Quand la musique est bonne

C’est encore moi ! :metal:

Ici, ce n’est pas tant la chanson dont je vais vous parler, mais de la patte INCROYABLE d’un groupe de metal dont je suis archi-fan (promis, c’est pas Nightwish.) C’est simple, leurs clips flirtent avec la science-fiction (et parfois la fantasy :eyes: mais ça sera pour une autre fois, ça. Ou pas…).
(sachez que le combat est rude dans ma tête pour choisir la première des chansons du groupe que je vais vous proposer :sweat_smile:)


AMARANTHE.

Impossible de NE PAS mettre de clip ici. Tout simplement parce que les clips du groupe sont MONUMENTAUX. Certains plus que d’autres. Mais globalement, ils soignent leurs clips et ça se sent.

Petit retour cinq ans en arrière ici avec Viral, sortie en 2020 en plein confinement. Année extrêmement prolifique en termes de clips pour le groupe, qui en a sorti 8 à l’occasion de leur nouvel album (et très probablement un moyen de soutenir les fans pendant le confinement). Celle-ci, vous l’aurez deviné rien qu’au titre, est complètement liée à la pandémie et à un certain virus qui nous a bien bloqués pendant quelques mois…

Comme d'habitude, voici les paroles en VO (donc en anglais ici)

Now in the light of the screen you hide
Halt like a pawn in a long, long line

Going up, going viral

Going up, going viral

Like we live in a world of deception
On an earth that is going under
Like we left all the truth and affection
One turn in the wrong direction

I know we cannot bring the silence back
Now the derelicts have one voice
We’re on overload
As the final disease is going viral

Now, in the light of the screen you hide
From the pain that you feel inside
No one cares when we go down
Going up, going viral

Halt, like a pawn in a long, long line
As the virus spreads inside
No one’s there when we go down
Going up, going viral

Going up, going viral

We are born to abide from inception
In a world that has lost all wonder
Look around, then you see
It’s no doubt that we face extermination

I know we got to take the power back
The authorities have no choice
We are all aboard
When the final disease is going viral

Now, in the light of the screen you hide
From the pain that you feel inside
No one cares when we go down
Going up, going viral

Halt, like a pawn in a long, long line
As the virus spreads inside
No one’s there when we go down
Going up, going viral

All the pain you felt inside you
In the light of the screen you hide, going viral
Now the virus spreads inside you
Like a pawn in a long, long line, going viral
Like a pawn in a long, long line, going viral
Viral

Halt, like a pawn in a long, long line
As the virus spreads inside
No one’s there when we go down
Going up, going viral

Now, in the light of the screen you hide
From the pain that you feel inside
No one cares when we go down
Going up, going viral

Halt, like a pawn in a long, long line
As the virus spreads inside
No one’s there when we go down
Going up, going viral

Going up, going viral

Et la VF, traduite par mes soins, donc comme d'habitude si vous comprenez les choses différemment n'hésitez pas !

Maintenant, dans la lumière d’un écran tu te caches,
Arrêté comme un pion dans une longue longue ligne

S’élever, devenir viral

S’élever, devenir viral

Comme nous vivons dans un monde d’impostures
Sur une terre qui passe à la trappe
Comme nous avons laissé toute la vérité et l’affection
Pour nous tourner dans la mauvaise direction

Je sais que nous ne pouvons pas faire revenir le silence
A présent les épaves ont une voix unique
Nous sommes à saturation
Comme la maladie finale devient virale

Maintenant, dans la lumière d’un écran tu te caches
De la douleur que tu ressens en toi
Personne ne s’inquiète lorsqu’on chute,
S’élever, devenir viral

A l’arrêt, comme un pion dans une longue longue file
Tandis que le virus se répand en toi
Personne n’est là lorsqu’on chute,
S’élever, devenir viral

S’élever, devenir viral

Nous sommes nés pour nous conformer dès le début,
Dans un monde qui a perdu toutes ses merveilles
Regarde autour de toi, et tu verras
Il ne fait aucun doute que nous faisons face à l’extermination

Je sais que nous avions à reprendre le pouvoir
Les autorités n’ont pas le choix
Nous sommes tous dans le même bateau
Quand la dernière maladie devient virale

Maintenant, dans la lumière d’un écran tu te caches
De la douleur que tu ressens en toi
Personne ne s’inquiète lorsqu’on chute,
S’élever, devenir viral

A l’arrêt, comme un pion dans une longue longue file
Tandis que le virus se répand en toi
Personne n’est là lorsqu’on chute,
S’élever, devenir viral

Toute la douleur que tu ressens en toi
Dans la lumière d’un écran tu te caches, deviens viral
A présent le virus se répand en toi
Comme un pion sur une longue longue file devient viral
Comme un pion sur une longue longue file devient viral
Viral

A l’arrêt, comme un pion dans une longue longue file
Tandis que le virus se répand en toi
Personne n’est là lorsqu’on chute,
S’élever, devenir viral

Maintenant, dans la lumière d’un écran tu te caches
De la douleur que tu ressens en toi
Personne ne s’inquiète lorsqu’on chute,
S’élever, devenir viral

A l’arrêt, comme un pion dans une longue longue file
Tandis que le virus se répand en toi
Personne n’est là lorsqu’on chute,
S’élever, devenir viral

S’élever, devenir viral

La chanson commence doucement avec des notes électriques et la voix de la chanteuse très très modifiée et une percussion peu marquée. S’ensuit l’intro, lourde de basses et de guitares, au rythme simple et pesant, et toujours avec la chanteuse qui répète les mêmes paroles.
Le premier couplet commence simplement, avec simplement chant, synthé et guitare (toujours sur le même rythme). Elize laisse ensuite la place à Henrik pour le chant grunt, rejoint par la batterie et des basses plus lourdes. Le refrain enchaîne, avec Elize et Nils au chant clair, rejoints par moments par le chant grunt sur certains passages.
Retour ensuite après un court intermède proche de l’intro du couplet suivant, construit de la même manière : chant clair (cette fois masculin, interprété par Nils Molin), puis partie grunt par Henrik, et nouveau refrain.
S’ensuit une cassure mélodique où Elize et Henrik (chant clair féminin et grunt) se superposent en un effet un peu détonnant, presque dissonant. la guitare et le synthé reprennent ensuite leurs droits, avant de laisser place à un passage plus clair composé uniquement de synthé, batterie et chant clair féminin. Un dernier refrain conclut la chanson.


