Pourquoi commentez-vous?

Salut !

Alors, ce topic m’est venu suite à la discussion sur l’autre.

(je m’excuse s’il ne fallait pas le créer, je sais qu’il existe des sujets similaires, mais aucun n’est centré sur ça en particulier).

Une phrase m’est restée en tête.

Ça fait un moment que je me pose la question du besoin de commenter (j’ai même fait des recherches très scientifiques sur le sujet, qui s’étend au-delà du domaine de la fanfic’ mais restons centrés).

Bref, que se passe-t-il entre le moment où vous lisez une fic’ et le moment où vous décidez de laisser un com’ ? Est-ce un réflexe, spontané ? Où ça demande réflexion ?

Et surtout pourquoi ? Qu’est-ce que ça vous apporte à vous ?

Pour finir, est-ce que vous pensez vraiment qu’un avis non sollicité peut aider ?

Sur ce, bon week-end ! :slightly_smiling_face:

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Pour moi, c’est spontané, surtout depuis que j’écris aussi. Laisser un com’ c’est faire acte de mon passage sur un texte et quelque part remercier (ou pas) l’auteur ou l’autrice. Je le fais d’autant plus facilement que j’apprécie. Parfois je laisse quelques retours quand des choses me semblent très améliorables. Je m’abstiens néanmoins de commenter si ça va être uniquement négatif. Inutile de décourager.

12 « J'aime »

Ce sujet peut toujours servir de complément à l’autre :+1:

Spontané, j’évite de me forcer à laisser un com.

Ce que cela m’apporte ? Pas grand chose à part montrer que quelqu’un est passé par la lorsqu’il s’agit de commenter le texte de quelqu’un d’autre. De plus, laisser un com. positif fera surement plaisir à l’auteur/autrice. Lorsque je suis mitigé envers le résultat final, je garde souvent mes pensés pour moi mais si l’envie me vient d’expliquer pourquoi j’essaie toujours de le faire de manière constructive. Parce que lacher un simple : « J’ai pas aimé donc c’est nul » merci mais non merci. Inutile sur 20.
Toujours en restant courtois évidemment.

Quand il s’agit de commenter en retour un message sur l’un de mes textes, c’est souvent pour remercier d’avoir pris de son temps pour avoir lu et apporter quelques explications sur tels et tels éléments du récit en cas d’intérrogation de la part du lecteur.

Après tout dépend de ce que recherche l’auteur/autrice. Souhaite-il ou elle s’améliorer ? Uniquement partager ? Personnellement tant que l’avis ou l’aide est donné dans la bonne humeur et est surtout pertinent alors oui, il ou elle n’a rien à perdre.

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Une impulsion, brève.

Il ne vaut mieux pas. Si je commence à réfléchir, le com ne risque pas sortir.

Rien. C’est juste pour l’auteur.
Si je veux me faire plaisir, j’écris une fic. :smile:

Vraiment ? Je pense qu’il faut le réserver à ceux qui le sollicitent. D’expérience.

Les coms étranges qui sont pointés dans « l’autre branche » partent du principe que tout fanfiqueur a obligatoirement envie de recevoir un avis et / ou de « s’améliorer ».
Parce que ça ferait partie du folklore local. Communauté, entraide, on se dit tout… :hugs:

Sauf que…

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Pourquoi je laisse un commentaire ?

