Ils ont écrit

Autant pour moi je n’avais pas saisi du tout ! En effet, j’ai fait une légère faute de frappe on dirait ! Je vais modifier

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J’adore. J’espère que ton maître de thèse saura apprécier cette citation à sa juste valeur.

Si on reste sur des citations de Pratchett, en voici deux :
« Deux types d’individus se moquent des lois : ceux qui les enfreignent et ceux qui les promulguent. »
« On dit qu’un peu de connaissance est dangereux, mais ça l’est bien moins que beaucoup d’ignorance. »
(Je les ai notées dans mon carnet de citations avec juste en-dessous « Les Annales du Disque-Monde ». Sans blague. Je ne sais donc plus du tout à quel tome elles appartiennent, désolée.)

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Alors visiblement (merci Google) la première vient de Ronde de nuit et si j’avais dû parier j’aurais en effet misé sur un tome avec Vimaire. :grin:

Et la seconde viendrait - mais j’en suis moins sûre - de la Huitième fille.

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Oui, moi aussi. Merci pour la précision ! (J’en suis encore à hésiter entre Vimaire et Mémé Ciredutemps pour mon personnage préféré du Disque-Monde après LA MORT qui est indétrônable.)

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Je dirais Vimaire pour ma part, il a des faiblesses contrairement à Mémé (beaucoup trop badass), ça le rend plus attachant. Mais oui, la MORT, absolument. :black_heart:
Pour le plaisir, une citation de lui que j’adore et que j’ai sur un mug à la maison :
IL N’Y A PAS DE JUSTICE, IL N’Y A QUE MOI.

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Une que j’aime beaucoup :

« Je suis le mal que vous m’avez fait »

Paul Chamberland

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Bah c’est quoi ce topic =O Allez, je ramène mes trucs vus et revus !

« Lorsque vous avez éliminé l’impossible, ce qui reste, si improbable soit-il, est nécessairement la vérité. » de Sir Conan Doyle of course.

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« Le monosyllabe a une étrange capacité d’immensité : mer, nuit, jour, bien, mal, mort, oui, non, dieu. »
Victor Hugo

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Allez, à mon tour :

Ce qui vient au monde pour ne rien troubler, ne mérite ni égard ni patience.

René Char

La vérité est toujours plus surprenante que la fiction, parce que la fiction doit coller à ce qui est possible, alors que la vérité, elle, n’y est pas obligée.

Mark Twain

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Si vous avez besoin de la promesse du paradis ou de la menace de l’enfer pour être une bonne personne, alors c’est que vous n’êtes pas une bonne personne.

Anonyme.

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J’entends encore l’onde sensuelle
De ta bouche sur la mienne
C’était si fort, c’était si beau
La philosophie de ton souffle entre mes mots

Mathieu Chedid, for ever :slight_smile: (et Andrée, et Louis et Anna - Emiie et Joseph je ne les connais pas trop, mais quelle famille <3)

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« L’ineptie consiste à vouloir conclure. Nous sommes un fil et nous voulons savoir la trame. »

Gustave Flaubert, Lettre à Louis Bouilhet

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Une de Flaubert que j’aime beaucoup :

“On ne se rencontre qu’en se heurtant et chacun portant dans ses mains ses entrailles déchirées accuse l’autre qui ramasse les siennes.”

Un extrait de l’un de mes monologues préférés :

« On m’a dit : Mais c’est ça, l’amour, mais si, mais si, crois-moi tu vois bien que – c’est facile. On m 'a dit, Mais c’est ça, l’amitié, mais si, mais si, je t’assure, tu n’as pas besoin de chercher plus loin. On m’a dit, C’est là, arrête-toi, relève la tête et regarde cette splendeur. Cet ordre ! On m’a dit, Allons, tu n’es pas une bête, pense à ces choses là et tu verras comme tout devient clair. Et simple ! On m’a dit, Tous ces blessés à mort, avec quelle science on les soigne. » Fin de Partie - Samuel Beckett

Plus un bonus spécial psy:

Le névrosé bâtit des châteaux en Espagne; le psychotique croit y habiter; le psychanalyste récolte les loyers." Jules Vallès.

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« Le Major dit que la réussite est la mort de l’espoir »
ou, dit autrement :
« Quand c’est arrivé, ce n’est plus possible »
Howard Buten Il faudra bien te couvrir

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Oh oui, on me l’avait sortie en cours. Je ne savais pas que c’était de Jules Vallès, par contre !

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« En regardant son dessin, il lui semblait découvrir ce qu’est l’honnêteté d’un homme : un sentiment de fidélité à soi-même, commandé par l’estime qu’il a de sa propre image, telle que la lui renvoie le miroir de la vie sociale. » Marcel Aymé, Traversée de Paris.

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Un extrait du Bouquin des méchancetés et autres traits d’esprit de François-Xavier Testu :

Aurélien Scholl fut un journaliste et critique fort caustique du 19ème siècle parisien.
La scène se passe à l’opéra, après qu’un écrivain médiocre l’a provoqué en duel suite à une critique mordante.

