Quand la musique est bonne

Bon, on a pas mal donné dans le metal dernièrement, donc je vais essayer de proposer autre chose pour une fois.
Et voici donc un classique de la chanson japonaise: なごり雪 (Nagori Yuki). Il s’agit à l’origine d’une chanson du groupe Kaguyahime, mais elle a contenu une quantité astronomique de reprises, et je vous propose donc la reprise par Iruka en 1974, qui est visiblement la version la plus populaire (du moins dans mon entourage) et aussi ma préférée.

Paroles

汽車を待つ君の横でぼくは
時計を気にしてる
季節はずれの雪が降ってる
「東京で見る雪はこれが最後ね」と
さみしそうに 君がつぶやく

なごり雪も 降る時を知り
ふざけすぎた 季節のあとで
今 春が来て 君はきれいになった
去年よりずっと きれいになった

動き始めた汽車の窓に 顔をつけて
君は何か 言おうとしている
君の口びるが「さようなら」と
動くことが
こわくて 下を向いてた

時が行けば 幼い君も
大人になると 気づかないまま
今 春が来て 君はきれいになった
去年よりずっと きれいになった

君が去った ホームに残り
落ちてはとける 雪を見ていた
今 春が来て 君はきれいになった
去年よりずっと きれいになった

去年よりずっと きれいになった
去年よりずっと きれいになった

Transcription

Kisha o matsu kimi
No yoko de boku wa
Tokei o ki ni shite 'ru
Kisetsu hazure no yuki ga futte 'ru
Tokyo de miru yuki wa
Kore ga saigo ne to
Samishisou ni kimi wa tsubuyaku

Nagori yuki mo furu toki o shiri
Fuzake sugita kisetsu no ato de
Ima haru ga kite kimi wa kirei ni natta
Kyonen yori zutto kirei ni natta

Ugoki hajimete kisha no mado ni
Kao o tsukete
Kimi wa nani ka iou toshite 'ru
Kimi no kuchibiru ga
Sayounara to ugoku koto ga
Kowakute shita o muite 'ta
Toki ga yukeba osanai kimi mo
Otona ni naru to kizukanai mama

Ima haru ga kite kimi wa kirei ni natta
Kyonen yori zutto kirei ni natta

Kimi ga satta hoomu ni nokori
Ochite wa tokeru yuki o mite ita

Ima haru ga kite kimi wa kirei ni natta
Kyonen yori zutto kirei ni natta
Kyonen yori zutto kirei ni natta
Kyonen yori zutto kirei ni natta

Traduction

Me tenant à tes côtés alors que tu attends le train,
Je n’arrête pas de surveiller l’horloge
Il neige hors saison
« C’est la dernière fois que je vois de la neige à Tôkyô »,
Murmures-tu d’un air triste.
Même les dernières neiges savent quand tomber
Après cette saison de folie.

Le printemps est arrivé et tu es devenue belle,
Bien plus belle que l’année dernière

Appuyant ton visage sur la fenêtre du train qui se met en marche
Tu essaies de dire quelque chose
Par peur de voir tes lèvres former le mot « adieu »,
J’ai baissé les yeux
Je n’avais pas réalisé qu’avec le temps qui passe
Même toi, tu deviendrais adulte
Maintenant le printemps est arrivé et tu es devenue plus belle,
Bien plus belle que l’année dernière

Après ton départ, je suis resté sur le quai
À regarder la neige tomber et fondre

Le printemps est arrivé et tu es devenue plus belle,
Bien plus belle que l’année dernière

Alors, pourquoi cette chanson ?
Eh bien, outre qu’elle permet d’assurer au karaoké, je trouve qu’elle arrive à exprimer avec beaucoup de poésie et de délicatesse le désarroi qu’on peut ressentir face à la course inexorable du temps, et la constatation qu’on n’évolue pas forcément à la même vitesse, ni dans la même direction, que les gens qu’on aime. Le tout en usant d’un vocabulaire quand même très abordable (vu que j’arrive à suivre malgré mon niveau calamiteux de japonais) qui aide à percevoir un trouble très « adolescent » chez le narrateur/la narratrice. (Bon à part le titre, nagori yuki, ça désigne les dernières neiges qui persistent au début du printemps, c’est un peu spécifique comme vocabulaire ^^).
La chanson présente à la fois un scène très visuelle, et une métaphore sur les saisons:

  • la scène racontée, c’est un adieu dans une gare. Le narrateur-ice reste sur le quai tandis que son amie s’en va, et il ne le vit visiblement pas très bien. L’insistance sur le fait qu’elle est devenue plus belle que l’année précédente (kyonen yori zutto kirei ni natta) me laisse penser que des sentiments amoureux ont commencé à poindre chez lui/elle avec le passage de l’enfance à l’adolescence, mais ce n’est peut-être pas la seule explication. Un parent qui voit avec nostalgie sa petite fille grandir pourra sans doute très bien se retrouver dans cette chanson, même si la timidité du narrateur et la métaphore sur les saisons me semble moins bien fonctionner sous cet angle-là.
  • la chanson parle aussi du passage de l’hiver au printemps, qui fait écho au passage de l’enfance à l’âge adulte. L’hiver étant l’enfance, insouciante et faite de jeux, et le printemps avec ses bourgeonnements, l’arrivée de la maturité. Les neiges résiduelles, les fameuses nagori yuki sont donc les dernières petites traces d’enfance qui permettent de faire la transition, celles qui ne veulent pas disparaître et résistent. La personne qui s’en va précise que c’est la dernière fois qu’elle verra de la neige à Tôkyô (Tôkyô de miru yuki wa kore ga saigo ne), indiquant qu’il n’y a pas de retour en arrière possible. Le narrateur reste à quai à regarder les dernières neiges fondre alors que son amie est déjà partie, ce que j’interprète comme un léger décalage entre eux, une entrée un chouïa plus tardive dans l’âge adulte pour le narrateur, qui a donc « raté le train » avec son aimée. Mais là, je me base sur une expression française, pas certain qu’elle marche réellement ^^

Petite note, la chanson d’origine est chantée par un homme, et l’idée était sans doute d’avoir un narrateur garçon regardant une fille partir. Le vocabulaire employé fait qu’il est difficile d’imaginer que ce ne soit pas une fille dans le train. Par contre, le genre du narrateur importe finalement assez peu.

Concernant la musique maintenant, je ne pense pas qu’il y ait lieu à partir dans un pavé. Elle est douce et un peu triste, montant en puissance avec l’entrée progressive de nouveaux instruments et de percussions pour faire monter l’intensité émotionnelle, mais avec des « redescentes » lors des transitions pour pouvoir repartir de plus belle au retour de la voix, notamment sur les refrains. On finit avec quelques notes mélancoliques lors de la répétition finale de kyonen yori zutto kirei ni natta (tu es devenu bien plus belle que l’an dernier).

5 « J'aime »

Hâte de voir ta nouvelle pépite sous peu alors :grin:. Je trouve que le clip ajoute quelque chose aux paroles de la chanson All is Full of Love. Montrer deux machines, deux êtres qui normalement ne devraient pas avoir d’émotions finissent par comprendre ce qu’est l’amour en premier.

Très doux et mélancolique à la fois. Je trouve l’idée de comparer les saisons avec le passage à l’âge adulte très pertinente. Le fait que le chant soit féminin dans cette reprise peut nous faire penser qu’il s’agit d’une séparation entre deux amies proches. Peut-être même le point de celle dans le train. Mais comme tu l’as dit le genre du narrateur importe peu, surtout face au message de cette jolie chanson et puis c’est ouvert à interprétation.


De mon côté, je vais aussi proposer autre chose que du métal. De la Synthwave ! La synthwave ou retrowave, c’est un genre qui s’est popularisé dans les années 2010 et qui s’inspire grandement de l’ambiance des années 80. On le voit sur les cover qui utilisent des couleurs pétante. Comme dans le film Tron par exemple.

La musique intitulée Los Angeles provient du groupe américain The Midnight fondé en 2012.
Album : Days of Thunder (2014)

Paroles

One, two, three, four

Fire on the beach
Face to the sky
The stars dance around like Gods in the skies
The gold silhouette
You take off your clothes
And my heart feels the weight of all I don’t know

Memories and mountain tops
Drunk on Sunset Boulevard
With the city of angels singing on
Maybe this is just a dream
And maybe we’re still asleep
But I, I will miss you when I’m gone

Flickers of the canyon fire
Its hands raised like a gospel choir
If we live forever, let us live forever tonight
Helicopters against moonlight
Our holy mother of the midnight
And if we live forever, let us live forever tonight

Tomorrow we’ll go
Back to our lives
With sand in our skin and sun in our eyes
But I know the truth
I’ve seen the signs
And I’ve seen the golden Gods in disguise

Memories and mountain tops
Drunk on Sunset Boulevard
With the city of angels singing on
Maybe this is just a dream
And maybe we’re still asleep
But I, I will miss you when I’m gone

Flickers of the canyon fire
Its hands raised like a gospel choir
If we live forever, let us live forever tonight
Helicopters against moonlight
Our holy mother of the midnight
And if we live forever, let us live forever tonight

Flickers of the canyon fire
Its hands raised like a gospel choir
If we live forever, let us live forever tonight
Helicopters against moonlight
Our holy mother of the midnight
And if we live forever, let us live forever tonight

Flickers of the canyon fire
Its hands raised like a gospel choir
If we live forever, let us live forever tonight
Helicopters against moonlight
Our holy mother of the midnight
And if we live forever, let us live forever tonight

Traduction

Un, deux, trois, quatre

Feu sur la plage
Face au ciel
Les étoiles dansent comme des dieux dans le ciel
La silhouette dorée
Tu enlèves tes vêtements
Et mon cœur ressent le poids de tout ce que je ne sais pas