Cette chanson est extrêmement lourde de sens, et, personnellement, j’y vois un sens qui n’est pas nécessairement le premier qui vient en tête en parlant du COVID : Pour moi, cette chanson ne traite non pas de la pandémie, mais d’une autre maladie plus insidieuse qui s’y est trouvée complètement liée à cause de l’enfermement constant : la dépression.
Bien sûr, le thème du covid est clairement abordé et peut paraître évident à la première écoute. Et je ne nie pas qu’elle en parle sûrement, au moins superficiellement. Mais quelques vers (voire couplets entiers) me font penser que le sujet profond de la chanson n’est pas le covid :

→ « in the light of the screen you hide / From the pain that you feel inside »
→ « I know we cannot bring the silence back / Now the derelicts have one voice / We’re on overload / As the final disease is going viral »
→ « Halt, like a pawn in a long, long line / As the virus spreads inside »

Je vois Viral comme un appel non pas à lutter contre le covid et les mesures mondiales mises en place pour enrayer la maladie (I know we got to take the power back / The authorities have no choice / We are all aboard/ When the final disease is going viral → pour moi ce couplet entier est un appel à respecter les consignes des autorités qui étaient dans la crise, à gérer une situation exceptionnelle à l’échelle mondiale comme elles pouvaient (on peut dire ce qu’on veut du confinement et de la manière de chaque pays de gérer ça, des pandémies mondiales comme ça, c’est entièrement nouveau à l’échelle de l’humanité donc forcément ils ont fait comme ils ont pu avec les connaissances bancales qu’on avait du covid à l’époque)), mais contre la dépression, qu’on peut d’une certaine manière qualifier de « maladie finale » dans le sens où elle ne tue pas le corps, mais l’âme.

Bien sûr, je la comprends peut-être de travers en y apposant ma vision de la chanson, mais je trouve que les symptômes collent mieux à la dépression qu’au covid. En tous cas, personnellement, j’ai pas eu l’impression que le covid m’ait laissée « comme une épave », ni qu’on « ne pourrait jamais ramener le silence » :thinking:
Et ouais, y’avait peut-être un côté « tais-toi et obéis » avec les pass, les vaccins et tout ça (toujours sans rentrer dans la politique hein), mais l’effet « pion automate », pour moi, ça fait nettement plus penser à la dépression, qui vide littéralement de toute motivation et fait perdre tout sens à nos actions, qui deviennent mécaniques, de plus en plus, à mesure que la dépression s’installe…


Pour en revenir au côté mélodique plus que symbolique, l’ambiance de la chanson est assez lourde. Les guitares et les basses ont une mélodie très simple qui ajoute à cet effet de lourdeur qui colle bien aux paroles. Les chants tant clairs que grunt se répondent à merveille tout au long de la chanson, le grunt insistant sur les passages les plus lourds. Le dédoublement des chants clair et grunt au milieu de la chanson me renforce dans mon idée de la dépression, la voix grunt venant doubler le chant clair comme un cri de douleur ou un appel à l’aide masqué derrière la voix claire, comme un cri de l’âme caché derrière le cri du coeur.

Pour autant, Viral respecte clairement l’ambiance du groupe. On y retrouve cette difficulté à classer la musique en raison de la voix d’Elize qui sonne presque comme une chanteuse pop, le synthé clair et l’ajout de jeux sonores davantage utilisés dans ce genre musical très différent du metal. Et personnellement, cette superposition avec les éléments plus classiques du metal, voire du death metal (avec le grunt), je trouve que ça marche bien !


Et comment terminer cette présentation sans parler du clip… je le trouve très frappant. On y retrouve plusieurs des comportements que le covid a pu générer pendant la pandémie (addiction aux réseaux pour pallier au manque d’interactions sociales, peur constante amplifiée par les médias…), jusqu’à ce que le groupe décide de prendre le problème à bras le corps et de sortir.
Je n’y vois pas un appel à se rebeller contre l’autorité (après tout, ils ont l’air d’être confinés ensemble), mais plutôt à se serrer les coudes et à ne pas abandonner nos passions pendant la pandémie pour ne pas sombrer dans la psychose et la dépression. Un appel à rester soudés puisque c’est ce que fait le groupe, à se maintenir en forme, et, bien sûr, un message du groupe à ses fans qui annonce en grande pompe qu’ils reviendront et qu’ils vont bien. Le projecteur final me fait penser que le groupe se voit (à raison ?) comme une balise pour ses fans, un moyen de les galvaniser et de leur offrir un peu de répit pendant cette période très compliquée pour certains qu’a été le covid.

Voili voilou pour Viral ! :blush: :metal:

5 « J'aime »

Bonjour, Bonsoir à tous,

Je vous suggère une chanson française, à savoir Je veux de Zaz. Cette chanson, un single, enregistrée 2010, est écrite et co-composée par Kerredine Soltani et Tryss.

Lien vers la vidéo

Parole de Je veux

Je veux

Donnez-moi une suite au Ritz, je n’en veux pas !
Des bijoux de chez Chanel, je n’en veux pas !
Donnez-moi une limousine, j’en ferais quoi ?

Offrez-moi du personnel, j’en ferais quoi ?
Un manoir à Neuchâtel, ce n’est pas pour moi.
Offrez-moi la Tour Eiffel, j’en ferais quoi ?

Je veux d’l’amour, d’la joie, de la bonne humeur,
C’n’est pas votre argent qui f’ra mon bonheur,
Moi j’veux crever la main sur le cœur.

Allons ensemble, découvrir ma liberté,
Oubliez donc tous vos clichés,
Bienvenue dans ma réalité.

J’en ai marre d’vos bonnes manières, c’est trop pour moi !
Moi je mange avec les mains et j’suis comme ça !
J’parle fort et je suis franche, excusez-moi !

Finie l’hypocrisie. Moi, j’me casse de là !
J’en ai marre des langues de bois !
Regardez-moi, d’toute manière j’vous en veux pas
Et j’suis comme ça (j’suis comme ça)

(Papalapapapala)

Je veux d’l’amour, d’la joie, de la bonne humeur,
C’n’est pas votre argent qui f’ra mon bonheur,
Moi j’veux crever la main sur le cœur.

