[In Arcadia] Histoires de pirate

Outch, c’est magnifique et terrifiant de voir des listes pareilles :sweat_smile::star_struck:

J’adore empiler et ça fait des années que je suis passée en mode « terreur ».
Car après tout, quel est l’intérêt de présenter un texte isolé de quelques dizaines de pages quand tu peux balancer la totalité du parpaing de 3000 pages sur le même sujet ?
Oui parce que je ne fais pas de déviation ou de réécriture, hein… C’est une seule histoire, sur une seule ligne temporelle. Présentée dans le désordre. Et qui s’assoit sur sa propre cohérence quand ça m’arrange.
Et, non, je ne fournis pas les explications avec le monstre quand je le présente dans son ensemble. Il est juste là pour faire peur (et aussi parce que j’avais une liste à compléter tout en haut, c’est la seule que j’ai sous ce format)

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Hello all.
Puisque j’en suis à ranger des trucs, je pose ici un machin hybride que je ne sais pas où mettre.
En effet :

  • je ne génère jamais d’images quand j’écris (à part des mots en noir sur un fond blanc, mais je présume que ce n’est pas quelque chose que l’on peut qualifier « d’image ») ;
  • ce que je dessine n’est pas destiné à être mis en mots.

Malheureusement, il m’arrive de temps à autre d’accoler une bribe de texte à un dessin, ce qui m’embête un tantinet car je ne sais en conséquence pas trop où stocker ça… côté « stockage de texte », j’entends.

En attendant je le mets donc là. S’il y en a plus à l’avenir j’envisagerai une présentation spécifique, mais 2 ce n’est pas assez.


— Quoi que ce soit ça a l’air mort, à présent. Tu veux qu’on entre pour vérifier ?
— Si tu passes devant.

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« Tu es sûr qu’il faut passer par cette porte ? Fais-moi voir ton plan ! »

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Y’a un truc à creuser (je le garde pour plus tard).

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Bon. Il y avait longtemps que je n’avais pas été embêtée par un problème de formatage, venons donc verbaliser pour démêler :

  • soit un épilogue au restaurant, trois personnes, digressions extraterrestres avec fusion mentale, botanique bleue et relationnel mal géré
  • soit un POV interne à sélectionner

Option 1 : la victime. Avantages : permet de profiter de l’effet de surprise. Inconvénient : découverte en néophyte, pas de compréhension du phénomène.
Option 2 : l’experte. Avantage : au moins elle sait de quoi il s’agit (facilité de description, décodage des intentions). Inconvénient : le bidule n’est pas prévu pour elle, implique un positionnement en observateur.
Option 3 : Mary. Avantage : sait ce qu’il veut et comment il veut le mettre en place. Inconvénient : pas forcément le meilleur pour analyser les réactions des autres. Accessoirement, ne comprend pas ce qu’il fait.

Raah j’avais commencé en 1, j’ai tenté 2, mais je pense que je vais tout basculer en 3. Mary est vraiment un chieur, en réalité.

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Madame,
Warrius, Sérhà et Harlock sont dans un bateau.
J’attends cet épilogue.

Je ne sais pas pourquoi tu te poses la question. :smiley: Mais c’est touchant de voir que tu as essayé. Tu écris toujours du point de vue de Harlock, ou à 95%.
Alors forcément, passer sur quelqu’un d’autre, et trouver ça pertinent / intéressant, c’est plus difficile (impossible ?).
Tu n’écris pas les aventures de Warrius. Tu n’écris pas les aventures de Sérhà. Tu n’écris que celles de Harlock ; et les deux autres – soyons honnêtes – ne sont là que parce qu’il est là lui-même.

Je parie que tu ne saurais pas écrire ne serait-ce qu’un one-shot Warrius flamboyant, qui ne fasse aucune allusion à Harlock, et trouver que ça vaille quand même le coup.
J’ai l’impression que tu lui fais mériter son patronyme (Zéro)… :stuck_out_tongue:

Il est à peine un sidekick, le pauvre, (parce qu’en plus, il n’est pas là tout le temps). Même Marjan reçoit plus de considération. Même la peluche du poulpe (ou même le chocolat).