Souvenirs et sommets
Ivre sur Sunset Boulevard
Avec la cité des anges qui chante
Peut-être que c’est juste un rêve
Et peut-être que nous dormons encore
Mais moi, tu vas me manquer quand je serai parti

Les scintillements du feu du canyon
Ses mains levées comme une chorale gospel
Si nous vivons éternellement, vivons éternellement ce soir
Hélicoptères contre le clair de lune
Notre sainte mère de minuit
Et si nous vivons éternellement, vivons éternellement ce soir

Demain nous irons
Retour à nos vies
Avec du sable dans la peau et du soleil dans les yeux
Mais je connais la vérité
J’ai vu les signes
Et j’ai vu les dieux dorés déguisés

Souvenirs et sommets
Ivre sur Sunset Boulevard
Avec la cité des anges qui chante
Peut-être que c’est juste un rêve
Et peut-être que nous dormons encore
Mais moi, tu vas me manquer quand je serai parti

Les scintillements du feu du canyon
Ses mains levées comme une chorale gospel
Si nous vivons éternellement, vivons éternellement ce soir
Hélicoptères contre le clair de lune
Notre sainte mère de minuit
Et si nous vivons éternellement, vivons éternellement ce soir

Les scintillements du feu du canyon
Ses mains levées comme une chorale gospel
Si nous vivons éternellement, vivons éternellement ce soir
Hélicoptères contre le clair de lune
Notre sainte mère de minuit
Et si nous vivons éternellement, vivons éternellement ce soir

Les scintillements du feu du canyon
Ses mains levées comme une chorale gospel
Si nous vivons éternellement, vivons éternellement ce soir
Hélicoptères contre le clair de lune
Notre sainte mère de minuit
Et si nous vivons éternellement, vivons éternellement ce soir

Pourquoi cette chanson ? Même si je ne suis pas né dans les années 80, j’ai quand même été bercé dans son ambiance (Merci maman de me ressasser encore et encore cette époque). Avec des musiques comme Les démons de minuit mais surtout grâce aux films. Blade Runner, Les Flics de Beverly Hills, Terminator. Et oui même le T-800 à un côté dark synth.

On ressent clairement l’intention du groupe à rendre hommage à cette ville mythique des Etats-Unis, la ville des anges. Les souvenirs à la plage, au bar… On s’imagine conduire dans les rues à minuit. Son message, très récurrent dans les œuvres de ce groupe, est de vivre l’instant présent, voyager, découvrir le monde et retrouver ses êtres chers.

Une énorme pensée aux habitants de cette ville en ce-moment qui ont besoin de force plus que jamais.

Bonne écoute :slight_smile:

5 « J'aime »

Bonjour, Bonsoir, à tous,

Je vous suggère une chanson russe, très belle et mystérieuse, à savoir Иностранец [romanisé en Inostranets], qui signifie L’Étranger, de Valery Chotaïevitch Meladze, une chanson qui apparaît dans son album Вопреки [romanisé en Vopreki qui signifie Malgré tout] en 2008.

Lien vers la vidéo

Original

Paroles originales d'Иностранец

Пробежала полоса, широка, бела,
Разделила небеса с горем пополам,
Заглушила голоса, залила глаза,
Утонула полоса в девичьих слезах.

Я знаю, все будет,
Забудьте, люди, я так больше не могу.

Подари мне первый танец, забери меня с собой,
Я повсюду иностранец, и повсюду я вроде бы свой.
Словно лодка в океане, затерялся берег мой.
Я повсюду иностранец, забери меня, мама, домой.

Пробежала полоса, зверем залегла,
Расколола небеса на куски стекла,
Предложенья на слова, близких на врагов,
Материк на острова, Бога на богов.

Я знаю, все будет,
Забудьте, люди, я так больше не могу.

Подари мне первый танец, забери меня с собой,
Я повсюду иностранец, и повсюду я вроде бы свой.
Словно лодка в океане, затерялся берег мой.
Я повсюду иностранец, забери меня, мама, домой.

Transcription

Paroles originales romanisées d'Inostranets

Probezhala polosa, shiroka, bela,
Razdelila nebesa s gorem popolam,
Zaglushila golosa, zalila glaza,
Utonula polosa v devichʹikh slezakh.

Ya znayu, vse budet,
Zabudʹte, lyudi, ya tak bolʹshe ne mogu.

Podari mne pervyy tanets, zaberi menya s soboy,
Ya povsyudu inostranets, i povsyudu ya vrode by svoy.
Slovno lodka v okeane, zateryalsya bereg moy.
Ya povsyudu inostranets, zaberi menya, mama, domoy.

Probezhala polosa, zverem zalegla,
Raskolola nebesa na kuski stekla,
Predlozhenʹya na slova, blizkikh na vragov,
Materik na ostrova, Boga na bogov.

Ya znayu, vse budet,
Zabudʹte, lyudi, ya tak bolʹshe ne mogu.

Podari mne pervyy tanets, zaberi menya s soboy,
Ya povsyudu inostranets, i povsyudu ya vrode by svoy.
Slovno lodka v okeane, zateryalsya bereg moy.
Ya povsyudu inostranets, zaberi menya, mama, domoy.

Traduction

Paroles traduites de l'Étranger

Courre une large ligne blanche,
Divisant tristement les cieux,
Étouffant les voix, aveuglant les yeux,
La ligne se noie dans les larmes d’une jeune fille.

Je sais, tout doit arriver,
Oubliez-moi, les gens, je n’en peux plus.

Offre-moi la première danse, emmène-moi avec toi,
Je suis partout un étranger, et partout je suis un autochtone à la fois.
Comme un bateau sur l’océan, J’ai perdu mon rivage.
Je suis partout un étranger, maman, à la maison ramène-moi.

La ligne courante s’embusqua comme une bête,
Et brisa les cieux comme un verre en éclats,
[Transformant] les phrases en mots, les proches en ennemis,
Le continent en îles, Dieu en dieux.

Je sais, tout doit arriver,
Oubliez-moi les gens, je n’en peux plus.

Offre-moi la première danse, emmène-moi avec toi,
Je suis partout un étranger, et partout je suis un autochtone à la fois.
Comme un bateau dans l’océan, j’ai perdu mon rivage.
Je suis partout un étranger, maman, à la maison ramène-moi.

Pourquoi cette chanson ?

Intriguante par ses paroles et surtout son visuel, la chanson évoque une nostalgie d’un homme pour sa mère et son pays natal, un être humain qui a beaucoup voyagé en Orient et en Occident, un homme qui a perçu beaucoup de changements et de catastrophes dans le monde, un homme qui recherche des points d’ancrage dans un monde qu’il sait en changement, un monde où les mots peuvent engendrer des conflits. Un homme prévoyant, fin connaisseur de la nature humaine, en un mot, un homme qui sait que des événements doivent arrivé et qui cherche refuge auprès de sa mère, auprès du domicile familial, un retour au cocon familial, loin des hommes qui critiquent et jugent les autres et se disputent pour un rien.
Aussi, la chanson est très symétrique et répétitive entre les strophes, facilitant la mémorisation.
Cette chanson nostalgique d’un retour à l’enfance, d’un retour auprès de sa mère, après avoir voyagé de part le monde, traite d’un homme qui souhaite revenir dans sa patrie, qui souhaite revenir auprès de sa mère après autant de temps, de voyages et de souffrances, un homme qui peut vivre à n’importe quelle époque, que ce soit dans le passé ou dans le présent (allusion avec les divers vêtements traditionnels des différents pays et aux cercles rappelant les signes astrologiques), mais la nostalgie l’appelle toujours. Très émouvante chanson autant au point de vue visuel que des paroles. La force de cette chanson est qu’elle reflète fort bien cette nostalgie, tout particulièrement dans le visuel avec cette jeune mère qui tient un bébé au début de la vidéo (un retour à l’enfance) et ce regard maternel de la jeune femme en costume traditionnel vers la fin de la vidéo (une nostalgie).

Sur un plan plus personnel, je suis particulièrement touchée par le vers « Я повсюду иностранец, и повсюду я вроде бы свой. » [romanisé en « Ya povsyudu inostranets, i povsyudu ya vrode by svoy. »] qui se traduit « Je suis partout un étranger, et partout je suis un autochtone à la fois. » que je l’ai même inscrit sur ma présentation du profil du site, puisqu’il y a un écho très fort et puissant avec ma vie… Je suis dans un pays qui n’est pas celui où je suis née, je suis une étrangère partout où je vais, étrangère par mes origines, mon pays natal, ma langue maternelle, mon accent, mon nom, mes ancêtres, ma religion, etc., mais aussi bien familière avec ce coin du monde et avec tous les endroits du monde où j’ai été.
En espérant que je ne suis pas sortie de la thématique !

