Bah, je vais te répondre quand même Alfaho
(car on dirait que tu n’as pas lu l’enfilade de messages et que tu t’es arrêté au premier).
Je le pense parce qu’Edahel a clairement signifié que Wattpad c’était « nul » (sic) alors lui conseiller d’y aller… 
De ce fait, ça me stressait parce que j’avais besoin de retours sur mes écrits pour savoir si je ne devais pas changer quelques détails qui pouvaient être importants (manière d’écrire, fautes plus ou moins flagrants, ou bien clichés au niveau du scénario).
Le présupposé est bon. Vouloir s’améliorer.
Mais se demander si pour ses lecteurs, il faut (vraiment) faire un effort de style, pas de fautes et éviter les clichés… Est-ce une vraie question ? 
Réponse : oui dans le monde de la Fanfiction ! où tout cela est bien admis. Il y a des tas de lecteurs pas difficiles que cela ne dérange pas du tout de lire des histoires mal dites, pleines de fautes, avec un scénar plat. Et j’ai envie de dire : tant mieux ! Sinon ça ferait beaucoup de malheureux !
Par contre, partout ailleurs, les gens qui aiment la lecture (les intellos, on appelle ça), ils vont naturellement se porter vers des textes dont la qualité leur est familière et leur convient et ignorer ceux qui ne correspondent pas leurs critères.
C’est leur droit plein et entier. De même qu’on n’est pas obligé d’acheter un produit parce qu’il est en vente. On étudie la question, si on a l’argent, si on en a besoin, si ça nous intéresse…
De mon point de vue pour ma première question du sujet: les retours (tant positifs que négatifs) construits peuvent avoir une grande importance s’ils disent globalement la même chose.
Il faut que tu modères et que tu rationalises ton point de vue. Parmi tes contemporains, combien sont des têtes de lectures, intellos à fond donc capables de décortiquer un texte, de te faire des retours construits et, en plus, d’être fans de Touhou ? 
On met des années avant de devenir bon en français. Et une grosse majorité des Français eux-mêmes… peinent avec l’écrit, les abstractions et simplement être capable de conduire une réflexion argumentée.
Pour la deuxième question du sujet : tout dépend de l’univers sur lequel on écris, il y a des sujets qui sont plus populaires que d’autre, c’est (de mon pdv) un fait.
Carrément ! Si tu écris sur une plateforme où « il n’y a personne sur un fandom » parce qu’il est vieux, pas connu ou n’a pas la côte, ou simplement que les fans de ce fandom précis se retrouvent en fait « ailleurs », tu auras beau être super bon, avec un texte sans faute, les retours (quand il y en a) t’apparaîtront toujours décevants.
Moi qui te parle, je fais des bides intersidéraux, monumentaux, avec à peine 10 vues sur des pauvres OS même pas longs, (et garanti style et zéro faute) sur Men in Black ou James Bond sur FFnet. Autant les publier ici. 
Le vrai problème, pour moi, ce n’est pas la qualité des textes, c’est le besoin de reconnaissance de l’auteur… C’est la racine du mal, et de l’insastisfaction permanente qui trouve ses origines profondes dans cette directive première qu’est le besoin grégaire et humain d’être reconnu, validé par un groupe et aimé inconditionnellement.
Après, on peut néamoins faire connaître son oeuvre en publiant sur tous les sites/forums spécialisés dans les fanfictions.
Tout à fait.
En fait il faut chercher où sont les fans, en vrai.
(où sont les faaaaans ? Oups pardon, personne ne connait Patrick Juvet parmi vous…
)
Est-ce sur un forum classique entièrement dédié à cet univers ? Est-ce sur une plateforme de fanfiction étrangère (ou les non anglophones avec un niveau de 5e se sentent largués) ? Est-ce sur un réseau social quelconque ?
La logique et le bon sens dictent d’aller en priorité là où on aura un public déjà intéressé.
Ce qui est amusant, c’est que selon les fandoms, ça va varier.
Et pour ne rien arranger, trop de publications à côté de la nôtre, on est noyé et invisible. Pas de fans intéressés là où on publie, et on est invisible.
D’où mon conseil : chercher les fans. 
Le problème, c’est que parfois pour un auteur qui vient d’arriver, qui commence à écrire, qui découvre un univers et des usages inconnus, c’est déjà presque un effort surhumain en soi d’oser s’inscrire et de soumettre ses textes.
Il s’y s’identifie tellement, il a tellement d’attentes et de craintes qu’on le rejette… Que se contenter d’un seul endroit pour commencer, c’est déjà bien assez difficile et ça semble raisonnable et plus faisable. 