[In Arcadia] Histoires de pirate

Au niveau du dialogue susdit, c’est de la faute de Ieeek.
Si on parlait le Ieeekois, on n’aurait pas ce problème. Mais faute de ça, le capitaine est bien aimable de nous faire une traduction.

Dis-donc, FFnet est encore un peu dans les choux niveau notifications. Tu n’as pas publié des chapitres le mois dernier ?

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Ieeek ou pas, cela reste un dialogue qui énonce un fait connu des deux interlocuteurs, ce qui n’est pas l’idéal dans la narration (mais je reconnais que j’ai de pires exemples que celui-là).

3 ou 4 juste avant que je parte en déplacement pro, oui. C’est important, les sauvegardes ^^

Edit : quand je ne suis pas motivée pour les mots, je change de passe-temps. En revanche mon stylo blanc est HS et je ne lui ai pas trouvé de remplaçant convenable, je suis frustration.
Mais bref.
Mesdames et messieurs, Mary !

Edit 2 : alors que j’approche le tiers de mon chapitre 12 et qu’une bataille navale se prépare (encore), Osman le radio est sujet à quelques doutes.

— Ça m’emballe pas trop de devoir lui tirer dessus si c’est lui, captain, ajouta Osman. Je ne suis pas resté longtemps avec lui sur l’Hayabusa, mais c’était un chic type.

Oui parce que figurez-vous que voilà Warrius.
En conséquence et à votre avis, Mary :

  1. va tirer sur Warrius ?
  2. ne va pas tirer sur Warrius ?

Cette histoire passe son temps à tirer sur des trucs.

Edit 3 : Point RH ! La question du jour : combien de membres d’équipage peut-on faire entrer à bord d’un croiseur ?
Heureusement, j’ai laissé des notes. Notamment :

Côté équipage, je table sur une capacité à 150-200 personnes, chasse embarquée comprise, soit nettement moins qu’un croiseur.

Ce qui signifie donc que le croiseur atteint facile les 250 personnes.
J’pense que je vais en caser plus.

Edit 4 : Par-fait.
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Je bloque à 800.

Edit 5 : Et… chapitre 12 bouclé ! (ouf)
Extraterrestre Cryptique est bien gentille avec tous ses cheveux (en dehors du fait qu’elle possède des griffes empoisonnées, bien sûr), mais au résultat elle est un peu pénible à être tout le temps cryptique comme ça.
(sérieusement, vous avez déjà tenté les dialogues cryptiques ? Ben c’est l’enfer)

— Je suis la dernière gardienne du Labyrinthe, Katz’n. Si tu te joues des bras de la Sorcière de l’Espace, alors elle t’accueillera en son sein et nul ne pourra venir t’y défier.

Mais bref.
C’est parti pour le chapitre 13.
On va faire un peu de navigation ça va changer, tiens…

Edit 6 : cette histoire somme toute très classique est finalement assez ennuyeuse, bleh. Je préfère grandement quand tout le monde fait n’importe quoi.
En attendant, si je drabblais ? Avec Louis ? Ou alors avec Ellen ?

Edit 7 : Je sais ! Je drabble avec le gang de ratons laveurs !
En plus ça me fait un titre en G à moindres frais qui va pouvoir rejoindre mes grenouilles, c’est parfait.
On va tenter dix nanofics.

Edit 8 : 3/10
Bon par contre, pourquoi je suis partie sur des ratons laveurs et que j’aboutis à des cookies ?

Edit 9 : 5/10
Je vous l’annonce : c’est la guerre. Mary va-t-il venir à bout des envahisseurs masqués qui mangent ses cookies ?
(moui en fait c’est assez étrange, dit comme ça…)

Edit 10 : 6/10 7/10
L’avantage c’est que ça va vite.
Faut faire abstraction du côté bizarre, en revanche. Vous croyez que ça passe, quand on compare un raton laveur à une boîte de cookies ?
Par ailleurs, l’infirmerie vient d’entrer en ligne.

Edit 11 : et dix !
C’est n’importe quoi.
Toutefois c’est excellent pour mon bingo, et ça permet d’augmenter le compteur sans forcer (je n’ai pas trop de concurrence, mais mon ego aime conserver son monopole).
Hop, plus un. image

(et maj de mes incipits/excipits, même si ça n’a pas grand sens avec des nanofics)

… correction, je n’étais pas à jour sur Adity.
Hop, plus deux. image

Edit 12 : Bon. Point schoolfic, chapitre 13. Tout ce tome est un tome de transition, c’est pénible.
Où est ma carte ?
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Nous sommes donc en 4. Je comptais ensuite aller au dernier « e » de Bordure Extérieure, mais finalement c’est trop loin (et puis les courses poursuite ça va bien deux minutes, hein…).
Je vais donc placer ma Sorcière de l’Espace plus près. On va dire une journée de nav’ max.

Où sont mes notes de vitesse ?

Alors j’avais dit 60 AL/h, mais mes moteurs sont un peu tout pétés, donc on va réduire à 45-50 (ce qui soit dit en passant, est encore plus rapide que les croiseurs standard).
Ce qui nous donne donc sur 20 heures de transit une distance d’environ 1000 AL.
Nous allons donc ici :


Figurez-vous qu’il n’y a pas d’étoiles là-bas, notamment parce qu’un méchant trou noir binaire vorace y est installé.

Edit 13 : questions suivantes, est-ce que des trous noirs binaires peuvent exister ? (la réponse est oui) Est-ce qu’ils peuvent former un système spatial tel que j’ai envie de le construire ? (la réponse est non)
Par ailleurs, si je laisse de côté la cohérence stellaire et que je crée quand même un disque d’accrétion à bras multiples, quelle serait la visibilité du truc ? Ne faut-il pas rajouter une étoile quelque part pour mettre de la lumière ? Dans ce cas, quid de la discrétion ? (on parle d’une base secrète tout de même)
Je pense que je vais remplacer ma naine brune par une naine blanche en fin de vie malgré tout, mais encore faut-il que ça rentre.

Du coup, dernier point à trancher, quelle est la taille de la bête ?

Edit 14 : c’est tout petit un trou noir, en fait.
… Où est ma carte ?


Et donc, en prenant en compte le fait qu’il faut rentrer là-dedans et arriver au bout en un laps de temps relativement court (de l’ordre de six à huit heures de navigation maximum), franchissement des bras compris, et sans utilisation de l’hyperespace, alors on peut légitimement en déduire que le bidule et ses bras ne seront pas plus grands que 500 000 km de rayon.
A mon avis je peux même le fixer deux fois plus petit (500 000 km de diamètre, donc).
On va partir sur ça.

Edit 15 : interlude. Reprenons Space Garou.
Je vais passer au POV Jelle.

Edit 16 : ceci étant posé, je m’aperçois que je n’ai pas crossposté Killer Whale et Gang de ratons laveurs.
Pas sûr que ce soit pertinent avec Twitter, mais je devrais me mettre à jour sur AO3.

Edit 17 : Space Garou est trop violent. C’est donc nul. Je vais tenter d’édulcorer.
C’est parti pour être plus court que je ne le prévoyais, également. Probablement une relation de cause à effet.

Edit 18 : tout ceci ne fait pas avancer mes dragons. A mon avis, il faut toutefois que je commence par redessiner la sorcière. Il me faut plus de débris, c’est évident.
Au boulot, donc.
(je me demande si je ne referais pas un round de ratons laveurs)

Edit 19 : c’est mieux. J’ai agrandi Scylla et nommé les bras, je pense qu’on est bon pour rentrer dedans maintenant.


Il est temps d’aller faire un petit coucou à Emma, hmm ?

Edit 20 : si je dessinais plutôt un truc ?

Edit 21 : nom de Zeus, je n’ai pas mis son sabre du bon côté. C’est un échec effroyable, un ratage ridicule, que dis-je, une ignominie incommensurable, les amis !


(et en plus ma feuille n’est pas assez large)

Edit 22 : je ne sais pas où je vais mais j’y vais (oui son sabre est à l’envers, mais flûte)

Edit 23 : bon. Space Garou fait fausse route.

  • option 1 : pas le bon mood
  • option 2 : pas le bon angle d’approche

Je passerais bien à autre chose si toutefois j’avais un thème potable sous le coude.
Flûte.

Edit 24 : mesdames et messieurs, Mary et sa blonde ! (featuring de multiples petites erreurs d’encrage)


Par ailleurs, si l’on admet que Mary est bi-main, alors je vais considérer qu’il porte indifféremment à gauche ou à droite.
(Anecdote amusante, saviez-vous que ce fandom permet de dire de manière canon de quel côté porte le protagoniste ?)

Edit 25 : croyez-le ou non, mais Space Garou est à nouveau (toujours) sur les rails.
Figurez-vous que Lydia est en train de faire une grosse bêtise.
(Cette histoire n’est pas du tout appréciable)

Edit 26 : alors…

Commandait-il un vaisseau spatial ou un zoo ? Difficile de trancher.
— Ieeek.

Deuxième round de ratons laveurs.
Faudrait que je colorise ma blonde aux feutres, aussi.

Edit 27 : plom plom plom… (ça ne devient pas un peu long de scroller, par ici ?)
Et… 4/10 ! (non je ne suis pas très rapide)

Il s’avérait qu’un raton laveur escaladant les jambes de pantalon pour planter ses dents dans les parties sensibles de l’anatomie était très déstabilisant pour des soldats qui n’avaient « pas signé pour ça, pitié ! ».

Ces nanofictions sont étranges.
(plus que 6 !)

Edit 28 : 5/10. Aujourd’hui on s’amuse comme des petits fous en abordage. Vous noterez la présence de mon légendaire sens de la répartie dans les dialogues.
Accessoirement, permettez-moi de vous introduire Grnx.

— Okay, j’admets. Tu n’es pas totalement inutile.
— Grnx.
— Tu grimpes vite, tu fais du dégât, c’est bien.
— Grnx.
— Mais arracher les yeux avec tes griffes c’est peut-être exagéré, tu ne crois pas ?
— Grnx.
— Oui j’en ai décapité un au cosmodragon, mais ce n’est pas une raison !

Edit 29 : 6/10. C’est très pratique un raton laveur de combat, en fait…
Quoi qu’il en soit Mary a fini par adopter Grnx, mais il refuse de l’admettre (une réputation à défendre, voyez-vous).
De mon côté, je vais poser une septième microfic, et probablement équiper Grnx de matériel adéquat pour un abordage réussi. Un p’tit bouclier pour pas qu’il se prenne un coup de laser, par exemple ^^

Edit 30 : 8/10 ! Notons que cette histoire a débuté avec un vol de cookies et est en train de parvenir à un avis de recherche fédéral contre un raton laveur.

Fallait fêter ça.
— Un brandy, délinquant à rayures ?

Je devrais pouvoir terminer les deux qui me manquent ce soir.

Edit 31 : Mouhahaha, terminé ! Avec un p’tit quatrième mur innocent qui passe, en plus… (bravo à moi)

— Oukilémignon ! On peut le caresser ?
Bof. Harlock ne s’y serait pas risqué mais, grand prince, il laissa le mot de la fin à l’intéressé.
— Grnx.

(maj de l’excipit, c’est ridicule)
Et hop, je poste. Le nombre de chapitres atteint donc désormais 376, et je monte à 13 pour Invasions.
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Vous pouvez à présent reprendre une activité normale.
(où sont mes feutres ?)

Edit 32 : un jour j’arriverai à dessiner sans que ça ne bave lamentablement partout.


(c’est amusant, elle récupère des airs de Joan du Capitaine Flam, avec ce schéma de couleur)

Edit 33 : je ne sais pas trop quoi faire pour le fond…
Par ailleurs, mon feutre noir neuf a séché, je suis tristesse (ces trucs ont une espérance de vie beaucoup trop courte).

Si je reprenais plutôt mon chapitre 13 ?
J’ai hélas l’impression d’aller nulle part avec cette histoire (enfin si je sais, je vais vers une station spatiale secrète, mais ce n’est pas la question), ce qui obère drastiquement ma capacité à avancer.
D’un autre côté Space Garou ne prend pas non plus une meilleure direction.
C’est ennuyeux, mais pas encore dramatique. Je suppose que je vais me balader sur d’autres embranchements en attendant… J’hésite entre le western cryptique, la botanique individuelle ou le chasseur de primes manchot.
Ou alors je développe Grnx. Je suis sûre qu’on peut lui apprendre à tirer avec ses petites pattes.

Edit 34 :

Je pourrais tenter un genre de ville futuriste, vous en pensez quoi ?


(cette question est rhétorique)
(en réalité je ne sais pas comment faire ça)

Edit 35 : Bof.

Edit 36 : Ayé fini ! (félicitez-moi avec des poissons-trompettes)
N’empêche qu’on dira ce qu’on veut, il faut quand même admettre que j’ai vaguement progressé en trente ans. Si je n’avais pas corné la feuille il mériterait p’têt même un cadre, celui-là.
(anecdote amusante, c’est plus ou moins un redraw, ce qui est suffisamment rare de ma part pour être mentionné)
Mais bon, tout ça ne m’avance pas mes chapitres.
Et à moins que je ne relance un dessin (oui j’essaie de tenir à un dessin par mois, même si ma moyenne a un peu baissé ces derniers temps), il va bien falloir que je m’y remette.
Bleh.

Edit 37 : après une énième tentative, j’hésite à acter l’échec du dyptique Sirènes d’Yblane/Dragons d’Adity, qui ne mène décidément nulle part. J’pense que j’ai commencé trop tôt dans la chrono, pour être franche, ce qui aboutit au même syndrome que pour Point Zéro (qui était, lui, encore plus tôt).
A mon avis il va falloir que j’aille me positionner plus en aval, beaucoup plus proche du point de rupture. Les préquelles/origin stories c’est pas vraiment un bon plan.

