[In Arcadia] Histoires de pirate

Alors Mary étant ce qu’il est - à savoir : une Sue, par voie de conséquence il n’aura jamais les idées claires… A partir du moment où sa construction de base, c’est d’avoir toujours raison et réussir tout ce qu’il entreprend, la première chose à faire c’est de lui infliger un handicap au démarrage. Ca ne l’empêchera pas de réussir tout ce qu’il entreprend, mais au moins ça prendra un peu plus de temps.
Donc : on le sépare de son vaisseau, on lui pique son flingue et on lui pète les genoux. Y’aurait pas d’histoire, sinon.

Je suis plus gradée que lui (et c’est moi qui tiens le stylo).

Ben c’est de la rédaction manuscrite donc il faut que je me déchiffre, que je lisse et que je passe tout au propre. Peu probable que j’arrive à boucler tout le week-end prochain. Je dirais une dizaine de jours, p’têt quinze.
Pour Adity, je suis sur du full rédaction par ordinateur, donc je doute d’avancer en avril… Peut-être pour mai ?

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  1. Je n’ai toujours pas de titre.
  2. Niveau de progression : 7%
  3. Nom de Zeus, ça va être long.

Pendant ce temps, Marjan panique.

Ils étaient hors-la-loi et ils étaient mortels, tous autant qu’ils étaient. Capitaine compris.

Edit :

  1. Je n’ai toujours pas de titre.
  2. Niveau de progression : 23%
  3. Cette histoire hésite clairement sur son genre.

Pendant ce temps, Marjan fait un constat - hélas - habituel.

— Il faut vraiment que vous vous mettiez à poil à chaque mission que je fais avec vous, capitaine ?

Edit 2 : Je viens d’écrire « ma cave » au lieu de « la cave », merci de ne pas en déduire que j’aime séquestrer Mary dans ma cave.
De toute façon, il vient de s’enfuir.
Tout nu.

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En voilà une qui ne percute toujours pas ! :rofl: (il n’y a pas que des Mary-Sue super futées dans tes histoires).
Oui, tiens, pourquoi ça ?
C’est bizarre que ce soit systématique.

Est-ce que dans un vaisseau pirate, le plus simple appareil entre supérieur et subordonné est prohibé ? Auquel cas, normal que ça se produise en mission… (Ce qui se passe sur le terrain, reste sur le terrain).
L’Arcadia, c’est pas l’Enterprise. On n’est pas chez Starfleet.

A aucun moment elle n’imagine qu’il ne cherche qu’à se rincer l’oeil valide ? :eyes:

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  1. Il est très rare que je n’arrive pas à titrer avant la rédaction. C’est intéressant. (Je n’ai toujours pas de titre)
  2. Niveau de progression : 38%
  3. Ah, on dirait que j’arrive au point de bascule de genre : c’était dramatique, ça va bientôt virer bizarre.

Très prosaïquement, c’est une bête question de construction. Je fonctionne par thématiques et les personnages sont créés pour les thématiques auxquelles ils se rattachent.
Marjan, c’est les missions moufette. Je commence à avoir fait le tour, soit dit en passant. Va falloir que j’évolue vers autre chose (avec un autre perso, donc. Jelle est le meilleur candidat pour le moment).

Je vais dire que c’est « officiellement déconseillé », mais qu’il existe une tolérance sur le principe du « pas vu pas pris ».
Après Mary lui-même n’est pas très expansif sur le sujet.
Mais bon, l’essentiel c’est que le vaisseau tourne, hein…

Pas cette fois en tout cas. Mary est seul à être tout nu.

Edit : Voilà voilà.

— Mon chou, en général on vient nous voir habillé et on termine tout nu, pas l’inverse !

Après on pourra se demander ce que Mary avait dans la tête quand il a poussé la porte d’un vestiaire féminin dans le plus simple appareil, mais pour sa gouverne il boite.

Edit 2 :

  1. N’insistez pas, il n’y a pas de titre (ça devient un peu pénible, d’ailleurs)
  2. Niveau de progression : 65%
  3. Ouh ben c’est du beau « on met la cohérence aux orties pour le bon vouloir de l’auteur » ça madame.

Pendant ce temps, Marjan récupère les bonnes adresses pour plus tard.

— Tu n’es pas vraiment discret dans cette tenue, mon chou. Et tu ne corresponds pas aux standards de nos clients… Ici, ils viennent pour des dames et de la dentelle. Les éphèbes dénudés, c’est deux rues plus loin.