(Papalapapapala)

Allons ensemble, découvrir ma liberté,
Oubliez donc tous vos clichés,
Bienvenue dans ma réalité.

Je veux d’l’amour, d’la joie, de la bonne humeur,
C’n’est pas votre argent qui f’ra mon bonheur,
Moi j’veux crever la main sur le cœur.

Allons ensemble, découvrir ma liberté,
Oubliez donc tous vos clichés,
Bienvenue dans ma réalité.

Je veux d’l’amour, d’la joie, de la bonne humeur,
C’n’est pas votre argent qui f’ra mon bonheur,
Moi j’veux crever la main sur le cœur.

(Papalapapapala)

Allons ensemble, découvrir ma liberté,
Oubliez donc tous vos clichés,
Bienvenue dans ma réalité.

Pourquoi cette chanson ?
Il y a une beauté au parole, un charme qui se dégage où, pour une femme, ce qui importe ce n’est pas la richesse du monde matériel et tout l’argent et l’or de ce monde, mais bien plutôt la recherche de l’amour, du bonheur, de la joie, de la liberté pour être au côté d’un homme qu’elle aime et qui l’aime. Bref, une ode à l’amour par-delà les apparences et les frontières, une chanson intemporelle que tout le monde désire. Sans oublier le rythme de la musique, dans le style jazz manouche qui donne une ambiance à la chanson et une envie de danser.

Bonne écoute avec de la musique française !

Bon dimanche !

3 « J'aime »

Bien sympathique et rafraîchissante, cette chanson !
Néanmoins, je m’interroge :

Ben moi, je croyais que c’était le rêve de tout le monde. Homme ou femme, ne soyons pas réducteur. D’ailleurs, puisqu’on parle de femme, qu’on remette de temps en temps les pendules à l’heure me fait un bien fou. Comme avec cette chanson de Mathilde « J’veux plus mentir », dans laquelle les sempiternelles injonctions à se conformer à un canon (jeunesse, beauté, apparences, etc) sont joyeusement piétinées, et pour qu’enfin chacune se réconcilie avec son reflet dans le miroir. Moi, j’en voudrais plus des chansons comme celles-là.
Titre : J’veux plus mentir
Artiste : Mathilde
Album : La nuit le jour
Sortie : 2024
Les paroles :

Résumé

C’est fini
Les mensonges
A rallonge
Artifices
Pousse au vice
C’est fini
Les salades
Les tromperies
Vanité
Toute pourrie
C’est fini
Les illusions
Bidon
Les semblants
Les fictions
C’est fini
Fini
Non, mes cils sont pas longs
Mes seins sont pas ronds
Mes jambes sont pas lisses
Et j’ai des poils au pubis
J’ai pas une belle peau
J’ai du gras jusqu’aux os
Mon ventre est pas plat
Et j’ai des poils sous les bras
J’suis pas obsédée
Par plaire au mec d’à côté
Moi en vérité
Tout ce que j’veux c’est la paix
Me voir dans la glace
Aimer la meuf en face
Qu’à pas à être belle
Pour vivre tranquille telle qu’elle
J’veux plus mentir
M’acharner c♥nnement à la perfection
Jusqu’à ne plus être qu’une contrefaçon
J’veux plus mentir
Je n’veux plus jamais maquiller mon visage
Pourquoi on m’oblige à détester mon âge
Mentir ?
Pour qui et pour quoi, mentir à tour de bras ?
Pourquoi le monde entier tout autour de moi
M’oblige-t-il à mentir ?
Moi j’veux pas mentir !
C’est fini
La lingerie
Hors de prix
Les talons
Les baillons
C’est fini
Les tortures
Les postures
Injonctions
A la c♥n
C’est fini
La culpabilité
De jamais
Etre assez
C’est fini
Fini
Non j’veux plus rien raquer
J’veux plus rien payer
Un jour j’vais crever
Et j’veux mourir sans regrets
Sans honte sans remords
Faire face à la mort
Vivre sans masque et sans fard
Avant qu’il ne soit trop tard
Résiliente et fière
Mon courage en bannière
Ne vivre que de vérité
Plus jamais baratiner
Plus jamais faire croire
Que je suis une autre
Plus jamais me trahir
Plus jamais me faillir
J’veux plus mentir
M’acharner c♥nnement à la perfection
Jusqu’à ne plus être qu’une contrefaçon
J’veux plus mentir
Je n’veux plus jamais maquiller mon visage
Pourquoi on m’oblige à détester mon âge,
Mentir ?
Pour qui et pour quoi, mentir à tour de bras ?
Pourquoi le monde entier tout autour de moi
M’oblige-t-il à mentir ?
Moi j’veux pas mentir !
C’est fini

Source : LyricFind

Paroliers : Mathilde BONNETERRE

Paroles de J’veux plus mentir © Raoul Breton Editions

6 « J'aime »

Bonsoir, TheBlueOne,

Merci de la suggestion de Mathilde (nom d’artiste, je présuppose ?) je ne la connaissais pas, jamais entendu pour être honnête, ni elle, ni cette chanson.
Trop moderne pour moi :laughing: (par l’année de sortie de la chanson, bien entendu)
J’irai m’informer, faire une petite recherche !

À bientôt.

Amicalement vôtre,
B7B14

1 « J'aime »

Tiens, c’est vrai que ça fait un moment que je n’ai rien publié dans cette branche. Alors qu’hier c’était justement la fête de la musique… il y a quelques années j’avais eu la chance de voir Fabulous Trobadors à Toulouse. Ce n’est pas un groupe que j’affectionne particulièrement, mais ils ont quelques chansons entêtantes qui m’emballent beaucoup quand je suis en mode festif, notamment celle ci :

Y’a des garçons - Fabulous Trobadors

Titre : Y’a des garçons
Groupe : Fabulous Trobadors
Album : Duels de tchatche
Sortie : 2003

Paroles sous balise

Y’a des garçons pour les filles
Des filles pour les garçons
L’Opéra pour la Bastille

L’apéro pour les glaçons
Y’a des garçons pour les filles
Des filles pour les garçons
Y’a des filles pour les filles
Et des garçons pour les garçons