En attendant j’ai envie de western cryptique, à l’autre bout de la chrono.
Pas sûre que ce soit une meilleure idée.

Edit 38 : vous prendrez bien une dose de cryptique ?

Elle avait vu sa planète geler, elle avait vu sa planète mourir, elle avait vu sa planète renaître, elle avait vécu de bout en bout, et son supplice avait été à la fois instantané et interminable.

(j’ai jeté 400 mots plus ou moins au hasard pour poursuivre une conversation dans un repli de réalité, je pense réussir à en tirer un chapitre sous 48h)

Edit 39 : passion écrire pour que personne ne puisse jamais comprendre.

Qu’y a-t-il de l’autre côté ? songea Maetel. Elle se tut. Elle savait. Les frontières menaient à d’autres mondes. Le sien comme celui d’Harlock s’étaient effondrés, mais une multitude d’autres en parasitaient désormais les ruines. Elle n’était pas tentée.

Il ne me reste qu’à jeter un bâton de dynamite pour trouer une prairie et voir ainsi à travers la feuille.

Edit 40 : et voilà ! Terminé un chapitre 6 « Frontière » philosophico-cryptique sur 1500 mots ! Rassurez-vous je ne vais pas vous assommer avec une présentation exhaustive et le détail des clés de lecture (thématiques, choix du décor et du champ sémantique, domaines philosophiques effleurés (oui parce que je ne suis pas une experte, hein…), critique intrinsèque de la fanfic (je suis contre)…), déjà parce que ce n’est pas l’endroit pour le faire et ensuite parce que ce serait beaucoup trop long.
Je vais donc faire comme d’habitude et le balancer brut, hop.

Ce qui ne règle pas mon problème actuel, soit dit en passant. Dois-je jeter Yblane au rebut ou pas ?

Edit 41 : dans la vie il faut se satisfaire de ces petites phrases que l’on jette sur le papier sans vraiment y réfléchir et qui s’avèrent in fine parfaites.

— Nous vivons d’encre et de mots. D’autres décident pour toi.

Edit 42 : j’le sens pas. Je pense que je vais le sauver ici pour la forme, mais je doute que cela mène à quelque chose de potable.

Le rire de Lydia. Le rire de Lydia est tout ce qui importe.
Harlock ignore pourquoi cette pensée s’impose sur toutes les autres. Lydia. Lydia en train de rire. « Oh regarde capitaine ! Il est rigolo, il est plein de poils ! » C’était il y a… huit jours ? Dix jours ? Il ne se souvient plus.
Sa vision se brouille.
— Captain ?
L’épave est vide. Avant qu’il ne positionne l’Arcadia à couple de son flanc intact, il l’a scannée sous toutes les coutures. Les senseurs n’ont rien détecté.
— Captain, Josh a trouvé une caisse de cristaux de navigation dans la soute, mais tout le reste n’est que de la ferraille… On prend quand même ?
Abordage de routine. Avec deux gars cela suffirait, avait-il décidé. Lydia. Lydia rit.
— Captain ?
Leurs questions l’horripilent.
— Captain, vous allez bien ?
Il va bien. Pourquoi insistent-ils ?
Ils s’approchent.
Ses poings se serrent.
Il va bien.
— Captain venez, je crois qu’on devrait rentrer.
Il faut qu’ils cessent.
Le rire emplit tout.

On va plutôt tenter autre chose. Je vais aller fouiner du côté de mon raton laveur de combat.

Edit 43 : je dessinerais bien un vaisseau.


Et après, je tenterai - pour la première fois - de le finir aux feutres.

Edit 44 : chers amis, ce dessin n’est pas centré. Dois-je l’encrer quand même ?
:black_square_button: Oui
:black_square_button: Oui


Formidable. C’est plus petit que mon format habituel, mais je suis confiante. J’espère juste que ma pointe la plus fine sera suffisamment fine.

Edit 45 : on est d’accord que ça en jette ?
:black_square_button: Oui
:black_square_button: Oui


(en dehors du fait que ce n’est toujours pas centré et que je me suis foirée sur son sabre, évidemment)

Edit 46 : je confirme que le format est un poil trop petit pour moi. Le perso ne fait qu’une douzaine de centimètres, c’est la galère pour les détails (et pas seulement parce que ma pointe n’est pas assez fine).
Mais bon. Dois-je maintenant mettre la couleur et (forcément) baver partout ?
:black_square_button: Evidemment
:black_square_button: Yolo

Edit 47 : alors ce n’est pas tout à fait le vert que je voulais, mais c’est le vert que je possède et ça passe plutôt pas mal finalement (sauf le scan qui fait n’importe quoi avec la saturation). On continue ?
:black_square_button: Bien sûr
:black_square_button: Il n’existe qu’une seule réponse

Edit 48 : ai-je mentionné que mon feutre noir est HS ? C’est… sportif, c’est le moins qu’on puisse dire.


J’ai clairement eu l’impression de tenter de colorier avec une brosse à dents usagée (scritch scritch).

Edit 49 : le rouge ça reste mon point faible, hein… (en plus le feutre a tendance à postillonner sans crier gare, c’est très frustrant)


Le pire dans tout ça, c’est que j’approche du moment où il va falloir se décider pour le fond. C’est horrible.

Edit 50 : l’heure de vérité. Fond bleu ? Fond noir ? Je tente des volutes de gris ? Est-ce que je laisse une bordure ou pas ?
Je penche plutôt vers le fond noir (parce que j’ai déjà fait du bleu deux fois), mais je ne sais pas si mon nouveau marqueur blanc sera suffisamment couvrant pour ajouter les p’tites étoiles par-dessus…
Pff.

Edit 51 : new achievement unlocked.
Par contre faut que j’apprenne à faire les nuages aux feutres, là c’est moche (et le rouge aussi. C’est important le rouge).

Edit 52 : on s’amuse comme on peut.
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Edit 53 : bon en fait Space Garou, c’est le Petit Chaperon Rouge dans l’espace… Je viens de (ne pas) écrire « oh capitaine, que vous avez de grandes dents ».
Je ne vais définitivement rien pouvoir faire de ce texte.

Edit 54 : chers tous, Space Garou remis en ordre fait désormais quelque 3k mots, avec une tonalité/ambiance émo-goth dépressive que je déteste tout particulièrement, mais bon… on va dire que le côté « angst » est propre à la thématique, hein…
Il est amusant de noter que la première occurrence de ce titre était elle aussi totalement dépressive, et ce même s’il ne s’agit pas du tout de la même histoire. Faut croire qu’une malédiction est à l’œuvre.

Par ailleurs, je fais de trop longues phrases.

Le cas « Harlock » n’est pas une sinécure, entre son caractère, hem, compliqué, sa propension quasi pathologique à se mettre en danger par tous les moyens imaginables et les névroses que n’importe qui discutant plus de deux minutes avec lui peut deviner sous la cuirasse.

Edit 55 : alors… climax à 3,5k, en conséquence je ne pense pas monter plus haut que 10k (après faut bien admettre qu’il ne se passe pas grand-chose en définitive).
Notons également ce beau « j’écris quelque chose que je n’aime pas », épisode 42. C’est très agaçant.
En plus je ne sais même pas où le ranger, celui-là… Il possède tous les critères pour entrer dans Dark side, mais il a de fortes chances de se retrouver en décalage avec ceux qui s’y trouvent déjà et qui sont beaucoup plus vieux (et puis je ne suis pas sûre que ce soit une bonne idée de le mettre à côté d’un western cryptique).

Edit 56 : bien bien bien… Bloquer pour un problème de rangement, c’est une première…
Exposons donc les faits. J’ai :

  • un texte qui suit chronologiquement « Rien ne se perd », lequel est rangé dans « Réminiscences », mais qui ne traite pas de réminiscences
  • une ambiance émo-goth dépressive, qui rentre dans le thème de « Dark Side »

Capture d'écran 2024-08-17 191338

La logique voudrait donc que je fasse +1 sur « Dark Side ». Las, cet endroit, au fil des années, est devenu un repère à crypto-fics - notamment les dernières listées, j’ai nommé :

  • Ceux qui attendent
  • Sur la falaise
  • Tous les arbres que je peux voir
  • Les étoiles et toi
  • Zérac

… et je ne peux décemment pas mettre « Sur la falaise » et ses petites sœurs sur le même plan que « Space Garou », les deux thématiques n’ont rien à voir.

[Interlude : tiens j’avais fait une erreur de catégorisation : j’ai donc bien 6 « Fleurs fanées » et 378 « fanfiction »]

Mais bref. Qu’en conclure ? Je scinde ? Et comment ? Si je crée un recueil « Crypto-fics », faut-il que j’y rapatrie « Celles que j’ai tuées » qui est en quelque sorte le pendant préhistorique de « Ceux qui attendent » ? Dois-je rebasculer toutes les « Fleurs fanées » dans « Dark Side » pour rééquilibrer ? (en sachant que c’est vraiment de l’archéologie, par là-bas…)

Hmm. Au comptage cela donnerait alors :

  • 20 qui regrouperaient « Dark Side » et « Fleurs fanées »
  • 16 crypto-fics, à condition que le triptyque « La liberté », « La légende », « La vérité » soit effectivement considéré comme de la crypto-fic (à vrai dire je ne sais pas trop, même si ça flirte évidemment avec la limite)

Nom de Zeus. Tout ça pour un seul foutu texte que je n’aime pas parce qu’il est trop émo-goth dépressif.

PS : et puisque j’en suis à penser rééquilibrage, est-il légitime que les problématiques de virus soient rebasculées dans « Invasions » ? (ça me permettrait de faire un -3 dans « Des jours ordinaires », auquel je peux ajouter le retrait des 2 chapitres de « Invasion » qui est bi-catégorisé).

PS bis : notez que tant qu’à faire, je peux aussi basculer les 4 chapitres de « Citrouilles spatiales » de « Variations » à « Des jours ordinaires » puisque ce texte est certes un défi, mais il ne recouvre qu’une seule thématique (qui est la tranche de vie ordinaire, ça tombe à pic)

PS ter : ça ne me dit pas comment appeler mes recueils.

PS quater : mais ? Comment ça se fait que « Neuf minutes » ne soit pas rangé dans « Dark side » ? Qu’est-ce qu’il fait dans « Variations », ce p’tit salopiaud ?

Edit 57 : quelques tâches ménagères plus tard, je pense que je vais nommer le recueil de crypto-fics « Frontières ». C’est bien ça, « Frontières ». Tout à fait dans le thème :grin:

Bon…
Au boulot, hein…
Beuh.

Edit 58 : bon ben ça m’a pris moins de temps que je ne le pensais.
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Je m’occuperai des mouvements de bascule entre « Des jours ordinaires », « Invasions » et « Variations » plus tard.

Edit 59 : … en revanche ça ne règle pas mon problème : « Space Garou » ne rentre ni dans « Fleurs fanées », ni dans « Frontières » (raaah !).
Brmf. Bon on va dire que c’est malgré tout une bonne nouvelle, hein… ça signifie que je n’écris pas tout le temps les mêmes histoires en boucle.
… Mais mrd, je n’arrive pas à le ranger, j’ai horreur de ça !

Edit 60 (tiens je me demande s’il y a une limite d’édits ou une taille max de post… existe-t-il un risque de crash ?)
Alors après réflexion, « Space Garou » rentre dans « Invasions » à condition que j’y bascule « Consultation sans rendez-vous ». C’est un peu capillotracté et ça va dépareiller au niveau du genre, mais tant pis. Il est hors de question que j’ouvre un recueil à cette chose.

Edit 61 : Ha ah ! Voilà du beau rééquilibrage ça madame ! J’ai finalement décidé de basculer vers « Invasions » les 3 chapitres de « Consultation sans rendez-vous », mais également toutes les peluches, y compris Louis.
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On notera que j’aime :

  • la tranche de vie
  • les bestioles

Mais également si l’on se penche sur le remplissage des autres catégories :

  • les défis à la c…
  • Sérhà

Par contre, je reconnais que mettre « La théogonie des peluches » sur le même plan que « Space Garou » ça va faire un peu bizarre, mais bon… ça passe, non ?

Edit 62 : et parce que c’est toujours bon de conserver le fil… De quoi qu’ça cause ?

  • Adity : schoolfic 3 (interrompue pour cause de mauvaise écriture)
  • A poil ! : le recueil dans lequel des gens se mettent tout nu
  • Cosmowarrior : le recueil du guerrier cosmique
  • Des jours ordinaires : tranches de vie (filles, sable et chocolat)
  • Eternal Captain : la next-gen botanique. Contient Eternal Captain 1 et une partie de Eternal Captain 2
  • Fleurs fanées : le recueil émo-goth
  • Frontières : les crypto-fics
  • Illusions : la préquelle botanique. Contient Illusions 1, Illusions 2 et Illusions 3
  • Illyana : le genderbend botanique
  • Invasions : les p’tites bébêtes
  • Kiss me : les textes qui se terminent par « Embrasse-moi »
  • Le barman et le pirate : le recueil de Bob
  • Little Harlock stories : le recueil de quand Mary était petit
  • My Little Arcadia : les p’tits poneys
  • Point Zéro : schoolfic 1. Interrompue pour cause de noyage dans son propre scénario (chouette course de jets btw)
  • Réminiscences : le recueil où l’on se souvient qu’on n’a pas eu une enfance très jojo
  • Stargate Arcadia : Stargate et l’Arcadia. Contient Stargate Arcadia 1, Stargate Arcadia 2 et les Chroniques de Stargate Arcadia
  • Variations : les défis d’écriture (beaucoup de nanofics là-dedans)
  • Yblane : schoolfic 2
  • Zweisamkeit : les psychotrucs botaniques

Edit 63 : aujourd’hui j’ai buté sur un problème de vocabulaire parce que je ne voulais pas utiliser deux fois le mot « vaisselle » dans la phrase « mettre la vaisselle au lave-vaisselle ». Vous saviez qu’il existe relativement peu de synonymes de « vaisselle » ?
Au final j’ai tout de même utilisé deux fois le mot « lave-vaisselle ».