Après… tu as une autre soluce de néophyte pov extérieur : le 4e couteau, l’extra embauché pour la journée qui fait le service des plats dans le restaurant. Le sommelier bétazoïde. La femme de chambre orionne qui, avec ses phéromones et son teint vert, vient semer la zizanie dans les plans du Capitaine, ceux de la belle Fougère, et pas ceux du Zéro Pointé qui est à la ramasse (pardon Warrius).
Nota : parfois, je pense que ça pourrait être le surnom du capitaine, ça (Zéro Pointé), tellement il est limité en psychisme, en expression émotionnelle, et en phrases complètes. :rofl:

Je pense aussi qu’avec toutes ces propositions qui font d’excellents repoussoirs, tu pourras te retrancher vers ce que tu voulais vraiment, au fond. :stuck_out_tongue:

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Ce n’est pas sympa pour Warrius, à qui je fais quand même les honneurs du POV dans l’écrasante majorité des one-shots qui le concernent (tout comme Bob avait le POV, Marjan a le POV et Sérhà tend à prendre le POV - elle l’avait pour l’action principale de cette histoire, d’ailleurs). C’est pour ça que je suis embêtée : mes one-shots « aventure » en duo sont généralement du point de vue de l’autre, ne serait-ce que pour décrire à quel point Mary est un crétin. Sauf que :

  • ils sont trois
  • ça tourne autour de la fusion mentale, donc je suis à la limite de l’introspection (et là c’est toujours du POV Harlock, je suis d’accord)
  • le but c’est quand même d’aller voir à l’intérieur de leurs propres têtes, donc je ne peux pas utiliser un joker en 4e POV (je ne fusionne pas Mary avec n’importe qui, il va déjà se fourrer chez suffisamment de monde comme ça)

Pour le reste, j’admets : l’univers est construit pour le pirate, il tourne autour de lui et il s’effondrera avec lui (ou plutôt il ne s’effondre pas, et dans ce cas ça implique toujours des jeux de 4e mur, un train à vapeur et Maetel). S’il n’y a pas au moins son ombre sur le texte, ça ne m’intéresse pas (ce qui, soit dit en passant, vaut aussi pour ce que je lis).

Edit : pas d’angle d’attaque pertinent en 3. Je retente en 2. Pas sûre que ça fasse l’affaire, notamment parce que ce n’est pas si facile que ça d’aborder la chose du point de vue d’une fougère. Si ça ne donne rien, c’est que l’idée n’est pas bonne et je passerai sur un autre texte.

Edit bis : Bon eh bien ça ne donne rien (sur presque le même nombre de mots que le corps de texte, mais ça ne donne rien quand même). Je clos. Désolée pour la fausse joie, Oldie.

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Hello all.
Je passe par ici pour annoncer la mise à jour de mon bingo avec un troisième « U », à poil.
Mention particulière pour l’incipit très vulgaire et l’utilisation sur un peu plus de 2K mots d’un morceau de lore d’une obscure série dérivée qui possède en tout et pour tout moins d’une minute d’écran.
Non, ce n’est pas la première fois. J’aime être ultra spécifique.

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Parce que j’aime archiver à différents endroits, je pose ici ce dessin, qui était très sérieux avant que je ne l’agrémente de petits papiers. Au moins c’est raccord avec la saison, vous me direz.


Ce qui est amusant c’est qu’on peut en faire une mini-histoire stupide.

— Nom d’un ornithorynque balafré, ce bonnet est beaucoup trop grand !
— Mais non capitaine, vous êtes par-fait.


On s’amuse comme on peut.

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Allez, il y avait longtemps, voici un point schoolfic !
Constat de départ : le tome 2 bloqué implique un problème de construction, listons.

  1. Point Zéro, la schoolfic originelle, est toujours stoppée au même endroit depuis mars 2020. Le morceau à écrire pour recoller le dernier chapitre de Wanderlust implique :
  • que Mary aborde un Grovaisseau avec son Petivaisseau
  • que Mel meure
  • que les survivants se replient (et que Mary se replie sur Terre, donc, afin de voir Maya, puis rattraper sa scolarité à l’Acastro et y embêter Warrius)
  • une option à étudier pour la trame étant de « faire disparaître » Mel, mais de le récupérer plus tard en tant que Faust : ça me fait une variation intéressante sur l’immortalité qui reste envers et contre tout mon thème de fond, et ça me donne du scénario supplémentaire à inclure dans « Réminiscences » (même si Jelle n’est in fine pas si facile que ça à gérer)
  1. La schoolfic principale a décollé d’Yblane en janvier 2021 pour partir faire l’école buissonnière, et garde malgré tout beaucoup plus de possibilités action/aventure que Point Zéro. En plus les ennemis y sont un peu plus cadrés, c’est quand même plus facile de s’y retrouver.
  • l’option 1 consiste à poursuivre sur la lancée, sans ellipse : Mary doit 1) maîtriser le monstre, 2) recruter un équipage, et 3) se trouver une quête épique. Le cheminement du scénario doit permettre de se recoller sur « Katz » et de terminer sur « et maintenant, en route vers la planète idéale ! »
  • problème : même si je lui colle Warrius dans les pattes avec deux ou trois combats spatiaux, ça restera un tome d’attente, dont l’objectif est de chercher un objectif - et je pense que c’est à cause de cette boucle objective qu’il bloque
  • l’option 2 consiste donc à faire une ellipse et à passer directement du tome 1 au tome 3 : donner à Mary sa quête épique en ouverture, et embrayer sur la chasse au trésor. Avantage : ça me permet de faire entrer en scène mes stations fantômes. Inconvénient : je perds Katz dans l’affaire, donc la partie « recrutement de l’extraterrestre de l’équipage »