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Et… Terminé sur 5300 mots ! Félicitez-moi avec des plumes et des paillettes !
Je vais maintenant développer un argumentaire en trois points pour présenter au public ce formidable texte… Haha, non je plaisante bien sûr. Et pourquoi pas un portrait détaillé des persos, tant qu’on y est ?

Je vais plutôt revenir à mes dragons. Chapitre je sais plus combien (9 si je ne m’abuse). Où sont mes notes ?

Edit : On notera par ailleurs que je n’ai toujours pas de titre.
A ce stade, j’ai l’option « F » simple avec « Froufrous », ou alors un plus cryptique « Q » avec « Qu’en pense-t-il ? » (ou « Qu’en pensait-il ? », je ne sais pas).
Précisons que l’option « U » est aussi très prégnante, ce qui lancerait une tendance pour le recueil concerné (j’ai notamment « Un homme de multiples ressources »).
C’est agaçant, d’être coincé dans ce sens.

Edit de l’édit : remarquez, je peux aussi faire un « H » avec « Histoire sans titre », ce qui règlerait le problème.

Edit de l’édit de l’édit : à la réflexion, j’ai une préférence pour le « Q ». Tout le monde aime le « Q ». En plus ça ne laisse aucunement présager du contenu du texte, c’est parfait.

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Je ne pensais pas que l’on puisse me dire plus que « ton livre m’a sauvé la vie », mais le tout récent « tes écrits influencent mon style comme le font des auteurs tels que Pratchett et Bottero », ben… Je crois que c’est une belle étape d’auteur.
(c’est très émouvant, en tout cas)

Mais bref.
La nuit dernière j’ai songé à mieux organiser mon site, et je me suis dit « tiens, si je créais une page qui classe les textes par genre » ? Comme ça j’aurais une nouvelle façon d’entrer dans le monstre en plus du sommaire alphabétique, du sommaire chronologique et des recueils.
Le problème est donc le suivant : quels genres choisir pour classer ? Je viens en conséquence écrire mes réflexions ici comme d’habitude afin de verbaliser tranquillement.
Pour le moment, je penche pour une liste comme suit :

  • aventure
  • humour
  • drame
  • contemplations métaphysiques
  • exercices d’écriture

Le but du jeu c’est de classer chaque texte dans un seul genre majeur, d’où les « exercices » parce que ces textes-ci rassemblent plusieurs genres en général. J’ai beaucoup de « tranche de vie » aussi, mais à ce stade j’estime qu’elles peuvent se classer en « humour ».
Il faut que je fasse des tests.

A part ça et en attendant de reprendre mes dragons, j’ai griffonné un peu.
Voici donc Mary, vingt-trois à vingt-cinq ans, avec une cheville cassée, un cocktail improbable, des bottes à lacets et une robe bustier asymétrique à froufrous, en train de faire du charme à un mec random afin de lui voler sa voiture.

Edit : Pensons rangement.

Hé mais j’ai oublié mon sommaire temporel, en fait ! Vous pensez que je peux ajouter mon sommaire temporel ? Cela nous donnerait donc :

  • le sommaire alphabétique
  • le sommaire chronologique
  • le sommaire temporel
  • le sommaire… genré ? genral ?
  • le sommaire thématique (aka les recueils)

Ca ne me dit pas comment classer par genre, mais ça me fait six entrées différentes en comptant l’entrée par tag.

Sinon, j’ai finalisé (au crayon) les bottes de Mary et son cocktail. Je suppose qu’il va falloir encrer, maintenant.

Edit 2 : Ah mais j’ai oublié de mettre à jour la liste d’ici dites donc.

Edit 3 : bon… le listing par genre initialement prévu ne s’est pas avéré concluant. J’ai donc scindé mon « Aventure » en « Aventure » et « Aventure/humour », et remplacé « Humour » par « Tranche de vie ».
Ce qui me donne :

  • 30 textes en « aventure »
  • 20 textes en « aventure/humour »
  • 22 textes en « tranche de vie »
  • 23 textes en « drame »
  • 18 textes en « contemplations métaphysiques »
  • et 6 textes en « exercices »

Pour optimiser encore la lisibilité, j’hésite à scinder encore le truc par taille, en « court » / « nouvelle » / « novella » / « roman », ça peut éventuellement être un classement intéressant également.
Et est-ce que je ne devrais plutôt pas remplacer « aventure » par « action » ?