Aussi, un chaleureux et immense merci @Beauvais pour le soutien à la traduction du russe au français ! :wink:

Bonne écoute !
Bon voyage pour explorer un pan de la culture russe ! :wink: :slight_smile: :musical_note:

4 « J'aime »

Allez zou ! Je reviens avec la chanson qui m’avait fait ouvrir le sujet d’origine :grin: Mais cette fois, je vais vous présenter les choses un peu mieux… :eyes:

Powerwolf - Bête du Gévaudan (sortie en 2021) :metal:

Cette chanson est une traduction de la version anglaise réalisée par le groupe lui-même ! :metal:

paroles en français

Bête du Gévaudan, méprisait ses attaquants
Malédiction forgée dans les enfers

Bête du Gévaudan, le fléau du firmament
Inspirait la terreur et la colère

Traquée sans répit et jamais capturée
Semait la panique et l’horreur et puis disparaissait

Pour l’impie et l’innocent, vint la bête du Gévaudan
Exécuteur, un tueur mi-loup et mi-machine
Pour le prieur et l’enfant, vint la bête du Gévaudan
Un rédempteur, un croyant, qui saigne et assassine
Bête du Gévaudan

Bête du Gévaudan, des ténèbres l’instrument
Vint châtier les trahisons des menteurs

Bête du Gévaudan, attaquait férocement
Massacrait les profanes dans la terreur

Centaines de chasseurs, parés pour le combat
Face à ce tonnerre qui s’élève contre les apostats

Pour l’impie et l’innocent, vint la bête du Gévaudan
Exécuteur, un tueur mi-loup et mi-machine
Pour le prieur et l’enfant, vint la bête du Gévaudan
Un rédempteur, un croyant, qui saigne et assassine
Bête du Gévaudan

Dans la nuit les bruissements de la bête du Gévaudan
Nul ne peut échapper à la colère du martyr
Les prières et les chants, qui résonnent en Gévaudan
Il est trop tard pour se repentir

Pour l’impie et l’innocent, vint la bête du Gévaudan
Exécuteur, un tueur mi-loup et mi-machine
Pour le prieur et l’enfant, vint la bête du Gévaudan
Un rédempteur, un croyant, qui saigne et assassine
Bête du Gévaudan

Je vous mets aussi les paroles en anglais de la version originale de la chanson :

Beast of Gévaudan, feared no sword and feared no gun
Sent from heaven, the seventh of creatures
Beast of Gévaudan, for the wrath of God to come
Came to sanction the mass and the preachers

Hunted by hundreds and never to be caught
Descent to wander, bring terror and take 'em all beyond

To the Father and the Son came the beast of Gévaudan
Terminator, a traitor, half wolf and half machine
To the prior and the nun came the beast of Gévaudan
A redeemer, believer, all fatal, mad and mean
Beast of Gévaudan

Beast of Gévaudan, Christ the force is on the run
Meant to feast on the treason of liars
Beast of Gévaudan, bring up Nemesis undone
Send the mass of profane to hellfire

Hunted by hundreds, all tempted to be fought
Ascent like thunder to tear down the enemies of God

To the Father and the Son came the beast of Gévaudan
Terminator, a traitor, half wolf and half machine
To the prior and the nun came the beast of Gévaudan
A redeemer, believer, all fatal, mad and mean
Beast of Gévaudan

In the night no man can run from the beast of Gévaudan
No escape from the fate of a martyr born in pain
When all prayers said and done, tame the land of Gévaudan
And the curse of the beast will remain

To the Father and the Son came the beast of Gévaudan
Terminator, a traitor, half wolf and half machine
To the prior and the nun came the beast of Gévaudan
A redeemer, believer, all fatal, mad and mean
Beast of Gévaudan

Pour la petite analyse musicale : la chansons commence par des choeurs qui ne sont pas sans rappeler des choeurs religieux, avec une percussion grave qui indique bien le ton de la musique. Ce prélude se conclut par un grondement animal semblable à celui d’une bête cauchemardesque. Et d’un coup, tout commence : guitares, batterie, choeurs groupés et orgue discrète pour une intro explosive ! (et quand je parle d’orgue, je parle de l’orgue que l’on retrouve dans les cathédrales et les églises bien sûr :eyes:)
Lorsque le chant commence, l’instrumentation se calme pour ne laisser que batterie discrète, basses et orgues et ainsi laisser la place à Attila Dorn et à sa voix incroyable. Les paroles, malgré son accent, sont très compréhensibles. La légende commence.
La dernière partie du couplet se traduit par une montée en puissance des instruments, pour déboucher sur un refrain où les choeurs et les instruments se mêlent à la voix du chanteur pour un moment puissant.
Rebelote avec le second couplet et le refrain qui suivent la même construction mélodique, avant une coupure instrumentale où les basses et les choeurs (qui lâchent « Hey ah ! ») s’accompagnent d’un grondement lointain et menaçant, comme un prélude à la chasse, qui explose juste ensuite dans un tourbillon de choeurs sur le grondement de la guitare et de la basse soutenant une boucle rythmique jouée par le synthé. Une courte mise en valeur de la guitare conclut ce passage (avec la percu), juste avant que la musique ne reprenne comme une prière du chanteur et des choeurs, durant laquelle l’orgue, puis la batterie, apparaissent comme un soutien avant la reprise finale du refrain, qui s’achève sur quelques notes instrumentales brutales.

Cette chanson est dans ma playlist depuis sa sortie et quitte pas mon top 10 de mes chansons préférées depuis !

Pourquoi ? Déjà, parce que c’est une véritable déclaration d’amour d’un groupe à ses fans : Powerwolf est un groupe de power metal d’origine allemande, qui compose énormément en anglais (plus pratique pour la compréhension à l’international), et qui a visiblement une énooooorme communauté de fans en France.
Leur truc, à eux, c’est les loups-garous (bon, pas que, mais ils se sont fait une image avec les lycans en particulier, créatures récurrentes sur leurs pochettes d’albums et dans leurs clips). Alors forcément, comme on a une légende française mettant en scène une bête mystérieuse, lupine, dont la nature exacte n’a jamais été explicitement déterminée (pour résumer, on sait toujours pas si c’était un tueur en série bien humain qui se cachait derrière des attaques de loups, un véritable loup ou carrément une hyène échappée d’un parc ou d’un cirque. Et forcément, les légendes parlent de lycans :eyes:), c’était couru d’avance qu’ils s’en servent un jour pour en faire une chanson ! :grin:
Là où c’est incroyable, c’est qu’ils en ont donc fait une version originale en anglais, puis une version française ! Un cadeau pour leurs fans français :smiling_face_with_three_hearts: (notons qu’ils ont jamais fait de version roumaine d’autres chansons davantage basées sur le floklore roumain qu’ils affectionnent particulièrement, notamment dans l’imaginaire du groupe puisque chaque membre possède une identité « de scène » avec des origines inventées où la Roumanie joue un rôle important)

Toujours côté « légendes », j’adore également le mélange entre légendes et symboles religieux, que ce soit instrumentalement parlant (les choeurs et l’orgue, l’effet « prière » au milieu) ou dans les paroles (y’en a partout :laughing:).
Le groupe s’est en effet forgé une image fortement ancrée sur la dualité entre mythologies (notamment slaves) et religion catholique. Pour découvrir le groupe, cette chanson-ci est plutôt pas mal, puisqu’on retrouve grosso modo tout ce qui leur donne leur identité : les références religieuses, les légendes basées surtout sur les lycans, le rythme et la formation instrumentale utilisée, basée sur des instruments classiques du metal et des instruments nettement plus connotés religieux. Et je trouve personnellement le duo orgue-guitare électrique incroyable !

A noter que l’imagerie du groupe, bien que très fortement orientée sur le domaine religieux, n’est ni prosélytique, ni blasphématoire : les gars ont juste monté leur univers perso, ils reprennent des codes et s’amusent avec, mais sans volonté de dénigrer le catholicisme (même si bon certaines chansons portent des propos qui peuvent effectivement sonner blasphématoires) ni de prêcher la bonne parole catho. Pour ceux qui auraient des doutes, je ne peux que vous inviter à creuser leur discographie, que ce soit dans les titres d’albums ou de chansons. Mais venant d’un groupe dont les produits dérivés se parent d’un fier « metal is religion », je pense qu’on peut difficilement les prendre au sérieux :eyes:
Ce n’est qu’un imaginaire adapté à leur sauce…

Pour l’instant, si je devais résumer pourquoi je l’aime : le message porté par la traduction de la chanson pour les fans français, le rythme et l’instru, puis la légende sauce Powerwolf.

Allez, dernier truc avec cette chanson qui me plaît beaucoup : l’accent allemand du chanteur :heart_eyes_cat: Ca sonne trop bien, je trouve ! (il l’a pas quand il chante en anglais)

Et bien évidemment, si je vous parle de cette chanson-ci et pas de la version originale, c’est parce que je la préfère :smiling_face_with_three_hearts: Et vous ? Team anglais ou français pour la Bête du Gévaudan ? :eyes:
(et oui, la fan de vampires qui écoute un groupe à l’imagerie fortement orientée lycans, y’a de quoi s’étonner :laughing: mais ils mettent les vampires et les strigois à l’honneur dans d’autres chansons, heureusement :eyes:)

9 « J'aime »

Mais team français bien sûr !
Je te rejoins complètement sur le fait que son accent ajoute un petit truc bien plaisant. Ça a été une tellement bonne surprise la première fois que cette chanson est apparue dans ma playlist, et que je me suis rendu compte que, bigre, c’est en français :smiling_face_with_three_hearts:
Après, je suis sûr que sa voix est stylée dans n’importe quelle langue ^^

8 « J'aime »

Honnêtement, j’espère qu’ils sortiront un jour une version roumaine de armata strigoi :fire: :metal:

3 « J'aime »

Bonjour tout le monde !

A mon tour d’apporter ma pierre à l’édifice avec une chanson que j’écoute à fond dans la maison (quand ma chère et tendre n’est pas là, car elle n’aime pas ^^).

Iron, de Within Temptation, sortie dans l’album The Unforgiving du 25 mars 2011.

Voici les paroles (et leur traduction) :

""

Left in the darkness
Laissé dans l’obscurité
Here on your own
Là tout seul
Woke up a memory
Un souvenir s’est réveillé
Feeling the pain
Sentant la souffrance
You cannot deny it
Tu ne peux le nier
There’s nothing to say
Il n’y a rien à dire
It’s all that you need to find the way
C’est tout ce dont tu as besoin pour trouver un moyen

Oh Damn, the war is coming!
Oh ■■■■■■, la guerre arrive!
Oh Damn, you feel you want it!
Oh ■■■■■■, tu sens que tu la veux!
Oh Damn, just bring it on today!
Oh ■■■■■■, provoque-là aujourd’hui!

