[In Arcadia] Histoires de pirate

Phytube !
(ou alors phytotube, peut-être plus compréhensible mais dont l’allitération n’est pas heureuse)

Pendant ce temps, Sérhà fait n’importe quoi. Un officier si talentueux comme elle, c’est-y pas malheureux ma brave dame… ça va être intéressant quand elle va devoir rendre compte de sa mission à ses supérieures, tiens…

Par ailleurs, il me faut un nom pour un avion.

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Alizé. Simple, classique, non dépaysant, avec une petite touche de nostalgie qui appelle à la sympathie.

Ayé fini ! (jetez-moi des paillettes !)
A la louche je dois être dans la fourchette 2500-3000 mots, ce qui est très honorable.
Je vais maintenant basculer mon énergie créative sur mon compte-rendu de fin de mission (échéance courte) (beuh).
Mais bon… plus vite c’est fini et plus vite je pourrai revenir à Randy, hein ? (ou aux dragons, ce serait pas mal de revenir aux dragons, non ?)

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Raaah, vous ne pouvez pas savoir à quel point je hais les rapports de mission. C’est loooong ! C’est pénible ! C’est barbant !
Seul point positif, j’en suis à la moitié. Passons à la moitié suivante. Grand deux, petit un : contexte. Bleurg.
(sachez que je n’ai pas du tout envie d’arriver au grand trois : améliorations et perspectives)

Franchement, je préfèrerais de loin éperonner un truc avec Sérhà.
Faudrait d’ailleurs que je scénarise un éperonnage avec Sérhà.

Eh ben voilà ! Viens jouer avec nous au défi de l’été ! C’est justement le niveau 2…

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Euh… Haha. Non.

  1. personne n’a envie de lire un rapport de mission pour le plaisir ;
  2. je reconnais que j’écris fréquemment ma vie, mais je préfère séparer le professionnel de mes loisirs.

Peut-être que dans quelques années je trouverai ça marrant, mais pour l’instant non. Sûrement pas.
(et puis franchement c’est une purge à lire, ces machins)

C’est bien plus amusant d’éperonner des trucs.
Eperonnons donc un truc.
Et d’ailleurs, si je faisais toute une série de trucs éperonnés ?

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Alors… Liste de trucs à éperonner (je détends mon cerveau, ne faites pas attention) :

  • un vaisseau hors atmosphère (personne ne l’entend crier)
  • un vaisseau en atmosphère (boule de feu, prouf)
  • une montagne
  • un immeuble
  • un bateau
  • une amibe interstellaire géante
  • une station spatiale non habitée
  • une station spatiale habitée
  • un ballon sonde
  • une baleine volante
  • une pyramide (voir : montagne)
  • une prison
  • un portail interdimensionnel
  • un arbre de mauvais poil
  • un calamar stellaire

(inventaire non exhaustif)
(la présence d’un item dans la liste n’implique pas forcément son éperonnage)
(si je drabblais ?)

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Terminé sur 3800 mots, pfouh. Beurk. Bleh.
Je vais le relire tranquillement demain matin avant de l’envoyer vers les hauteurs.

Passons maintenant à la finalisation des consignes.
Je suis déprimée.

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Drabblons. Niveau expert sans explication, parce que flûte.

La deuxième fois, l’impulsion l’avait saisie aussi soudainement que les mâchoires d’une dionée se refermant sur sa proie.
— Bâbord toute ! Assiette plus dix !
Kapene ! protesta Loönya. On va le percuter !
Ce n’était qu’un ballon-sonde. Il les avait surprises peu après leur appareillage, alors que le Hau Maiangi s’extrayait d’un cumulus joufflu. Sérhà avait réagi d’instinct. Un instinct pirate.
— Je n’irai pas te demander quel brillant tacticien te sert d’inspiration, kapene.
Sérhà redressa le menton avec morgue. En combat spatial, Harlock avait une nette tendance à se montrer bourrin dans ses approches. Ce n’était un secret pour personne ; peu se risquaient à aller « au contact » comme il le faisait, en revanche.
Elle haussa les épaules.
— Ce genre d’engin possède une structure en titane toilé, rétorqua-t-elle. On avait l’avantage.
Loönya n’ajouta rien, croisa les bras, pinça les lèvres. « Une salve laser aurait très bien fait l’affaire », disaient ses yeux. Certes. Mais c’était moins amusant.