(Et je note que mes 119 fics sont in fine remarquablement bien réparties. J’écris peut-être toujours la même chose, mais je le fais partout)

Edit 4 :

Pas pertinent, je laisse tomber l’option.
En conséquence, création d’une page de sommaire simple :
Sommaire par genre | In Arcadia (wordpress.com)

Edit 5 : … et il faut absolument que je m’occupe du sommaire temporel, qui est peut-être en définitive la meilleure façon de rentrer si l’on n’utilise pas les recueils.

Edit 6 : Mesdames et messieurs… Mary ! (also known as « le célèbre capitaine Albator »). Merci de me féliciter pour mon encrage (qui reste assez moyen, soyons honnêtes)


A votre avis et maintenant que toute cette histoire est terminée, le captain va :

  • brûler la robe et ne plus jamais évoquer le sujet ?
  • garder la robe parce que c’était quand même une sacrée aventure ça madame ?
  • garder la robe et la remettre de temps à autre ?
  • Obi-Wan Kenobi ?

Edit 7 : Reprise ! Reprise ! Bon, ça n’intéresse personne à part Oldie ici, mais reprise du chapitre 9 ! (ce qui me fait penser que je ne suis pas à jour de postage, et ce qui implique chapitre 8 en approche)

— Ieeek.
— J’ai l’impression qu’il veut sortir se dégourdir les ailes, commenta Osman.
Bonne idée, réagit Harlock.
— Quelle est la qualité de l’air, dehors ? demanda-t-il.

Edit 8 : Saviez-vous que je suis tellement maniaque que je cross-poste mes réflexions d’ici sur un blog dédié ? Et que de temps en temps, j’y mets d’autres trucs ? Comme des gifs, par exemple ? Ou bien ce formidable bingo que j’avais reçu ? (je proteste pour le « in petto » ^^')

Edit 9 : Regardez-moi comme il est joli !
Bon, ça fait un peu vulgaire mais c’est pour la bonne cause : il cherche à voler une voiture.

Edit 10 : Comme je le mentionnais sur Twitter, il est beau comme un camion volé.
(on s’amuse comme on peut)
(non j’l’ai pas fini)

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Comment ça « ici on parle de ce qu’on écrit, pas de ce qu’on dessine » ? Ben tant pis.
Notez par ailleurs que c’est très rare que je dessine ce que j’écris, mais l’occasion était trop belle pour celui-là.
Je lui ai même fait un petit gif pour le fun.
moulin-rouge-gif

Et voici donc Mary dans toute la gloire de ses volants de satin. Je suis particulièrement fière des p’tites broderies du bustier (et je confirme qu’il va garder la robe)

— Vous savez comment procéder, capitaine ? chuchota Marjan.
— Pas du tout, répondit Harlock sur le même ton. On va aller au bar.
Ils s’assirent sur des tabourets hauts, des verres à cocktail improbables apparurent à côté d’eux, et Harlock prit la pose pour siroter comme s’il avait porté une robe bustier asymétrique à froufrous toute sa vie.
Moins d’une minute après, il se faisait aborder.

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(vous le dites si je vous ennuie, hein…)
Alors donc. Mes dragons ont du mal à redémarrer (et à mon avis ça va être comme ça jusque mai), j’ai donc cogité sur d’autres textes :

  1. La robe à froufrous, suite. Ben oui : puisqu’il la garde, autant qu’il s’en resserve.
  • option 1 : Warrius va au bal des officiers, Mary s’incruste pour l’embêter. Avantage : fanservice à peu de frais. Inconvénient : c’est pas vraiment une robe appropriée pour un bal d’officier
  • option 2 : Warrius a besoin de Mary en tant qu’expert pour des négociations qui se déroulent dans un, hem, « hôtel ». Avantage : la tenue colle davantage. Inconvénient : intégralité du lore à créer

Notez que l’option 2 a ma préférence justement pour la création de lore (j’adore faire du worldbuilding), et en plus je vais pouvoir utiliser un bouquin que j’ai lu récemment (et qui s’appelle « Corsaire de l’espace », il n’y a pas de hasard en ce monde).

  1. L’idée qui n’a rien à voir. J’ai envie que Sérhà éperonne un truc.
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Bah moi,
Tu commences à me connaître en tant que lectrice, je prends presque tout ce que tu lances comme fanfics.
Les occasions de rire sont un peu rares ces derniers temps pour moi.