Y’a le foin pour les aiguilles
Le blé pour le charançon
L’hameçon pour les anguilles
L’âme soeur pour l’unisson
Y’a le goût pour les papilles
Les Papies pour les chaussons
Y’a le pied pour l’espadrille
Y’a l’papier pour le canson
Y’a le jaune pour les jonquilles
Le blues pour Robert Johnson
le tracteur pour qui soutille
Emma c’est pour Fergusson
Les mentis pour la castille
Elémentaire mon cher Watson
Les poètes pour les chevilles
Les pouet-pouet pour les klaxons
Les cadenas pour les grilles
La clé pour le paillasson
Le juge pour le gorille
Et Brassens pour la chansonY’a des garçons pour les filles
Des filles pour les garçons
L’Opéra pour la Bastille
L’apéro pour les glaçons
Y’a des garçons pour les filles
Des filles pour les garçons
Y’a des filles pour les filles
Et des garçons pour les garçons

Y’a le -c pour la cédille
Le ■■■ pour le caleçon
Le X pour les moustilles
Et Aix pour le calisson
St Jacques pour les coquilles
Compostel pour le poinçon
Y’a le vin pour Vintimille
Le taureau pour les banderilles
Les bandas pour la bande-son
Les fesses pour qu’elles tortillent
Le professeur pour les leçons
Y’a ça r’démarre pour la chenille
Et ça s’arrête pour le poisson
Le canasson pour l’étrille
Et le cheval pour l’arson
Les mulets pour les alpilles
Des ânes chez Ardisson

Y’a des garçons pour les filles
Des filles pour les garçons
L’Opéra pour la Bastille
L’apéro pour les glaçons
Y’a des garçons pour les filles
Des filles pour les garçons
Y’a des filles pour les filles
Et des garçons pour les garçons

Y’a Dalida pour les trilles
Et Dalila pour Samson
Le p’tit salé pour les antilles
Le guaca pour les bassons
L’autonomie pour les lentilles
La dépendance pour le cresson
La danse pour les gambilles
Les gambas pour la cuisson
Y’a des montres pour les broquilles
Y’a Cartier pour Bresson
Capitole pour ce qui brille
Capitole pour Platon
La nation pour les pupilles
Serpentins pour joyeux drilles
Et les serpents pour qui ils sont ?

Y’a des garçons pour les filles
Des filles pour les garçons
L’Opéra pour la Bastille
L’apéro pour les glaçons
Y’a des garçons pour les filles
Des filles pour les garçons
Y’a des filles pour les filles
Et des garçons pour les garçons

Un petit morceau hyper entraînant qui donne envie de taper du pied dès les premières secondes. On entend clairement la patte forró (musique traditionnelle brésilienne à laquelle les Fabulous empruntent certains rythmes particuliers) qui flotte sur tout le morceau. Y’a des garçons, est une chanson festive avec des rimes fun mais pas seulement. Le refrain revient comme une boucle, les vers s’enchaînent dans une espèce de transe joyeuse et on se laisse porter par les paroles.

Paroles – auxquelles on ne prête pas grande attention, perdus dans la boucle rythmique – qui sont loin d’être inintéressantes… Derrière les jeux de mots, les jeux sur les sons et le côté inventaire à la Prévert au tambourin, y’a un message. Et ce message, il reste en tête pour qui se donne la peine de l’entendre :wink:

Perso, c’est typiquement le genre de chanson que j’écoute en boucle sans me lasser ^^

1 « J'aime »

Bonjour à tous !

Voici une chanson d’Ibrica Jusić, Šalom Sara, qui se traduit littéralement par « Paix Sara » ou « Paix à Sara ». (Petite parenthèse : Shalom est une formule de salutation en hébreu).

(Messieurs, si votre copine, votre conjointe ou votre épouse se prénomme Sarah, voici une petite chanson d’amour pour vous ! :wink:

Voici les paroles

Šalom Sara, šalom sretna

Dobro došla svuda si ti

Tvoja je kosa šuma cvjetna

U kojoj mladi mjesec spi

U kojoj mladi mjesec spi.

Usne su ti poput nara

Vitko žito tvoj je struk

Tvoje su pjesme, o šalom Sara

U mome srcu najljepši zvuk

U mome srcu najljepši zvuk.

O Sara, šalom, šalom, šalom

Tvoje je ime najljepši stih

O šalom, radost u meni stvara

To ime ljepše je od svih.

O Sara, šalom, šalom, šalom

Dobro si došla, Sara šalom.

Zbog tebe moje srce se para

I ja sam zbog tebe lud.

Šalom Saru tražim, gubim

Za njom lutam, moja je sva

U svakoj ženi ja je ljubim

Sve žene u njoj ljubim ja

Sve žene u njoj ljubim ja.

Voici la traduction en français

Paix Sara, paix à toi, femme heureuse

Tu es la bienvenue partout

Tes cheveux sont une forêt de fleurs

Dans lequel dort la nouvelle lune

Dans lequel dort la nouvelle lune.

Tes lèvres sont comme des grenades

Ta taille est comme le blé fin

Tes chansons, oh shalom Sara

Sont dans mon coeur le plus beau son

Sont dans mon cœur la plus belle mélodie.

O Sara, paix, paix, paix

Ton nom est le plus beau vers

Ô shalom, qui me fait plaisir

Ce nom est plus beau que tous les autres.

O Sara, paix, paix, paix

Tu es la bienvenue, paix Sara.

À cause de toi, mon cœur se brise

Et à cause de toi, je suis fou.

Shalom Sara, que je cherche, que je perds

Je la poursuis, elle est toute à moi

Je l’embrasse dans chaque femme

En elle, j’embrasse toutes les femmes

J’aime toutes les femmes en elle.

Voici une vidéo ; https://www.youtube.com/watch?v=q4np06kf-7g

Pourquoi cette chanson ?

Parce qu’elle est une chanson d’amour d’un homme pour une femme qui se prénomme Sara, la seule femme qu’il aime. ! :smiling_face_with_three_hearts: :face_blowing_a_kiss: L’amour monogamique :woman_and_man_holding_hands: :couple_with_heart:Une chanson avec beaucoup de rimes et de belles comparaisons (des lèvres avec la grenade, de la taille avec le blé) :wink:
Surtout que Sara semble être un joli prénom international (à moins d’erreur de ma part :wink:)

Bonne écoute à tous !

Et bonne fin de semaine à tous les usagers du forum !