Je note également que :

  • la trame sous-jacente « immortalité » inclut toute la partie « robotisation » ébauchée à la fin du tome et le côté « ordinateur central » du nouveau Grovaisseau de Mary
  • l’extraterrestre de l’équipage inclut la partie télépathie et incompatiblités humaines
  • les stations fantômes se raccrochent à Marigen, et donc à Mel (considéré comme mort à ce stade), et sont prévues devenir l’équivalent d’une Tortuga spatiale ; leur construction est en cours, mais non finalisée (mais ce qui est sûr, c’est qu’Emma est accueillante et Emde beaucoup moins). L’une des deux possède des docks automatisés, certainement Emde.
  • Warrius doit prendre du galon et récupérer le bon vaisseau, c’est-à-dire pas celui du tome 1. A ce stade j’en reviens à ma question d’ellipse, et comme d’habitude quand je liste mes notes, je m’aperçois que le changement de vaisseau peut en réalité faire un excellent prologue de tome. Avec ellipse, donc, parce que Warrius ne va pas monter en grade comme ça à la fin du tome 1, pouf… Je vais travailler là-dessus.

Edit : les réflexions vont bon train (tchou tchou), et je suis donc arrivée au point où je me dis qu’il serait peut-être judicieux de commencer mon tome 2/3 au moment exact de « Dis donc des dindons » :

  • équipage inexpérimenté en cours de recrutement
  • implique des problématiques de ravitaillement et de maintenance
  • permet d’introduire « la quête », ie les vergers d’Emma et les docks automatisés d’Emde

Ce qui me ferait donc une ellipse de quelques semaines (un ou deux mois, trois mois max) entre la fin d’Yblane et la poursuite de la schoolfic :

  • c’est idéal pour monter une petite réputation hors champ
  • permet de convoquer Warrius à l’état-major pour lui donner 1) une promotion, 2) un vaisseau, et 3) une mission
  • ça me laisse aussi le temps de la convalescence pour Erin, que j’ai quand même abandonnée avec un bras en moins.

Poursuivons sur cette voie.
Je vais maintenant m’attacher à préciser le rôle du pélican dans cette affaire.

Edit 2 : Oh je sais ! Je sais ! Si Emma possède la bouffe, alors il y a forcément de l’eau et donc un lac. D’où le pélican, c’est très logique. Le pélican est là pour voler au-dessus du lac, ou plutôt pour ne pas y voler parce qu’il sent que ce n’est pas un lac facile (l’instinct animal, voyez-vous). Du coup je pensais mettre des crabes géants à l’intérieur, mais 1) j’ai déjà utilisé des crabes deux fois, et 2) à mon avis ce serait plus « viable » pour une station automatisée d’avoir un lac d’eau douce plutôt qu’un lac d’eau salée. Exit donc les homards géants (en plus j’ai aussi déjà utilisé des homards, certes irlandais et de taille normale, mais quand même).
Envisageons en conséquence des écrevisses. Géantes. Avec des grosses pinces. Qui mangent les gens. L’écosystème est favorable, dirons-nous.
Anecdote amusante, je reboucle parfaitement avec le fandom d’origine.
Oui j’écris canon, moi, messieurs-dames.

Edit 3 : alors donc…

  • je prends l’épisode 1 de Cosmowarrior Zero pour le prologue (avec peut-être un prologue + une introduction en fonction de la longueur du truc)
  • puis l’épisode 6 d’Albator 84 pour lancer la quête
  • péripéties diverses de jeu du chat et de la souris, qui permettent de me poser çà et là et donc de raccrocher l’épisode 6 d’Albator 78 « récupération de l’extraterrestre de l’équipage » (possibilité de prendre le 15 de 84 si besoin de meubler pour jouer au sous-marin)
  • retour sur le 6 de 84 pour les manœuvres spatiales et le dock automatique, et récupération du manga pour les écrevisses.

Ca se tente.

Edit 4 : Ah et il faut que je tue Maya, aussi. Pt’êt pour le tome 4.

Edit 5 : Je disais donc :

  • scène 1 (prologue) : « monsieur, veuillez ranger ce Grovaisseau à sa place. » « Nan ! » « Oh mon Dieu, ce fou essaie de nous éperonner ! »
  • scène 2 (prologue) : « C’est vous qui avez survécu au dingue qui éperonne les gens avec son Grovaisseau volé ? Parfait ! Voici une promotion, un Plugrovaisseau, et si vous pouviez nous ramener notre Grovaisseau en un seul morceau ce serait gentil. »
  • scène 3 : « Dis donc, tu savais que les moteurs d’un Grovaisseau consommaient autant ? Quelqu’un a de quoi payer l’essence ? »
  • scène 4 : « Ce sera [super cher], cher client. » « Vous faites crédit ? » « Pas du tout. » « Bon alors je casse tout. Eperonnage ! »
  • scène 5 : « Mais ? Ce Plugrovaisseau me tire dessus ! Arrêtez m’sieur ! Je suis gentil ! » « D’accord, mais rends le Grovaisseau ! » « Nan ! Pisque c’est comme ça, je fuis ! »
  • scène 6 : « On est perdu là, captain. En plus Plugrovaisseau nous a un peu abimés. Et on a toujours pas d’essence. »
  • scène 7 : « Bonjour, je suis Extraterrestre Cryptique, l’extraterrestre qui aime les phrases cryptiques. Avez-vous entendu parler des stations fantômes maudites ? » « C’est pas une vieille légende ? » « J’ai des indices cryptiques. » « Eh, ça a l’air cool ! Ils ont de l’essence ? »
  • scène 8 : « Captain, je crois que Plugrovaisseau nous suit. » « Pas grave, je vais le semer dans cet endroit hyper dangereux où il ne faut surtout pas naviguer. »
  • scène 9 : « Ce n’est pas un énorme trou noir, ça ? » « Si, pourquoi ? »
  • scène 10 : « Aaaaaaaaaaaahhhh ! »
  • scène 11 : « Captain, on se fait attaquer par une station spatiale fantôme pleine de Grocanons ! » « M’en fous, je passe ! Yee-haw ! »
  • scène 12 : « Ne faites plus jamais ça, captain. Votre Grovaisseau est plein de trous, maintenant. » « Bien sûr que si, je vais recommencer !.. Oh regardez ! Une gentille station fantôme cachée derrière la première ! Ca vous dirait d’aller voir ? »
  • scène 13 : « C’est mignon mais un peu lugubre, vous ne trouvez pas ? » « Bah la plage a l’air sympa, non ? » « Mouais. En tout cas votre canard n’a pas l’air rassuré… Oh attention ! Une écrevisse géante ! »
  • scène 14 : « Bon maintenant qu’on a bouffé l’écrevisse, ça ne vous dirait pas de chercher une pompe à essence ? » « J’ai l’impression que l’essence est sur l’autre station. » « Ah flûte. »
  • scène 15 : « Je propose de foncer à travers tout et de tout péter. » « C’est complètement idiot. Je valide. »
  • scène 16 : « Alors récapitulons. On a trouvé de l’essence. On a reprogrammé les robots reboucheurs de trous pour boucher les trous de Grovaisseau. On a de la bouffe. Je m’installerais bien dans le coin. » « Alarme ! Plugrovaisseau en vue ! »
  • scène 17 : « Piou, piou, piou, woouush, kaboom. »
  • scène 18 : « Dis donc, j’ai pas vraiment envie de te tuer. Ce serait cool que tu fasses comme si tu ne m’avais pas vu, en fait. » « Raah, t’es pénible. D’accord. »
  • scène 19 : « Bon ben à la prochaine, hein… » « Ouais c’est ça, bye. »
  • scène 20 (épilogue) : « Non désolé, je ne l’ai pas trouvé. Il se planque dans un coin hyper dangereux avec un méchant trou noir, tout ça… Mais ne vous inquiétez pas, dès qu’il sort, je le poursuis ! » « Vous n’êtes pas en train de m’entuber, commandant ? » « Non non… Allez, bisous ! »

Edit 6 :

  • terminer l’année en relisant les Sirènes d’Yblane :white_check_mark:
  • ce truc est quand même un banger, comme disent les jeunes (oui je kiffe toujours autant la scène du décollage)
  • sachant que les sirènes étaient en réalité des otaries sur exosquelette, est-il légitime de titrer le tome suivant « Les écrevisses d’Emma » ?
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Hello all.
Je vous épargne un énième Edit et je rouvre un post pour débuter l’année.
Et je poursuis donc. Le plus important maintenant que Grovaisseau n’est plus coincé sous une montagne, c’est d’être cohérent sur les performances, et raccord avec les distances.
Heureusement, j’avais déjà fait des calculs pour Yblane, et je retombe à peu près sur mes pattes en me replongeant dedans.

La navigation interstellaire était régie par des contraintes à la fois physiques et matérielles : les sauts warps en hyperespace permettaient de voyager plus vite que la lumière, mais la distance maximale restait limitée et impliquait de fonctionner par « bonds et stations ». Les moteurs les plus performants tenaient le régime warp pendant cinq parsecs – au-delà, on risquait la surchauffe… et l’explosion. L’Hayabusa ne dépassait pas les trois parsecs et demi.

Ce qui nous donne (à la louche, hein…) :

  • Frégates / croiseurs : 5 parsecs / saut warp
  • Patrouilleurs : 3-4 parsecs / saut warp
  • Cargos : 2-3 parsecs / saut warp

Et en considérant que les capacités moteur permettent un saut warp toutes les 30 minutes, on obtient alors des vitesses de (en années-lumière par heure) :

  • 30 AL/h pour les frégates/croiseurs
  • 20 AL/h pour les patrouilleurs
  • 15 AL/h pour les cargos

Ceci étant bien sûr des vitesses max, la vitesse économique se situant autour de 12-15 AL/h.

Si l’on regarde le plan du Bras d’Orion, on est sur une distance de 15000 AL dans le sens de la longueur, et un rayon de 2500 AL pour la partie centrale de l’Union Fédérale, 2000 AL pour le Consortium Marchand (j’ai (re)fait un croquis) :

On est donc (toujours à la louche) sur un temps de trajet de 15 jours en vitesse économique pour rejoindre le Consortium depuis la Terre, ce qui est parfait et complètement cohérent.

Tout ceci pour dire que je vais pouvoir caler avec précision les performances de vitesse de Grovaisseau, qui sont indécentes parce que le bidule est méchamment surpuissant.

Edit : on notera que je n’ai pas placé mes stations spatiales fantômes là-dedans, mais en toute logique elles se baladent dans l’espace vide entre les Sylvidres et l’Empire Mécanique. Je peux probablement placer un gros méchant trou noir et autres pièges spatiaux chelous juste sous le dernier « e » de Bordure Extérieure. Pt’êt que je devrais ajuster les distances, mais à mon avis ça passe large et ça fera un petit coin tranquille parfait pour des stations fantômes, vous en pensez quoi ?

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Je pense que tu aurais dû bosser pour ceux qui ont fait Game of Thrones. :smiley:
Leur sens des distances et des vitesses est du grand n’importe quoi. Ils sont, limite, au niveau de la téléportation.

Telle que tu me vois, pour une fic que je n’ai jamais écrite, je suis allée chercher quelle était la vitesse de pointe d’un ptéranodon – ce que j’avais de plus près qu’un dragon – et estimer combien d’heures de vol (par temps clair) il fallait pour rejoindre Accalmie et Port-Réal. ça donnait 3-4h de trajet mini.

J’ai fait la même chose pour savoir combien de temps aurait pu mettre Jaime pour descendre de Winterfell (toujours vers Port-Réal), en prenant en compte la vitesse d’un cheval (avec un chevalier en armure posé dessus, la pauvre bête doit souffrir un peu et être ralentie). Et tout ça à supposer qu’il y ait des auberges et nuitées de sommeil bien sûr (au moins pour le cheval). J’ai compté plus d’un mois. Dans la série : une demi-heure. :smiley:

Donc je ne peux que saluer fraternellement ta dinguerie ci-haut exposée. Et je l’apprécie. Par contre, un jour de grand désœuvrement et procrastination, tu pourrais 1) dessiner plus proprement cette carte et 2) donner la définition d’un parsec.

ça pourrait servir pour les autres qui font de la SF. :smile:

Kua ? L’Arcadia était toujours là-dessus depuis tout ce temps ? Ajoute à ta fic la vitesse de corrosion et son étendue sur la coque, par temps humide (et salé), je pense qu’au niveau réalisme, tu seras inattaquable.
Fais gaffe, la Hard SF te guette au tournant.

Bonne année !

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C’est aussi pour ça que les cormorans-dragons sont au point mort : j’ai besoin de jeter Mary dans une cascade au crépuscule pour le récupérer à l’embouchure le lendemain, mais le courant n’est pas assez fort.

Sinon la carte est à usage interne. Elle n’a pas d’autre utilité que d’être un pense-bête pour rester cohérente dans ma rédaction et ne servira pas à grand-chose pour d’autres (sauf à vouloir me voler mon worldbuilding, et dans ce cas un brouillon suffira bien).
J’ai par ailleurs continué à construire : parlons donc de la Sorcière de l’Espace avec le petit croquis qui va bien


La Sorcière de l’Espace est un méchant tourbillon spatial, géant, qui bouffe tout ce qui passe à proximité, sluuurp. Il est composé de :

  • très grands bras (beaucoup de courant, super dangereux, houlala) qui s’enroulent en spirale autour du centre
  • Charybde, un trou noir binaire vorace (au centre du machin, donc)
  • une porte, ie un espace à peu près dégagé entre deux flux de courant (attention il n’y en a qu’une, donc il ne faut pas se tromper d’embranchement) [Nota : bien sûr que cette porte aura un nom]
  • une poche plus ou moins calme dans laquelle s’accumulent les débris en tous genre (astéroïdes, planètes errantes, épaves, bidules à la dérive), formant un labyrinthe mortel que je nommerai donc Scylla
  • une naine brune autour de laquelle orbite la majorité de Scylla, et où l’on va donc trouver Emma et Emde

Très franchement, une fois qu’on a réussi à passer sans se faire broyer, c’est le refuge idéal.

Par ailleurs rassure-toi Oldie, je fais beaucoup trop d’approximations scientifiques pour tomber dans la hard SF. Mais ce n’est pas parce que j’écris en light SF qu’il ne faut pas rester cohérent dans la narration… Il n’y a rien de plus horripilant que les écrivains qui confondent « interplanétaire », « interstellaire » et « intergalactique ».

Et pour le point 2) un parsec, c’est 3,26 années-lumière.

Le parsec [/paʁ.sεk/] de symbole pc, est une unité de longueur utilisée en astronomie. Il est défini comme valant exactement 648 000/π unités astronomiques, soit environ 3,26 années-lumière.

Et avant que tu ne poses la question, l’unité astronomique vaut 8 minutes-lumière (c’est la distance Soleil-Terre).

Edit :

[Nota : bien sûr que cette porte aura un nom]

Je pense que « la Bouche de Cerbère » est tout à fait raccord. Mais je vais continuer mes réflexions sur le sujet.

Edit 2 : Alors…
Je nomme le premier bras Phlégéthon. « Constitué de flammes », c’est parfait (et raccord avec le film Arcadia de ma jeunesse, formidable).
Pas loin j’ai le Cocyte et l’Achéron. Je garde Léthé pour un autre tome (il y a du potentiel), et le dernier bras est Styx, bien sûr.

Styx était une nymphe (…), par ailleurs la patronne d’une fontaine d’Arcadie considérée comme une des entrées des Enfers.

Je ne sais pas vous, mais moi je trouve ça rigolo.

Edit 3 : Parlons de Grovaisseau.
Grovaisseau est plus petit qu’un croiseur. Sa longueur est fixée à quatre cents mètres, soit (au minimum) une centaine de mètres de moins que les fleurons de la Flotte.
Grovaisseau a des moteurs warp qui font pâlir de jalousie tout le quadrant. En gros, il est plus rapide, wouhou !
Et donc :

  • si les croiseurs sont à 5 parsec/saut warp, 2 sauts warp/heure, 30 AL/h en vitesse max
  • si je pars du principe que 5 parsec/saut c’est déjà une belle perf’
  • alors la variable d’ajustement est le nombre de sauts/heure

Grovaisseau est donc capable de sauter à la chaîne, telle une grosse gerboise géante, boing, boing.
Je vais en conséquence considérer :

  • le mode « standard » pour les vaisseaux honnêtes : 5 minutes de saut, 25 minutes de refroidissement (boing)
  • le mode « monstrueux » pour Grovaisseau : 5 minutes de saut, 10 minutes de refroidissement (boing boing boing)

Ce qui signifie que Grovaisseau est à 4 sauts/heure, et qu’il est donc 2 fois plus rapide que les vaisseaux les plus rapides en service.
Et encore, je n’ai pas touché à sa distance par saut, mais je suis certaine qu’après neuvage, il montera facile à 7 ou 8 parsec/saut (bon par contre ça lui donnera au final une vitesse de 100 AL/h, ils vont transpirer en face)

Alors bien sûr vous allez objecter que le bidule est beaucoup trop puissant, où est le challenge dans tout ça ? Certes, mais :

  • je prévois de le jeter dans les bras d’un trou noir binaire (et bien sûr qu’il va s’en sortir, c’est évident)
  • il ne sait pas atterrir (et potentiellement, il manœuvre super mal en atmosphère)
  • et puis après tout je n’ai parlé que de ses performances en vitesse warp et pas en vitesse conventionnelle, je décide donc qu’il ne fait pas des scores de fou en vitesse conventionnelle. Bon par contre il a un blindage de malade, ça compense.

Côté armement, je reste sur du très classique : torpilles, torpilles warp, torpilles nucléaires, torpilles foreuses (je vous ai dit que j’aimais les torpilles ?), missiles (croisière, surface-surface, TCP), Grocanons laser (3 tourelles triples), canons d’autodéfense, plus des chasseurs embarqués (25).
En volume on est donc équivalent, voire légèrement supérieur, au croiseur.
En performance les torpilles sont très méchantes. Les Grocanons également.

Côté équipage, je table sur une capacité à 150-200 personnes, chasse embarquée comprise, soit nettement moins qu’un croiseur.
En pratique le bidule est sur-automatisé, donc il fonctionne quasi tout seul.
Heureusement parce que pour l’instant ils sont une douzaine à bord.
Va falloir que je les liste (le pélican ne compte pas).

Edit 4 :

Je l’ai testé plus long.


Il a meilleure mine, je trouve.

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Point schoolfic !
Parce que j’ai de grosses problématiques de recrutement, il m’est apparu important de commencer par détailler le plan d’armement complet de Grovaisseau. Ben oui : pour signifier à quel point ils sont dans les ennuis jusqu’au cou niveau RH, il faut déjà savoir où sont les trous. Avantage, ça me permet aussi de remplir efficacement, car il n’y a rien de plus horripilant qu’un équipage construit n’importe comment.
Or donc, voilà un organigramme griffonné sur un torchon qui passait par là histoire de bien se représenter le truc :


Bien évidemment, j’ai fait au plus simple (le but tout comme la carte, c’est d’avoir un pense-bête sur lequel s’appuyer pour être un minimum crédible dans la narration), ce qui nous donne donc :

  • 3 groupements
  • 4 compagnies
  • 7 services
  • 17 secteurs

Pour un total de 165 membres d’équipages, officiers compris.

En sachant qu’à l’heure actuelle, ils sont 6 :

  • Mary
  • son meilleur ami geek à lunettes
  • Pit’ Maji, le chef machine
  • Osman, le radio
  • auxquels j’ajoute « scientifique 1 » et « scientifique 2 » pour faire tourner le truc (2 mécanos, dont un qui fait aussi la cuisine et l’infirmier à ses heures perdues)

Anecdote amusante (ou intéressante, enfin c’est vous qui voyez), ces braves gens sont tous des mâles.
Et en termes de recrutement, il est prévu à l’escale n°1 de ramasser :

  • 1 pilote et son pote
  • le mécanicien « avion » qui va avec
  • le doc
  • un mécanicien standard

(qui sont d’ailleurs potentiellement tous des mâles aussi)

Ce qui portera le total de l’équipage de Grovaisseau à 11, dont 3 qui ne servent à rien dans le fonctionnement courant (oui un pilote c’est sympa pour les acrobaties, mais ce n’est pas du tout utile pour la navigation)
Ben figurez-vous qu’on n’est pas sortis des ronces, avec tout ça…

Edit : c’est très important de sauver toute cette réflexion.
Donc : plan d’armement « mode dégradé », ie état RH final de Grovaisseau :

Pour l’état-major :

  • CDT : 1 (Mary)
  • CSD : 1 (son meilleur ami geek)
  • OPS : 1 (Yattaran)
  • MACH : 1 (Maji)
  • MED : 1 (le doc)

Pour l’équipage :

  • PASS : 6 (dont Kei, Mimee et Osman)
  • ARMES : 6 (dont Cody)
  • AVIA : 10 (dont Loop)
  • MEC AVIA : 4 (dont Astéria)
  • MACH : 12 (dont Dick, Delhi, Blue et Marjan)
  • CUISI : 1 (Masu)

Soit 44, plus un pélican, 3 ratons-laveurs, un chat, une moufette, un poulpe violet et 2 gosses.
Je suis pas mal.

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« L’incident » avait conduit à un rapport, et le rapport à une convocation. Le mémo indiquait « toutes affaires cessantes ». L’Hayabusa avait mis six jours pour rejoindre les Planètes Centrales à vitesse maximale.