Va pour les froufrous, les falbalas affables et puis embarrasser Warrius (je dis bien embarrasser, pas embrasser, même si c’est plus court).
Si un jour Warrius se rebiffait, j’aimerais.

Quoi, encore la cervelle de Captain Fracasse ? Tu abuses. :laughing:

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Heureusement que tu as précisé ! Mon cerveau engourdi a cru que tu voulais un baiser :sweat_smile:

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Ouh,
mais je crois qu’il y a dû en avoir quelques uns.
J’ai des vieux souvenirs qui pourraient aller dans ce sens.
Mais ils sont à moitié effacés. Tu parles, un OS que j’ai dû lire il y a 8 ans et qui n’est même plus sur le site…

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2013 pour la partie de jambes en l’air bourrée (mais le baiser est hors champ), et 2018 pour le pandicorne, avec le seul baiser dans le champ (et non pas dans les champs, où c’est au contraire hors champ - et entre 2 textes).
Sinon il y en a effectivement quelques uns qui contiennent des allusions plus ou moins subtiles impliquant notamment des lits et des oreillers, et pour mon préféré un phoque dans une baignoire.
(je m’amuse comme je veux ^^)

Non, Sérhà toute seule. Ce qui est potentiellement un peu délicat parce qu’elle ne possède pas un Grovaisseau :tm: spécialement conçu pour Grobourrin :tm:, mais je lui fais confiance pour se débrouiller.

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J’ai toujours été d’avis que pour créer son monde, il fallait piocher ce que l’on aime chez les autres… Je vais donc fanfiquer Poul Anderson.

12/ Corsaire de l'espace, par Poul Anderson.
"Près de 2 mètres, (…) les traits rudes, une vieille cicatrice zigzaguant sur son front sous les cheveux d'un brun roussâtre, (…) il était vêtu de la tunique à col haut et des culottes dans des demi-bottes (…) à la mode du temps." pic.twitter.com/clbxEFad9O

— AuBe in Arcadia (@ArcadiaAube) July 23, 2023

La planète s’y nomme Nouvelle-Europe et c’est une colonie française. Je suis sûre qu’il y a moyen d’en tirer quelque chose avec une robe de French cancan.

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Seraient-ils en mesure de redécoller rapidement ?
— Ieeek.
Le pélican possédait un avis très confiant sur la question.

Aujourd’hui Mary s’est crashé, et pendant que les gens compétents s’occupent de remettre ça d’équerre il va en profiter pour aller faire une petite balade dans les environs.

Edit : en attendant, je vous annonce que mon prochain texte est titré « Killer Whale », et que bien évidemment il a été choisi pour le K.
Ça parle de manœuvres spatiales, je suis sûre que cela vous ravit.

Edit 2 : tandis que la rédaction de « Killer Whale » débute, je m’aperçois que je suis en train de vous concocter un petit texte qui ne reprend absolument aucun élément du fandom dans lequel je vais le placer.
Et donc ? me diriez-vous. Que faire d’un texte dont la totalité des briques sont des constructions originales ? Eh bien cela signifie qu’il sera irrémédiablement inaccessible aux néophytes.
Je ne crois pas avoir déjà réalisé aussi beau dans le domaine, ça m’émeut.

Edit 3 : « Killer Whale » est un tout petit texte. A peine 1800 mots, 11k sec, une broutille.
Il ne possède effectivement rien qui le raccroche explicitement à son fandom, ce qui en fait une fic totalement originale, ce qui le rend impossible à lire pour qui n’est pas au fait des subtilités du fandom susmentionné.
Je vous souhaite en conséquence une bonne lecture.

(et il va falloir maintenant songer à reprendre les dragons)

Edit 4 : J’en ai par ailleurs profité pour faire le ménage dans mes incipits. Une seule phrase (en plus ça prend moins de place). Un rapide examen permet d’en dégager des patterns récurrents (ce qui reste assez logique vu la quantité), mais in fine pas tant que ça (des bravos à moi).

Edit 5 : ah, l’agaçante salade de mots pour poser au mieux la phrase de clôture… (oui ma baleine me titille, mais je vais bien finir par m’en sortir)

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Pensez-vous qu’il soit pertinent, à moyenne échéance, de lister la totalité de mes dernières phrases comme je l’ai fait pour mes incipits afin d’en étudier les tendances ?