You can’t live without the fire
Tu ne peux pas vivre sans le feu
It’s the heat that makes you strong
C’est la chaleur qui te rend plus fort
'Cause you’re born to live and fight it all the way
Parce que tu es né pour vivre et te battre jusqu’au bout
You can hide what lies inside you
Tu ne peux nier ce qui est en toi
It’s the only thing you know
C’est la seule chose que tu connais
You’re embracing that, never walk away
Tu as adhéré à ça, jamais ne t’es enfui
Don’t walk away
Ne t’enfuis pas

Don’t walk away
Ne t’enfuis pas
(x3)

Raised in this madness, you’re on your own
Elevé dans cette folie, à toi de jouer
It made you fearless, nothing to lose
Ça te rend intrépide, rien à perdre
Dreams are a drug here, they get in your way
Les rêves sont ta drogue ici, ils entrent en toi
That’s what you need to fight day by day
Voilà ce dont tu as besoin pour te battre jour après jour

Oh Damn, the war is coming!
Oh ■■■■■■, la guerre arrive!
Oh Damn, you feel you want it!
Oh ■■■■■■, tu sens que tu la veux!
Oh Damn, just bring it on today!
Oh ■■■■■■, provoque-là aujourd’hui!

(Désolé, je sais qu’il y a des « mots pas beaux » aux chastes yeux… je les ai cachés normalement)

Je ne sais pas qui a utilisé les images d’un film chinois pour mettre sur la musique… et ça claque !!! Mes enfants l’appellent « le bonhomme de feu et la dame de glace » et ils adorent ! ^^

Voici le lien : https://www.youtube.com/watch?v=E6TfJQBe3Js&ab_channel=Pantherapardus2012

Ce que cela m’évoque exactement ? J’avoue que je n’arrive pas trop à le dire. Mais c’est toujours comme ça, la musique avec moi. Je la ressens, je la vis, mais je n’arrive pas à trouver les mots pour exprimer réellement ce que cela réveille. Bon, là, on est clairement dans le lyrique, l’action, etc… et forcément, ça me parle (et puis j’aime bien les films chinois… c’est irréaliste à souhait mais je trouve ça tellement poétique ! ^^).

Bref, je sais, c’est une intervention très nulle de ma part et qui n’apporte strictement rien, mais voilà, j’avais envie de participer un peu… j’en aurais tellement d’autres à présenter de Within Temptation (Let us burn, Mercy Mirror, See who I am, Stand my ground, Memories, Paradise, Shot in the dark,…) !!

Bonne fin de journée à tous !

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Je suis très fan de Björk aussi @Amy892 ; c’est l’une de mes chanteuses préférées – sachant que je suis généralement moins sensible aux voix féminines – et je trouve, qu’en plus de sa voix qui est extraordinaire, il y a une sacrée patte artistique à la plupart de ses clips. Perso, mes morceaux favoris d’elle restent Bachelorette et Pagan Poetry, mais sur l’ensemble de sa carrière, il y a plusieurs coups de génie ^^

Je ne suis pas forcément très adepte de certaines chansons que vous proposez (du metal français en passant par la variété japonaise et l’inclassable – la vidéo est spécialement improbable – russe déraciné :wink: ), mais c’est bien éclectique et je trouve toujours ça intéressant d’avoir les explications des uns et des autres sur les musiques qu’ils choisissent de présenter.

Alors, ma chanson de la semaine ce sera Mad World – dans sa première mouture – de Tears for Fears :

Notes : pour ceux qui veulent jeter un œil sous les balises spoilers, la teneur du texte n’est pas très « joyeuse » et c’est un euphémisme :

Paroles

All around me are familiar faces
Worn-out places, worn-out faces
Bright and early for the daily races
Going nowhere, going nowhere

Their tears are filling up their glasses
No expression, no expression
Hide my head, I wanna drown my sorrow
No tomorrow, no tomorrow

And I find it kinda funny, I find it kinda sad
The dreams in which I’m dying are the best I’ve ever had
I find it hard to tell you, I find it hard to take
When people run in circles, it’s a very, very
Mad world, mad world

Children waiting for the day they feel good
Happy birthday, happy birthday
Made to feel the way that every child should
Sit and listen, sit and listen

Went to school and I was very nervous
No one knew me, no one knew me
Hello, teacher, tell me, what’s my lesson?
Look right through me, look right through me

And I find it kinda funny, I find it kinda sad
The dreams in which I’m dying are the best I’ve ever had
I find it hard to tell you, I find it hard to take
When people run in circles, it’s a very, very
Mad world, mad world

Enlarge your world
Mad world

Traduction

Autour de moi, des visages familiers,
Des lieux usés, des visages fatigués.
Debout à l’aube pour la course quotidienne,
Sans but, sans issue.

Leurs larmes remplissent leurs verres,
Sans expression, sans émotion.
Je baisse la tête, je voudrais noyer mon chagrin,
Sans lendemain, sans lendemain.

Et je trouve ça un peu drôle, et je trouve ça un peu triste,
Que les rêves où je meurs soient les meilleurs que j’aie jamais eus.
J’ai du mal à l’expliquer, j’ai du mal à l’accepter,
Quand les gens tournent en rond, c’est un monde, un monde
Fou… un monde fou.

Les enfants attendent le jour où ils seront heureux,
Joyeux anniversaire, joyeux anniversaire.
On leur apprend à ressentir ce que chaque enfant devrait,
Rester assis, écouter, rester assis, écouter.

Quand j’allais à l’école, j’étais très nerveux,
Personne ne me connaissait, personne ne me connaissait.
Bonjour, maître, dites-moi quelle est ma leçon ?
Il me regarde sans me voir, il me regarde sans me voir.

Et je trouve ça un peu drôle, et je trouve ça un peu triste,
Que les rêves où je meurs soient les meilleurs que j’aie jamais eus.
J’ai du mal à l’expliquer, j’ai du mal à l’accepter,
Quand les gens tournent en rond, c’est un monde, un monde
Fou… un monde fou.

Ouvre ton monde,
Monde fou.

Titre : Mad World
Compositeur : Roland Orzaba
Album : Single intégré en 1983 à l’album The Hurting
Sortie : 1982

Pourquoi, j’aime autant ce morceau ? Eh bien, outre mon affection pour la Synthpop, je ne sais pas tout à fait pourquoi, mais c’est le premier morceau que j’ai écouté dans mon adolescence qui m’ait vraiment émue. En fait, jusqu’à mes 13 ans (va comprendre pourquoi, sachant que par la suite je suis devenue relativement obsédée par le sujet), je ne m’intéressais pas du tout à la musique ; ce n’est pas que je n’aimais pas ça, juste que ça me laissait complètement indifférente. Un jour, cette chanson passait à la radio lors d’un voyage en voiture et… pouf, sans m’y attendre, la magie a opéré. Non seulement, j’ai trouvé la mélodie entrainante mais, en prime – même avec mon très petit niveau d’anglais de l’époque – je me suis retrouvée complètement happée par le texte, alors que c’était très rare que je prête attention aux paroles (même en français) d’une chanson.

Je vois qu’il y a eu, plus haut, des remarques sur le fait que des textes à la thématique « lourde » puissent troubler mais je ne suis pas forcément raccord avec cette optique. Il y pas mal de recherches montrant que les musiques tristes et/ou chansons « énervées » ont un effet cathartique permettant aux auditeurs d’évacuer une partie de leurs émotions négatives. Je ne vais pas vous faire une analyse détaillée du texte (encore moins me livrer à une auto-analyse de mon moi plus jeune :upside_down_face:) mais ce qui me frappe dans ces paroles, c’est la façon très « juste » dont elles rendent compte d’un mal être qui me paraît très courant chez les adolescents. L’impression que les adultes autour d’eux « tournent en rond », que les actions répétitives du quotidien n’ont pas de sens (un monde fou, absurde), la sensation d’isolement et que personne ne les comprend/ne les voit pour ce qu’ils sont…

Bref, à mon sens, ça pose des mots sur un vague à l’âme diffus mais ordinaire et, en mettant des mots dessus, ça aide à l’extérioriser. Je ne trouve pas ce morceau plombant mais au contraire plutôt libérateur… surtout, avec le petit côté fun et dansant de la musique (cette boucle rythmique qui tourne autant en rond que le monde :stuck_out_tongue: ). Je préfère nettement cette version à celle – plus connue mais plus lancinante – de Gary Jules – qui a au demeurant une très jolie voix – où on perd l’aspect un peu « fou » et décalé.

Comme je le disais, ce qui est amusant avec cette chanson, c’est que ça a été mon premier coup de coeur musical (alors que je suis loin d’être une grand amatrice de Tears for Fears) ; partant de là, j’ai embrayé sur d’autres morceaux dans des styles supposément similaires… c’est comme ça que j’avais découvert Depeche Mode, Communards, Bowie, etc… qui m’ont eux-mêmes menée vers d’autres contrées, du glam rock au post-punk, tout en passant par plein d’autres genres. Et de découverte en découverte, je me suis passionnée pour la musique… média qui – comme la littérature – m’a beaucoup aidée à m’évader à une période où j’en avais sans doute besoin.

8 « J'aime »

Ahhh Mad World ! Comme beaucoup de monde je crois, j’ai entendu la version de Gary Jules avant l’originale. Les paroles ressortent pas du tout pareil dans les deux versions. Chez Jules c’est dépressif comme pas possible alors que je trouve l’originale angst à mort (sans mauvais jeux de mots).
(La version Gary Jules est vachement plus facile à jouer au piano au fait :stuck_out_tongue: )

Allez tiens, pour alléger l’ambiance, parlons un peu de 23 Décembre des québécois de Beau Dommage, sortie en 1974 apparemment.