Toutes mes salutations,

1950m

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Titre : Easier to run
Groupe : Linkin Park
Album : Meteora
Sortie : 2003

Paroles et traduction: ici

Pourquoi cette chanson? Ce n’est pas spécialement que cette chanson qui soit la plus criante. Tout l’album est un cri du coeur. Il m’a beaucoup beaucoup dans une période où j’en avais particulièrement besoin, puis, il ne m’a plus lâché. Chester non plus… Et c’est donc en l’honneur de sa mort (le 20) que je poste cette chanson.
J’avais pensé à faire un long discours parce qu’il en vaut réellement la peine mais beaucoup ne comprendrait pas.

Je tiens néanmoins à remercier @ensorceleurisee qui m’a aidée par sa présence et ses mots à affronter ma « depression » habituelle la veille de sa mort. Vraiment merci à toi tu es un ange :heart:

7 « J'aime »

Ah, merci ! :heart:
(J’adore l’album Meteora). Récemment un collègue m’a fait écouter la plus potable avec la nouvelle chanteuse qui remplace Chester.
Ce n’est pas mal, il y a de ça ; mais ce n’est pas… comme avant. :worried:

4 « J'aime »

Alors ne me parle même pas d’Emily :rofl: pour moi c’est une impostrice (Bien que, je l’avoue, sa tessiture vocale est très bonne, mais encore une fois Chester la dépasait) si on parle de « Linkin Park » Pour moi le groupe ne devrait plus s’appeler ainsi ^^" Désolée. En vrai j’aime 2 chansons (légèrement 3) d’eux (évidemment il y a Heavy is the crown, mais c’était prévisible.. N’est- ce pas? :rofl:) Pour moi le groupe est mort le jour de la mort de Chester. Il avait une voix irremplaçable, tu vas sûrement dire que je dis ça parce que c’est mon chanteur préféré, je m’en doute ne t’en fais pas et je ne le prends pas mal tout comme je souhaite que tu ne prennes pas mal mon commentaire. J’adore discuter de musique, bien qu’il ne faut tout de même pas toucher à Chester :rofl: (pour ça il faudrait s’en remettre à ce que j’ai expliqué à Enso et je ne peux le dire devant tout le monde ^^")
En fait pour faire court: le groupe ne devrait plus s’appeler Linkin Park. Je trouve que Emily met en charpie les morceaux déjà existant donc, à quoi bon? Autant passer à autre chose totalement en créant un nouveau groupe, après tout, le batteur est parti lui aussi et le guitariste (si je ne me trompe pas) ne veut plus faire de show (juste du studio et des clips?). Personnellement même la voix de Mike a changé à mon goût comme s’il l’avait laissé à l’abandon. Le son n’est plus du tout le même bien que l’une de leurs chansons (je n’ai plus le nom, Up from the bottom je crois étant donné la ressemblance légère avec des sons de Hybrid theory).
Enfin, je vais peut être m’arrêter là ou tu vas plus m’aimer :stuck_out_tongue: (ce que je ne veux pas)
Une chose, seulement, où je suis heureuse vis à vis de Mike c’est qu’il ne chanteront plus jamais « one more light » en live. Mais surtout, bien que je n’aime pas le nouveau Linkin Park, je lui souhaite une longue vie, moi j’abandonne mais n’empêcherai jamais aux autres d’écouter (bien évidemment ce serait contre productif) je les encouragerai néanmois à écouter la « vraie » voix de Linkin Park xD

J’espère que mon commentaire ne t’aura pas heurter pour le coup je suis assez « fermée » d’esprit sur ce groupe et ne me considère désormais plus comme une fan, où plutôt ai-je été une fan de l’âge d’or?

3 « J'aime »

Pas du tout. Je l’ai entendue pour la première fois il y a une semaine ou deux et je n’ai pas eu envie d’y revenir, mais plutôt d’écouter d’autres anciens album.

2 « J'aime »

Bon, je n’ai ni le temps, ni l’énergie de me lancer ce soir dans une analyse fouillée du pourquoi cette chanson me parle, mais, mince, ça me fait quand même un petit quelque chose…

Crazy Train d’Ozzy Osbourne

Titre : Crazy Train
Compositeurs : Ozzy Osbourne et Randy Rhoads
Album : Blizzard of Ozz
Sortie : 1980

Paroles

All aboard, ahahah

Crazy, but that’s how it goes
Millions of people living as foes
Maybe it’s not too late
To learn how to love
And forget how to hate

Mental wounds not healing
Life’s a bitter shame
I’m going off the rails on a crazy train
I’m going off the rails on a crazy train

Let’s go

I’ve listened to preachers
I’ve listened to fools
I’ve watched all the dropouts
Who make their own rules
One person conditioned to rule and control
The media sells it and you live the role

Mental wounds still screaming
Driving me insane
I’m going off the rails on a crazy train
I’m going off the rails on a crazy train

I know that things are going wrong for me
You gotta listen to my words, yeah

Heirs of a cold war
That’s what we’ve become
Inheriting troubles I’m mentally numb
Crazy, I just cannot bear
I’m living with something’ that just isn’t fair

Mental wounds not healing
Who and what’s to blame
I’m going off the rails on a crazy train
I’m going off the rails on a crazy train

Traduction

Allez tous à bord ! Hahaha

C’est fou, mais c’est comme ça que ça se passe
Des millions de personnes vivent comme des ennemis
Peut-être qu’il n’est pas trop tard
Pour apprendre à aimer et oublier comment haïr

Les blessures mentales ne guérissent pas, la vie est une honte amère

Je déraille dans un train fou
Je déraille dans un train fou

J’ai écouté des prédicateurs, j’ai écouté des imbéciles

J’ai vu tous les esseulés établissant leurs propres règles
Une personne conditionnée pour gouverner et contrôler
Les médias le vendent et vous vivez le rôle
Les blessures mentales hurlent toujours, me rendant fou

Je déraille dans un train fou
Je déraille dans un train fou

Je sais que les choses vont mal pour moi
Tu dois écouter mes paroles, ouais, ouais

Héritiers de la guerre froide, voilà ce que nous sommes devenus
J’hérite des problèmes, je suis mentalement engourdi
C’est fou, je ne peux tout simplement pas supporter

Je vis avec quelque chose qui n’est tout simplement pas juste
Des blessures mentales qui ne guérissent pas. Qui, quoi blâmer ?