C’est la partie la moins attrayante de sa vie à bord : les montagnes de verres, de bols et d’assiettes à transvaser des placards vers le mess, du mess vers le lave-vaisselle, du lave-vaisselle vers les placards dans une ronde infernale et effrénée.

J’ai par ailleurs terminé un chapitre (lequel est à peu près de la bonne taille pour une fois, soit un peu moins de 500 mots).

Edit 64 : point rangement, le classement de « Space Garou » n’est toujours pas acté. Je n’arrive décidemment pas à le visualiser dans « Invasions », donc on est reparti pour un tour…
Il est plus proche de « Réminiscences » au niveau ambiance, au niveau chronologique et au niveau personnages, mais ça me gratouille parce que Ce. N’est pas. La bonne. Thématique.
Cette histoire me rend chêvre.

Edit 65 : merci de bien vouloir m’expliquer pourquoi mes préférences se portent de plus en plus sur la narration 3e personne au présent.
C’est pénible.

Edit 66 : ah. Après le petit Chaperon Rouge, voici le petit Poucet. Dites-moi… Vous avez déjà perdu quelqu’un dans une forêt dans un vaisseau ?

Edit 67 : alors donc. Maintenant que j’ai perdu quelqu’un dans une forêt dans un vaisseau, déterminons quel genre de petits cailloux blancs elle va bien pouvoir utiliser.
Parce que croyez-le ou non, ça n’est pas très commun les petits cailloux blancs dans les vaisseaux.
Par ailleurs, chapitre sur 500 mots. Le compte est bon.

Edit 68 : et un autre chapitre, sur 578 mots (il est un poil trop long celui-là).
Ces considérations dépressives sont déprimantes.
A part ça, des gens discutent de la meilleure façon d’amener Mary à l’infirmerie. La solution « gazer tout le vaisseau » apparaît en bonne place (ça ne plaît pas à tout le monde).

Edit 69 : y’a mes personnages qui voyagent, faut archiver ça proprement.


Bon sur AO3 il n’y a que 5 fics en plus des miennes (et c’est Bob qui reste la star), mais je trouve ça plutôt sympa en fait (ça prouve en tout cas que le perso est bien construit)

Par ailleurs, pour mon Petit Poucet j’hésite entre les petits cailloux et le fil d’Ariane (parce que c’est plus facile de trouver du fil que des cailloux dans l’espace). La longueur m’embête toutefois. Mais je vais trouver un truc.

Edit 70 : oh ben tiens, 500 mots tout pile pour mon nouveau chapitre ! (félicitez-moi) (oui je me contente de peu)

D’autre part, je ne parviens pas à me satisfaire de mes effets stylistiques.
Mais je ne trouve pas mieux, donc zut.

L’écho des bottes de Jelle qui descend l’échelle vers les ponts inférieurs s’estompe rapidement.
Tadashi expire de soulagement, s’extirpe de sa cachette, s’étire. Bon… Assez perdu de temps, maintenant je vais en passerelle ! Il s’élance, court trois enjambées, s’immobilise.
Regarde le boyau technique béant.
Regarde la peluche entre ses doigts.

Edit 71 : … et sous vos yeux z’ébahis, permettez-moi de vous présenter ce très kitsch « Que nenni ! » inclus dans mon résumé, lequel se retrouve par voie de conséquence très kitsch lui aussi, hop.

Les flottes ennemies sont loin, la navigation est sans histoire… L’occasion de profiter du calme ? Que nenni ! L’exploration d’une épave censément vide tourne à la catastrophe, et l’équipage de l’Arcadia s’aperçoit bien vite que le danger rôde désormais à bord.

Mais de quel danger peut-on bien parler dans un texte dont le titre contient le mot « garou », mesdames et messieurs ? Holala, le suspense est intolérable !
Ajoutez à cela une ambiance émo-goth tr0p d4rk digne d’une ado rebelle dotée d’un Skyblog, un lore particulièrement élaboré qui n’a aucun rapport avec la choucroute, des personnages qui agissent « poussés par une force obscure » au gré des besoins du script, une caractérisation particulièrement élaborée elle aussi (et qui n’a plus rien à voir avec la choucroute elle non plus), une vague tentative de huis-clos dans une forêt dans un vaisseau, un honteux abus d’adverbes, de « faire » et de « dire », ainsi que des chapitres incroyablement longs de 500 mots, et vous aurez par-là même une description assez précise du machin.

Machin que, soit dit en passant, je ne sais toujours pas ranger.
A ce stade il va finir dans la poubelle du classement à côté du père Noël et des poinsettias de « Que vienne le temps », ça va être vite vu.

3 « J'aime »

Ah. La limite max d’un post est de 32000 signes. Voilà qui est intéressant.
Mais bref, peu importe. Aujourd’hui, expliquons pourquoi ce vaisseau est vraiment une poubelle. Oh il a des gros canons, personne ne le nie, mais on sent bien qu’il n’a pas bénéficié des meilleures finitions au neuvage.

Les ponts inférieurs, donc. Des gaines techniques, des mailles vides, des nappes de câbles, des soutes de tout et n’importe quoi, des canalisations dans tous les sens… Un fouillis innommable, Tochiro l’avoue volontiers. Sauf que l’Arcadia ne fonctionne pas par l’opération du Saint-Esprit, hein… Quand il l’a conçue et qu’il l’a équipée du meilleur en matière d’armement, il a bien fallu qu’il case toute la filasse quelque part. Bon d’accord, il a clairement procédé en mode « je cache la misère sous le tapis », mais ces zones de chaos font partie du charme pirate du vaisseau, non ?

Edit 1 : Hmm, 575 mots pour celui-là, je suis un peu au-delà de ma limite.
Poursuivons. Et après avoir traqué Mary par caméra depuis un fauteuil, c’est à présent le moment de retourner dans la forêt dans le vaisseau. Tout le monde est en place, c’est parti pour la chasse !

Edit 2 : profitons-en pour renouveler notre stock d’insultes.

— Nom d’une outre en plutonium !

  1. Il va falloir que je fasse une liste.
  2. Je vais pouvoir embrayer sur son dérivé, le fameux « Nom d’une loutre ! »

Edit 3 : Mais ? Le site du cnrtl est inaccessible ? Comment je fais pour dénicher les meilleurs synonymes, moi ?
Par ailleurs, jour ordinaire pour Mary.

Noir et rouge, noir et rage, rage et feu.

Edit 4 : Mouais.

Son corps brûle, son cœur brûle, son esprit brûle.

Pôv’ choupinet, ça donne l’impression qu’il a un chagrin d’amour (c’est pas le cas).

Edit 5 :

  • lire un primo-roman :white_check_mark:
  • féliciter son auteur :white_check_mark:
  • suggérer des pistes d’amélioration :white_check_mark:
  • reprendre son propre texte :white_check_mark:
  • utiliser le mot « caillebotis » :white_check_mark:

Edit 6 : raah, comment on nomme le bruit d’un truc qui fait clonk ? Un clonkement ?

Edit 7 : Par ailleurs, 430 mots. Un peu court, mais les délires fiévreux sont compliqués à étaler sous peine de virer complètement abscons.

Edit 8 : Wééé ! 530 mots pour le 17e, ça rééquilibre.
J’adore cette gamine.

— Capitaine, tu es malade ! Et même si t’aimes pas Grand-père il faut que tu te soignes, nom d’une loutre !

(et puis j’avoue, j’ai un faible pour le « nom d’une loutre ! »)

Edit 9 : Aujourd’hui, interrogeons-nous sur le fait de ne pas introduire de personnages officiels et de plutôt en générer un du néant.
J’vous présente donc Enguerrand. Sympa, non ? Je ne possède pas encore d’Enguerrand, il fallait remédier à ça !
Enguerrand vient d’embarquer. Il se retrouve soudain avec un fusil à impulsions magnétiques dans les mains et une application très concrète de la signification de « rapports hiérarchiques » à bord de ce vaisseau de l’enfer.

Edit 10 : Pauvre Enguerrand.

La plupart des petits couillons qui montent à bord « pour la liberté » ne tiennent pas deux mois dans l’équipage quand ils s’aperçoivent du décalage entre leurs fantasmes romancés et la réalité. Celui-ci ne fera pas exception, il en est persuadé.
Il relève le coin de ses lèvres en un rictus sarcastique.
— Affirmatif, mon garçon ! Mais te fais pas de bile : ton flingue est réglé pour assommer, pas pour tuer…

Edit 11 : et… chapitre sur 501 mots ! (et je ne compte pas en amont, hein… Je clos le chapitre, puis je regarde sa taille) Merci de me féliciter sur mon incroyable constance.

Je ferme donc le rideau sur ce suspense intolérable :

— Et ne t’inquiète pas tant, termine-t-il. Le hangar où nous sommes postés est à l’autre extrémité de la zone où le prof’ Oyama s’est rendu, et pour avoir déjà rampé entre les conduits je peux t’assurer que c’est quasi impraticable de ce côté. Peu de chances que qui que ce soit déboule par ici !

… où il est évident que, à partir du moment où j’ai écrit « il ne passera sûrement pas par là », alors à tous les coups il va passer par là. C’est la base.
C’est d’ailleurs une ficelle éculée, nous sommes bien d’accord.

Edit 12 : Vous avez déjà visité les recoins cachés d’un vaisseau spatial ? Je ne conseille pas.

Il s’était imaginé des coursives techniques telles qu’il en connaît à l’avant ou près des machines, peut-être un peu plus étroites, mais rien ne l’avait préparé au labyrinthe dément dans lequel il se débat.
Pas de coursives. Pas de chemin. Il slalome dans une forêt d’étais implantés sans régularité ni logique. Verticaux, horizontaux, obliques, massifs ou effilés, monoblocs ou formés de multiples branches… Les troncs d’acier émergent de profondeurs insondables et vont se perdre dans un plafond invisible.

Bon sinon, j’avais mentionné mon climax à 3,5k et j’ai désormais dépassé les 8k, ceci est un très long climax (on va dire que j’ai atteint le climax du climax, personne ne remarquera rien). Je vais peut-être dépasser les 10k pour ce texte finalement.
C’est la faute d’Enguerrand ça, j’en suis sûre.

Edit 13 : héhé, je viens d’utiliser le terme « vent coulis » ! Me voilà revenue dix ans en arrière avec des histoires de référentiel galiléen et de coccyx dans les palétuviers. Il va falloir que je prenne garde à ne pas laisser entrer les melons carnivores dans le schmilblick… :sweat_smile:

Edit 14 : aujourd’hui, intéressons-nous aux dimensions et au poids d’un touret de fibre optique de 500 m. Cet objet est-il manipulable par un enfant d’une douzaine d’années ? (la réponse est oui) (ça coûte pas super cher non plus, d’ailleurs)
Je vous annonce donc que mon Petit Poucet vient de trouver ses petits cailloux.

Edit 15 : c’est impressionnant comme quelqu’un qui était conçu au départ uniquement pour servir l’intrigue finisse par s’imposer en personnage principal.
(Oui, Marjan vient encore de gagner une fic)
C’est assez intéressant à regarder parce qu’elle est en train de s’étoffer en background sans moi, et j’aurais tendance à dire qu’elle le fait davantage que le barman (qui, lui, ne s’était pas trop étalé en dehors du « je suis barman »).

Edit 16 : pendant ce temps, Jelle critique le soi-disant génie qui a dessiné les plans de ce foutu vaisseau.

Jelle peste tandis qu’elle se fourvoie dans un énième cul-de-sac après avoir contourné un bloc compact de cuves à eau qui, de son point de vue, n’avaient rien à faire là.

2 « J'aime »

Oh mon tout premier défi avant les Défis. Je suis émue quand j’y repense. :smiling_face_with_tear:
On était deux ou trois à l’avoir fait ?

Où ça ? Où ça ? Je ne suis plus prévenue des sorties…

Deux. J’avais réclamé des mots parce que je commençais à être en perte de vitesse sérieuse sur les histoires du barman (je n’en ai d’ailleurs fait qu’une autre après celle-là), et tu avais joué aussi.

Pas moi. Personnellement j’estime que j’ai fait le tour avec Marjan et qu’il n’y a plus de perspectives exploitables à moins de changer de portage. C’est l’oeuvre de Deuxlitresdeux (aka Saibotbanana) et c’est posté sur l’antichambre de l’enfer, j’ai nommé AO3.
Il y en a trois : « Le barman et les commandants », « La maison qui vole » et « Savoir dire non ». C’est intéressant parce que ce n’est pas la Marjan que j’ai écrite, mais c’est la Marjan qui a été lue.

Edit 1 : Petit chapitre sur 340 mots. Aujourd’hui, ça a encore fait « clank », et je me suis demandée quel était le nom pour définir le fait d’être navré. La navration ? La navritude ?
Pendant ce temps, Jelle grommelle.

Et, elle n’en démordra pas, ce n’est pas l’aider que de le considérer en permanence comme inaccessible.

Je vais maintenant enchaîner sur un bouquet de drones renifleurs qui font « brzt ».

Edit 2 : 350. C’est l’accélération finale du climax avant le passage à la dernière phase, aka « la résolution ». Je note que mes drones n’ont pas encore fait « brzt ».
En revanche ils servent de thermomètres et ils disent n’importe quoi. Enfin… à condition d’avoir affaire à un humain fiévreux normal, évidemment.
Pas fan de la conjonction de coordination (ça rend la phrase trop longue pour le rythme voulu), mais bon… Je passe mon tour.