Le scrivaillon lui tend dédaigneusement sa carte et lance :
– Je vous laisse le choix des armes !
– Je choisis l’orthographe, répond Scholl : vous êtes mort d’avance !

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Génial !!! :rofl:

Parce que @Theblueone a cité Valmont dans un autre sujet, je vous mets ici sa lettre de rupture à la présidente de Tourvel (lettre dictée par Mme de Merteuil) dans ce chef-d’oeuvre épistolaires que sont Les liaisons dangereuses de Choderlos de Laclos.

On s’ennuie de tout, mon ange, c’est une loi de la Nature ; ce n’est pas ma faute.
Si donc je m’ennuie aujourd’hui d’une aventure qui m’a occupé entièrement depuis quatre mortels mois, ce n’est pas ma faute.
Si, par exemple, j’ai eu juste autant d’amour que toi de vertu, et c’est sûrement beaucoup dire, il n’est pas étonnant que l’un ait fini en même temps que l’autre. Ce n’est pas ma faute.
Il suit de là, que depuis quelque temps je t’ai trompée : mais aussi, ton impitoyable tendresse m’y forçait en quelque sorte ! Ce n’est pas ma faute.
Aujourd’hui, une femme que j’aime éperdument exige que je te sacrifie. Ce n’est pas ma faute.
Je sens bien que te voilà une belle occasion de crier au parjure : mais si la nature n’a accordé aux hommes que la constance, tandis qu’elle donnait aux femmes l’obstination, ce n’est pas ma faute.
Crois-moi, choisis un autre amant, comme j’ai fait une autre maîtresse. Ce conseil est bon, très bon ; si tu le trouves mauvais, ce n’est pas ma faute.
Adieu, mon ange, je t’ai prise avec plaisir, je te quitte sans regret : je te reviendrai peut-être. Ainsi va le monde. Ce n’est pas ma faute.

C’est brillant de goujaterie, c’est absolument abject… et parfaitement écrit…

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De la vie politique française

Un petit partage issu du Bouquin des méchancetés et autres traits d’esprit que je termine.

Nous sommes aux alentours de l’An VII (1798). Le fougueux général Bonaparte a été éloigné en Egypte. En France bouillonnent les idées égalitaires, les échafauds et les progrès scientifiques. On échange avec les « républiques soeurs » et les régimes amis (plus ou moins contraints).

Ainsi, la Toscane vient d’envoyer six ânes au Directoire, dans le but d’en perpétuer la race en France. Une anecdote qui pourrait tomber dans l’oubli… si l’on n’était en période d’élection du Conseil des Cinq-Cents. On entend circuler dans Paris les vers suivants, intitulés « Les Adieux du Grand Duc de Toscane à ses ânes » :

Partez, mes chers amis ! Partez, troupe fidèle !
En de nouveaux climats le destin vous appelle.
Sur les bords fortunés de l’antique Lutèce,
Vous allez retrouver les beaux jours de la Grèce.
Là, l’égalité règne, et par divers moyens
Vous pouvez aisément devenir citoyens.
Profitez du moment : j’ai pour vous l’espérance
Que vous serez élus au sénat de la France.
Pour moi qu’il serait doux, et pour quelle gloire,
Si vous étiez un jour membres du directoire !
Eh ! Pourquoi non ? Pourquoi ne le seriez-vous pas ?
Vous pouvez l’espérer, puisqu’on y voit Barras.
Avant que loin de moi votre étoile incertaine
Aille tenter fortune aux rives de la Seine,
Avant de vous soustraire à vos antiques lois,
Écoutez mes conseils pour la dernière fois.
Soyez présomptueux, quittez la modestie,
On la couvre aujourd’hui de honte et d’infamie.
Imitez en cela votre cousin Fréron !
Ne vous rebutez pas pour des coups de bâton !
La science au sénat vous est peu nécessaire.
Vous aurez du talent, si vous savez bien braire.
La douceur est de reste et n’est plus de saison :
Quand on braille bien fort on a toujours raison.
Si l’on cherche jamais à vous être contraire,
La calomnie alors vous sera nécessaire.
Il est plus d’un journal à cet usage prêt,
Et Duval et Louvet rempliront votre objet.
Il est d’autres leçons, mais dont je vous dispense :
Votre meilleur mentor sera l’expérience.
Vous pouvez sans effort apprendre à cabaler !
Qui vit avec les loups saura bientôt hurler…

Il me semble que cette vision acerbe et désabusée, de la vie politique et de la presse, n’a pas radicalement changé… Comme quoi, depuis 250 ans, décrier le système parlementaire n’est pas forcément vouloir sa fin…

  • Fréron fut un triste sire, qui bénéficia de privilèges royaux avant de voter la mort du Roi, de mitrailler les Toulonnais et de tremper dans tous les coups d’états qui suivirent, pour finir d’être relégué à Saint-Domingue par Napoléon.

  • Quant à Duval et Louvet, ils semblent avoir été des gazetiers, distribuant des journaux-affiches tels que « Sentinelle », qui agitait l’obsession du complot aristocratique.

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