Je déraille sur un train fou
Je déraille dans un train fou

Alors – en vitesse – pourquoi cette chanson ? Déjà, parce que je n’étais pas très sûre que les paroles de mes petites préférées (War Pigs, Hand of Doom et Iron ManParanoid est un album inoubliable) de Black Sabbath soient bien appropriées pour le rating du forum. Presque à égalité avec No more Tears, Crazy Train est l’un de mes morceaux favoris d’Ozzy post-Black Sabbath… j’ai tranché pour ce dernier, non seulement à cause de la formidable prestation à la guitare de Randy Rhoads (petit virtuose mort très jeune) mais aussi pour le petit plus du clip très chouette (et étonnamment mignon :bat:).

J’adorais la voix de Ozzy, dont le timbre très particulier (encore une fois j’apprécie les fêlures et pas que dans les voix :sweat_smile:) me touchait et m’embarquait souvent. Rythmiquement c’est un morceau plein d’énergie : de la fureur joyeuse, quelques cassures et un brin de folie. Au-delà du personnage sulfureux c’est une figure mythique du rock (et l’une des dernières légendes du Heavy Metal) qui tire sa référence. Allez, tous à bord… et bon voyage – en train ? – Ozzy ! :sign_of_the_horns:

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Je ne saurai quoi dire à part: Repose en paix prince des ténèbres!

J’ai vu ça ce matin au réveil et Diable… Ça m’a fait un petit quelque chose quand même quand j’ai ouvert mon insta de voir des « RIP Ozzy » et j’en passe des hommages. Je pense que tu as bien fait de mettre celle là oui :rofl:
J’adore le clip et je ne sais pas si c’est autorisé que je réponde par deux cover ( euro bit si je ne m’abuse) qui passe très bien quand on est dans le mood
@OldGirlNoraArlani puis-je?

En tout cas si je n’ai pas pu voir Linkin park ô mon amour xD. J’ai pu voir Ozzy deux fois au Hellfest, 2011 et 2012. Il brillait des milles feux de l’enfer :joy:

Merci de ce post Crapule!

7 « J'aime »

@lynnhel

Je remonte pour trouver les règles de postage, un instant ne quittez pas, un conseiller va vous répondre… :guitar:
Ah ça y est !

Non. C’est marqué « Une présentation par semaine ! »

Choisis celle qui te paraît la meilleure des deux !

3 « J'aime »

Maintenant j’imagine la boîte vocale Pôle Emploi (ou CAF, ou ENGIE, ou n’importe quoi d’administratif) qui te dit ça d’un air automatique blasé sur un air de death metal :joy: ça collerait tellement avec le son sur-saturé du téléphone…

7 « J'aime »

Et du coup, la téléconseillère du postage précise, l’air de rien, qu’il te faudra attendre 5 jours pour proposer la dite cover… ici, on a pas le droit de se comporter comme des punk :stuck_out_tongue:

N’empêche qu’en lisant les divers commentaires et hommages à Ozzy hier, j’ai appris qu’il avait donné un dernier concert à Birmingham (ville à côté de laquelle le groupe Black Sabbath s’était formé) appelé Back to the beginning et réunissant les quatre membres de la formation d’origine (qui aurait parié qu’ils survivraient tous aux années 80 ? :sweat_smile: ). Plus que symbolique comme final. C’était il y a moins de trois semaines (le 05 juillet) et, alors qu’il était à un stade très avancé de la maladie de Parkinson et ne pouvait plus se tenir debout depuis plus d’un an, Ozzy, avec sa voix inaltérable (les mystères de la génétique xD) a assuré une dernière fois devant 45 000 personnes (les bénéfices ont été reversés intégralement à un hôpital pour enfants et à une fondation de recherche médicale), finissant sa carrière avec un dernier tour de chant sur Paranoid.

Emouvant et mythique : les oiseaux se cachent pour mourir, visiblement, pas les rockstars (d’ailleurs, maintenant que j’y pense, Let it die est aussi un de mes tubes préférés) :fire:

3 « J'aime »

Euh donc, ça veut dire que pour moi j’ai pas le droit de poster quelque chose ici avant cinq jours ? :sad_but_relieved_face:

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Bah si, toi tu n’es pas intervenu sur ce sujet cette semaine. Tu peux partager sur l’artiste que tu veux, même s’il a été cité il y a peu :wink:

2 « J'aime »

Bien Cheffe! J’attendrai Cheffe! o7

@OldGirlNoraArlani (petit ps: je connaissais les règles je voulais être sûre que je ne pouvais pas poster MÊME une cover =) )

3 « J'aime »

Ah ben dans ce cas ! :grinning_face_with_smiling_eyes: :raising_hands: :dashing_away: :musical_notes:

:parachute: :scissors: :plus:
(p’tite charade sur le nom du groupe :blush:)

J’ai beaucoup hésité à juste citer le groupe en entier (pas l’entièreté des chansons hein, le groupe d’artistes en général :laughing:) tant j’apprécie leur musique que je découvre (et redécouvre) en ce moment, alors je vais commencer par eux :

Paramore :heart:


Formé dans les années 2000 et ayant bercé l’enfance et l’adolescence de nombreux jeunes américain(e)s et outre-atlantique à l’instar de Lady Gaga et Fall Out Boys, ce groupe de rock (actuellement composé de Hayley Williams au chant, Taylor York à la guitare et Zac Farro à la batterie) est notamment connu pour la chanson et clip de « Misery Business », qui décrit l’histoire d’une adolescente dont l’ami se fait manipuler par sa petite copine avant qu’ils ne rompent et que la narratrice sorte avec l’ami en question.
Le nom du groupe, au départ nom de famille d’une amie de la mère de Hayley, est dérivé du mot « paramour » signifiant « amour secret » ; le groupe décida de le garder pour cette raison et de l’orthographier Paramore, qui devint ainsi leur nom de scène.