Il y a un truc qui déconne là-dedans, et ce ne sont clairement pas ses drones.

Quel suspense les amis, quel suspense…

Edit 3 : 340. J’ai écrit sept fois le nom « Lydia » en 5 lignes, serez-vous en mesure de deviner quel personnage occupe les pensées de Mary ?
Mais passons à présent à « la résolution », les loulous ! Il est temps que tout le monde arrête de courir dans tous les sens tels des poulets sans tête.

Sa tanière chichement éclairée baigne dans la tiédeur agréable des armoires informatiques qui tapissent ses flancs.
Elle est vide.

Et, très naturellement, tout ce beau monde va se rabattre vers l’endroit où j’ai mentionné que personne ne passait jamais (mais si, vous savez ? J’ai posé Enguerrand, là-bas)
Yee-haw, comme on dit.

Edit 4 : Aww, cétromeugnon, la pôv’ ch’tite choupinette !

— Nom d’une loutre…
Lydia s’interrompt, hésite, se suçote le doigt. Son grand-père ajoute toujours quelque chose derrière la loutre quand il est énervé parce que les choses ne vont pas comme il veut. Et là, les choses ne vont pas du tout comme elle veut ! Le chemin qu’elle a suivi l’a conduite à un mur, et le mur qu’elle a longé a mené à une porte, mais même en tirant le volant de toutes ses forces elle ne l’a pas fait bouger d’un centimètre !
— … en peluche ! termine-t-elle, triomphante.

Bon, on repassera pour la crédibilité de l’insulte, mais saluons tout de même l’effort… :sweat_smile:

Edit 5 : A votre avis, quelle est la probabilité pour que, quand on tombe sur un fil qui se déroule, on le remonte dans le bon sens ?

Elle les ravale avec peine (elle est courageuse. Cou-ra-geuse), cherche des yeux ce qui l’a fait tomber. Il n’y avait rien par terre, pourtant ! Sa main se referme sur un fil. Il glisse entre ses doigts. Quelqu’un est en train de tirer dessus, comprend-elle.

Quoi qu’il en soit, en ce début de phase de résolution, je viens de réaliser la première jonction.
J’atteins également les 10k mots, ce qui confirme que je vais être un poil plus longue que prévu. Mais probablement pas au-dessus de 15k, quoi qu’Enguerrand puisse apporter son lot de surprises.

Edit 6 : Jonction 2 ! Jonction 2 !
Réalisée sur un peu moins de 500 mots en incluant le mot « ka-plonk », qui reste la meilleure façon de rendre correctement le bruit.
On notera également mon usage de « chting ».
(en revanche ça a fait « grzt », mais pas encore « brzt »)

Edit 7 : alors on ne peut pas vraiment parler de troisième jonction, mais un nouveau regroupement vient de s’effectuer (wééé !)
Je note par ailleurs que les insultes en japonais rendent plutôt bof.
Pour contrebalancer, j’ai placé nyctalope.

— Je ne sais pas si c’est son sixième sens qui vire surnaturel ou s’il est soudain devenu nyctalope, mais il est trop rapide pour que je puisse ajuster la visée.

Mais poursuivons donc sur une course-poursuite dans des boyaux sombres.

Edit 8 : peut-on parler de jonction quand il s’agit d’un drone ? Auquel cas, il vient d’y en avoir deux autres. Ou presque.
Par ailleurs, cette phrase contient deux fois « quelque », c’est très laid (mais je ne trouve pas de meilleure formulation, bleh).

Quelque part devant, quelque chose fait « brzt ».

Notez en outre que ça a fini par faire « brzt ». Deux fois. Enfin… Une seule fois en réalité, mais perçu par deux personnes différentes (c’est le problème d’avoir plein de POV qui se baladent dans tous les sens, pff).

Edit 9 : Jonction ! Jonction !
Admirez ma prose élaborée et ces envolées de mots lyriques et délicates !

Brzt.
Brzt.
Bonk.

Ca n’arrête plus de faire « brzt », dites donc.

Edit 10 : et encore une jonction ! Wééé ! (enfin presque, elle est deux mètres plus haut et doit encore sauter, hop, mais on ne va pas chipoter sur des détails)

Jelle entraperçoit la tignasse châtain d’Harlock se glisser derrière la carcasse désossée d’un spacewolf.

Par contre inutile d’insister, je n’écrirai pas châtaine.

Edit 11 : pendant ce temps, Mary vient encore de se faire appeler Franz. Ça le perturbe.

Il n’aime pas. Il n’a jamais aimé.

Il ne devrait par ailleurs pas tarder à cabaner (il était temps).

Edit 12 : c’est bon ! Je me demande s’il ne faudra pas détailler davantage, mais à mon avis ça va rester cryptique. C’est Mary qui cabane là-dedans, après tout. Je m’en voudrais de ne pas y laisser des séquences totalement impénétrables.

Elle ne ressemble pourtant pas à son passé, s’étonne-t-il.
La chaleur l’accable.
Ses genoux se dérobent sous lui.

On notera tout le jeu sur les réminiscences pour ce chapitre… Je vais peut-être réussir à classer correctement cet horrible machin en fin de compte.

Quoi qu’il en soit, il est temps de conclure.

Edit 13 : nouveau chapitre avec 400 mots ! Il ne me reste plus qu’à conclure la conclusion, puis à ajouter l’épilogue. En sachant que :

  1. je commence à en avoir marre
  2. ma résolution prendra donc la forme d’un Deus Ex Machina
  3. je n’ai pas encore utilisé les compétences d’Enguerrand et je vais donc les faire sortir de nulle part (cf point 2)

Je suis toutefois assez impatiente de vous introduire le kimord, cousin quelque peu agressif du kipique (mais beaucoup moins commun). Y’en a qui n’ont vraiment pas de chance et qui ont réussi à tomber sur le seul kimord de la région en sortant se dégourdir les jambes, c’est ballot.
Vous me direz qu’il n’y aurait pas eu d’histoire, sinon.
Certes.
Mais ces obstacles qui se trouvent juste au bon endroit au bon moment, personnellement je trouve que c’est un peu tiré par les cheveux.
Tiens d’ailleurs, puisqu’on parle de cheveux… Saviez-vous que le kimord est très très très poilu ?

Edit 14 : Tout plaquer pour devenir un hérisson garou.

— T’as des putains de loups garous sur ta planète, Randy ?
— Euh… En fait c’est plutôt un genre de hérisson, mais faut pas croire que… Euh… ‘fin, c’est juste temporaire, hein…

(je ne sais pas si je vais garder ce dialogue en l’état)
(probablement que si)

Edit 15 : Non, très franchement, il faut absolument que j’arrête. C’est en train de devenir complètement absurde, voire totalement n’importe quoi.

Harlock fixe les poils de ses avant-bras, trop nombreux, qui se détachent sans effort. Bon alors pour le côté « garou » il devrait pouvoir recoller les morceaux sans trop de peine, se dit-il tout en se remémorant ce foutu pique-nique et la « bestiole rigolote » de Lydia. Mais pourquoi un hérisson ?

On notera que le doc n’a pas trop apprécié la blague, mais je vous garantis que l’équipage va s’en faire des gorges chaudes pendant longtemps…
Heureusement, je viens de conclure.

Reste l’épilogue et le petit twist final qui révèle le pourquoi du titre.
Allons-y !

(Mais pourquoi un hérisson ?)

Edit 16 : Et… Ayé fini ! Sur 14550 mots et 37 chapitres, comme quoi mon estimation à 15k était tout à fait correcte.
Bon d’accord, je viens de rusher (d’aucuns diraient « bâcler ») les derniers 1200 mots, mais je décrète que ça compte quand même.

Mais s’il s’avère qu’on ne le considère plus comme bienvenu, alors il leur montrera à quel point les mythes peuvent prendre corps.

J’espère que vous avez apprécié la lecture, des bisous, et à la prochaine pour de nouvelles aventures avec Randy, le loup garou de l’espace !

(Edit de l’edit 16 : edit du premier post)

Edit 17 : mesdames et messieurs, voici maintenant l’encrage de la couverture de « Space Garou », l’histoire du type qui se fait mordre par un hérisson !


(notez la présence de Madame Souris, le lapin chelou)

Edit 18 : ah c’est sûr que ça ne donne pas des résultats instantanés…


En revanche, le point positif dans tout ça c’est qu’avec cette illu, le bidule a parfaitement sa place dans « Rémininscences » à présent :grin:

Edit 19 : Et voilà ! Simple, efficace, (à peu près) propre…
Est-ce que c’est représentatif du texte ? On ne sait pas. Mais au moins c’est joli.

Edit 20 : Mais où cela s’insère-t-il ? me diriez vous… Eh bien j’ai justement mis à jour mon masterpost de couvertures, qui permet donc de le repositionner juste après « Rien ne se perd… », mais avant « Où viennent mourir les pierres ».
Regardez-moi ça, n’est-ce pas une chouette collection que voilà ? (et je précise s’il le fallait que ça n’englobe pas tous les textes, hein…)



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Okay. Début du postage pour Space Garou, mode quotidien triple avec un regroupement quadruple probablement hebdomadaire. J’en ai pour un gros mois, et je considère en conséquence que cette histoire est close.

Je vais donc maintenant vous parler de la suite et de la question habituelle à chaque clôture : quoi faire maintenant ?

  • option 1 : reprendre les textes en plan. Par ordre de priorité j’ai : 1) Adity, 2) Point Zéro, 3) Eternal Captain 2. Autant vous dire que je ne suis pas très motivée de ce côté, soit parce que l’histoire ne mène nulle part (cf 1), soit parce que ça mène à la mort (cf 2 et 3). 3 étant également une fin de boucle temporelle et un reboot en formation ce qui, il faut bien l’avouer, n’a rien pour me plaire.
  • option 2 : continuer sur les branches en cours. Marjan étant dans une impasse, reste Sérhà. J’évalue la probabilité de rouvrir une ancienne branche (Warrius, voire Bob) à quasi-nulle. A noter qu’il existe aussi la branche « poney » et un scénario prêt à servir, mais bon… bof.
  • option 3 : ouvrir une nouvelle branche. « Space Garou » a généré Enguerrand, ce qui a quelque peu élargi l’horizon, et suivre les tribulations de ce gentil garçon à bord sera sûrement plus intéressant que de s’orienter sur Grnx (même si le raton a du potentiel, il ne parle pas, ce qui peut être compliqué à gérer à la longue). On notera en parallèle qu’Yblane a généré Erin et qu’à l’usage Erin sera sûrement un meilleur tome 2 qu’Adity, mais ça va me forcer à ajuster ma géopolitique interne et j’ai horreur de ça.
  • et enfin option 4 : je drabble (ou tout autre exercice équivalent, peu importe). Le problème ici, c’est que j’ai fini par épuiser les modes d’action et que j’ai l’impression de tourner en rond sur le drabblage. Me faudrait un déclencheur autre que les listes et les images, mais pour l’instant je n’ai pas trouvé grand chose de satisfaisant (mais je reste optimiste, au pire je ferai des rounds thématiques ce sera mieux que rien).

Bref, la réflexion est en cours. (j’vais sûrement faire un p’tit dessin en attendant que ça se décante)

Edit : Bon alors, Enguerrand en tant qu’expert en explosifs, vous en pensez quoi ?

  • je n’en possède pas encore ;
  • les explosifs sont parfaits pour rouvrir des scénarios de type « pirates qui font leur boulot de pirate, oui madame » ;
  • Mary adore faire péter des trucs.

Je vais pouvoir faire des tas de variations dans le genre « Mary fait péter une grosse porte blindée », « Mary fait péter un immeuble » ou encore « Mary se lance dans le paysagisme à grand échelle ». Belle marge de manœuvre, je valide.

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Hello,

Je voudrais signaler aimablement via communication subspatiale que :

Grand 1 : « Démolition man » c’est déjà pris comme titre mais c’est l’essence même du job que de reprendre l’existant, en fanfiction, alors je te le propose comme titre de ce futur recueil. On ne sait jamais.

Grand 2 : J’ai reçu les notifs pour tes chapitres de Space Garou, que tu bombardes sans aucune pitié pour les emplois du temps des pov’ lecteurs débordés. Donc, bonne nouvelle, c’est pas cassé sur FFnet.

Allez, je vais me téléporter devant un petit déj, ça me réveillera !

Alors avant de songer au titre du recueil on va déjà commencer par le remplir, et pour ça il va falloir définir une poignée de scénarios.
Par exemple, en voilà un :

Alors qu’il patauge dans un égout infesté de crocodiles et de rats-scorpions avec ses collègues afin de se positionner correctement pour faire sauter le plancher d’une prison de haute sécurité, Enguerrand s’aperçoit qu’il est en réalité « l’homme de la situation » : ses yeux percent les ombres, les rats-scorpions l’évitent autant que possible, son ouïe est plus que suffisante pour déceler le floc-floc du crocodile en maraude, et en plus c’est lui qui porte les explosifs. Bien sûr, l’humidité n’est pas idéale pour son pelage soyeux, mais au moins la pestilence ambiante camoufle l’odeur de chien mouillé qui l’accompagne.

Je vais en générer d’autres, j’ai plein d’idées.

Je viens d’en faire un autre, il en reste 34.

En revanche, ici je ne comprends pas trop comment ça marche. Pourquoi j’ai eu un mail, cette fois-ci ?

Edit : Nous disions donc « des scénarios » :

Le capitaine avait requis « de la précision ». C’était étonnant parce qu’Harlock était plutôt du genre à tout faire péter sur son passage, mais Enguerrand était toujours ravi de faire étalage de ses petits talents. En revanche, la mission le laissait perplexe. « Destruction simultanée des bers du Karyu en cale sèche » ?
— Le commandant n’est pas un de vos amis, captain ?
— Il ne le sait pas encore mais je lui rends service, là…

Pas sûre de réussir à l’utiliser en l’état, celui-ci.
Générons-en donc un autre.