  • A/ Oui
  • B/ Oui
  • C/ La réponse D
  • D/ La réponse A

(oui je sais, je ferais mieux de m’occuper de mes dragons)

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Euh… Ils sont où les incipits ? :joy:
Moi je trouve ça intéressant un incipit pour autant qu’ils ne soit pas insipide (c’est pas faux).

Donc s’il y a quelque-chose à tirer des exciptits, une petite masterclass, qu’elle serait elle ?
On sait que le rôle du premier est d’alpaguer le lecteur pour qu’il lise la 2e phrase, voire la suivante, voire tout le premier paragraphe.

C’est beaucoup pour ses frêles épaules, il faut qu’il en veuille, le mors entre les dents. Vas-y petit ! On te connait pas, on t’a jamais vu, tout le monde te regarde (pourtant) pendant deux secondes. De toi va dépendre toute la carrière du bouquin, de celui qui l’a écrit, de ceux qui l’ont fabriqué, peut-être même de ceux qui le vendent…
Mais pas de pression, hein ?

Alors la dernière phrase, tu penses. Il y en a eu des mots qui ont coulé sous les ponts ! Il y a eu des morceaux de bravoure, des punchlines, un ou deux dialogues hilarants, un Ieeek bien placé.
Il lui reste quoi, la pauvre ? N’est-elle pas comme l’écran de fin des vidéos YouTube que personne ne va voir jusqu’au bout ?

Bah non, quand même… La dernière phrase…

Qui s’en souvient des dernières phrases des bouquins qu’on a lus ???
.
Je crois que moi j’en ai une.
Pas de toi, mais un tome de Dan Simmons « Illium » peut-être. C’est une menace totalement bravache des humains envers les Dieux. Une poignée de fourmis face à des savates géantes. En substance, elle leur fait dire « planquez vos fesses et vos femmes, on arrive ! et on va vous mettre la pâtée ! »

C’est à la fois inattendu, inconcevable, drôle, peut-être touchant si ça n’avait pas l’air de rendre les humains si stupides, et aveuglés.
Peut-être est-ce que c’était la meilleure manière de leur jeter à leurs faces omnipotentes « écoutez, on ne va sûrement pas gagner, mais on pense qu’il vaut mieux mourir en essayant plutôt que de vivre sous le joug (le joug ?) sous l’oppression ! » Et il y avait peut-être une petite touche de « mais faites gaffe quand même, un parce qu’on a rien à perdre ! »

C’est bateau, ces petites promesses polies d’avant la baston, c’est un peu bourrin au total (non mais poussez-vous, vous avez rien à faire là ! on est dans un shonen, madame!)…
Mais moi, j’ai quand même fini le bouquin avec un sourire.
En je m’en souviens encore (alors que tout ce qu’il y a au niveau du début et du milieu, pas trop).

Alors si t’en a des comme ça, surtout, ne te prive pas !

:stuck_out_tongue:

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Pas du tout d’accord, c’est plus sans doute plus facile de réussir un bon excipit qu’un incipit pas insipide… gné ? mais c’est généralement une bonne chute qui fait qu’une œuvre reste longtemps dans les mémoires. En tous cas, pour moi c’est le cas, les livres m’ayant le plus ‹ ‹ marquée › › sont justement ceux ayant une fin percutante.

Dur d’en citer beaucoup de mémoire mais il y a tout de même les dernières phrases de l’étranger de Camus qui pour moi sont -encore plus que la phrase de démarrage , même si c’est celle qui reste dans les mémoires- prodigieuses : « Il ne me restait plus qu’à espérer qu’il y ait beaucoup de spectateurs le jour de mon exécution et qu’ils m’accueillent par de grands cris de haine »; la fin de Fin de partie (mais bon, ça c’est un cas particulier, la pièce est extraordinaire de bout en bout, c’est juste que les derniers monologues la terminent en apothéose) : " Puisque ça se joue comme ça… jouons ça comme ça… n’en parlons plus… ne parlons plus. Toi, vieux linge ! Je te garde"; la fin de Tandis que j’agonise de Faulkner (qui est d’ailleurs le roi des dernières phrases percutantes quand on se souvient du « Bruit de la Fureur » et de « Abslom ! Absalom ! » : « C’est alors que j’ai appris que les mots ne servent à rien, que les mots ne correspondent jamais à ce qu’ils s’efforcent d’exprimer. »

J’ai plus en tête les phrases exactes mais il y a plein de romans dont les excipits sont exceptionnels : Le rapport Brodeck, Electre, La petite fille de Monsieur Lin, etc…

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Premier post. Je les ai mis là en novembre 2019 et ils n’ont pas bougé depuis.
Par contre je les ai réajustés à « la première phrase » ce week-end, ce qui a eu pour conséquence d’en tronquer méchamment quelques uns (notamment « Grenouilles en goguette » dont l’incipit n’est percutant qu’avec deux phrases).