Ha ah ! Toute cette cartographie préliminaire était parfaitement pertinente ! Comme ça je sais tout de suite que c’est « six jours » et non pas quatre, ou même dix !
Hum.
Bref.
Cher tous, j’ai la joie et l’honneur de vous annoncer que la rédaction de « schoolfic 2 » (ou 3, peu importe) a débuté ! (wééé) Mon prologue est désormais rédigé, je recevrai donc avec plaisir tous les gardons que vous voudriez bien me jeter à titre d’encouragement (c’est pour le pélican).

Donc voilà, le maître d’école vient rendre compte que le cancre de la classe s’est fait la malle avec le dernier outil pédagogique hors de prix. La directrice prend note et autorise l’utilisation du chat à neuf queues.

Que la chasse commence !

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image

ça ira ou Ieeek est un gros mangeur ? J’ai la taille au-dessus s’il le faut. :sunglasses:

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Après vérification, il faut à Monsieur l’Oiseau entre 1 et 1,5 kg de poisson par jour (nota : prendre en considération cette contrainte pour les problématiques de ravitaillement). A vue de nez je dirais qu’il y a le compte, mais au pire il complètera avec un pigeon, ou alors il tentera le chat.

Edit : Mary a besoin d’un câlin plein de bras.

Hub Terra était un dock orbital tentaculaire, qui étalait ses presque deux cents kilomètres de long au-dessus de la planète Heavy Melder. Plus d’un million de personnes de toutes origines s’entassaient ici. Son développement anarchique avait depuis longtemps découragé les autorités de le cartographier avec précision, et les zones de non-droit pullulaient. C’était l’endroit idéal pour disparaître… à condition de ne pas y accoster à la barre d’un prototype ultra-secret récemment volé, évidemment.
— Tu t’es foutu dans une sacrée m*rde, gamin.

Mesdames et messieurs, Bob est dans la place.

Edit 2 : Bon. J’ai écrit 180 mots du premier chapitre, et la constatation est sans appel : c’est inabordable, comme d’habitude.
Poursuivons.

Edit 3 : Raah, j’utilise toujours les mêmes mots !
Et j’ai l’impression de commencer comme « Eternal Captain », aussi. C’est… désagréable.

Edit 3 bis :

— Du coup tu conseilles quoi ?
— Laisse ce vaisseau, gamin. Il ne t’apportera rien de bon.

Hahaha. Quelle touchante naïveté. Tout l’univers est construit pour ce vaisseau.

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Point schoolfic !
Chapitre 1, je répète, chapitre 1 ! (pas de panique, ce sont des petits chapitres sur le même format qu’Yblane) (mais félicitez-moi quand même avec une grosse carpe, le pélican n’a pas été nourri)

Aujourd’hui, Mary, 17 ans, caractère rebelle, élevé dans un milieu de trafic et de contrebande, s’aperçoit après avoir volé le vaisseau le plus puissant de la galaxie qu’il faut beaucoup beaucoup d’argent pour le faire fonctionner (mais genre vraiment beaucoup, hein…).
Mais soyez confiants, il va trouver tout seul quels sont les débouchés professionnels qui s’offrent à lui.

Au prochain épisode, nous verrons comment recruter un équipage sans argent, et pourquoi il est intéressant d’embarquer un alcoolique et une gosse de 3 ou 4 ans à bord.

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Bonjour,
voici Diem. J’espère qu’elle fera l’affaire.

J’ai quand même dans l’idée que l’appeler « Mary » est un peu source de confusion, pour ceux qui prêteraient une attention distraite au contenu de cette branche.
Je sais qu’il a les cheveux longs mais ce n’est plus le signe de rien depuis les années 70.
Sérieusement, faut-il considérer que sa récente mission sous couverture, en tant que sylvidre « Illyana », prépare le terrain intérieur pour annoncer une fracassante transition vers un Fem!Harlock ?
Nos lecteurs ont besoin de savoir ! :joy:

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Oh ben le pélican est gâté avec cette grosse Diem.
(note bien que la bête sera découpée en tranches et qu’il n’aura pas le droit de tout boulotter en une seule fois)

Pour le coup c’est plutôt l’apanage de Tochiro, ça… (même si ce sont tous des « ils », en l’occurrence).
Mais bref. Je peux l’appeler François-Marie si tu veux, mais je suis à peu près sûre qu’il ne va pas apprécier… ça fait petit garçon sage et il se donne beaucoup de mal pour avoir l’air libre et fougueux. En plus ça ne dé-confusionne rien du tout (même si très franchement, je doute que cela intéresse qui que ce soit par ici)

Quant à sa « récente » mission sous couverture, même s’il y est toujours aussi crétin je tiens à préciser qu’il a quand même (au moins) quinze ans de plus ^^

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