Edit 2 : Des. Scénarios.

C’est une planète quelconque, une colonie rachitique, un intérêt stratégique inexistant… et une gare dévastée. Tandis que l’Arcadia patrouille hors atmosphère afin de détecter la présence d’éventuels vaisseaux ennemis, Enguerrand est réquisitionné pour enquêter sur les causes d’un tel carnage. Conclusion évidente : des explosifs. Conclusion moins évidente : le coupable n’est pas un vaisseau extérieur. Problème : la blonde à bord du Galaxy Express est visiblement une bonne amie du capitaine, et Enguerrand ne sait pas trop comment annoncer que la famille qui voyage avec elle possède le profil du suspect idéal.
Problème plus immédiat : ces gens-là ont clairement des gènes de chat, et vu la façon dont ils le regardent… Non, définitivement, ça ne va pas le faire.

Houlà, celui-là risque d’être long à mettre en place, mais ça promet d’être intéressant avec le train :smile:

Edit 3 : Scénarios, scénarios, scénarios !
(bon, blague à part j’ai tout de même l’impression qu’avec la seule thématique « explosifs » je vais vite avoir fait le tour)

Enguerrand avait prédit la dégradation rapide de la situation au moment exact où le char d’assaut s’était dévoilé au coin du carrefour… mais pas à ce point. A présent, il est coincé dans l’arrière-cuisine d’une gargote en compagnie du capitaine et d’une des filles de l’équipage, et les perspectives ne sont pas encourageantes : Harlock est peut-être équipé de gros calibre, mais ça ne suffira pas contre un bataillon blindé entier, et personne n’a emporté de missiles anti-chars.
Reste la reddition (inenvisageable), l’attaque frontale (suicidaire), ou le petit coup de pouce du destin. A ce sujet, pour quelle raison le propriétaire de ce bouge infame stocke-t-il un sac entier d’engrais dans sa cuisine ?

Si je veux poursuivre il faudra sûrement que je mixe. Et puisque l’on parle de « fille de l’équipage », j’en ai justement une sous la main qui est très forte pour garder les secrets, et qui sera peut-être sympa à mixer avec quelqu’un qui a un secret à garder…

Edit 4 : alors si je classe par préférence :

  • l’égout aux crocodiles :1st_place_medal:
  • le Karyu à sec
  • les chats du train :2nd_place_medal:
  • la cuisine anti-char :3rd_place_medal:

Navrée Warrius.

Edit 5 : hé mais dites-moi… Une gargote qui se fait détruire à chaque fois que Mary est dans les parages, en fait j’en possède une ! Elle s’appelle « le Metal Bloody Saloon », et vous savez ce que ça signifie ? Ca signifie « Bob le barman plein de bras », les p’tits amis !

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Tu vas rire mais j’ai en banque une vieille fanfic dont tu m’as donné le sujet (des crocodiles dans les égouts / Defi Légendes Urbaines) et où le croco est un alien bavard qui parle anglais et s’appelle Enguerrand…
Un crossover qui a connu un regain d’intérêt grâce à
son audiofic … :innocent:

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Je ne laisse jamais tomber une idée. En l’occurrence celle-ci c’était « Enguerrand est un crocodile dans un égout, mais en réalité ce n’est pas du tout un crocodile et il a une excellente raison de se trouver dans cet égout ». Tu l’avais prise en Men in Black, et moi je n’étais à l’époque pas en mesure de l’exploiter en l’état.
Mais maintenant, si : sur la thématique « des cryptides dans les égouts », j’ai séparé Enguerrand du crocodile et j’ai toute une construction amont qui permet de l’inclure proprement avec le reste.

Ce qui est amusant c’est que je réinjecte du Bob là-dedans, avec des thèmes qui sont encore plus anciens que le « Enguerrand/crocodile/égout » - l’affaire du crocodile se rapproche in fine du crocodile à tentacules dans son marécage, et le char qui bombarde un bar est la première histoire de Bob. 2008, donc.
Mais il est établi que j’ai des patterns préférentiels.

Edit : en attendant, dessin. La contre-plongée c’est vraiment l’horreur, hein…


« Sérhà, recule. C’est un arbre qui bave. »
« Tu es toujours trop émotif avec les plantes, hangareka. »

Edit 2 : recevoir des réactions de lecteurs sur un site inactif depuis dix ans :white_check_mark:
Je ne sais pas trop quoi faire de cette information.
(anecdote amusante, il y a une histoire de Bob dans le tas)

Edit 3 : bon sang, pourquoi il y a des gens tout à coup ? C’est très perturbant.
(mon ego est toutefois flatté qu’on me dise que j’ai « un style »)

Edit 4 : c’est pas tout ça, mais il va falloir que je range proprement mon garou, moi…
Voilà donc son classement en chapitres.


Plus qu’à poster, hop.
(et maintenant je vais reprendre mes dragons)

Edit 5 : Encrage.


Par ailleurs, j’ai désormais 4 chapitres / 9 postés sur mon site, ce qui me permet de faire tranquillou augmenter mon compteur.
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Edit 6 : Encrage suite. Merci d’être indulgents.

Edit 7 : Nous disions donc, dragons.

L’Arcadia s’arrachait à son orbite de toute la puissance de ses moteurs, et Harlock fixait toujours l’écran tactique sans parvenir à résoudre son dilemme.
Le Karyu.
Warrius.
Tirer.
Devait-il tirer ?

Bon on le sait, il ne doit pas tirer mais passer outre et s’enfuir, cependant il n’est pas si simple de « passer outre ». Et ne parlons même pas de « passer à travers », le vaisseau n’est plus en état (enfin si, mais j’ai surtout besoin qu’il soit un minimum en état pour la suite).

Edit 8 : j’ai toujours peur de détruire le dessin avec les feutres.
(on notera en parallèle que j’ai toujours peur de détruire le dessin avec l’encrage)


Il y a d’ailleurs toujours quelques erreurs à l’encrage. La perfection n’existe pas, de toute façon (et puis la contre-plongée c’est vraiment l’horreur)

Edit 9 : oh tiens, un article qui mérite mon attention :
Conserver son intérêt pour ce qu’on crée – Stéphane ARNIER

(…) Puis, pour chaque histoire, je me lance dans le jeu des « pourquoi ? ». « Pourquoi est-ce que j’ai tant aimé cette histoire ? »

Pour le vaisseau.

Edit 10 : Bon. C’est laborieux, mais on est sur la bonne route.

L’IA poursuivait sa propre logique, sans qu’il soit possible de déterminer s’il s’agissait de sa programmation native ou si les ordres avaient été donnés par Tochiro… ou par quelqu’un d’autre.

En l’occurrence, il faut passer outre Warrius et sauter (allez, hop !), mais j’ai un peu de mal à contourner l’obstacle.
(et ce n’est pas l’elfe et ses phrases cryptiques qui m’aident, scrogneugneu)

Edit 11 : je n’avance pas très vite.

Mais rien, absolument rien, ne l’obligeait à se battre selon les règles.

Edit 12 : j’vais laisser de côté les canons pour gros bourrin et plutôt utiliser ceci :


Et j’vais lancer des leurres, bien évidemment.

Edit 13 : ouf, c’est bon.

« Séquence warp stabilisée. Fin de saut dans onze minutes. »

L’Arcadia est repassée en tête de course !
Je vais maintenant l’amener devant une porte.

Edit 14 : On s’approche. Notez que les bases de données de l’Arcadia la nomment en grec alors que Miime est sur une appellation nordique.

— On fonce droit sur Hadès, captain. Zone SSX99. Les Enfers.

— Mon peuple la nomme « Völva », la Sorcière, disait Miime. Elle s’étend à travers l’espace sur presque cinquante mille veier.

(oui j’ai converti la taille du truc initialement worldbuildé en kilomètres avec une valeur exacte - en plus c’est un facteur 11, c’est pratique)

Edit 15 : c’est le moment de s’auto-citer. Voici donc Marigen-1 et 2 !

Des stations entières s’étaient perdues corps et biens dans ce quadrant. « On raconte qu’elles errent sans fin dans l’espace au-delà de la Bordure Extérieure… » Il avait toujours voulu y croire.

2 « J'aime »

Bigre, je ne sais pas depuis quand tu as donné ce lien mais il a eu un mérite, celui de m’expliquer que j’étais normale en tant qu’auteur-jardinier et que « avoir envie de se laisser surprendre par sa propre intrigue » est donc une compulsion partagée…

Et tout ce que tu dis, juste en dessous de ce lien, eh bien je ne le comprends pas. :laughing:
Alors pendant ce temps, je vais lire Space Garou, on ne sait jamais…

Pour ce qui est « juste » dessous, c’est facile : je ne vais apprécier l’histoire qu’en fonction de la façon dont est présenté le vaisseau (« vaisseau » étant à prendre au sens large). Par exemple : j’ai adoré Anastasia de Don Bluth, parce qu’il y a un train à vapeur à l’intérieur (en revanche, je n’ai plus aucun souvenir des personnages ni de l’histoire).

Et pour ce qui est dessous le juste en-dessous, c’est le chapitre 13 des Dragons d’Adity. Je l’ai presque fini, ça devrait être bouclé ce soir ou demain. ^^

Edit : Et voilà ! Chapitre 13 bouclé sur 1300 mots ! (faut être patient mais on finit toujours par arriver au bout…)

Les paroles de Miime résonnaient comme une prophétie morbide. C’est soit la chance de ma vie, soit le piège d’une naufrageuse, songea Harlock.

Je vais maintenant réfléchir au chapitre 14.

Edit 2 : Bon… Nous voilà repartis pour de la navigation interstellaire, hop. Ce tome n’est rien d’autre qu’une ode à la navigation :sweat_smile:

Il avait dit « je saurai naviguer dans des turbulences spatiales, on peut toujours s’approcher au maximum pour vérifier la présence ou non d’un passage », et son affirmation n’avait pas rencontré d’opposition. Ils le jugeaient capable de se jouer des courants de marée d’un trou noir binaire. Ils avaient sûrement raison.

Mais allons donc devant les portes afin de basculer sur un peu de canyoning (stellaire).

Edit 3 : Raah, Mary passe son temps cramponné à sa barre, je n’ai pas assez de verbes à disposition pour l’écrire !
(je vais tenter « il replaça ses mains »)

Edit 4 : Bloquée sur un positionnement de mains depuis trois jours, je ne suis pas en mesure de meubler avec un ieeek (j’ai utilisé cet artifice deux lignes plus haut).
J’enchéris avec un top.

« Attention pour sortie de warp au top… Top ! »

Edit 5 : Ah, le réalisme spatial… (rigolez pas, faut quand même rendre tout ça un minimum attractif…)

Les caméras extérieures n’affichaient rien d’extraordinaire (essentiellement l’intense noir du vide, entrecoupé çà et là de voiles brumeux à peine perceptibles), mais les scans hors du domaine visible révélaient un tout autre spectacle : masse bouillonnante dans l’infrarouge, parcourue de vagues puissantes en ultraviolet, agitée de soubresauts électromagnétiques sur le radar…

Edit 6 : progression du chapitre 14 : 30%. Mary est un petit rigolo.

Il hocha la tête machinalement avant de s’apercevoir que, vu la configuration de la passerelle, tout le monde lui tournait le dos. Je pourrais me mettre en tutu que personne ne le remarquerait, s’amusa-t-il.

Edit 7 : Trouver une horrible faute de grammaire dans un texte de 2017 :white_check_mark:
Mes capacités rédactionnelles restent décidemment très médiocres.

Edit 8 : je n’arriverai pas à 400 cette année.
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… en revanche il est fort possible que j’arrive au million.
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(oui ok, n’importe qui est capable de faire ça et bien plus vite que moi en plus, mais il n’y a pas de petites victoires)

Edit 9 : Reprenons. Aujourd’hui, intéressons-nous à comment dire que ça merdoie sévère sans écrire « ça merdoie sévère » tout en insistant sur le fait que nous traversons actuellement une zone de turbulences SF particulièrement épique et incroyable, mesdames et messieurs.
C’est le moment idéal pour technoblablater. En une phrase, parce que la concision c’est la clé.

— Harlock, on perd de la puissance ! Le bouclier ne compense pas les vagues, toute l’énergie est drainée par des polarisations inverses !

Edit 10 : Technoblabla, technoblabla !
Vous savez la difficulté d’être concis quand il s’agit de décrire le disque d’accrétion d’un trou noir binaire ?

Ce n’était qu’un agglomérat de roches, une formation naturelle causée par la convergence des courants de marée, mais les forces contraires qui tourbillonnaient en ces lieux avaient façonné d’étranges arabesques que les jets relativistes habillaient de reflets cyan.

Quoi qu’il en soit, j’aurai probablement clos mon chapitre demain. Ou après-demain.

Edit 11 : Trouver une horrible faute de grammaire dans un texte de 2022 :white_check_mark:
(brr, j’en frissonne)
Blague à part, en termes de rythme et de tension narrative, « Rien ne se perd, rien ne se crée » c’est quand même un must read.
Pas réussi à faire mieux, et « Space Garou », sa suite immédiate, ne lui arrive pas à la cheville.
Et les Dragons sont d’ailleurs risibles à côté de ça…
Mais bon. J’ai toujours un chapitre à finir et il ne va pas s’écrire tout seul.
(au boulot, hop hop)

Edit 12 : Bon. J’vais clore sur ça :

Devant la proue, les Portes étaient ouvertes pour lui.

J’estime que dans un chapitre qui s’intitule « Franchir les portes », cette dernière phrase signifie assez clairement que les Portes vont être franchies.
(j’aurais pu mettre « L’Arcadia s’engouffra dans la brèche », mais j’ai déjà utilisé cette phrase en 2006)
1290 mots pour le chapitre 14, donc. Je suis dans la norme.