Pour les excipits, d’instinct je les estime meilleurs sur les fics longues et assez mauvais sur les tranches de vie où j’ai tendance à « couper court » (et donc à clore en jus de boudin), mais c’est aussi le but de la liste : faire un état des lieux clair. Y’a des surprises, parfois (par exemple je m’aperçois que j’ai d’excellentes phrases de clôture sur l’ultra-court, probablement du fait de l’exigence de concision)

Mais bref. Concentration, motivation, dragonnons.

Edit : Excipits à jour jusque « C ».
Je les ai collés à la suite de mes incipits, c’est très intéressant parce que des tendances se dégagent déjà (j’aurais dû faire ça plus tôt). Par exemple, je tourne en boucle sur mes histoires (tendance déjà connue, mais là ça se voit encore plus).
Il y a aussi 2 ou 3 groupes qui se suffisent complètement à eux-mêmes. Et croyez-le ou non, avoir toute l’histoire en deux phrases, c’est bô.

Edit 2 : Killer Whale archivée sur site. Wordpress ou non, en réalité c’est horriblement long à mettre à jour avec tous mes sommaires partout, pff.

Edit 3 : Alors voilà, je suis face à un problème. En effet, autant il est facile de savoir où se trouve la première phrase d’un texte (et encore, je pense qu’il faut que j’étudie la question sur certains textes), autant la dernière phrase est très pénible à sélectionner.
Pour preuve je viens de m’occuper du « D », et ça ne fonctionne pas. Et je ne sais même pas comment je vais me débrouiller pour mes two-shots.

Edit 4 : Bon. Je vais considérer que « la dernière phrase » c’est « la dernière phrase du premier chapitre », sinon je ne vais pas m’en sortir.

Edit 5 : Dois-je en conséquence supprimer tous mes « D » de la liste ?
Pire : le premier « E » est « Elle s’appelait Astéria ». Si je le considère comme un tout et que Quatre, le septième chapitre, est une suite du chapitre 1, alors que faut-il que je fasse des deux histoires imbriquées à l’intérieur, dont une qui possède sa suite dans un autre texte ?
(et je n’ose même pas songer au « P » et à l’inextricable « Points de vue », qui est une histoire à chapitres mais pas avec les chapitres présents dans l’histoire)

Edit 6 : « H ».
Ca se confirme, je privilégie quasi exclusivement les phrases courtes. Peut-être devrais-je m’astreindre à plus de longueur pour varier.

Edit 7 : à jour à « K », et à rebours jusque « W ».
Il y a des statistiques à faire, que je vous épargnerai rassurez-vous (les stats individuelles n’ont pas d’intérêt en dehors de l’individu à qui elles sont destinées). Pas sûre d’apprécier les résultats, mais il faut bien trouver des voies novatrices pour progresser, n’est-ce pas ?

Edit 8 : ce serait peut-être plus lisible si je collais ça dans un tableau excel.

Edit 9 : c’est amusant, les 2 dernières phrases qui m’ont tapé dans l’œil à l’inventaire font partie du même recueil (et elles sont plus longues que la moyenne)

Edit 10 : j’ai quatre sourires sur la totalité de la liste, vais-je en sortir d’autres sur les quelques lettres qu’il reste ? (M à P, avec le dernier L)
Je note aussi qu’il va falloir que je déplie tous les Pou-poulpe y doo comme j’ai déplié tous les Chocolarcadia. Cette liste va être passionnante à parcourir. Et longue comme un zérac.

Edit 11 : Fini ! (je déplierai les Pou-poulpe y doo plus tard, il y a huit chapitres tout de même)

Edit 12 : et voilà ! 141 incipits et excipits listés à la suite, belle variété de phrases, quelques leçons intéressantes à tirer.
Et puis je garde mes p’tits préférés, bien sûr : notons en particulier les incipits de « La légende » et « Wanderlust », et les in et out de « Rien ne se perd… », en très bonne place.

