Je viens de relire toute cette intéressante conversation et j’ai deux petites choses à y ajouter. Une anecdote et une question.
L’anecdote : outre le classique « on va manger, mamie » dont le sens diffère selon qu’on utilise ou non une virgule, il y a la phrase très orale mais que je trouve assez marrante « je suis sur ta sœur, elle va bien » (avec un petit circonflexe sur le u de « sûr », ça passe quand même mieux même si la syntaxe laisse à désirer )… C’est un de mes élèves qui me l’a proposée (je crois qu’il l’avait trouvée sur Internet) pour illustrer la nécessité du circonflexe, j’ai bien aimé.
Et maintenant, une question qui concerne l’écriture inclusive. J’ai eu ce débat récemment avec des élèves de 4ème, dont certains dyslexiques qui m’avouaient avoir beaucoup de mal à lire cette forme d’écriture, notamment le point médian (que je ne sais même pas faire sur mon ordinateur, oups ). Moi-même, j’ai toujours un petit temps d’arrêt lorsque je tombe sur des mots avec un point médian et même sur des termes masculin/féminin comme par exemple spectateurice ou auteurice. Je me demandais comment le vivaient des adultes dyslexiques (mes élèves disent qu’ils ont beaucoup de mal, mais mes élèves aiment se plaindre : ils ont 14 ans… ). Un avis sur la question ? Je sais qu’on en a déjà parlé ici, mais la question m’interpelle sérieusement…
(J’ai conscience de m’écarter un peu du sujet, désolée.)