Edit 13 : Le million ! Le million !
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Merci de m’envoyer les félicitations idoines.

Et ne paniquez pas, je ne posterai rien sur ce site (gentes dames et damoiseaux, vous pouvez dormir sur vos deux oreilles).

Il est maintenant temps de s’attaquer au chapitre 15. Je pense pouvoir affirmer qu’on va bientôt voir apparaître une station spatiale fantôme. P’têt même qu’il y en aura deux.

Edit 14 : Alors… Si je dis « Capitaine, on est dans un thalweg », est-ce que je me vais bien me faire comprendre ?
(la réponse est oui, et je mets des thalwegs dans des trous noirs binaires si je veux, d’abord)

Edit 15 : A la réflexion, je pense que je vais m’orienter sur l’orthographe « talweg » parce qu’il faut toujours chercher à épurer ses mots (on va dire que le w suffira pour la touche d’exotisme)

Edit 16 : Est-ce qu’on peut me dire pourquoi, dès que l’elfe cryptique prend un petit peu trop de place dans l’intrigue, mon écriture prend un tour cryptique ?
C’est assez horrible, je n’arrive même plus à comprendre ce que j’écris.
Bah.

Edit 17 : Je place des mots au hasard et je titre mes chapitres avec les lacs du Connemara.

Chevauche le vent, plonge dans le courant. Vogue et tournoie, ainsi est la voie.

Pensez-vous que si j’escamote l’elfe, le cryptique va disparaître ?
Probablement pas.
D’autant que j’ai besoin que l’elfe reste dans les parages parce qu’elle doit se faire attraper par un homard.
Tout va bien.

Edit 18 : Talweg.

La puissance de ses moteurs au minimum, l’Arcadia glissait sur son erre. Sa vitesse relative affichait une valeur qui atteignait presque le double de sa vitesse réelle.
— On est pris dans le flux d’un talweg, informa Tochiro. Ça nous entraîne vers le centre de la singularité.

Et navigation.
Passion écrire « il y a vraiment beaucoup de courant dites donc ! » sans utiliser les mots « vraiment », « beaucoup » et « courant ».

Edit 19 : Je pense que je vais inverser la disposition de mes stations spatiales. Donc :

  • Emma, c’est celle avec les docks, les armes, les munitions et le dispositif défensif tout à fait opérationnel ;
  • Emde, c’est sa petite sœur, dotée du fait de sa conception d’origine d’arbres, de lacs et de homards.

J’envisage par ailleurs qu’Emma soit beaucoup plus bavarde que sa frangine. Rapport à sa programmation, voyez-vous.

Edit 20 : progression du chapitre : 30%. Vous pensez que je vais y arriver un jour, sur cette maudite île au trésor ?

Edit 21 : Talweg encore.

La projection holo dévoila un canyon, un torrent, des tourbillons. Les décharges électromagnétiques mouraient sur les berges du talweg, mais la proximité du trou noir créait d’autres pièges tout aussi dangereux.

Je vais partir du principe que tout le monde sait ce qu’est un talweg (et je vais considérer que c’est un mot plus commun que la fois où j’avais utilisé « samare » pour faire décoller un jet biplace).
On notera en outre que la narration se maintient à un niveau « plutôt nul », voire « chiant à mourir ».
Mais tant pis, je poursuis.

Edit 22 : Je m’excuse par avance auprès des astrophysiciens qui s’effondreraient probablement la bave aux lèvres s’ils savaient à quel point je fais n’importe quoi scientifiquement.

« Perception d’anomalies temporelles », poursuivait l’IA. « Détection de bulles quantiques, perturbations localisées du temps relativiste. »

Et je vais considérer avoir atteint les 50% du chapitre.

Edit 23 : Même Mary ne comprend plus rien à ce qu’il raconte…

— Il y a un havre dans l’ombre morte du système binaire, répondit-il.
Non pas qu’il sache de quoi il s’agissait, ni qu’il ait réellement compris ce qu’il venait de dire mais… c’était ainsi.

Admirez au passage l’intervention absolument pas subtile de l’auteur, avec un très beau TGCM parce que bon, hein, flûte.
Mentionnons également que cet extrait contient le mot « havre » accolé à « ombre morte ». Compétences exigées : expert. (Ou alors c’est un easter egg particulièrement vicieux.)

Edit 24 : 60%. On approche.

— Dernière étape ! lança-t-il. Tenez vos postes, le mouillage est pour bientôt !

… ça se voit que je raconte ma vie ou pas trop ?
Pendant ce temps, décrivons une passerelle.

Harlock répondit « bien » parce qu’il fallait bien répondre quelque chose, puis il se concentra sur le panneau tactique principal, qui s’étalait au-dessus des vitres sur toute la largeur de la passerelle. Alors… La partie droite était éteinte. Le centre affichait une trajectoire « optimisée » qu’il s’obstinait à ne pas respecter. La gauche était couverte d’histogrammes, de sinusoïdes mouvantes et de symboles géométriques colorés qui habillaient une recopie grand format du scope radar.

Edit 25 : Et… fin du chapitre 15, sur 1300 mots ! Mesdames et messieurs, je vous présente Emma !

— Attention. Vous entrez dans une zone interdite. Faites immédiatement demi-tour, il n’y aura pas d’autre sommation !

Le chapitre 16 s’intitulera donc « Emma ».
Et Mary va commencer par foncer dedans (je l’ai dit que Mary adore éperonner des trucs ?)

Edit 26 : Pendant que Mary s’enfile Emma, intéressons-nous à l’envergure de la donzelle.
Je pense m’orienter vers la taille d’une petite lune de manière à pouvoir caser la phrase « Ce n’est pas une lune » (on s’amuse comme on peut).
Que diriez-vous de 160 km de diamètre ?

Edit 27 : « Je n’sais pas, moi… Vole l’air décontracté. »
Pensez-vous que Mary sait voler l’air décontracté ? (la réponse est non)
Ceci étant posé, une seule solution s’impose…
Eperonnage !

Edit 28 : dernier point avant la pause.

— On va s’abriter derrière cette petite lune, là-bas.

Vous avez déjà éperonné une lune ?

Edit 29 : approuver le dernier article de Stéphane Arnier :white_check_mark:

L’intrigue crée le personnage (et pour ma part, jamais l’inverse).
Problème concourant : je ferais bien un texte dans lequel Marjan rend la pareille à Mary, mais je n’ai pas d’intrigue…

Edit 30 : bon alors… Marjan ou Enguerrand ? Enguerrand a une intrigue, mais j’ai pas envie, notamment parce que Mary n’est pas là et, hé ! Mary reste mon petit chouchou, hein…
Quant à Marjan, elle n’a pas d’intrigue. Non pas que je n’aie pas d’intrigue sous le coude (ça c’est bon, j’en ai toujours d’avance), mais Marjan n’est pas conçue pour mener une intrigue.
Du coup ça marche pas, c’est très frustrant.
Mais je vais me débrouiller.
(Au pire j’irai jouer avec Sérhà qui, elle, gère très bien ses intrigues toute seule)l

Edit 31 : et ben la horde du contrevent est (toujours) une purge, mais ils viennent de parler de boucle du temps donc je leur pardonne (parce que la boucle du temps c’est Albator, c’est évident).
Je suis toutefois forcée de reconnaître la virtuosité en termes d’écriture cryptique. Rarement vu autant de mots qui ne veulent rien dire suivre aussi bien leur propre logique.
Par contre je reste mitigée sur la gestion de la focalisation interne multiple et des informations qui en découlent : on sent bien que c’est fait exprès et c’est très agaçant (et j’apprécie mieux certains passages en ayant lu à rebours, ce qui est très agaçant aussi car potentiellement conçu pour)
Ce livre aura ma peau, et ce alors même que c’est un classique d’intrigue que j’aime pas (et ça aussi c’est très agaçant)

Edit 32 : « La terre est bleue comme une orange » ? Autant j’admire la virtuosité cryptique jusque-là, autant ça c’est un peu décevant. Je vais considérer que c’est voulu, la signification de la phrase (un classique) ayant été dévoilée depuis bien longtemps, mais était-ce nécessaire de détruire ainsi totalement le suspense ?

Y’a une part non négligeable de méta/quatrième mur là-dedans, également. C’est curieux à lire.

Edit 33 : dévoilé, pas dévoyé, sinon ça ne veut plus rien dire…
Sinon c’est journée de la loose aujourd’hui. Rarement eu autant la poisse, pff.

Edit 34 : ben mon cochon, j’avais encore jamais vu un livre me dire qu’il est un livre de manière aussi tordue. Même l’homme en noir qui courait à travers le désert (et le pistolero le suivait) était plus clair sur ses intentions.
C’est sûrement ce qu’on appelle « une expérience de lecture », hein…

Edit 35 : conclusion, Damasio est très verbeux et c’est assez clair qu’il s’écoute écrire… C’est dommage parce qu’il y a de belles fulgurances cryptiques, mais quand ça s’étale ça « dé-crypte », en quelque sorte. Et ça casse l’effet.

Edit 36 : pfiouh terminé (c’était l’horreur). Heureusement que j’avais beaucoup de temps dans les transports à lui consacrer. Je vais pouvoir donc stocker loooin de moi ce livre qui dit qu’il est un livre, qui trace en filigrane la façon dont il se survit et dont, quels que soient ses appels en boucle, je n’avalerai plus jamais ses sept cents et quelques pages.

Edit 37 : en attendant, encrons un vieux truc.
Classique de profil pour test de feutres (je valide à demi presque à 100%)(c’est mieux avec la totalité du fond)(je pense qu’il va falloir que je teste le Posca pour le blanc sur de grands applats).

Edit 38 : Bon, toujours en attendant, je vais drabbler sur quatre-vingt-dix-neuf (au départ je voulais drabbler sur pluies comme j’avais drabblé sur neiges, mais quatre-vingt-dix neuf c’est plus rigolo).
Et maintenant, vais-je réussir à clore quatre-vingt-dix-neuf sur neuf ?

Je vais ranger le premier morceau là

Quatre-vingt-dix-neuf pas. Il avait compté. Quatre-vingt-dix-neuf pas jusqu’au portail, quatre-vingt-dix-neuf pas pour pousser la grille, quatre-vingt-dix-neuf pas pour partir sans se retourner. Ce n’était pas la première fois. Il savait qu’il avait le temps de courir, de gagner la rue et de se fondre dans la foule des passants avant que son oncle ne réagisse. Il le savait et il hésitait pourtant.
— Franz, le dîner va être froid ! Franz !
Il se retourna et regarda le jardin, l’allée de graviers qui remontait jusqu’au perron, la haute porte à l’architecture surannée que plus personne n’utilisait depuis… Il cilla, chassant avec rage une larme avant qu’elle ne naisse au coin de sa paupière.
— Franz !
Il rêvait d’étoiles et il en rêvait maintenant. Ici, on lui rabâchait qu’il fallait attendre, qu’il fallait apprendre, qu’il fallait grandir.
Ici, il avait vu que l’attente menait à la mort et la nuit, tandis qu’il s’accrochait à ses rêves en espérant que le sommeil le délivre de ses souvenirs, il s’était promis que jamais il ne se laisserait piéger comme elle avait été piégée.
— Franz !
On allait bientôt venir le chercher. Il serait ramené vers la maison, privé de dessert, privé de dîner peut-être. On le sermonnerait. On lui arracherait la promesse d’être plus raisonnable.
Il pouvait courir. Ce n’était pas la première fois.
Il inspira. Aujourd’hui, sur l’astroport, un cargo interstellaire s’était amarré pour décharger. Il partait demain aux aurores.
Il pouvait courir.
Ce serait la dernière fois.

Compétences de lecture attendues : FATAL ERROR, RESET.

Edit 39 : ces morceaux sont plus longs que ce que j’escomptais.

Je vais ranger le deuxième morceau ici

Quatre-vingt-dix-neuf jours. Dix jours avant d’être découvert par un cuistot s’étonnant de voir ses stocks de biscuits disparaître, trois jours de battue jusque dans les tréfonds des soutes, le reste enfermé dans une cellule aveugle avec pour seul repère temporel les repas glissés à travers la porte. Les bâtonnets tracés à la craie s’alignaient implacablement sur le mur nu. Au moins ne l’avaient-ils pas jeté par-dessus bord.
Il aurait voulu être intégré à l’équipage, mais sa demande initiale était restée lettre morte et il ne s’abaisserait pas à supplier un auditoire invisible.
Clic.
Son geôlier franchit le seuil de la cellule pour la première fois. Une femme sans âge, aux cheveux gris et courts, aux joues tombantes et aux yeux fatigués. Sa peau n’était pas ridée ; elle lui paraissait vieille malgré tout. « L’espace est destructeur, Franz. Il te broiera sans te laisser profiter de ta vie. » Il n’en croyait rien. L’espace appelait au voyage, le voyage à l’aventure, l’aventure à un océan de possibles.
— On est arrivé, petit. Tu débarques ici.
Le voyage avait du mal à démarrer, mais il ne renoncerait pas.
— Je peux être utile à bord, répliqua-t-il.
La femme secoua la tête.
— C’est non. On te l’a déjà dit. Estime-toi heureux que j’aie convaincu le capitaine de te garder jusqu’à ce qu’on touche terre, tu aurais été plus âgé…
Il aurait été plus âgé, il aurait convaincu le capitaine de l’engager, se renfrogna-t-il.
Il fut poussé à l’extérieur sans un mot de plus. Le sas se referma immédiatement dans son dos.
Il plissa les yeux sous un soleil trop ardent. Autour de lui, des appareils de toutes tailles et de toutes formes allaient et venaient dans le bourdonnement typique d’un astroport. Devant, un destroyer effilé décolla dans un grondement d’outre-tombe.
Il serra le poing. Les étoiles. Si proches et pourtant si loin.
Il ne savait pas quel était cet astroport, quelle était cette ville, quelle était cette planète, quel était le quadrant où il se trouvait.
Les étoiles.
Mais il était certain d’une chose : il n’y resterait pas.