Les paroles

J’ai dans la tête un vieux sapin, une crèche en d’sous
Un Saint-Joseph avec une canne en caoutchouc
Était mal faite pis j’avais frette
Quand je r’venais d’passer trois heures dans un igloo
Qu’on avait fait deux ou trois gars chez Guy Rondoux

J’ai d’vant les yeux, quand j’suis heureux, une sorte de jeu
Qu’on avait eu, une sorte de grange avec des bœufs
La même année où j’ai passé
Le temps des fêtes avec su’a tête une tuque d’hockey
Parce que j’voulais me faire passer pour Doug Harvey

23 décembre « Joyeux Noël, monsieur Côté »
« Salut ti-cu, on se r’verra le sept janvier »

J’ai sur le cœur un jour de l’An où mes parents
Pensant bien faire, m’avaient habillé en communiant
Chez ma grand-mère, c’était mon père-ère
Qui s’déguisait en Père Noël pour faire accroire
Que les cadeaux, ça v’nait pas tout’ de Dupuis Frères

23 décembre « Joyeux Noël, monsieur Côté »
« Salut ti-cu, on se r’verra le sept janvier »

Ça m’tente des fois d’aller la voir pis d’y parler
Fée des étoiles, j’peux-tu avoir un autre hockey?
J’ai perdu l’mien, beau sans-dessein
J’l’ai échangé contre des photos où on voit rien
Une fille de dos qui s’cache les fesses avec les mains

23 décembre « Joyeux Noël, monsieur Côté »
« Salut ti-cu, on se r’verra le sept janvier »

23 décembre « Joyeux Noël, monsieur Côté »
« Salut ti-cu, on se r’verra le sept janvier »

(je ne ferai pas l’affront de les « traduire » en français de France métropolitaine, faut pas exagérer :stuck_out_tongue: )

Pourquoi cette chanson ? Bon, l’album entier est une madeleine de Proust en ce qui me concerne. J’ai une tata qui m’avais appris le phoque en Alaska quand j’étais petit, et du coup on m’a offert cet album en cassette et ça fait parti des trucs que j’écoutais le soir avant de m’endormir. Je ne l’avais pas réécouté pendant très longtemps jusqu’à il y a un an ou deux.
J’ai vachement hésité sur laquelle mettre. Le phoque en Alaska est la plus connue, mais je l’ai trop écoutée, elle me gonfle maintenant ^^ J’aurais pu dire pas mal de trucs sur Le Picbois (je comprend tellement le mood, c’est le même que quand je descend dans le Sud-Ouest). Un Ange Gardien avec son texte de ouf, le Géant Beaupré… Bref, écoutez l’album, c’est varié, c’est cool :slight_smile:

Mais, 23 Décembre, à certaines traditions près, elle parlera peut être à un peu plus de monde. En tout cas, elle me fait tout de suite popper des images quand j’écoute les paroles (et purée, le dernier couplet, quand je l’'ai réécouté à l’age adulte, j’étais bidonné ^^)

3 « J'aime »

Ah, eh bien voilà qui est intéressant, moi j’ai exactement toute la même crèmerie que Crapule…
:astonished:

Il n’y a pas un nom que je rejette (et que je ne connaisse pas…). Merci Crapule, je me sens tellement seule aussi au milieu du métal et du japonais…

Là, c’est que des gros coeurs : :point_down:
Donc oui Bjork, l’album Homogenic (Hunter et Bachelorette :heartbeat: particulièrement, mais aussi Joga)
Chez Tears for Fears : Sowing the seeds of love :smiling_face_with_three_hearts: et Shout par exemple.
Depeche Mode : Personal Jesus, Enjoy the silence (comptez aussi la version croisée avec Linkin Park), It’s no good (dont le clip me fait trop sourire).

.

Pour ne pas remettre du Tears for fears :sob: (vous l’avez échappé belle « Sowing » fait 5’30 et son clip est… si Peter Gabriel-esque dans son psychédélisme…

Chanteuse : Björk
Titre : Bachelorette dans l’album « Homogenic »
Auteurs : Björk et Sjon
Sortie : 1997

Paroles

i’m a fountain of blood
in the shape of a girl
you’re the bird on the brim
hypnotized by the whirl
drink me - make me feel real
wet your beak in the stream
the game we’re playing is life
love is a two way dream
leave me now - return tonight
the tide will show you the way
if you forget my name
you will go astray
like a killer whale
trapped in a bay
i’m a path of cinders
burning under your feet
you’re the one who walks me
i’m your one way street
i’m a whisper in water
a secret for you to hear
you are the one who grows distant
when I beckon you near
leave me now - return tonight
the tide will show you the way
if you forget my name
you will go astray
like a killer whale
trapped in a bay
i’m a tree that grows hearts
one for each that you take
you’re the intruder’s hand
i’m the branch that you break

Traduction : Célibataire

Je suis une fontaine de sang
Sous la forme d’une fille
Tu es l’oiseau sur le bord
Hypnotisé par le tourbillon

Bois-moi - rends-moi réelle
Plonge ton bec dans le courant
Le jeu auquel nous jouons est la vie
L’amour est un rêve pour deux

Laisse-moi maintenant - reviens ce soir
La marée te montrera le chemin
Si tu oublies mon nom
Tu t’égareras
Comme une baleine tueuse piégée dans une baie

Je suis un chemin de cendres
Qui brûle sous tes pieds
Tu es celui qui m’emprunte
Je suis ta rue à sens unique

Je suis un arbre sur lequel poussent des coeurs
Un pour chacun que tu prends
Tu es le sol dont je me nourris
Nous avons un cycle que personne ne peut briser

Laisse-moi maintenant - reviens ce soir
La marée te montrera le chemin
Si tu oublies mon nom
Tu t’égareras
Comme une baleine tueuse piégée dans une baie

Je suis un murmure dans l’eau
Un secret qu’il te revient d’entendre
Tu es celui qui s’éloigne
Quand je te fais signe de venir

La vie est un collier de peurs
Tes larmes retenues (reliées par) un fil
Notre amour les dénouera – viens ici
M’aimer est la chose la plus facile

Je ne vous conseille pas forcément de regarder le clip de Michel Gondry (ou alors pas tout de suite). :smiley: Il a une patte, il est intéressant, mais je trouve qu’il phagocyte un peu la musique, et raconte une histoire qui est différente de celle qui peut s’esquisser dans la chanson. Je l’ai beaucoup écoutée au casque, c’est peut-être aussi pour ça que je préfère sans le visuel.

Ce qui me plait, ce sont les cordes qui donnent son épaisseur « symphonique » et presque lyrique (n’arrêtez pas les violons !). Là où l’enchainement des couplets et la voix elle-même me paraissent assez assez répétitifs malgré des petites ruptures, l’orchestration, par contre, elle tangue fougueusement.
Je suis infichue de vous dire si c’est synthé, un piano, ou les deux mais il joue les divas !

En limite de mon inconscient, mon cerveau a sur le bout de la langue l’écho d’un John Barry jouant le générique des Persuaders (Amicalement vôtre).

6 « J'aime »

Ah ben voilà, j’ai vu ce terme passer plusieurs fois, et je ne savais pas en quoi ça consistait exactement. Merci de m’avoir permis de corriger cette lacune :yum:
C’est vrai que le synthé un peu « grésillant » et la petite batterie, ça fait très années 80 comme son. Après, l’ambiance de la chanson m’évoque aussi des morceaux de rock des années 2000, j’ai tout de suite certaines chansons des Killers par exemple, qui me sont venues pendant l’écoute.

Bon ça, je connaissais déjà, une de mes préférées de WT :+1:
Le film chinois a l’air incroyable, j’ai envie de le voir maintenant :joy:

Je suis complètement d’accord avec toi sur l’effet cathartique des musiques tristes ou énervées. Mais je pense que les remarques étaient plus sur le texte recopié, qu’on peut lire sans la musique justement. C’est peut-être pas aussi efficace sans musique ?
Quoi qu’il en soit, je comprends qu’on demande un peu de prudence. Des lecteurs qui auraient eu des expériences vraiment pénibles n’ont peut-être pas envie de se retrouver devant une œuvre qui viennent décrire ce qu’ils ont vécu là, maintenant. Prendre la petite précaution de mettre des balises si ça devient trop cru ou visuel, ça ne mange pas de pain.

Je connaissais pas du tout, mais c’est bien sympathique ! Ça me fait penser à une version un peu légère et bon enfant des Cowboys Fringants, avec ce son un peu folk, et l’accent et le vocabulaire québécois.

Rhooo, y en a qu’une en japonais pour le moment… :eyes:

5 « J'aime »

A mon tour de présenter LE morceau qui résonne le plus pour moi. J’en parle rarement, parce que ça remonte à une période pas forcément très joyeuse, mais je ne pouvais ne pas la présenter dans ce topic. (Très belle refonte d’ailleurs.)

Je vais essayer de ne pas faire de roman.