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Aujourd’hui j’ai bouclé presque 4000 mots, je pète donc un vaisseau pour me détendre.
On notera toutefois que je stoppe juste avant la boule de feu (je réserve « s’extraire d’un vaisseau en flammes » pour une autre fois).

— Sérhà ! C’est inutile, il faut attendre les renforts ! Sérhà !
Loönya s’inquiétait au point d’oublier de la nommer par son titre, nota Sérhà par-delà les alarmes et les craquements de la coque. Elle qui se montrait toujours si parfaitement formelle, y compris en privé.
— Perte de puissance de sept point trois ! criait une opératrice. Les moteurs sont en surchauffe critique !
Sérhà ferma les yeux, inspira, chercha en elle une bulle de calme. Le vaisseau-ratisseur que le Hau Maiangi avait intercepté était coriace, mais pas invincible. Il possédait une faille, se répéta-t-elle. Il possédait une faille et elle la trouverait.
Kapene, nous devons nous replier.
Loönya posa la main sur son avant-bras. Elle avait raison bien sûr, l’escouade de chasseurs prépositionnée au faré principal serait sur zone d’ici une dizaine de minutes, mais cela signifiait que, dans l’intervalle, le ratisseur continuerait sa moisson. Qu’elles attendent dix minutes et elles ne trouveraient plus en bas que des cendres.
Sérhà se détourna. Le ratisseur possédait une faille, se répéta-t-elle encore. Elle en était certaine.
Sur les écrans de contrôle, elle voyait impuissante l’immense vaisseau poursuivre son manège macabre : un disque rotatif plongé dans l’eau pour broyer les algues marines, un siphon pour aspirer la pulpe végétale ainsi formée et l’entraîner vers sa soute… Elle tiqua. La soute.
Ouverte.
Béante.
Assez large pour qu’un patrouilleur y entre.
Harlock, maudit sois-tu ! Sérhà dévoila ses dents. Pensées pirates, hein ? C’était parfait.
— À tous les postes, attachez-vous ! Allons voir si le blindage de ce salopard est toujours aussi solide quand on le canonne depuis l’intérieur !

Je pourrais essayer de faire plus concis mais flemme.

Le plus compliqué ça reste de monter tout le lore en format réduit (je crois que je ne ferai pas beaucoup moins que 250 mots si je veux développer un minimum).
Vous avez déjà croisé une amibe ?

Quiconque avait navigué un tant soit peu savait que le vide interstellaire n’était jamais aussi vide qu’on le croyait.
— L’analyse organique indique une composition semblable à une amibe, kapene.
Sérhà leva un sourcil. Sa connaissance des amibes se limitait à de vagues notions de biologie situées plutôt dans le domaine microscopique. Ceci était une très grosse amibe.
— Les senseurs externes font remonter des dommages superficiels sur la coque et un début de corrosion.
Le Hau Maiangi était sorti de warp sans encombre, mais s’était aussitôt trouvé… englué. Les moteurs peinaient, la vitesse chutait, et le vaisseau se comportait globalement comme s’il traversait un océan de mélasse stellaire.
— Corrosion avérée. L’intégrité du blindage primaire est compromise.
C’était une très grosse amibe, et son déjeuner était servi. Sérhà se demanda distraitement comment cette chose se nourrissait en temps normal. Attendait-elle patiemment qu’un astronef tombe dans ses filets ? Piégeait-elle les astéroïdes errants de passage ? Du coin de l’œil, elle remarqua que Loönya venait se placer à côté d’elle, mains croisées dans le dos, posture réglementaire, visage neutre.
— Je propose de foncer dans le tas, kapene. Feu toutes pièces, puissance maximale.
Sérhà leva son sourcil plus haut.
— Tu veux dire « un éperonnage » ?
— Je veux dire un éperonnage, kapene.
Échange de regard. Loönya ne cilla pas. Le mot « éperonnage » impliquait un autre nom, toutes deux le savaient. Sérhà ne résista pas au plaisir de le prononcer.
— Cet éperonnage-ci ne fera pas concurrence à Harlock…
Pause.
Sourire bref.
— … Mais je valide l’idée !