Edit 40 : je vais fixer ce premier batch de morceaux autour de 300 mots.

Et je vais ranger le troisième morceau à la suite des autres

Quatre-vingt-dix-neuf mètres. C’était la taille du vaisseau de Mel. Harlock le trouvait trop petit : il préférait la classe majestueuse des croiseurs, la rapidité mordante des frégates, ou encore la stature massive et clinquante des navires de luxe.
— Critique pas mon Phényx, microbe. Il n’est plus de toute première jeunesse mais il est discret et il se faufile partout, c’est tout ce que je lui demande !
« Discret » n’était pas le mot qu’Harlock aurait choisi pour qualifier l’épave brinquebalante qui l’hébergeait depuis presque cinq mois maintenant. Sa forme dissymétrique et mal équilibrée lui conférait une allure atypique au regard des transports de même tonnage, et son nez aplati donnait l’impression qu’un bon tiers de son avant avait été… sectionné.
— T’es un p’tit malin, toi… J’me trompe, microbe ?
Mel était l’archétype du misanthrope bourru : peu disert, l’air perpétuellement renfrogné derrière ses sourcils broussailleux, mais dont les yeux gris délavés s’illuminaient dès qu’il parlait d’étoiles.
— La plupart des ports appliquent une majoration des taxes d’accostage pour les navires interstellaires, microbe. Mais tu sais le plus beau ? C’est que la disposition n’est valable que si l’appareil fait plus de cent mètres de long !
Mel hocha la tête et le gratifia d’un de ses rares sourires.
— Ils ont essayé de me le confisquer parce qu’il n’était « pas aux normes ». Ha ! Ils peuvent toujours courir ! Regarde ça, microbe ! Tu as vu la souplesse du pilotage ? La puissance des moteurs ?
Il voyait. Il ne perdait rien des gestes de Mel quand il pilotait. Il l’avait interrogé sur chaque manette, chaque voyant, chaque bouton. Il enregistrait chaque manœuvre, chaque décollage, chaque accostage. Il les répétait parfois dans le vide, avec des étoiles plein les yeux.
Mel le savait, bien sûr.
— Je te laisse ma place un moment, microbe ?

Edit 41 : C’pas joyeux joyeux tout ça, dites moi… (mais c’est très compréhensible, j’ai pas le temps et le pathos c’est ce qu’il y a de plus facile à écrire)

Je vais ranger le quatrième morceau à l'identique

Quatre-vingt-dix-neuf morts. Alignés côte à côte, sur le dos, les bras le long du corps, le visage tourné vers le ciel. Certains d’entre eux n’étaient pas entiers.
— Pourquoi, capitaine ? Pourquoi n’a-t-on pas pu les sauver ?
Harlock pinça les lèvres. Parce qu’ils ne pouvaient pas sauver tout le monde. Parce que ceux-là étaient au mauvais endroit au mauvais moment. Parce qu’il avait choisi entre sa vie et la leur.
Il ne répondrait pas ça à Tadashi.
— Leur appareil s’annonçait comme un cargo de fret, dit-il. J’aurais manœuvré différemment pour un navire à passagers.
C’était un mensonge. Il avait pressenti la nature de la cargaison avant même que les informations de navigation du cargo ne s’affichent sur les panneaux tactiques de l’Arcadia. Des réfugiés. On en voyait fréquemment dans ce quadrant.
Il avait vu, il avait évalué les risques, il avait calculé ses chances. Il avait choisi.
— Leur collision avec le bâtiment amiral illumidas nous a permis de remporter la victoire, Tadashi. Nous continuerons notre combat pour la liberté grâce à eux.
Le garçon fit la moue. Son regard reflétait l’incertitude.
La liberté et son prix. Harlock connaissait bien ce dilemme. La liberté n’avait pas de prix, avait-il tranché jadis. Cela avait été son choix – cela avait été le bon choix. Tadashi finirait par s’en convaincre.
Peut-être finirait-il par s’en convaincre aussi.

Edit 42 : Cryptique ! Au passage, je trouve que c’est un joli clin d’œil de faire du cryptique sur l’édit 42 (mais je le concède, ça reste un hasard).
Quoi qu’il en soit, c’est amusant. Et sur 300 mots.

Et voilà le cinquième morceau, parce que maintenant que j'ai commencé autant mettre la totalité du texte ici

Quatre-vingt-dix-neuf ans. Il n’y croyait pas. Malgré toutes les preuves, il n’y croyait pas.
Les jours s’étaient noyés dans un tourbillon de sauts warp, d’étoiles approchées, de planètes explorées. Il y avait eu des combats. Beaucoup. Trop. Il avait vu les performances des vaisseaux adverses évoluer, il avait été parfois – rarement – mis en difficulté. Il avait vu la prime offerte pour sa tête augmenter.
L’espace était vaste. Il avait avalé les années-lumière sans penser aux lendemains, il avait embrassé la solitude interstellaire et perdu le décompte du temps. La matière noire brouillait les perceptions.
Quatre-vingt-dix-neuf ans. Cela aurait dû lui sembler une éternité.
Il avait l’impression d’être parti hier.
— On navigue en hyperespace quasiment tous les jours. Ça induit sûrement un décalage, tu n’es pas de mon avis ?
Le warp n’était rien d’autre qu’un saut spatio-temporel, après tout. Se pouvait-il qu’il ait inconsciemment avancé plus vite vers l’avenir ?
— Le temps est une boucle, Harlock.
Les réponses de Mimay étaient toujours en léger décalage avec ses questions.
Il ne renchérit pas – à quoi bon ? – et s’abîma dans la contemplation de ses mains. Il aurait dû y voir des rides, se dit-il. Il aurait dû y voir les marques de la brûlure qu’il s’était faite par inadvertance la semaine précédente, il aurait dû y la balafre du coup de poignard que lui avait laissé ce chasseur de primes avant qu’il ne l’abatte. Il aurait dû.
Il ferma les yeux, rejeta la tête en arrière. Dans les tréfonds de l’Arcadia, le générateur à matière noire pulsait des bouffées d’énergie au rythme de sa respiration, et il n’était pas certain de savoir qui de l’ordinateur ou de lui s’était calé sur l’autre.
La matière noire.
La matière noire s’insinuait partout.
Mais malgré toutes les preuves, il refusait d’y croire.

Edit 43 : Ce sixième morceau s’insère entre le troisième et le quatrième (parce que c’est chronologique, voyez-vous). Mary est un sale gosse, et en plus il en est fier.

Hop hop, le voilà

Quatre-vingt-dix-neuf crédits. La somme dérisoire ne rivaliserait pas avec les grands noms de la pègre locale, mais Harlock agita tout de même la plastifeuille sous le nez de Mel avec un large sourire.
— Regarde ça, Mel ! Regarde !
Mel grogna en attrapant la feuille, puis jura lorsqu’il posa les yeux sur son contenu.
— Putain, microbe ! Qu’est-ce que t’as encore foutu ?
La mauvaise humeur du contrebandier n’entamerait pas l’enthousiasme d’Harlock, qui se recula néanmoins avec prudence – Mel avait la gifle facile quand il était contrarié.
— Ils ont bloqué l’accès des réservoirs et voulaient faire payer les habitants de la Basse Ville, mais ils avaient oublié que le pipeline principal passe à travers les sous-sols du stade… C’est une piscine, maintenant…
— Oh. C’était toi le bordel en ville, ce matin ?
Oui. Harlock était particulièrement fier de son petit exploit. Alors bien sûr il n’avait pas pu éviter les caméras de surveillance (d’où l’avis de recherche, qui avait été émis presque instantanément), mais d’un autre côté tout le monde dans la Basse Ville savait désormais à qui ils devaient une distribution d’eau gratuite. Une vieille l’avait remercié, sur le chemin du retour. Il avait trouvé sa soudaine notoriété grisante.
— Tu es au courant que tu ne vas pas pouvoir retourner en classe la bouche en cœur après ça ? Qu’est-ce que tu foutais dehors, d’ailleurs ? T’étais pas censé avoir cours ?
Mel se donnait du mal pour paraître en colère, mais Harlock reconnaissait le rictus qui déformait le coin des lèvres du contrebandier : il appréciait la performance.
— Bon ben je suppose qu’il va falloir avancer le décollage, hein… J’ai hâte de voir ce que tu vas inventer comme conneries à notre prochaine escale, tiens !
L’avis de recherche finit au fond d’un tiroir, au-dessus d’un autre au nom de Mel (dont la prime honorable, il fallait le reconnaître). Harlock n’avait pas cessé de sourire.
Quatre-vingt-dix-neuf crédits. C’était peu.
C’était un début.

Edit 44 : Pendant ce temps, Mary déprime.
(Ce septième morceau prend place entre le sixième et le quatrième)

Ce n'est pas très clair sur la direction, mais je confirme qu'il y en a une

Quatre-vingt-dix-neuf abordages. Il avait perdu le compte au bout de quelques dizaines, lassé par la monotonie des approches sur les cargos (pourtant nécessaires à leur ravitaillement), et préférant se concentrer sur les combats contre des bâtiments militaires – plus rares, mais oh combien plus stimulants. Tochiro possédait de toute façon assez d’enthousiasme en réserve pour irradier la totalité de l’équipage.
— Le prochain c’est le centième, Harlock ! Tu imagines ?
Non, il n’imaginait pas vraiment. En moyenne, ils réalisaient un abordage tous les dix jours., parfois plus quand la nouvelle de leur présence les devançait et que les proies s’égaillaient comme des moineaux apeurés. Il avait brisé des flottes, mis à bas des despotes. Il avait nourri des affamés et défendu des orphelins. Il avait défié l’ordre établi, il avait gagné, et il lui semblait que rien ne changeait.
— Il va falloir qu’on fête ça ! continuait Tochiro. Et avec panache, s’il te plaît ! Qu’est-ce que tu dis d’un feu d’artifice ?
Rien ne changeait. L’armée lui envoyait toujours ses croiseurs, les politiciens l’utilisaient toujours comme épouvantail pour valoriser leur « programme de renouveau et de sécurité » auprès de leurs électeurs, et les planètes continuaient de tourner.
Il approuva le feu d’artifice. Tochiro adorait construire des trucs qui explosaient – et lui, il adorait s’en servir.
— Sans problème, Harlock ! Je m’y mets de suite !
Lorsqu’il fit demi-tour pour rejoindre son bureau-atelier-capharnaüm, Tochiro vacilla un instant sur ses jambes, comme pris d’un vertige. Harlock tendit le bras pour l’aider, mais le petit ingénieur s’était déjà repris. « Je m’y mets de suite ! » répéta-t-il.
Harlock fronça les sourcils. Ce n’était peut-être rien. Tochiro ne paraissait d’ailleurs pas s’en soucier outre mesure. Ce n’était peut-être rien, mais ce n’était pas la première fois.
— Tu travailles trop, Tochiro ! lui lança-t-il alors que son ami disparaissait dans l’ascenseur. Ne vas pas te tuer à la tâche pour des pétards !
Tochiro agita la main sans se retourner.
Ce n’était peut-être rien.

Notez bien que je possède mon neuvième morceau, qui prendra place après le sixième (et qui sera donc cryptique, suivez un peu). En revanche, le huitième est en suspens. Notamment parce que je ne sais pas trop où le placer.

Edit 45 : Cryptique ! Cryptique ! Cryptique très fort !
Ce neuvième morceau est donc cryptique, et je trouve par ailleurs parfait de clore quatre-vingt-dix neuf sur neuf avec le triple neuf, avec un total d’un peu plus de deux mille mots (même si je triche un peu parce que je n’ai pas encore fait huit, mais bon… qui me le reprochera, hmm ?)

C'est Cricri, c'est cryptique ! (wouhou !)

Quatre-vingt-dix-neuf ombres. Ils ne pouvaient pas être qualifiés de « passagers ». Tout au plus étaient-ils des souvenirs, des fantômes épars, dont les formes changeantes flottaient sans but apparent d’un wagon à l’autre du Galaxy Express. Harlock n’avait pas besoin de les compter.
— Les nombres aiment se jouer de nous, dit-il à Maetel lorsqu’il l’accueillit à la descente du train.
Elle lui sourit d’un mouvement imperceptible des lèvres, sans chercher à masquer la tristesse insondable qui habitait son regard. Il ne lui reprocha rien : elle devait observer la même expression hantée au fond du sien – reflétée à l’infini comme dans un miroir sans fin.
— Tout se recoupe et tout se rejoint, répondit-elle. Je suis contente de te voir.
Elle le fixa puis elle fixa les ombres mouvantes, pâles silhouettes de brouillard derrière les vitres du Galaxy Express. Elle sursauta quand la locomotive siffla un long soupir de vapeur.
— Ils m’ont suivie mais je… je n’ai pas eu d’interactions avec eux. Je pense qu’ils savaient où je voulais aller. Ils vont descendre, tu crois ?
Il haussa les épaules. Il tenta de se montrer détaché – bien qu’il sache qu’il ne duperait pas Maetel. Trop de souvenirs, dans ce train.
— Je préférerais qu’ils restent loin de moi, dit-il.
Maetel se rembrunit. Elle avait ramassé sa valise et la serrait contre sa poitrine. Ses yeux étaient deux puits d’étoiles. Ses cils étaient perlés de diamants liquides.
— Cela vaut aussi pour moi, Harlock ?
Il se figea.
— Tu n’es pas une ombre, rétorqua-t-il. Avec toi c’est différent.
— Je ne suis pas une ombre car je suis allée au-delà des mots, tout comme toi… Les autres…
Les autres dépendaient de facteurs plus tangibles. Des images liées entre elles. Un fil directeur. Des mots et des histoires.
Les autres n’existaient pas sans lui.
Il croisa les bras. Maetel le savait. Et Maetel ne venait jamais par hasard.
— Je pense que si on les invoque, on pourra générer nos propres aventures avec eux… Ça te tente, noble princesse du train ?
Le voulait-elle ?
Le voulait-il ?