Titre : Rest Calm
Groupe : Nightwish
Compositeur, Parolier : Tuomas Holopainen

Paroles

I went to die in a seaside hotel
Lanes of memory paved by sweet frozen moments

Deathbed memories of home
Never let me go

Every little memory resting calm in me
Resting in a dream
Smiling back at me
The faces of the past keep calling me to come back home
To caress the river with awe
Within there’s every little memory resting calm with me
Resting in a dream
Smiling back at me
The faces of the past keep calling me to come back home
Rest calm and remember me

You are the moon pulling my black waters
You are the land in my dark closet
Stay by my side until it goes dark forever
When silent the silence comes closer

Deathbed memories of home
Never let me go

Within every little memory resting calm in me
Resting in a dream
Smiling back at me
The faces of the past keep calling me to come back home
To caress the river with awe
Within there’s every little memory resting calm with me
Resting in a dream
Smiling back at me
The faces of the past keep calling me to come back home
Rest calm and remember me

Every little memory resting calm in me
Resting in a dream
Smiling back at me
(Resting in a dream) calling me to come back home
To caress the river with awe

Every little memory resting calm in me
Resting in a dream
Smiling back at me
(Resting in a dream) calling me to come back home
Rest calm and remember me oh, yeah

Resting in a dream
Within every little memory resting calm in me
Resting in a dream
Smiling back at me
The faces of the past keep calling me to come back home
To caress the river with awe

Within every little memory resting calm in me
Resting in a dream
Smiling back at me
The faces of the past keep calling me to come back home
Rest calm and remember me

Within every little memory resting calm in me
Resting in a dream
Smiling back at me
The faces of the past keep calling me to come back home
To caress the river with awe

Within every little memory resting calm in me
Resting in a dream
Smiling back at me
The faces of the past keep calling me to come back home
Rest calm and remember me

Within every little memory resting calm in me
Resting in a dream
Smiling back at me
The faces of the past keep calling me to come back home
To caress the river with awe

Within every little memory resting calm in me
Resting in a dream
Smiling back at me
The faces of the past keep calling me to come back home
Rest calm and remember me

Traduction

Je suis allé mourir dans un hôtel en bord de mer
Des chemins de mémoire pavés de doux moments figés

Souvenirs de la maison sur son lit de mort
Ne me laisse jamais partir

Chaque petit souvenir repose calmement en moi
Se reposer dans un rêve
Me souriant en retour

Les visages du passé n’arrêtent pas de m’appeler à rentrer à la maison
Pour caresser la rivière avec admiration
À l’intérieur, il y a chaque petit souvenir qui repose calmement avec moi
Se reposer dans un rêve
Me souriant en retour
Les visages du passé n’arrêtent pas de m’appeler à rentrer à la maison
Reste calme et souviens-toi de moi

Tu es la lune qui tire mes eaux noires
Tu es la terre dans mon placard sombre
Reste à mes côtés jusqu’à ce qu’il fasse noir pour toujours
Quand doucement, le silence se rapproche

Souvenirs de la maison sur son lit de mort
Ne me laisse jamais partir

Dans chaque petit souvenir reposant calmement en moi
Se reposer dans un rêve
Me souriant en retour
Les visages du passé n’arrêtent pas de m’appeler à rentrer à la maison
Pour caresser la rivière avec admiration
À l’intérieur, il y a chaque petit souvenir qui repose calmement avec moi
Se reposer dans un rêve
Me souriant en retour
Les visages du passé n’arrêtent pas de m’appeler à rentrer à la maison
Reste calme et souviens-toi de moi
Chaque petit souvenir repose calmement en moi
Se reposer dans un rêve
Me souriant en retour

(Je me repose dans un rêve) m’appelle pour rentrer à la maison
Pour caresser la rivière avec admiration
Chaque petit souvenir repose calmement en moi
Se reposer dans un rêve
Me souriant en retour

(Je me repose dans un rêve) m’appelle pour rentrer à la maison
Reste calme et souviens-toi de moi oh, ouais
Se reposer dans un rêve
Dans chaque petit souvenir reposant calmement en moi
Se reposer dans un rêve
Me souriant en retour
Les visages du passé n’arrêtent pas de m’appeler à rentrer à la maison
Pour caresser la rivière avec admiration
Dans chaque petit souvenir reposant calmement en moi
Se reposer dans un rêve
Me souriant en retour

Rest Calm est le 9e titre de l’album Imaginaerum du groupe, sorti en France le 2 décembre 2011. C’est le deuxième album avec la chanteuse Anette Olzon, qui a succédé à Tarja Turunen, et le 7e album studio du groupe. Le premier album a avoir été spécifiquement écrit pour la voix de leur nouvelle chanteuse et cela se ressent, par rapport à Dark Passion Play qui le précède : Imaginaerum est beaucoup plus dans sa tessiture de voix.

Imaginaerum est un album-concept racontant l’histoire d’un compositeur âgé se remémorant sa vie sur son lit de mort. Dans son sommeil, il redevient enfant et voyage dans son passé où ses rêves d’antan se confondent avec le monde fantaisiste et musical d’un jeune garçon. L’album est réalisé en même temps qu’un film, également intitulé Imaginaerum, basé sur la même histoire et produit par Stobe Harju ; sa sortie a lieu le 23 novembre 2012. (Très bon film par ailleurs, mais je suis clairement pas objective :sweat_smile:) Et s’accompagne donc d’un album « score » où quasiment chaque morceau d’Imaginaerum trouve son jumeau « musique de film ». Je sais pas si je suis claire. Mais pour Rest Calm, le jumeaux est Wonderfield qui m’arrache SYSTEMATIQUEMENT les larmes.

Les paroles de Rest Calm explorent des thèmes introspectifs et mélancoliques, comme la perte, la rédemption, la mémoire et la mort. La musique alterne entre des passages lourds, dominés par des guitares puissantes et une batterie intense, et des moments plus calmes et atmosphériques, dans l’idée de paix retrouvée après les épreuves.

Pourquoi je l’aime ?
Parce que cette chanson, et cet album en général, m’a permis de sortir de la dépression dans laquelle j’étais engluée depuis deux ans. En écoutant cette chanson pour la première fois, je me suis laissée totalement emportée par la musique, avant même d’en lire les paroles et j’ai pleuré toutes les larmes de mon corps, toutes celles que je retenais depuis si longtemps. Pour la première fois depuis deux ans, j’ai eu la sensation d’être vivante à nouveau, de pouvoir ressentir des choses à nouveau, et petit à petit j’ai trouvé la paix après les épreuves traversées.

On ne parle pas assez de la puissance psychothérapeutique de la musique. J’avais d’ailleurs fait un atelier dans ce sens pendant un stage de psychiatrie pendant mes études, mais on s’éloigne du sujet :sweat_smile:

5 « J'aime »

Yayyyyyyy @elane67 ! :blush: Ca y est, tu l’as postée ! :heart:

Je l’ai vu… et j’ai pleuré :sweat_smile: Comme tu dis, très bon film, mais je doute de mon objectivité aussi :sweat_smile:

C’est vrai qu’on en parle pas beaucoup (ici n’étant pas la meilleure place pour ça effectivement hormis via ce que la musique nous inspire :sweat_smile:), alors que pourtant PUNAISE la musique a un pouvoir tellement fort que ce soit pour les artistes/musiciens ou les auditeurs…

3 « J'aime »

Mais c’est qu’on a de bien belles choses par là !! :musical_note: :heartbeat:

@OldGirlNoraArlani Bachelorette je l’ai dans ma playlist, c’est un grand ui !

@Crapule version originale de Mad World dont je n’avais AUCUNE idée qu’il s’agissait de Tears for Fears ! :scream:
Mais j’ai entendu et rentendu la version de Gary Jules, à m’en dégouter un peu, dommage… :slightly_frowning_face: (j’appelle ça le « Disturbed’s Sound of Silence’s effect »…).

Et justement @OldGirlNoraArlani , tu parles du grand Peter Gabriel, et bien ça tombe bien !
Ça sera ma prochaine découverte avec son magnifique duo avec Kate Bush :
Don’t Give Up

Paroles VO

In this proud land we grew up strong
We were wanted all along
I was taught to fight, taught to win
I never thought I could fail

No fight left or so it seems
I am a man whose dreams have all deserted
I’ve changed my face, I’ve changed my name
But no-one wants you when you lose

Don’t give up 'cause you have friends
Don’t give up you’re not beaten yet
Don’t give up I know you can make it good

Though I saw it all around
Never thought that I could be affected
Thought that we’d be last to go
It is so strange the way things turn
Drove the night toward my home
The place that I was born, on the lakeside
As daylight broke, I saw the earth
The trees had burned down to the ground

Don’t give up you still have us
Don’t give up we don’t need much of anything
Don’t give up 'cause somewhere there’s a place where we belong

Rest your head
You worry too much
It’s going to be alright
When times get rough
You can fall back on us
Don’t give up
Please don’t give up

Got to walk out of here
I can’t take anymore
Going to stand on that bridge
Keep my eyes down below
Whatever may come
and whatever may go
That river’s flowing
That river’s flowing

Moved on to another town
Tried hard to settle down
For every job, so many men
So many men no-one needs

Traduction FR

Dans cette fière contrée nous sommes devenus forts
Nous étions demandés
On m’a appris à me battre, on m’a appris à gagner
Je n’ai jamais pensé que je pourrais échouer

Plus de combat à mener, en tout cas il semble
Je suis un homme déserté par tous ses rêves
J’ai changé de visage, j’ai changé de nom
Mais personne ne veut de toi quand tu perds

Ne baisse pas les bras
Car tu as des amis
Ne baisse pas les bras
Tu n’es pas encore vaincu

Ne baisse pas les bras
Je sais que tu peux y arriver

Bien que j’ai repensé à tout ça
Je n’ai jamais cru que je pourrais être affecté
Bien que nous étions les derniers à partir
Les choses prennent un cours si curieux

J’ai conduit la nuit, dans la direction de chez moi
L’endroit où je suis né, sur les bords du lac
Au lever du soleil, j’ai vu la terre
Les arbres calcinés reposaient sur le sol

Ne baisse pas les bras
Tu nous as toujours
Ne baisse pas les bras
Nous n’avons pas besoin de grand chose

Ne baisse pas les bras
Car il y a un endroit quelque part
Où nous avons notre place
Détends-toi
Tu t’inquiètes trop
Ca va aller
Quand les temps sont durs
Tu peux compter sur nous
Ne baisse pas les bras
S’il te plaît, ne baisse pas les bras

Je dois quitter cet endroit
Je ne peux plus le supporter
Je vais rester sur ce pont
Les yeux regardant en bas
Peu importe ce qui se présente
Ou ce qui nous quitte
La rivière s’écoule

La rivière s’écoule

Déménageant dans une autre ville
Se donnant du mal pour s’établir
Pour chaque emploi, tant d’hommes,
Tant d’hommes dont personne n’a besoin.

Des paroles encore une fois très simple.
« Cette ballade parle d’un homme désespéré, au chômage, que sa femme tente d’empêcher de sombrer. Les couplets, chantés par Gabriel, décrivent les sentiments d’isolement et de désespoir ; les refrains, chantés par Bush, offrent des paroles d’espoir et d’encouragement. »
Encore de l’espoir, toujours de l’amour, parce que aimer, c’est ce qu’il y a de…
Et puis, Kate Bush quoi… (Babooshka, Wuthering Heights, Running Up That Hill (coucou Max))

6 « J'aime »

Bonjour à tous,

Je vous suggère une chanson française, à savoir Emmenez-moi de Charles Aznavour. Cette chanson apparait dans l’album Entre deux rêves en 1967.

Lien vers la vidéo

Parole

Parole d'Emmenez-moi

Vers les docks où le poids et l’ennui
Me courbent le dos
Ils arrivent le ventre alourdi
De fruits les bateaux

Ils viennent du bout du monde
Apportant avec eux
Des idées vagabondes
Aux reflets de ciels bleus
De mirages

Traînant un parfum poivré
De pays inconnus
Et d’éternels étés
Où l’on vit presque nus
Sur les plages

Moi qui n’ai connu toute ma vie
Que le ciel du nord
J’aimerais débarbouiller ce gris
En virant de bord

Emmenez-moi au bout de la terre
Emmenez-moi au pays des merveilles
Il me semble que la misère
Serait moins pénible au soleil

Dans les bars à la tombée du jour
Avec les marins
Quand on parle de filles et d’amour
Un verre à la main

Je perds la notion des choses
Et soudain ma pensée
M’enlève et me dépose
Un merveilleux été
Sur la grève

Où je vois tendant les bras
L’amour qui comme un fou
Court au devant de moi
Et je me pends au cou
De mon rêve

Quand les bars ferment, que les marins
Rejoignent leur bord
Moi je rêve encore jusqu’au matin
Debout sur le port

Emmenez-moi au bout de la terre
Emmenez-moi au pays des merveilles
Il me semble que la misère
Serait moins pénible au soleil

Un beau jour sur un rafiot craquant
De la coque au pont
Pour partir je travaillerais dans
La soute à charbon

Prenant la route qui mène
A mes rêves d’enfant
Sur des îles lointaines
Où rien n’est important
Que de vivre

Où les filles alanguies
Vous ravissent le cœur
En tressant m’a t’on dit
De ces colliers de fleurs
Qui enivrent

Je fuirais laissant là mon passé
Sans aucun remords
Sans bagage et le cœur libéré
En chantant très fort

Emmenez-moi au bout de la terre
Emmenez-moi au pays des merveilles
Il me semble que la misère
Serait moins pénible au soleil…

Pourquoi cette chanson ?
Le rythme de la musique conjugué à la parole est bon. Bien que par moment les paroles sont rapidement dites, ajoutant un certain charme à l’empressement de quitter son coin froid et gris pour une partie du globe plus chaude et ensoleillée. Une chanson pour tous les oiseaux migrateurs et pour tous les voyageurs de ce monde. Qui ne rêve pas, ne serait-ce qu’un jour, d’aller dans un pays au climat plus chaud et tempéré ? En décembre et en janvier, au cœur des tempêtes de neige, il est toujours bon d’avoir une petite chanson pour rêver d’autres horizons. :wink: Il faut bien égayer ses journées sombres et froides !

Bonne écoute !

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Ah oui, intéressant et presque troublant xD

Je te confirme que c’est exactement la même crèmerie puisque les titres que tu cites, tant chez Bjork, que pour Depeche Mode et Tears for Fears (Sowing est ma deuxième petite préférée d’eux… et le clip est très… effectivement :stuck_out_tongue: ) font partie de mes préférés. Heureusement que je sais qu’on écoute pas vraiment les mêmes trucs pour les francophones (je suis très axée Thiéfaine, rock à Biniou et punk qui tachent), sinon je croirais presque à un doppelgänger (maléfique ou bénéfique… va savoir, la vérité est ailleurs :innocent:).

Vous pouvez proposer du metal japonais pour faire un combo :wink:
Eh oui, je comprends l’intérêt de mettre des balises pour les paroles potentiellement choquantes, je voulais juste insister sur le fait qu’une musique, d’un premier abord déprimante ne l’était pas nécessairement pour les auditeurs, au contraire.

@Amy892 Oh ! Kate Bush :smiling_face_with_three_hearts:
Très beau duo et j’adore plusieurs titres que tu cites : Babooshka et Running Up (je note la réf sur Max) en tête ^^

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Très curieuse de savoir qui tu mets dans cette catégorie…
Les Ramoneurs de Menhirs ?

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Un fourre-tout de tous les groupes de rocks français ayant des influences « celtes » que j’apprécie : les petits agités des Ramoneurs de Menhirs – bien sûr – mais aussi Matmatah, les Booze Brothers (qui ne sont pourtant pas bretons :stuck_out_tongue: ), Merzhin, Miossec, etc…

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Trigger warning : ce morceau, les paroles et l’analyse qui en découlent traitent de dépression et d’idées noires sans filtre. La musique, les évocations qu’elle peut sous entendre et les paroles peuvent paraître violentes par moment. C’est ok de ne pas poursuivre.

The Poet and the Pendulum - Nightwish

L’un des morceaux les plus ambitieux et personnels de Nightwish, un véritable opéra métal symphonique de près de 14 minutes, découpé en 5 actes, où Tuomas Holopainen se livre à une introspection musicale touchante.

Contexte :
En 2005, Nightwish se sépare de Tarja Turunen, première chanteuse emblématique du groupe par le biais d’une lettre ouverte publiée sur leur site officiel. Cette décision a été prise par l’ensemble des membres du groupe mais elle pèse énormément sur Tuomas, leader et fondateur du groupe. Il p^longe alors dans une profonde dépression et se sent trahi, vidé de son inspiration et envahi par une immense culpabilité.
Il utilise alors la musique comme exutoire et ce morceau, The Poet (lui-même) and The Pendulum devient une autobiographie musicale, une mise en scène de sa propre descente aux enfers et de sa « résurrection ».

L’album Dark Passion Play sort en 2007, avec une nouvelle chanteuse : Annette Olzon. Le morceau présenté plus haut est une version plus récente, live, chantée par la troisième chanteuse : Floor Jansen. J’ai choisi cette version, parce qu’on voit tout le respect et l’amour qu’il peut y avoir entre les membres, et tout le soutiens qu’ils ont pu apporter à Tuomas lors de l’écriture. (Le guitariste et le bassiste s’approchent à plusieurs reprise des claviers durant le show pour s’assurer que tout va bien)

Le titre semble inspiré de The Pit and The Pendulum, une nouvelle de Edgar Allan Poe, où un prisonnier est soumis à une torture psychologique insoutenable, une métaphore parfaite du tourment intérieur de Tuomas.

Les paroles

The end

The songwriter?s dead
The blade fell upon him
Taking him to the white lands
Of Empathica,
Of Innocence
Empathica
Innocence

The dreamer and the wine
Poet without a rhyme
A widowed writer, torn apart by chains of Hell

One last perfect verse
Yet still the same old song
Oh Christ, how I hate what I have become
Take me home

Get away, run away, fly away
Lead me astray, to dreamer?s hideaway
I cannot cry ?cause the shoulder cries more
I cannot die, I, the whore for the cold world
Forgive me, I have but two faces
One for the world,
One for God save me
I cannot cry ?cause the shoulder cries more
I cannot die, I, a whore for the cold world

My home was there and then
These meadows of heaven
Adventure-filled days
One with every smiling face

Please, no more words
Thoughts from a severed head
No more praise
Tell me once my heart goes right
Take me home

Get away, run away, fly away
Lead me astray, to dreamer?s hideaway
I cannot cry ?cause the shoulder cries more
I cannot die, I, the whore for the cold world
Forgive me, I have but two faces
One for the world,
One for God save me
I cannot cry ?cause the shoulder cries more
I cannot die, I, a whore for the cold world
Whore for the cold world
Whore for the cold world

Sparkle my scenery
With turquoise waterfall
With beauty underneath
The Ever Free

Tuck me in
Beneath the blue
Beneath the pain
Beneath the rain
Goodnight kiss for a child in time
Swaying blade my lullaby

On the shore we sat and hoped
Under the same pale moon
Whose guiding light chose you
Chose you all

I?m afraid, so afraid, of being raped
Again and again and again
I know I will die alone, but loved
You live long enough to hear the sound of guns
Long enough to find yourself screaming every night
And if you want
Live long enough to see your friends betray you
Years have I been strapped unto this altar
Now I only have three minutes and counting
I just wish the tide would catch me first
And give me a death
I always longed for

Second robber to the right of Christ
Cut in half - infacticide
The world will rejoice today
As the crows feast on the rotting poet

Everyone must bury their own
No pack to bury the heart of stone
Now he’s home in Hell, serves him well
Slain by the bell, tolling for his farewell

The morning dawned upon this altar
Remains of the dark passion play
Performed by his friends without shame
Spitting on his grave as they came

Get away, run away, fly away
Lead me astray, to dreamer?s hideaway
I cannot cry ?cause the shoulder cries more
I cannot die, I, the whore for the cold world
Forgive me, I have but two faces
One for the world,
One for God save me
I cannot cry ?cause the shoulder cries more
I cannot die, I, a whore for the cold world
A whore for the cold world
A whore for the cold world

Today, in the year of our Lord, 2005
Thomas was called from the cares of the world
He stopped crying at the end of each beautiful day
The music he wrote had too long been without silence
He was found naked and dead
With a smile in his face, a pen and 1000 pages of erased text

Save me!

Be still, my son
You’re home
Oh when did you become so cold?
The blade will keep on descending
All you need is to feel my love

Search for beauty, find your shore
Try to save them all, bleed no more
You have such ocean’s within
In the end
I will always love you

The beginning

Traduction

La fin
Le parolier est mort
La lame est tombée sur lui
L’emportant vers les terres blanches
D’Empathica,
D’Innocence
Empathica
Innocence

Le rêveur et le vin
Un poète sans rime
Un écrivain veuf, déchiré par les chaînes de l’Enfer
Un dernier vers parfait
Et pourtant toujours la même vieille chanson
Oh Christ, comme je déteste ce que je suis devenu
Ramène-moi chez moi

Éloigne-toi, enfuis-toi, envole-toi
Égare-moi, vers la cachette du rêveur
Je ne peux pas pleurer, car l’épaule pleure davantage
Je ne peux pas mourir, moi, la prostituée du monde froid
Pardonne-moi, je n’ai que deux visages
Un pour le monde,
Un pour Dieu, sauve-moi
Je ne peux pas pleurer, car l’épaule pleure davantage
Je ne peux pas mourir, moi, une prostituée pour le monde froid

Ma maison était là-bas et à cette époque
Ces prés du paradis
Des jours remplis d’aventures
Un avec chaque visage souriant

S’il te plaît, plus de mots
Pensées d’une tête coupée
Plus d’éloges
Dis-moi juste une fois que mon cœur s’égare
Ramène-moi chez moi

Éloigne-toi, enfuis-toi, envole-toi
Égare-moi, vers la cachette du rêveur
Je ne peux pas pleurer, car l’épaule pleure davantage
Je ne peux pas mourir, moi, la prostituée du monde froid
Pardonne-moi, je n’ai que deux visages
Un pour le monde,
Un pour Dieu, sauve-moi
Je ne peux pas pleurer, car l’épaule pleure davantage
Je ne peux pas mourir, moi, une prostituée pour le monde froid

Prostituée pour le monde froid
Prostituée pour le monde froid

Fais briller mon paysage
Avec une cascade turquoise
Avec la beauté en dessous
De l’Éternel Libre

Borde-moi
Sous le bleu
Sous la douleur
Sous la pluie

Un baiser de bonne nuit pour un enfant dans le temps
Lame oscillante, ma berceuse

Sur le rivage, nous étions assis, pleins d’espoir
Sous la même pâle lune
Dont la lumière nous guida
Elle vous a choisis
Vous tous

J’ai peur, si peur, d’être violé
Encore et encore et encore
Je sais que je mourrai seul, mais aimé

Tu vis assez longtemps pour entendre le son des armes
Assez longtemps pour te retrouver à hurler chaque nuit
Et si tu le veux
Assez longtemps pour voir tes amis te trahir

Des années durant, j’ai été attaché à cet autel
Maintenant, il ne me reste plus que trois minutes
Je voudrais juste que la marée m’emporte en premier
Et m’offre la mort
À laquelle j’ai toujours aspiré

Deuxième voleur à la droite du Christ
Coupé en deux – infanticide
Le monde se réjouira aujourd’hui
Pendant que les corbeaux festoient sur le poète en décomposition

Chacun doit enterrer les siens
Aucun groupe pour enterrer le cœur de pierre
Maintenant, il est chez lui en Enfer, c’est bien mérité
Abattu par la cloche, sonnant son adieu

Le matin s’est levé sur cet autel
Restes du sombre jeu passionnel
Joué par ses amis sans honte
Crachant sur sa tombe en arrivant

Éloigne-toi, enfuis-toi, envole-toi
Égare-moi, vers la cachette du rêveur
Je ne peux pas pleurer, car l’épaule pleure davantage
Je ne peux pas mourir, moi, la prostituée du monde froid
Pardonne-moi, je n’ai que deux visages
Un pour le monde,
Un pour Dieu, sauve-moi
Je ne peux pas pleurer, car l’épaule pleure davantage
Je ne peux pas mourir, moi, une prostituée pour le monde froid

Une prostituée pour le monde froid
Une prostituée pour le monde froid

Aujourd’hui, en l’an de grâce 2005
Thomas fut appelé loin des soucis du monde
Il cessa de pleurer à la fin de chaque belle journée
La musique qu’il écrivait fut trop longtemps privée de silence
On le trouva nu et mort
Avec un sourire sur son visage, un stylo et mille pages de texte effacé

Sauve-moi !

Reste calme, mon fils
Tu es chez toi
Oh, quand es-tu devenu si froid ?
La lame continuera de descendre
Tout ce dont tu as besoin, c’est de ressentir mon amour

Cherche la beauté, trouve ton rivage
Essaie de tous les sauver, ne saigne plus
Tu as de tels océans en toi

À la fin
Je t’aimerai toujours

Le commencement

Le morceau est divisé en 5 actes donc, chacun représentant une étape du voyage émotionnel du narrateur :

I. « White Lands of Empathica » (0:00 - 3:55)

Le morceau commence dans une ambiance douce et mélancolique, avec des chœurs éthérés et des instruments à cordes. C’est une introduction qui pose le décor : un paysage froid et lointain, un espace où l’âme du poète est sur le point de s’éteindre.

II. « Home » (3:56 - 6:39)

Un chœur d’enfant (chanté par Boychoir aux États-Unis) donne un ton à la fois innocent et troublant. Le narrateur parle de son foyer, mais il semble plus rêver d’un refuge inaccessible que d’un vrai retour.

III. « The Pacific » (6:39 - 9:38)

C’est le moment le plus sombre et intense du morceau, tant dans les paroles que dans la musique. Musicalement, l’orchestration devient plus dramatique et les guitares prennent un ton agressif. Quant aux paroles :

« The poet and the pendulum, writing down his final verse… »
Tuomas met en scène sa propre « mort artistique », s’imaginant frappé par un pendule de condamné. D’ailleurs, le pendule descend sur l’écran de fond de scène durant toute la duré du morceau jusqu’au moment ou la lame décapite à la fin du break qui commence par cette phrase :
« Today, in the year of our Lord 2005, Tuomas was called from the cares of the world »
Il s’agit d’une fausse annonce de son propre décès, soulignant à quel point il était au fond du gouffre psychologiquement après la séparation avec Tarja.

IV. « Dark Passion Play » (9:38 - 12:12)

Le morceau devient ensuite une explosion d’émotion, comme une lutte entre la vie et la mort. C’est un jeu d’oppositions : Il y a une lueur d’espoir dans l’obscurité.

V. « Mother & Father » (12:12 - 13:53)

La fin du morceau est plus douce, marquée par une acceptation et une renaissance symbolique. Les paroles sont à la fois tristes et réconfortantes :
« The beginning » Après la « mort » du poète, (« The end » au début des paroles) une nouvelle version de lui peut émerger.

Pourquoi je l’aime ?
Pour tout ça. Parce que cette chanson peut résonner pour beaucoup de monde, parce qu’elle est intense, qu’elle est pleine de colère, puis de douceur. Parce que c’est un condensé de l’Art de Nightwish tant niveau orchestration que paroles.

Pardon pour le pavé ^^

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Bonjour à tous,

Je vous propose Kalinka. Cette dernière est l’une des chansons russes la plus connue dans le monde, considérée par la plupart comme une chanson traditionnelle, mais elle a été composée en 1860 par Ivan Petrovitch Larionov.

Une chanson d’amour à la fois de tristesse et de joie, présentant, de manière métaphorique, les joies et tristesses de la vie.

Калинка

Paroles originales de Kalinka

Калинка, калинка, калинка моя!
В саду ягода малинка, малинка моя!

Ах, под сосною, под зеленою,
Спать положите вы меня!
Ай-люли, люли, ай-люли, люли,
Спать положите вы меня.

Ах, сосёнушка, ты зеленая,
Не шуми ты надо мной!
Ай-люли, люли, ай-люли, люли,
Не шуми ты надо мной!

Ах, красавица, душа-девица,
Полюби же ты меня!
Ай-люли, люли, ай-люли, люли,
Полюби же ты меня!

Kalinka

Paroles romanisées de Kalinka

Kalinka, kalinka, kalinka moya!
V sadu yagoda malinka, malinka moya!

Akh, pod sosnoyu, pod zelenoyu,
Spatʹ polozhite vy menya!
Akh, sosenushka ty zelenaya,
Ne shumi zhe nado mnoy!

Akh, krasavitsa, dusha-devitsa,
Polyubi zhe ty menya!
Ay-lyuli, lyuli, ay-lyuli, lyuli,
Polyubi zhe ty menya!

Petite baie d’obier

Paroles traduites en français de Kalinka

Ma petite, ma petite baie d’obier,
Dans mon jardin, ma petite framboise.

Ah sous le sapin, sous le sapin vert,
couchez-moi pour dormir.
Ah, liouli, liouli, ah liouli, liouli,
Je suis allongé pour dormir.

Ah mon petit sapin vert,
Ne bruisse pas au-dessus de moi.
Ah, liouli, liouli, ah liouli, liouli,
Ne fais donc pas de bruit au-dessus de moi

Ah Ma Beauté, ma douce jeune fille,
Sois donc amoureuse de moi !
Ah, liouli, liouli, ah liouli, liouli,
Sois donc amoureuse de moi !

Kalinka interprétée par Ivan Rebroff

Lien de la vidéo

Edit de la Modération : Merci de ne mettre qu’un seul lien. Les redirections vers d’autres versions concernent les versions originales dans le cas de reprises/covers, notamment lorsque la reprise se fait dans une langue étrangère à celle d’origine.

Pourquoi cette chanson ?
Le rythme est excellent, combiné avec les paroles. Un excellent tempo entre les moments de joie, musique vive et musique plus tranquille, triste. Cette chanson me donne un certain rythme et me remonte le morale lors des journées pluvieuses ou hivernales.

Merci @Beauvais pour le soutien à la traduction, deux, c’est mieux qu’une, pour traduire adéquatement une chanson :wink:

Bonne écoute ! Et Bon weekend !

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