Chekov : On est dans la mélasse jusqu’au cou.
Kirk : McCoy, votre avis ?
McCoy: Eh bien oui Jim, on est dans la mélasse jusqu’au cou.
Kirk : M. Spock ? Et, par pitié, ne me dites pas qu’on est dans la mélasse jusqu’au cou !
Spock : Plus haut…

Les mélasses interstellaires ne datent pas d’hier. :stuck_out_tongue:

Oh, je n’ai jamais cherché à dissimuler l’univers qui me sert de socle…
L’amibe vient du même endroit, d’ailleurs.

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Et c’est ça qui est bien : Le Star Trek sous-jacent. :grinning_face:
Ce n’ est pas un reproche mais un remerciement.

Tu ne seras jamais la dernière à lui chaparder des trucs sous le manteau (ou… la cape). Même des showrunners et des scénaristes payés pour ça ne s’en privent pas.

Il y a comme ça deux space opéras qui sont un peu comme la mythologie grecque de la SF grand public.
Revisités, cités, parodiés, pillés, appropriés, réincarnés par des écrivains idolâtres qui – quand ils s’en rendent compte – appellent ça un hommage (collatéral) :face_savoring_food:

Mais je bavarde…
Revenons à nos éperons…

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Ce n’est pas tant un hommage qu’une marque d’évolution convergente, en ce sens que quand tu pars avec les mêmes données de départ, tu arrives au même résultat.

Perso ce que j’aime c’est de la light SF à échelle stellaire (ils n’iront pas dans la galaxie d’à côté), avec une progression humaine optimiste (pas de post-apo), sans magie (sauf si elle est expliquée à coup de midichloriens), et dont les vaisseaux sont à taille humaine construits sur le modèle de la marine à moteur (donc pas la Planète au trésor).

Tu pars de la réalité (parce qu’on ne construit pas un univers fictif crédible à partir d’un univers fictif, et que si tu veux un vaisseau qui fasse vrai il faut décrire un vrai truc que tu as vu avec tes vrais yeux), tu touilles, et à la fin tu obtiens du Star Trek tout simplement parce que Star Trek est construit sur le même principe.

Soit dit en passant, j’assume totalement le fait de créer ab nihilo quelque chose qui existe déjà… 'suffit juste de considérer que la base, c’est que tout ce que tu écris a déjà été écrit auparavant par quelqu’un d’autre (probablement mieux).

Mais bref, je vais maintenant éperonner un immeuble.
(et je vais rapidement arriver au bout des possibilités, j’ai quand même des problèmes d’épaisseur de coque insuffisante avec cette affaire)
(note pour plus tard : considérer un accostage raté et de la tôle pliée)

Hmm. 313 mots pour l’immeuble.
Je vous épargne ça.

Elle serra le poing. En réalité, c’était l’ultime proposition du gouverneur qu’elle ne digérait pas. Celle qu’il lui avait susurré à l’oreille, tout en lui mettant la main aux fesses.
— Levez les boucliers, ordonna-t-elle. Je prends la barre.

Bon allez. Je fais la station spatiale et j’arrête. Je n’éperonnerai pas de baleine, ça va mettre du sang partout, ce n’est pas très propre.

Et puis, tu risques d’avoir Sea Shepherd sur le dos.

Alors ça c’est rigoureusement impossible, parce que Sérhà a les cheat codes.

Parce que bon, au final c’est quoi Sea Shepherd ? Des pirates (ok le terme est un peu impropre, mais c’est pour la démo), qui se dressent contre le(s) gouvernement(s) et n’hésitent pas à éperonner leurs adversaires…

Je doute que le Sea Shepherd du futur émette autre chose qu’un « léger reproche ». Après bien sûr ça dépend ce que tu entends par « sur le dos », et si tu le prends au sens littéral ou non… :face_savoring_food:

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