Edit 46 : Il manque des mots dans mes morceaux. Vous vous en fichez, mais je le note là en attendant d’avoir accès à mon Word.

Edit 47 : Alors je ne sais toujours pas 99 quoi utiliser pour mon huitième morceau (et ce ne sera pas des Luftballons, non non), mais j’ai fait un p’tit dessin.

Edit 48 : Château des étoiles tome VII. Mwahaha, je l’savais ! Mon détecteur à Albator est infaillible !


Et je vais terminer 8 avec Sérhà, ce sera parfait

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Bordle, c’est pénible cette limitation de caractères, j’ai mon huitième morceau qui est coupé de ses petits camarades, à présent !
Certes, on ne peut pas vraiment dire qu’il se raccroche aux autres quand on le voit comme ça (alors que si), mais n’empêche, c’est pour le principe.
Pour la peine je le pose brut, donc illisible en plus d’être incompréhensible.


Mais bref, voilà : Quatre-vingt-dix-neuf, one-shot intégral en 2500 mots à la louche, crypto-mélancolique.

Je vais maintenant écrire une fic de Noël.

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Et si peu de corrections dans cette version manuscrite ! C’est du semi-Mozart.

Je suis tellement en retard dans mes lectures de tes chapitres ! (Enfin, je crois, et le fait que je ne sache plus est un indice…) :grimacing:

Je crains le pire pour la chevelure du pauvre capitaine. La dernière fic dont je me souviens était déjà… au poil. :stuck_out_tongue:

Oh, laissons donc Mozart en dehors de ça, ça reste « un premier jet » et il y a toujours quelques phrases qui ne survivent pas à la recopie…

Pour le reste, je crois que tu surestimes grandement ma capacité d’écriture :sweat_smile:
Je ne suis pas capable de sortir 10k mots en un mois, et je n’ai rien fait de plus depuis Space Garou. Il n’y a qu’Adity qui a progressé à la marge sur le dernier trimestre (3k environ, ce qui est mon rythme normal).

Quant au captain, il va se coiffer d’un bonnet rouge à pompon et enfiler le manteau assorti, et je peux t’assurer que ça va surprendre le gangster qui pensait réaliser un coup facile.

Edit : Ce qui est bien quand on retrouve une vieille bibliothèque, c’est qu’on visualise assez bien l’overdose.


(Et pour les avoir feuilletés je confirme que certains sont très mauvais)

Edit 2 : Bon… j’ai « Lutinerie » comme titre, mais ça commence par « L » donc ce n’est pas l’idéal.
J’vais peut-être trouver autre chose.
En attendant je vais poursuivre. A la main.

Edit 3 : Figurez-vous que mon huitième morceau était en réalité le septième.
Mais bref, +1.
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Objectif 400.

Edit 4 : Pendant ce temps, Marjan s’angoisse.

Avec des enfants la malédiction des missions moufette ne pouvait pas s’activer, si ?

On notera la référence qui ne pourra être comprise que des seuls initiés. Pauvre Marjan.
(rassurez-vous, je lui ai prévu une jupette)

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Quelle overdose ? Moins de 30 bouquins contre plus de 300 fics Albator… Bof.
C’est clair, Star Trek n’est qu’une flaque d’eau dans l’océan ta fanitude.

Par contre, si tu cherches à t’en débarrasser pour faire de la place, je peux te rappeler à qui t’adresser ici…
Quelqu’un qui est toujours plus ou moins dans cette mélasse, jusqu’au cou (ou non, plus haut, capitaine) et qui n’a que faire du Spirk.

Rassure-toi, si tu veux les garder par sentimentalisme, je ne lui donnerai pas de fausse joie.

pour les avoir feuilletés je confirme que certains sont très mauvais)

Mais sache qu’un mauvais roman, c’est de l’or dans un fandom. Une vilenie outrageante qu’on se fait fort l’oblitérer par une bien meilleure version… :laughing:

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300 chapitres, Oldie. Je n’ai pas moyen d’avoir un décompte automatique de mon total de fics, donc je compte en chapitres ^^
Et sinon, overdose, je maintiens. C’est mathématique : j’ai produit un million de mots, ce qui donne à la louche 3000 pages, soit l’équivalent de 10 romans à mettre en balance avec les 40 Fleuve Noir… Ce à quoi il faut ajouter le facteur temps, Star Trek faisant partie du « Premier Age » (93-97) et Albator s’étalant de 97 à maintenant.
Mais bref, tout ça pour dire qu’avec une telle quantité de données sur un laps de temps aussi court, il y a forcément des récurrences narratives qui se dégagent et ça finit par lasser, évidemment…
De mémoire on retrouvait à intervalles réguliers et en vrac :

  • un certain nombre de Mary Sue,
  • Kirk qui se fait torturer,
  • Spock qui se fait torturer,
  • Spock qui devient amnésique (au moins 2 fois),
  • Spock face à des atermoiements émotionnels,
  • une particularité pittoresque de Vulcain (géographie, culture, lien familial quelconque),
  • un voyage temporel,
  • etc, etc.

Après j’avoue que j’ai commencé à décrocher à partir du Shatnerverse (3 tomes), qui allait fricoter du côté des Borgs avec un Kirk ressorti du Nexus pour les besoins de la cause (2 fois, de mémoire toujours) et des intrigues politiques tordues.

(et je n’ai pas besoin de faire de la place, ils ne sont pas chez moi ^^')

Edit : Mais poursuivons. Pendant ce temps, Harlock s’est engagé sans se renseigner en amont dans quoi il s’engageait (à vrai dire, Marjan ne le savait pas non plus, mais le captain ne sait pas qu’elle ne savait pas), et il est maintenant obligé d’enfiler un costume de Père Noël parce qu’il n’a qu’une parole. Ca lui fait moyennement plaisir.

— Bienvenue, Père Noël ! ânonnèrent-ils tous en chœur.
— Hmpf, maugréa Harlock.

Le point positif dans tout ça, c’est que personne ne s’est mis à poil.
L’autre point positif, c’est que ce Père Noël est armé, et que ça va être bien utile quand le gros Tonio et sa bande vont faire irruption dans cette sympathique petite fête.
On notera également que la plupart des gamins ont remarqué que ce Père Noël était borgne, l’occasion pour Harlock de se fendre de tout un tas d’anecdotes pittoresques sur le pourquoi d’un Père Noël borgne (ce garçon est plein de ressources, croyez-moi).

Edit 2 : Après avoir introduit le Père Fouettard, permettez-moi de vous présenter ce formidable dialogue :

— Allez-y m’sieur ! Faites-lui comme avec l’ours !
— J’ai pas pris ma canne à pêche, hélas…

Un space cookie à qui comprend ce qui se passe.
Parlons maintenant de botte ferrée dans les ouilles.

Edit 3 : hé mais…

Je vais scinder mon tag, quelle bonne idée !
(souhaitez-moi bonne chance)

Edit 4 : 50%
J’ai l’impression de jouer avec un sablier.

Edit 5 : tadaa !
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Edit 6 : Ayé fini ! Sur 26 pages manuscrites, avec une belle mission bien idiote et quelques fulgurances stupides dont je suis très fière.

Mais elle était confiante : elle trouverait.

Plus qu’à mettre ça au propre avant de revenir :

  • à mes dragons
  • à ce cher Enguerrand
  • à une autre idée parasite qui s’insère comme ça, hop

pas forcément dans cet ordre d’ailleurs.

Edit 7 : Ha ah ! 2500 mots et j’arrive à la moitié de mon recopiage, c’est bien parti pour un one-shot de 5k !
J’en ai également profité pour préparer le petit résumé qui va bien :

Le capitaine Harlock avait eu une idée. Ce n’était pas une bonne idée, pas du tout, mais puisqu’il insistait… Autant que Marjan en profite. Elle ne savait pas exactement dans quoi elle s’engageait, mais in fine lui non plus : tout ne pouvait donc que se dérouler au mieux.

Allez hop, on continue !

Edit 8 : pendant ce temps, j’ai encore reçu une fic en cadeau et j’ai donc créé une nouvelle collection pour la ranger (c’est important, le classement).

En parallèle, j’ai usé d’artifices typographiques pour faire remonter les catégories idoines (je ne suis pas certaine du résultat, mais faut bien admettre que c’est mieux organisé ainsi).

Edit 9 : Et voilà ! 5000 mots comme annoncé, que j’ai pu ranger dans ma collection « Les désastreuses aventures de Marjan » (faut bien que ça serve à quelque chose), et une incrémentation qui est beaucoup plus lisible désormais, regardez-moi ça !


J’en profite pour mettre à jour mon premier post avec un nouvel incipit/excipit (tant que je n’atteins pas la limite de caractères on va rester sur ce mode opératoire).

Je vous souhaite une bonne lecture à tous, des bisous, et à la prochaine !

Edit 10 : Bon ben j’hésite à reprendre avec Enguerrand ou à continuer avec Marjan.
Ou alors je fais le scénario « barman » avec Marjan et Enguerrand.
Bleh, j’ai horreur quand je suis coincée dans cet intervalle entre deux textes… A moins que je reprenne les dragons ?
Pff.

Edit 11 : Idée ! Idée ! Je vais poursuivre avec Marjan, il semblerait que j’ai débloqué une réserve secrète de scénarios quand je prends sa construction à l’envers.
Oui parce que Marjan est conçue pour que, quand le captain l’emmène en mission, il finisse à poil. En revanche si c’est Marjan qui emmène le captain en mission, le résultat est subtilement différent, notamment parce qu’on ne part pas sur les mêmes missions.
Je m’explique, pour « Lutinerie » il a fini avec un costume idiot, c’est donc logique d’en déduire « Marjan + Harlock → costume stupide » (qu’on peut évidemment voir comme une variante du « Harlock + Marjan → capitaine tout nu »).
Je vais en conséquence ressortir la robe.

Edit 12 : Eh bien rendez-vous dans 32 mois, les loulous…
(ce qui n’est finalement pas grand chose, c’est à peu de chose près le temps que j’ai attendu la résine Albator/Sylvidres d’Oniri créations)

Edit 13 : Regardons les choses en face :

— Tu es venue me proposer une expédition foireuse pour compenser mes missions de merde ? dit-il.

Okay, ça le fait râler, mais combien vous pariez qu’il adore ça en réalité ?

Edit 14 : Passons sur quelques échanges un peu vulgaires concernant des dames de peu de vertu et du rasage de dessous de bras, et enchaînons avec cette interrogation cruciale :

— Tu penses que je devrais ajouter du rembourrage sous le bustier ? demanda-t-il. Je suis plate comme une limande !

Si si, je vous assure qu’il s’amuse.

Edit 15 : Au bout de 13 pages manuscrites, soit environ 2500 mots et potentiellement la moitié de cette formidable aventure, j’ai l’honneur de vous annoncer que mes protagonistes ont à peine terminé les préliminaires, et qu’ils ne sont même pas arrivés au lieu-dit pour « la mission » (un lupanar, en l’occurrence).
En revanche, ils en sont venus à discuter de transidentité pendant qu’un gros engin change de mains, je ne suis pas certaine que l’histoire soit encore parfaitement sur les rails.
Mais bon, pas de panique. On va encore virer au bizarre, mais c’est habituel.
(du coup comment voulez-vous que j’appelle Mary ? J’ai étrangement pensé à Clarisse, mais finalement Mary ça peut tout à fait convenir, non ?)

— Vous me prenez pour votre armurerie, capitaine ?

Ces conversations n’ont aucun sens.

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Je ne suis pas emballée.
Mais il s’appelait comment déjà dans la précédente mission en jupons ? (Désolée j’ai oublié… :sweat_smile:Hangareka ? Non ça c’est « petit rigolo » – très irrespectueux, j’adore).

Tu peux peut-être reprendre le même nom ?
Une fois créé, un bon avatar ne se lâche pas comme ça. Il peut resservir.

Il ne s’appelait pas. Il était « muette, mais très habile de sa langue ».
D’où mon questionnement. Je ne suis pas encore arrivé au moment où les deux zigotos vont devoir se présenter, mais ils vont entrer par la grande porte et même si le filtrage n’est pas particulièrement rigoureux ils vont potentiellement croiser un réceptionniste qui va leur demander « j’inscris quel nom ? ».
Du coup il me faut en réalité deux pseudos jetables (Clara et Morgane, Thelma et Louise…), mais je ne peux pas prendre Morgane ni Thelma, ils me servent déjà ^^’

Quant à Hangareka, le p’tit choupinou est trop jeune d’au moins dix ans pour être appelé comme ça, et je suis très stricte sur ses appellations (sinon on ne s’y retrouve plus , hein…). C’est Sérhà qui a l’exclusivité pour celui-là, comme Bob l’appelle gamin, Mel l’appelle microbe, Jelle l’appelle Franz et Marjan l’appelle « capitaine » avec toutes les syllabes.
Tu n’auras donc du « hangareka » que quand Sérhà est dans les parages :stuck_out_tongue:

1 « J'aime »

A qui le dis-tu… Ce qui est bien c’est de savoir que tu as une vision très claire de sa ligne temporelle
:smile:

Si la question reste ouverte, je peux y réfléchir aujourd’hui. en général, ca se passe bien. Je trouve un truc, tu penses que ça ne va pas du tout, tu trouves mieux instantanément et hop, le tour est joué ! :smiling_face: