et de tout le monde (surtout d’elle-même). En terme d’écriture, la première saison donne le ton (avec l’introduction de personnages secondaires truculents -l’inénarrable señor Chang et le Doyen- et quelques épisodes cultes, notamment le débat sur la bonté de l’humanité, la parodie des affranchis et le premier « match de paintball ») mais n’atteint pas encore le level mythique des saisons 2 et 3 dont chaque épisode est un incroyable bijou d’humour. Après une saison 4 en demi teinte (Dan Harmon avait été remercié… il est revenu en S5 suite à une pétition), la série a su reprendre son élan et proposer quelques autres épisodes mémorables. Malgré le départ d’une partie du casting principal, le pari/leitmotiv d’Abed (vrai personnage culte de la série) a été à son terme avec « six saisons et un film ». Le film toujours en préparation est annoncé pour 2026… soit plus de dix ans après la fin de diffusion de la sixième saison. Et perso, je l’attendrai avec enthousiasme et foi jusqu’en 2036 s’il le faut, parce que rarement une série aura été aussi « cool. Cool, cool, cool » et aura autant mérité un film.

Quelques extraits (pour ceux qui se fichent d’être spoilés):

Dans un tout autre registre, The Knick (c’est loin d’être tout public, il me semble que la majorité des épisodes était interdite - 16) :

The Knick est une grosse claque qui offre une plongée fascinante dans l’histoire de la médecine au début du XXe siècle. La série s’inspire assez librement de la vie de deux médecins ayant réellement existé (mais n’ayant pas réellement travailler ensemble, contrairement à leurs homologues de la série) : le Dr William Halsted (le Dr John Thackery, incarné par Clive Owen), un pionnier de l’asepsie et de l’anesthésie pour les procédures chirurgicales (concrètement il a été l’un des premiers à remarquer une baisse du taux de mortalité si des règles d’hygiène étaient appliquées en amont de l’opération) et le Dr Louis T. Wright (le Dr Algernon Edwards, incarné par Andre Holland), médecin afro-américain défenseur des droits civiques travaillant dans un hôpital de Harlem au début du XXème siècle. Cette série tisse habilement un cadre entre fiction et réalité en nous transportant au cœur du Knickerbocker (hôpital de New York pas vraiment non ségrégué) où la médecine moderne en était encore à ses balbutiements mais où les avancées de l’ingénieux mais tortueux Dr Thackery apportaient un vent de révolution.

Très crue (les scènes de chirurgie sont saisissantes et dures à regarder) mais jamais voyeuriste sans raison, la série nous peint une fresque historique captivante dans laquelle on assiste aux prémisses tumultueux de la chirurgie moderne sous fond de ségrégation raciale et de conflits sociaux. Le personnage génial et charismatique campé par Clive Owen, se perd sa quête de progrès médical en devenant un junkie (c’est un peu House, version réaliste et moins drôle) à force d’expérimenter sur lui même les effets anesthésiques de différents opiacées ; tandis que son homologue le calme et humaniste Dr Edwards a fort à faire pour prouver sa valeur en tant que médecin noir -et plus simplement en tant qu’être humain- dans le contexte des USA de 1900. Le racisme larvé entre Thackery et Edwards, au début de la série est traité avec beaucoup de justesse et d’intelligence.

La réalisation de Steven Soderbergh est magistrale et le casting principal bourré de talent. Le rendu est saisissant et la musique envoûtante : si la saison 1 est excellente, la saison 2 est un chef d’œuvre au niveau de la mise en scène et de la montée en force tragique de l’écriture, les deux derniers épisodes offrent un final en apothéose. Malgré sa qualité, la série est restée assez confidentielle : sans aucun doute une série sous-cotée et un chef-d’œuvre méconnu du petit écran !

Une très courte bande annonce de la saison 1 (j’ai eu du mal à trouver un trailer qui ne soit pas trop explicite): Mini trailer

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9 messages ont été fusionnés à un sujet existant : SÉRIE - Community - Présentation

Bon,
Je ne savais pas où mettre ça, mais
Sabotage dans les …

  1. Transports SNCF
  2. télécommunications SFR Free

Ce serait pas une… Liquidation ? :thinking:

il va falloir rappeler John McLane.

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Tu as oublié le bug Microsoft :wink:

giphy

(Et le couac fanfictions.fr ? :stuck_out_tongue_closed_eyes:)

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Allez, pour me mettre dans l’ambiance de la saison – et à moins de 24h d’Halloween – je vous propose deux films « d’horreur » sous-côtés, histoire de vous mettre en train :wink:

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Villemolle 81
Le petit village de Villemolle (67 habitants) prépare, sur initiative du Maire, un grand festival supposé apporter un rayonnement touristique à la commune. Ces préparatifs sont filmés par Marc Chambaz, journaliste parisien s’occupant de l’émission « Villages de France ». Après une un festival catastrophique (le spectacle tourne au fiasco et ça se transforme en fête de village alcoolisée), une comète s’écrase en périphérie du village. Marc Chambaz (sorte de pastiche pompeux de Stephane Bern) commet une erreur tragique (il fait pipi sur la météorite) qui mène à la diffusion d’un curieux virus… Peu à peu les villageois infectés se transforment en monstres avides de chaire humaine. Face à cette menace, le groupe de survivants – de plus en plus restreint – tente de s’organiser.

Après 40 minutes de grand n’importe quoi – faut aimer l’humour absurde et vulgaire – où vous découvrez sous format de faux documentaire amateur une galerie de personnages improbables et plus stupides les uns que les autres (on est sur une sorte de mix infernal entre les habitants de la Principauté du Groland, une parodie du « Village préféré des français » et l’émission strip-tease), la météorite se crache… et tout change. Le film prend une direction complètement différente – changeant de ton et de style, sans pour autant se prendre subitement au sérieux – dans sa seconde partie où le réalisateur livre un film de zombie étonnant, impeccable techniquement et à l’esthétique soignée (y’a un côté westernien, une gestion au poil du noir et blanc, et d’étonnants passages d’animation et de stop-motion très habilement intégrés). On y retrouve alors la patte du dessinateur/réalisateur Winshluss et est, malgré – ou grâce à ? – l’improbable première, captivés par sa drôle de proposition de pastiche déjanté de film de série B. Le fait que le film soit vraiment scindé en deux parties radicalement différentes a de quoi dérouter, mais perso, j’avais bien adhéré au propos et avais trouvé le film hilarant (et surprenant dans le bon sens) jusqu’à la fin.

Je doute que le film soit facile à trouver mais si vous avez l’occasion de le voir et aimez les films parodiques mais bien ficelés et ayant des originalités de réalisation, je le conseille chaudement. Ah et j’oubliais presque la magnifique phrase d’accroche de ce long-métrage qui a tout ce qu’il faut pour appâter le chaland en quête d’horreur à la française : « Dans le Tarn personne ne vous entendra crier. » C’est pas faux :stuck_out_tongue:

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Pontypool (à regarder impérativement en VO – sous-titrée, s’il le faut – pour adhérer à l’ambiance de ce film où le langage et sa sonorité ont toute leur importance) : Grant Mazzy, ancien animateur vedette de la radio nationale – devenu has-been, ayant des problèmes d’alcool et une propension au politiquement incorrect – œuvre dans une station de radio située à Pontypool, petit village de d’une province anglophone – détail qui aura une importance – de l’Ontario et tient son show habituel. Alors qu’un épais brouillard recouvre la ville et que Mazzy anime la matinale, Sydney Briar – directrice de la station – et Laurel-Ann Drummond, l’assistante technique reçoivent des informations de plus en plus curieuses et inquiétantes de leurs reporteurs extérieurs et auditeurs. Enfermés dans la salle d’enregistrement du studio, les personnages peinent à comprendre la situation et continuent à diffuser leur émission…

Le film est l’adaptation très « libre » d’un roman de Tony Burgess intitulé « Pontypool changes everything ». Le scénario est singulier, la réalisation brillante, l’esthétique soignée, la mise en scène sous forme de huit-clos – pas d’une originalité folle mais tout à fait justifiée et spécialement bien gérée ici – sert parfaitement le propos plutôt incongru de ce film décalé. Il s’agit d’un film étonnement bien écrit (il est à noter que c’est Tony Burgess lui-même qui a rédigé le scénario, très divergent du texte du roman, de cette adaptation) à la montée en puissance progressive et à la fin percutante. Les deux protagonistes principaux ont une belle synergie entre eux et – surtout – Stephen McHattie, l’acteur campant Grant Mazzy (personnage qui a tout du cliché ambulant au démarrage du film mais qui séduit très vite le spectateur avec son côté bourru, confus et humain face à la situation), livre une performance impeccable et à fleur de peau : captivant jusqu’au bout, il porte le film avec « sa voix » de son intrigant début, installation lente de l’atmosphère, au final en apothéose. C’est une pépite improbable, à la fois drôle et angoissante, qui mérite vraiment d’être découverte. Dur de déterminer quelle était la morale de la fable, ce qui est sûr, c’est que ça ne laisse pas indifférent et qu’il y avait des partis pris originaux et assumés dans ce film d’horreur à petit budget qui interroge notre rapport à l’autre et au langage… en tous cas, je crois que j’ai rarement autant été « touchée », par surprise, par la conclusion d’un film, je le conseille avec un enthousiasme débordant (pas en VF, par contre : j’ai fait l’expérience et ça minore de beaucoup l’adhésion à l’ambiance; en plus la voix de McHattie est incroyable en VO :stuck_out_tongue: ).

Ce film a d’autant plus sa place dans la section « sous-coté » que sa distribution a été absolument chaotique (du fait de son petit budget, il n’est pas sorti au ciné) et qu’il a été complètement boudé par la critique US et Canadienne, malgré les critiques dithyrambiques/prix reçus dans des festivals de ciné.

Ps : il est peut-être de bon ton de préciser que, de manière générale, je n’aime pas les films d’horreur; donc quand si je vous présente des trucs en vous disant que c’est les meilleurs films d’horreur que j’ai vus, faut peut-être se méfier xD

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Je viens poser ma patte ici, je ne dirai pas grand chose mais je tiens à rendre hommage à l’un des disney les plus sous côté qu’il y ait eu (avec la planète aux trésors) j’ai nommé: L’Atlantide, l’empire perdu (je n’aime pas disney à la base mais certains en valent la peine, je vais me faire des ennemis). Certains persos sont pour moi incontournable comme Enzo (voir la seconde vidéo) ou encore Gaethan. (avec la « célèbre » expression: « il est content Gathan! », qui m’échappe encore souvent. (heureusement que j’ai un mari qui a la référence :rofl: )

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Au côté de Taram et Basil, effectivement, je l’ai découvert tardivement Atlantide et il est excellent.
Impossible de ne pas penser a Voyage au Centre de la Terre, a 20000 Lieu sous les mers (des must du cinéma d’aventure).

Mention spéciale à Gaëtan doublé par un Timsit très en forme (qui a donné vie en VF a Phil dans le très chouette Hercule).

Disney a tenté de réitérer le genre aventure récemment avec le très (très très) décevant Avalonia. C’est là qu’on voit que la team Disney n’est plus aussi inspirée qu’elle a pu l’être avec La Planète Aux Trésors (Jim Hawkins dans l’espace, fallait l’oser celle là) ou ce Atlantide, assez épique il faut l’admettre.

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@firestorm61
Ou la planète aux trésors… Merveilleux dessin animé encore une fois sous côté. La voix de David Halliday colle parfaitement à la peau de Jim. La musique est l’une de mes préférées de disney c’est dire!
Taram n’en parlons pas et un qui m’a semblé sous côté aussi maintenant que je suis adulte est: Bernard et bianca :thinking:

Enfin sur ta belle image je ne répondrais que par: IL EST CONTENT GAETAN (oui j’avais oublié comment ça s’écrivait, merci xD)

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Bernard et Bianca n’est pas tellement sous-coté. C’est l’un des rares a avoir obtenu une suite a l’époque où les suites n’étaient pas envisagé.
Mais ce sont deux long-métrages un peu tombé dans l’oubli, injustement.
Certains films d’animations mérite d’être réhabilité :+1:

Et Atlantide est de ceux-là :+1:
Et puis, rarement un personnage féminin n’aura été a la fois aussi sulfureux et badass qu’Helga Sinclair.

JplQFxd
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Aaah Helga « J’ai jamais pu te saquer » Bam
L’un des meilleurs personnages féminins de disney. (enfin si on m’écoute quasiment seulement les persos de l’Atlantide sont les meilleurs mais ce ne sont pas qu’eux je précise x) )

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Je confirme, j’adorais ce DA (et je ne suis pas la seule dans ma génération)… Evinrud était le seul insecte qui avait un capital sympathie à mes yeux quand j’étais gosse :sweat_smile:

Par contre, je suis d’accord pour dire que L’Atlantide est sous-coté, méconnu alors que c’était l’un des meilleurs disney (avec une panoplie de persos plus originaux qu’à l’habituel) !

En dessin-animé méconnu – qui n’est pas un Disney – j’avais surtout été marquée par « La princesse et la forêt magique » quand j’étais enfant. Je ne me souviens plus exactement des détails de l’histoire mais l’ambiance était assez particulière (troublante et assez glauque), avec un côté conte horrifique, pour un DA de l’époque et je me rappelle avoir été très émue par la fin.

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