  • Je ne parviens pas à me mettre dans la peau de quelqu’un qui ne voudrait jamais aucun retour. Sinon pourquoi publier ?
  • Du coup - mais je sais bien que c’est une illusion - j’imagine que les autres sont comme moi : intéressés par un retour, une information sur ce que le texte a donné ou infligé à la lectrice, suscité chez le lecteur. Donc c’est souvent le sens de mes commentaires, donner un écho de ce que le chapitre m’a laissé comme impression. Sous forme abrégée, de boutade, de question, de citation ou de référence à laquelle la fic m’a fait penser, etc.
  • Lorsque la personne explicite ne pas vouloir de retours, bien entendu, je m’abstiens.
  • Si le commentaire est acide, je le remâche un peu. Pas trop, faut laisser dans son jus…
  • Lorsque j’aime vraiment beaucoup, je me lâche en remarque de lecteur juste enthousiaste et avide de lire la suite.
  • Pour les personnes avec qui j’ai déjà partagé, je sais mieux ce qu’elles attendent. Donc parfois je fais un retour plus détaillé en MP.
  • Pour les défis, je m’organise pour tout lire, que je participe ou pas. Donc il y a toujours un commentaire dans ce cas. Le plus difficile, c’est lorsque l’impression générale est « bof… » Mais en laissant mariner, il y a toujours un angle qui ressort.
11 « J'aime »

C’est surtout de l’émotionnel. Ca m’a plu ou pas. En général, quand j’arrive à la fin d’un chapitre, comme je ne suis pas maso, c’est que ça m’a plu… Sauf une fois, j’ai laissé un commentaire parce que le sujet abordé m’avait interpellé, dérangée… Ce que j’avais lu m’avait donner envie de dire quelque chose.

Ca dépend des histoires. Certaines transportent et c’est un grand wooooowwwww !!! Et j’arrive à trouver tout de suite les mots. Parfois, ça sort moins facilement, parce qu’il y a trop à dire et qu’il faut faire le tri ou que je n’arrive pas à formuler correctement le binz…

A moi, pas grand chose. Comme mes camarades plus haut, je commente surtout parce que je sais combien il est agréable de recevoir des retours positifs sur ce qu’on a écrit.
D’un côté moins altruiste : ça créé des liens. Exemple type récent, c’est comme ça que j’ai commencé à échanger avec certains d’entre vous, par retour de commentaire, puis par MP, puis sur Discord, on commence par commenter, on finit par pré-lire tout en papotant d’autres choses… Ca marche pas forcément à tous les coups mais je trouve ça … agréable… enrichissant… dynamique… Bref que du positif.
Ce n’est pas la motivation première mais ça fait partie du lot, je trouve.

Je dirai que c’est un peu le revers de la médaille de la publication. En un sens, on attend un retour, un échange, une preuve qu’on a fait plaisir, provoqué des émotions, suscité une réflexion.
Est-ce que ca justifie tous les avis, je ne pense pas. Comme le disait de façon pertinente @Helios, pas la peine de se prendre tant la tête pour de l’écriture amateure.

Est-ce qu’un commentaire peut aider ? Oui, s’il est bienveillant et justifié et s’il soulève une question pertinente : sur une de mes histoires, @ChiaraCadrich a relevé un élément qui le chipotait. Il avait raison, j’ai réfléchi, j’ai changé quelques détails, j’ai amélioré mon histoire. Ca m’a aidée.

Heuuu… je me relis et je ne sais pas si je suis très claire. Je corrigerai demain ^^

9 « J'aime »

Pour être lue ? (“tiens, je vais mettre ça là, si quelqu’un a envie de le lire”)
Faire marrer/occuper quelqu’un pendant cinq minutes ?
Où même pour archiver.

Le simple fait de vouloir des retours m’échappe. Je m’attends à en recevoir, potentiellement, et c’est très appréciable et très apprécié quand ça arrive ! Mais, vouloir ? :thinking:

Pour le coup, je n’arrive pas à être spontanée, donc je réfléchis et… en effet, ça ne sort jamais. Et lorsque c’est dans une autre langue, je n’ose même pas. Alors que (avec un peu d’aide de DeepL) j’arrive tout à fait à former des phrases correctes (en anglais).

Mais je n’ai aucun moyen de vérifier si ce que je dis correspond à ce que j’ai voulu dire (en français non plus, d’ailleurs, mais c’est un autre problème).

Tiens, j’avais oublié le topic sur la peur des retours (j’ai mal cherché), c’est vrai que ça peut être… perturbant.

J’veux dire, les commentaires (sur les sites de fanfic’) ont un côté un peu « sauvage », on ne sait pas trop sur quoi on va tomber (rapport aux coms « étranges ») :laughing:.

De mon côté, j’ai arrêté de faire des critiques constructives (sur tout type de créas) assez vite, faute de trouver un vrai sens à la démarche (le mimétisme social à ses limites). Même lorsque les critiques sont voulues, d’ailleurs (le « syndrome de l’imposteur » et tout).

Ça m’est arrivé qu’une discussion partie sur une créa (mais pas une fanfic, je crois) se poursuive par MPs (qui se composaient essentiellement d’un pavé interstellaire, agrémenté (d’au moins) une dizaine de gifs animés). C’était le bon temps !

Merci pour vos retours ! :blush:

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Très intéressant comme discussion.

  • Ecrire, ça peut être pour soi. On se parle à soi-même, on fait sortir des choses. Même dans ce cas-là, il y a quelqu’un qui reçoit.
  • Ecrire en publiant, c’est un acte de communication. Pour être lu, pour être comprise. Il y a quelqu’un qui reçoit.
  • On parle aux gens via l’écriture. Lorsque tu les as en face de toi, tu t’attends à une réponse. Même devant des gens silencieux, tu lis au moins leurs visages. Ils reçoivent des informations, des impressions, perçoivent des intentions, vivent des sentiments en lisant. Ils reçoivent quelque chose.

Mais elles et ils reçoivent quoi ?

La vérité, c’est que l’autrice et l’auteur n’en savent rien.
Ils balancent… sans retour.

Pourquoi ce que j’ai voulu dire, ce que j’ai laissé entendre, ce que j’ai laissé filer sans m’en rendre compte, serait-il perçu conformément à mon intention première ? Il y a toutes les raisons d’imaginer que je ne puis adapter mon style à la sensibilité de la lectrice… pour chacune d’elles. C’est illusion d’imaginer un transfert qui opère à tous les coups…

Comment sais-tu ce qui a donné envie de lire, si l’envie induite par le pitch ne s’est pas étiolée après le premier paragraphe, si la personne s’est effectivement marrée ? Et si elle avait pleuré ? Sans que tu le saches ? En occupant ces 5 mn, s’est-elle ennuyée ou l’as-tu aidée à s’évader quelques instants ?

En résumé, de mon côté, je ne ■■■çois pas qu’un acte de communication ne s’intéresse pas à l’autre bout du canal.
Un texte, ce n’est pas un vieux meuble de bois que je laisse à ma porte au cas où mon voisin en aurait besoin pour sa cheminée…

[EDIT] la censure consternante de cet ahuri congénital d’éditeur…
Voyons si le subjonctif passe : Que je ■■■çusse ! Non, ça passe pas. Mais là c’est pardonnable…

12 « J'aime »

Petit retour, parce que l’auteur n’a aucun moyen de savoir s’il a réussi à faire passer de l’information, ou comment elle a pu être perçue à l’autre bout du tuyau : Je m’en bidonne encore tout seul comme un ■■■■■■■, avec diaphragme qui tressaute et gigue assortie des épaules. Merci pour ce matin du bon pied.

7 « J'aime »

Tout à fait (et je te remercie pour tes retours :hugs:).

Il est indéniable que j’écris pour moi, et tout ce que j’écris n’est pas posté. Je ne me suis jamais attendue à ce que ce que j’écris (c’est beau le français) soit correctement perçu. C’est impossible, personne n’est dans ma tête ! (je crois)

Et je considère que c’est au lecteur de s’adapter à l’auteur, pas l’inverse. En tant qu’auteur, on peut faciliter la tâche, le plus possible. Mais certains lecteurs n’accrocheront jamais à tel ou tel style.

Le lien entre auteur et lecteur, il se créer à ce moment-là, lorsque le lecteur (s’)accroche, se laisse porter, voire est ému. Dans ce cas, l’auteur et le lecteur ont déjà communiqué.