Les chansons de Paramore sont, à l’instar du clip cité ci-dessus, centrées sur l’univers adolescent et jeune adulte, les émotions contradictoires que l’on éprouve à cet âge-là, les premiers amours plus ou moins sérieux, et surtout toutes les craintes et les sentiments qui apparaissent lorsque l’on rompt avec son/sa petit/e ami/e ou que des changements se font autant dans la relation que l’environnement.
Y sont également évoqués les béguins et amourettes inavouées qu’on ose pas dévoiler par peur du rejet (« Crushcrushcrush »), les relations manipulatrices et le fait de tout donner à l’autre même si la relation s’étiole (« That’s What You Get »), le fait de faire semblant pour essayer de rentrer dans le moule (« Fences »), l’envie de s’échapper de la réalité (« Brick by Boring Brick »), les brusques changement dans les liens et le fait de soudain être traité comme un étranger par l’autre (« Ignorance »), les gens pourris gâtés qui finissent perdus dans la réalité de la vie (« Ain’t it Fun »), mais surtout le fait de grandir, de voir le monde changer autour de soi, la peur de grandir et de devoir se débrouiller seul et de la mélancolie adolescente face au passé nostalgique (« Let the Flames Begins — Part II »).

Pour moi, leurs chansons ont de multiples de sens et une même musique peut être interprétée de plusieurs manières différents selon la personne l’écoutant et à quel moment elle se trouve dans sa vie ; tout comme chacun réagit différemment et connaît une adolescence qui leur est propre.
Et c’est pour ça que j’estime que Paramore est parvenu à capturer l’essence même de l’adolescence dans leurs création ; une chose propre à chacun, mais par où tout le monde passe et où tout le monde y retrouve une petit partie de soi ou de ce qu’on a vécu.

Personnellement, je n’ai pas exactement fait partie de cette catégorie d’auditeurs qui ont été forgés par leurs musiques dans leur jeunesse, bien que j’ai dû connaître leur succès « Misery Business » à peu près en même temps que tout le monde ; c’est seulement depuis mes séjours au Hellfest 2020 (décalé en 2022 mais on s’en f¤ut :laughing:) que j’ai écouté Riot! en entier le long de la route après avoir été intéressé par quelques uns de leurs chansons, et c’est là que l’amour a frappé :growing_heart:
Les voyages suivants au cœur de l’Enfer de Clisson se firent au son de Paramore et Brand New Eyes, et leurs chansons occupent une place spéciale dans ma playlist MP3 :heart_eyes: :sparkling_heart: :musical_notes:

Mais c’est depuis quelques jours que je m’y suis replongé à fond, autant par amour de leurs musiques que parce j’ai trouvé la perle rare en écrivant ma nouvelle fic ; un personnage qui lui a grandi avec ces chansons et dont certaines font partie intégrante de sa personnalité.

Et c’est de sa chanson préférée que je vais parler ici.

Anklebiters :anger_symbol:

Paroles et traduction du site 'La coccinelle'

Why do you care what people think?
Pourquoi tu te préoccupes de ce que les gens pensent ?
Are you hooked up to their leash?
T’es-tu soumis à la laisse ?
You know anklebiters,
Tu sais que les morveux,
Ate up your personality.
Ont fini par bouffer ta personnalité.

Try to remember how it felt,
Essaye de te rappeler ce que ça faisait
To just make up your own steps
De choisir sa propre voie
And let anklebiters,
Laisse les morveux,
Chew up, spit out someone else.
Mâcher, cracher sur quelqu’un d’autre.

And fall in love with yourself.
Et apprend à t’aimer.

Because someday you’re gonna be,
Car certains jours,
The only one you’ve got.
Tu ne pourras que compter sur toi.
Someday you’re gonna be,
Certains jours,
The only one you’ve got.
Tu ne pourras que compter sur toi.

Why you wanna please the world,
Pourquoi veux-tu plaire au monde,
And leave yourself to drop dead?
Et te laisser raide mort ?
Someday you’re gonna be,
Certains jours,
The only one you’ve got.
Tu ne pourras compter que sur toi.

What? Do you actually expect,
Quoi ? Est-ce que tu t’attends,
A broken mirror to reflect?
A voir refléter un miroir brisé ?
You know, anklebiters,
Tu sais que les morveux,
Gave you a false perception.
Te donnent une fausse perception de toi-même.

And why do I defend,
Et pourquoi je défends
(C’mon, c’mon), your ignorance?
(Aller, aller) ton ignorance ?
Oh, why do I defend,
Et pourquoi je défends
(C’mon, c’mon), the state you’re in.
L’état dans lequel tu es ?

You should fall in love,
Tu devrais apprendre à t’aimer,
With yourself, oh, again.
Oh oui, encore une fois,
Fall in love with yourself.
Apprendre à t’aimer.

Because someday you’re gonna be,
Car certains jours,
The only one you’ve got.
Tu ne pourras que compter sur toi.
Someday you’re gonna be,
Certains jours,
The only one you’ve got.
Tu ne pourras que compter sur toi.

Why you wanna please the world,
Pourquoi veux-tu plaire au monde,
And leave yourself to drop dead?
Et te laisser raide mort ?
Someday you’re gonna be,
Certains jours,
The only one you’ve got.
Tu ne pourras compter que sur toi.

Anklebiters! Anklebiters!
Morveux ! Morveux !
Someday you’re gonna be alone!
Certains jours tu ne pourras que compter sur toi,
Anklebiters! Anklebiters!
Morveux ! Morveux !

(notes : je ne suis pas entièrement convaincu par cette traduction, notamment pour le terme éponyme de « anklebiters » qui certes se réfère aux bambins et autres enfants en bas âge, mais qui ici ressemble plutôt à des lèche-bottes qui voudraient te convaincre de suivre leur mouvement ; mais ce n’est que mon avis :blush:)
(et pour une raison inconnue j’ai toujours entendu chanter « Fly to remember how it felt » et non « Try to remember how it felt », mais apparemment c’est les mots officiels alors :laughing::sweat_droplets:)

Dans la veine adolescente bien propre à Paramore et suivant le thème général de leur album homonyme sur le fait de grandir, Anklebiters nous parle ici de ceux qui veulent nous faire rentrer dans un moule ou notre propre inquiétude à vouloir à tout prix plaire aux autres, et ce même quand cela tue notre propre personne que ce soit mentalement ou personnalité parlant (« Why you wanna please the world and leave yourself to drop dead? »).
Mais loin de rentrer dans une mélancolie qui pourrait être tout à fait appropriée et qu’ils maîtrisent déjà dans nombre de leurs compositions (« Part II » pour n’en citer qu’une), Hayley déclame avec joie et aussi un peu de venin envers ces « anklebiters » un heureux chant de guerre à tout ceux qui voudraient manger ta personnalité ; la chanson est dynamique, rythmée, acerbe mais remplie d’espoir, comme si elle se libérait du poids de ses propres « anklebiters » en débitant ces vers.
Il y a des moments de tristesse, comme lors du refrain qui rappelle la simple mais triste réalité qu’un jour on devra se débrouiller seul ; mais c’est fait d’une manière encourageante, nous demandant au contraire que puisque nous finirons par être seul à un moment donné, à ignorer ce que les autres pensent de nous et à savoir être nous-mêmes sans se calquer bêtement sur les autres.
Après tout, Wilde en personne l’a très bien dit : « Soyez vous-même, tous les autres sont déjà pris. »

Cette chanson est pleine de vie, au-delà de sa musique entraînante et joyeuse, et cette énergie est contagieuse dans son envie d’être elle-même. C’est pour moi l’un de leurs meilleurs morceaux, et peut-être le meilleur morceau dans la catégorie « Chanson dynamique » de Paramore (la catégorie « Mélancolie » est elle remportée par « Part II » :blush:) ; son seul défaut, qui d’ailleurs peut-être va parfaitement avec le sens de cette chanson est qu’elle est extrêmement courte comparé aux autres de leurs albums : deux minutes vingt, comparé aux trois-quatre minutes en moyenne sur l’album Paramore d’où elle est issue. Mais peut-être est-ce justement une manière de faire comme ils le veulent, damnés soient les « anklebiters » réclamant une musique plus longue ? :smirking_face:

En aparté du sujet ici, j’ai voulu parler de cette chanson précise car comme dit plus tôt, elle est la chanson préférée d’un personnage de ma fic en cours, qui a d’ailleurs beaucoup d’amour pour le groupe Paramore avec lequel il a grandi.
Il était déjà grand quand cette musique est sortie dans son univers, mais cette chanson a résonné profondément en lui à une époque où il avait du mal à se situer ; et ces paroles, ces mots encourageant à être et rester soi-même en dépit des autres l’a poussé dans la bonne direction pour lui, et fait de lui ce qu’il est maintenant.
Une personne ne laissant pas les autres lui dire inconsidérément quoi faire, et défendant ce qu’il est et non ce qu’il « devrait » être.

Je n’en dis pas plus dessus, ma fic explore déjà le sujet :blush:

J’espère que cette exploration de Paramore et Anklebiters vous aura plue, et à une prochaine musique sur le topic ! :smiling_face_with_three_hearts: :waving_hand: :musical_notes::shushing_face: :heart::musical_notes: :sparkling_heart:

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Voià bien l’endroit idéal pour rendre hommage à un artiste, quand il nous quitte. J’ai vu passer avec intérêt vos « Coups de chapeau » à Ozzy, qui m’ont fait me pencher sur la question. Mais rien à faire, c’est pas mon genre de musique. Rien que cette anecdote de chauve-souris, beurk !
Les hasards de l’écriture font parfois que l’on redécouvre un artiste, j’en veux pour preuve cette chanson. J’ai fait la connaissance de Ridan (anacyclique de son prénom Nadir) en 2012 pour la sortie de l’album « Madame la république » et son 6ème titre qui a créé la polémique. Je m’en veux de n’avoir pas pris le temps d’en savoir plus à l’époque. Il s’avère qu’un problème médical le tient aujourd’hui à l’écart de la scène et des studios. En général, je préfère la chanson française parce que plus immédiatement accessible pour moi, par les textes. Et il y là tant de trésors ! Celle-ci, « L’agriculteur », ne fait pas exeption. On pourrait craindre une nouvelle rengaine du genre « C’était mieux avant » ou « Vive le retour à la terre », mais je trouve qu’il s’en dégage une simplicité et une sincérité touchantes. Tout ici revêt une forme de philosophie de vie. La phrase « J’aime mieux vivre pauvre avec mon âme que vivre riche avec la leur », loin d’être une citation bateau, me parle et me rend jalouse de ne pas l’avoir écrite moi-même. Rien que l’intro à la guitare a su me toucher. Toute la mélodie est belle, et j’aime aussi beaucoup sa voix. Donc voilà :

Artiste : Ridan
Titre : L’agriculteur
Album : Le rêve ou la vie (2004)
Paroles :

Résumé

J’allume mon poste de télé
Pour admirer ce qu’il s’y passe
Un milliardaire s’envoie en l’air
Quitte l’atmosphère pour voir l’espace
J’troque son bol d’air et sa cuiller
Contre un p’tit verre sur ma terrasse
J’en ai ras l’bol de tout ce béton
J’ai la folie des grands espaces (bis)
Mais qu’est ce qui s’passe dans nos p’tites têtes
On s’entasse tous comme des sardines
Dans les grosses boîtes que l’on conserve
Le p’tit poisson doit suivre sa ligne (bis)

{Refrain:}
Et puis m…
J’ai décidé de vivre loin sur la colline
Vivre seul dans une maison
Avec la vue sur ma raison
J’préfère vivre pauvre avec mon âme
Que vivre riche avec la leur
Et si le blé m’file du bonheur
Je me ferai peut-être agriculteur (bis)

Y’a trop d’feux rouges dans les grandes villes
J’ai préféré me mettre au vert
J’ai plus de bonheur à vivre en paix
Que m’admirer au fond d’un verre
J’boirai l’eau saine de mon ruisseau
Plutôt que l’eau sale du fond de la Seine
Chargée en plomb et en histoire
Que la surface ne laisse plus voir (bis)
J’ferai des bornes pour m’éloigner
Pour me retrouver face au miroir
Juste une seconde de vérité
Pour qu’mon passé coule sous les ponts
J’ferai des bornes pour m’éclipser
Pour me retrouver face à que dalle
Juste une seconde de vérité
Pour contempler ce qu’on est tous

Refrain

Ca fait longtemps que j’n’ai plus vu
Ce coin de soleil à l’horizon
Ca fait longtemps que j’l’attendais
La petite lueur de la raison
Une petite chanson au clair de lune
Pour réchauffer le coeur de pierre
Le grand retour à l’essentiel
Le feu de bois éclaire le ciel (bis)
La mélodie de la nature
Reprend ses droits sur la folie
C’est toute la vie qui nous observe
Que l’on oublie au fil du temps
La mélodie, celle de la vie
Que l’on consume à chaque instant
Tous nos acquis s’écrasent au sol
Et j’ai choisi la clef des champs (bis)

Refrain

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