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Alors,
J’ai lu tous les incipits et excipits et ce qui s’en dégage – à par une petite demi-douzaine de « Embrasse(z)-moi » – c’est que tu aimes nous les faire brèves.
La concision.
On n’attermoye pas.
Pim pam, au-revoir, messieurs dames.

Je dois dire que parfois, si je ne me surveillais pas, ton style économe tendrait à m’influencer.
Dès que je m’en rends compte, vite je raye et je remets de la phrase à rallonge (avec force artifices de ponctuation ridicules) qui pousse le pauvre lecteur jusqu’à la suffocation anxieuse face au phénomène – mais quand donc va-t-elle consentir à mettre un point dans ses foutues phrases… Rha, je meurs, filez-moi un masque à oxygène, par pitié ! :crazy_face:

Pourtant, certains personnages ou fanfics comprenant certains personnages, ont droit à l’exception : l’incipit long. Et là on se dit attention ! Cette fois, on a doit à des préliminaires, mais que se passe-t-il enfin ? :rofl:

Je crois que celui que j’ai le plus aimé, aujourd’hui (souvent femme varie), c’est celui de Haridelle de printemps.
Je vais le mettre dans Facebook, dans la rubrique « Droit de citer ».
Il faut bien animer un peu.

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Oui j’ai huit Kiss me. Ils ont une dizaine d’années et, je l’avoue, guère de potentiel de renouvellement. J’ai eu vite fait le tour.

Question concision, j’aime le in media res et j’essaie de limiter au maximum les expositions préliminaires inutiles et les « phrases météo » en première approche. D’abord je percute, ensuite on pose le cadre. J’ai noté que si besoin de descriptions, elles arrivent en général en deuxième paragraphe.
Pour le reste je me limite aussi sur les phrases qui commencent par « lorsque » et ses dérivés (« tandis que » est une plaie à gérer), sauf effet de style particulier. Le « lorsque » de Haridelle de printemps est en conséquence assez notable (et l’incipit en lui-même est sympa, je le reconnais).

Quant au côté « excipit », je note qu’en général, je clos quand je n’ai plus rien à dire (aka, toutes les actions sont terminées et aucune n’arrive derrière). Une constatation qui ne s’applique pas à ce que je considère comme un de mes meilleurs excipits, ie celui de « Des œufs, des cloches… », ce qui entraîne en conséquence un excipit ouvert sur l’action d’après, long, assez dynamique et (plus ou moins) en cliffhanger - si toutefois on peut considérer comme un cliffhanger la perspective d’une chasse aux œufs mouvementée.

Je précise tout de même que je n’ai laissé que les barmans les plus courts, ici. Celui-là s’est replié avec les autres en des lieux où la mise en page est plus confortable à gérer. (si tu veux promouvoir le site, ce n’est pas forcément ce qu’il y a de plus pertinent)

Edit : alors que je bute sur mon chapitre 9, je me suis soudain fait la réflexion que si j’avais effectivement posté 8 chapitres de dragons, il fallait toutefois y ajouter le prologue. Une soustraction élémentaire me permet donc d’en déduire que je n’ai en réalité posté que 7 chapitres, et qu’il m’en reste donc un. Ceci étant posé, qui s’en fiche ? :raising_hand_woman:
N’empêche que je suis bloquée, c’est agaçant.

Edit 2 : j’me suis débloquée de 200 mots. C’est toujours mieux que rien.

— Tu n’atterris pas mieux que moi, l’oiseau.
La bestiole protesta d’un « ieeek » offusqué.

C’est ennuyeux, ils ne sont pas au bon endroit. Faut que je les translate.
Et donc, faut que je sorte un véhicule du garage.

Edit 3 : M’sieur, m’sieur, mon auto elle est toute pétée…

L’Arcadia était vraiment dans un sale état, il fallait bien l’avouer. Vu de l’arrière déjà, le pourtour du réacteur tribord était noirci, ce qui était en général mauvais signe quant à l’état du moteur correspondant (la tuyère éventrée était un bon indice également).

Edit 4 : j’ai l’impression de pousser un peu trop sur les envolées lyriques.

le vaisseau prenait des allures de carcasse rafistolée dont l’intégrité ne tenait qu’au bon vouloir d’une improbable entité démoniaque.

Ceci étant posé, à votre avis combien de temps va-t-il falloir au vaisseau susnommé pour redécoller ? Et pensez-vous que l’on va devoir l’aider ou va-t-il redécoller tout seul, mu par son seul pouvoir démoniaque ?

Edit 5 : Bon. Avec 685 mots je suis maintenant arrivée à mi-chapitre… On y croit !

Edit 6 : 900 mots ! Ces chapitres de transition c’est vraiment une plaie.

Edit 7 : 1275 mots, chapitre terminé ! (félicitez-moi avec des petits cailloux blancs)
Et je clos sur un suspense insoutenable :

« Suspicion de traces biologiques, trois mille cinq cents mètres. »

C’est parti pour le chapitre 10 !
Où l’on verra que Mary fait confiance à n’importe qui, y compris les Extraterrestres Cryptiques qui essaient de le tuer à coup d’ondes psycho-bidule-trucs (il est possible qu’elle cherche à le poignarder aussi, ça me permettra d’utiliser habilement mon médecin)

Edit 8 : J’ai une idée ! (deux en réalité)
La liste des projets potentiels s’établit donc à présent comme suit :

  • la fic à la robe (scénario en cours de consolidation, narration standard)
  • la fic qui récupère le titre d’Eternal Captain 2. Je me dis que je peux la construire comme « Rien ne se perd… » (donc au présent et avec des chapitres de 300 mots), et je pense que ce type de narration collera parfaitement au rythme (et c’est une excellente option pour débloquer ce titre qui est coincé depuis 10 ans)
  • la fic qui fête son anniversaire (ou tout autre machin familial équivalent), avec Jelle, et sur le même format que « Où viennent mourir les pierres » (c’est à dire en faisant n’importe quoi avec la concordance des temps, c’était plutôt amusant en réalité)

Autant vous dire que, à ce stade, le repêchage du titre d’Eternal Captain 2 est très très très attractif.

Edit 9 : mais dites donc ! Je vais pouvoir récupérer cette ébauche de texte abandonnée et la réintégrer dans le titre d’Eternal Captain 2 !
(Oui figurez-vous que je n’aime pas laisser traîner des ébauches abandonnées)

Edit 10 :

  • ça ne va pas être joyeux (raah, j’ai horreur de ça)
  • je vais encore pouvoir me faire plaisir avec des explosions chromatiques (en rouge essentiellement, sûrement avec du noir, et peut-être du bleu aussi. Du bleu très très sombre)
  • va falloir faire gaffe à ne pas être redondant avec mes explosions bleues
  • je dois encore travailler sur la réversibilité du truc (au pire je prendrai un bête virus, c’est facile à traiter)
  • poilu ou pas poilu ?

Edit 11 : reprenons. Je retiens pour l’instant :

  • hypersensibilité à la lumière : peut être causée par une infection, ce qui colle avec l’option « virus » et donc la nécessité de réversibilité (à noter que ça n’augmente pas les capacités, juste que Mary va soudain préférer être dans le noir)
  • audition : augmentation de la plage vers les ultrasons, pourra être justifié par « un meilleur traitement du signal »
  • odorat : idem ci-dessus
  • j’hésite encore sur les poils, mais l’option paraît réversible, donc envisageable (la quantité reste toutefois à définir)

Edit 12 : je suis face à une légère problématique pour la résolution intermédiaire, aka « attraper Mary pour lui planter une aiguille dans la fesse (gauche) ».
L’objectif est clair, mais comment vais-je procéder ?

Edit 13 : je crois que je viens de trouver mon cent quarante-deuxième incipit.
C’est même pas une phrase complète.

Edit 14 : et d’ailleurs, dois-je dire cent quarante-deux ou deux cent quarante-quatre ?
Une microfiction possède-t-elle un incipit ?
Une microfiction est-elle une fiction ?
(Vous avez quatre heures)

Edit 15 : deux cent soixante-sept.
Environ.
C’est monstrueux.

Edit 16 : bon. Plutôt trois cents, en fait. Les textes c’est un peu comme les cafards : tu soulèves un vieux recueil et il y en a une quinzaine qui se sauvent sur leurs petites pattes.
Mais je pense que je vais me fixer sur ce nombre. A peu près 300 textes indépendants, 1 univers. Le décompte exact n’a que peu d’importance en réalité.

Non, ce qui est important en ce moment, c’est de définir la pilosité de Mary.
J’hésite.

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