Cela dit :

Bien sûr, si le lecteur ne commente pas, il n’y a aucun moyen de le savoir.

Mais voilà, la plupart des lecteurs sont silencieux. Ce n’est pas parce que deux d’entre eux ont (établi un lien et) trouvé un texte drôle qu’il l’est où que les autres (qui ne disent rien) pensent la même chose.

Et les retours qui répondraient à ces questions sont sans intérêt parce qu’en fait… je ne peux plus rien y faire. Le texte est fini et je suis déjà passée à autre chose (même dans le cadre d’une réécriture, je préfère repartir à zéro, alors ils auraient un intérêt assez limité).

Ce qui ne m’empêche pas d’apprécier lire le ressenti des lecteurs. C’est un plus, un bonus. Une récompense même. Si le lecteur veut laisser une trace de son passage, c’est que lui et moi, on a déjà établi un lien, non ? (si quelqu’un se pose la question, oui, j’ai trop joué à Death Stranding).

À moins que tu ne saches précisément qui est à l’autre bout, ça reste une bouteille jetée à la mer. Un appel à personne en particulier, mais aussi à tout ceux qui voudront répondre.

Ce n’est pas parce que tu veux des retours que tu vas en recevoir. Il n’y a aucune garantie, même, que le lecteur commente sur les points qui t’intéresses, où même qu’il ne soit honnête (il peut très bien mentir pour faire plaisir à l’auteur, par peur de froisser, etc).

Ça dépend du texte :sweat_smile:. Certains de mes textes (surtout les vieux) ne sont bons qu’à ça. Pire (pour les plus médiocres) c’est comme si ton voisin allait déterrer les cadavres (de tes victimes) dans ton jardin. Merci, mais non merci.

J’me demande si… ce serait ■■■ que… non, rien.

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Topic très intéressant :blush:

Souvent c’est spontanée, pour dire « hey j’ai lu, j’ai aimé ». Comme dit plus haut, si je n’aime pas, généralement je ne termine pas (et si je ne finis pas mon assiette, pas de dessert).
Il arrive qu’il y ait beaucoup a dire, là je prends le temps de la réflexion (le but n’est jamais de vexer l’auteur(e), même si il arrive que je ne sois pas d’accord avec le message qui se dégage d’une histoire).

C’est comme un contrat tacite. Si un(e) auteur(e) prend le temps d’offrir un peu de ses délires et de ses réflexions, le minimum c’est d’y répondre si on a été touché.
C’est genre donnant/donnant. Comme un paiement :thinking: (:person_shrugging:) :sweat_smile:

Je ne pense pas que ça existe un « avis non sollicités » a partir du moment où tu mets ton texte en ligne (a plus forte raison avec une communauté vivante comme ici), tu t’exposes aux critiques.
Au final vouloir (espérer) un avis c’est se mettre sous le feu des critiques. Et le commentaire ne portera pas sur les points auquel on s’attend en mettant en ligne.
Ce qui ne nous tue pas nous rend plus fort. Ça a au moins ce mérite là dans le pire des cas.

Une idée pour le défi de juillet/août ? :blush:

9 « J'aime »

À noter que lorsqu’on parle d’« avis non sollicités » (dans les débats récurrents sur le sujet), il est quasi-toujours (implicitement) question de « critiques constructives » non sollicitées.

À ce sujet, je suis d’ailleurs tombée sur ce site (pas plus tard qu’hier)
Aussi, ce post qui est un plutôt bon résumé de la discussion dans son ensemble.
(tout ceci est vraiment très intéressant)(par contre, c’est en anglais, désolé).

Pure coïncidence :laughing:. Ça m’a donné une idée pour le défi, cela dit. Mais comme toujours, je n’aurais pas le temps de l’écrire.

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Un message a été fusionné à un sujet existant : Écrire pour soi ou pour un public?