Oui j’ai huit Kiss me. Ils ont une dizaine d’années et, je l’avoue, guère de potentiel de renouvellement. J’ai eu vite fait le tour.
Question concision, j’aime le in media res et j’essaie de limiter au maximum les expositions préliminaires inutiles et les « phrases météo » en première approche. D’abord je percute, ensuite on pose le cadre. J’ai noté que si besoin de descriptions, elles arrivent en général en deuxième paragraphe.
Pour le reste je me limite aussi sur les phrases qui commencent par « lorsque » et ses dérivés (« tandis que » est une plaie à gérer), sauf effet de style particulier. Le « lorsque » de Haridelle de printemps est en conséquence assez notable (et l’incipit en lui-même est sympa, je le reconnais).
Quant au côté « excipit », je note qu’en général, je clos quand je n’ai plus rien à dire (aka, toutes les actions sont terminées et aucune n’arrive derrière). Une constatation qui ne s’applique pas à ce que je considère comme un de mes meilleurs excipits, ie celui de « Des œufs, des cloches… », ce qui entraîne en conséquence un excipit ouvert sur l’action d’après, long, assez dynamique et (plus ou moins) en cliffhanger - si toutefois on peut considérer comme un cliffhanger la perspective d’une chasse aux œufs mouvementée.
Je précise tout de même que je n’ai laissé que les barmans les plus courts, ici. Celui-là s’est replié avec les autres en des lieux où la mise en page est plus confortable à gérer. (si tu veux promouvoir le site, ce n’est pas forcément ce qu’il y a de plus pertinent)
Edit : alors que je bute sur mon chapitre 9, je me suis soudain fait la réflexion que si j’avais effectivement posté 8 chapitres de dragons, il fallait toutefois y ajouter le prologue. Une soustraction élémentaire me permet donc d’en déduire que je n’ai en réalité posté que 7 chapitres, et qu’il m’en reste donc un. Ceci étant posé, qui s’en fiche ?
N’empêche que je suis bloquée, c’est agaçant.
Edit 2 : j’me suis débloquée de 200 mots. C’est toujours mieux que rien.
— Tu n’atterris pas mieux que moi, l’oiseau.
La bestiole protesta d’un « ieeek » offusqué.
C’est ennuyeux, ils ne sont pas au bon endroit. Faut que je les translate.
Et donc, faut que je sorte un véhicule du garage.
Edit 3 : M’sieur, m’sieur, mon auto elle est toute pétée…
L’Arcadia était vraiment dans un sale état, il fallait bien l’avouer. Vu de l’arrière déjà, le pourtour du réacteur tribord était noirci, ce qui était en général mauvais signe quant à l’état du moteur correspondant (la tuyère éventrée était un bon indice également).
Edit 4 : j’ai l’impression de pousser un peu trop sur les envolées lyriques.
le vaisseau prenait des allures de carcasse rafistolée dont l’intégrité ne tenait qu’au bon vouloir d’une improbable entité démoniaque.
Ceci étant posé, à votre avis combien de temps va-t-il falloir au vaisseau susnommé pour redécoller ? Et pensez-vous que l’on va devoir l’aider ou va-t-il redécoller tout seul, mu par son seul pouvoir démoniaque ?
Edit 5 : Bon. Avec 685 mots je suis maintenant arrivée à mi-chapitre… On y croit !
Edit 6 : 900 mots ! Ces chapitres de transition c’est vraiment une plaie.
Edit 7 : 1275 mots, chapitre terminé ! (félicitez-moi avec des petits cailloux blancs)
Et je clos sur un suspense insoutenable :
« Suspicion de traces biologiques, trois mille cinq cents mètres. »
C’est parti pour le chapitre 10 !
Où l’on verra que Mary fait confiance à n’importe qui, y compris les Extraterrestres Cryptiques qui essaient de le tuer à coup d’ondes psycho-bidule-trucs (il est possible qu’elle cherche à le poignarder aussi, ça me permettra d’utiliser habilement mon médecin)
Edit 8 : J’ai une idée ! (deux en réalité)
La liste des projets potentiels s’établit donc à présent comme suit :
- la fic à la robe (scénario en cours de consolidation, narration standard)
- la fic qui récupère le titre d’Eternal Captain 2. Je me dis que je peux la construire comme « Rien ne se perd… » (donc au présent et avec des chapitres de 300 mots), et je pense que ce type de narration collera parfaitement au rythme (et c’est une excellente option pour débloquer ce titre qui est coincé depuis 10 ans)
- la fic qui fête son anniversaire (ou tout autre machin familial équivalent), avec Jelle, et sur le même format que « Où viennent mourir les pierres » (c’est à dire en faisant n’importe quoi avec la concordance des temps, c’était plutôt amusant en réalité)
Autant vous dire que, à ce stade, le repêchage du titre d’Eternal Captain 2 est très très très attractif.
Edit 9 : mais dites donc ! Je vais pouvoir récupérer cette ébauche de texte abandonnée et la réintégrer dans le titre d’Eternal Captain 2 !
(Oui figurez-vous que je n’aime pas laisser traîner des ébauches abandonnées)
Edit 10 :
- ça ne va pas être joyeux (raah, j’ai horreur de ça)
- je vais encore pouvoir me faire plaisir avec des explosions chromatiques (en rouge essentiellement, sûrement avec du noir, et peut-être du bleu aussi. Du bleu très très sombre)
- va falloir faire gaffe à ne pas être redondant avec mes explosions bleues
- je dois encore travailler sur la réversibilité du truc (au pire je prendrai un bête virus, c’est facile à traiter)
- poilu ou pas poilu ?
Edit 11 : reprenons. Je retiens pour l’instant :
- hypersensibilité à la lumière : peut être causée par une infection, ce qui colle avec l’option « virus » et donc la nécessité de réversibilité (à noter que ça n’augmente pas les capacités, juste que Mary va soudain préférer être dans le noir)
- audition : augmentation de la plage vers les ultrasons, pourra être justifié par « un meilleur traitement du signal »
- odorat : idem ci-dessus
- j’hésite encore sur les poils, mais l’option paraît réversible, donc envisageable (la quantité reste toutefois à définir)
Edit 12 : je suis face à une légère problématique pour la résolution intermédiaire, aka « attraper Mary pour lui planter une aiguille dans la fesse (gauche) ».
L’objectif est clair, mais comment vais-je procéder ?
Edit 13 : je crois que je viens de trouver mon cent quarante-deuxième incipit.
C’est même pas une phrase complète.
Edit 14 : et d’ailleurs, dois-je dire cent quarante-deux ou deux cent quarante-quatre ?
Une microfiction possède-t-elle un incipit ?
Une microfiction est-elle une fiction ?
(Vous avez quatre heures)
Edit 15 : deux cent soixante-sept.
Environ.
C’est monstrueux.
Edit 16 : bon. Plutôt trois cents, en fait. Les textes c’est un peu comme les cafards : tu soulèves un vieux recueil et il y en a une quinzaine qui se sauvent sur leurs petites pattes.
Mais je pense que je vais me fixer sur ce nombre. A peu près 300 textes indépendants, 1 univers. Le décompte exact n’a que peu d’importance en réalité.
Non, ce qui est important en ce moment, c’est de définir la pilosité de Mary.
J’hésite.