Que lisez-vous en ce moment ? Venez parler de vos lectures en cours ou passées

Hâte de connaître ton ressenti (quand tu auras fini !).

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Bon d’accord.
Au lieu de continuer à lire Snake, j’enquille sur un autre épisode (je suis restée sur un gros cliffhanger hier soir) :joy:

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Ça c’est sur ma liste de choses à regarder depuis la dernière fois que qq’un en a parlé par ici :grin:.
Toujours pas commencé ceci-dit :face_with_hand_over_mouth::sweat:

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Je ne vois vraiment pas de qui tu parles :joy::joy::joy:. As tu enfin fait la rencontre de mon alter ego?

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Hehe
Pas encore (je crois), il y a bien un château dans l’episode que je regarde mais je ne sais pas si c’est le bon. :stuck_out_tongue:

Pendant que je te tiens, Hawthorne, je t’ai trouvé de superbes images « BioShock si c’était un film de Guillermo del Toro », va vite sur FB.

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Hello encore,

Oh la la, Jean-Mimi, MEILLEURE SÉRIE que j’ai vue ces dernières semaines !
Je n’ai pas lâché et je viens de finir le dernier épisode.

Je ne sais pas comment est le bouquin – je n’oublie pas qu’on est dans la section Noblesse des lettres – mais ça prend aux tripes, il y a une galerie de portraits de méchants mitonnée aux petits oignons, j’ai regretté souvent d’avoir dû couper pour aller un peu dormir.

Hawthorne, j’ai pensé à toi quand ton double littéraire faisait sa propre version de la 4e Dimension (tout est lié dans ton profil) :smile:.

Vu et approuvé.

Dommage qu’il n’y ait pas de topic dédié.

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J’ai passé la journée au salon du livre à Genève aujourd’hui. Hier, c’était la paie. Vous voyez le lien ? Maintenant, je suis ruinée mais tellement comblée :heart: (et j’ai dit adieu à ma résolution de 2023…)

J’ai acheté :

2 livres d’auteurs suisses (Mémoires d’exoterres + Petite) Et, cerise sur le gâteau, j’ai pu longuement discuté avec une (Petite) qui fait de l’auto-édition :smiling_face_with_three_hearts: Une autrice vraiment adorable qui m’a vivement encouragée dans mes projets :heart:

3 livres d’auteurs québécois (Le jour où… j’ai foutu ma vie en l’air + En plein cœur de Saturne + L’allégorie des truites arc-en-ciel)

2 livres d’auteurs belges (Le requiem d’un soupir + Tout ira bien) et 1 BD (Le cœur en braille)

1 BD française (Toutes les princesses meurent après minuit)

Autant dire que j’ai trop hâte de lire tout ça :smiling_face_with_three_hearts:

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J’aime beaucoup le titre !

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Déjà qu’il n’y a pas beaucoup de princesses ! Si en plus elles vont systématiquement sortir avec un serial killer, aussi ! :grin:

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Et c’est un gros coup de coeur pour cette BD !!! :heart::smiley: Moi qui ne suis normalement pas fan, je ne regrette pas mon achat. C’est très doux, touchant au point que j’aurais pu verser une larme à la fin… C’est de loin pas l’histoire de princesses qui sortent avec un serial killer :wink: Mais une jolie et triste histoire de déboires amoureux d’une famille.

Je vous pose le résumé ici :
31 août 1997 au matin, dans un pavillon de banlieue, une mère de famille repasse le linge quand la télévision lui apprend la nouvelle : Lady Di est morte cette nuit. Au même moment dans la salle de bain, Lulu, son fils de 8 ans, se tartine la bouche de rouge à lèvre et s’imagine embrasser son petit voisin. De son côté, Cam, en pleine adolescence, cache son petit copain dans sa chambre sous le refrain de la musique du moment. Quant au père, il rentre seulement à la maison, lui n’a pas dormi ici. De l’éveil du désir aux passions fanées, le portrait amoureux de cette famille s’esquisse à travers cette journée ensoleillée qui va changer leur vie…

Et la possibilité de feuilleter quelques pages ici

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@Megara je l’ai vu à la librairie de BD, la couverture et le titre m’intriguaient. :wink: Merci pour ton résumé !

C’est le grand drame des salons du livre… :sweat_smile:

De mon côté, j’ai acheté ceci :

Je ne l’ai pas encore lu mais c’est une dédicace spéciale pour @BakApple, car c’est le manga qui est présenté dans la chanson d’Amazarashi.

C’est uniquement pour ça que je l’ai acheté. :sweat_smile: Enfin pas exactement, si le synopsis ne me plaisait pas, je ne l’aurais pas pris, mais j’ai un tel retard dans mes lectures que je ne me serais pas laissée tentée sans la musique.

Résumé

Dans l’Europe de la fin du Moyen Âge, la religion régit la société et le moindre faux pas mène à la torture et au bûcher. Les sciences, au service du dogme, servent à prouver la centralité de la Terre et des Hommes, créations ultimes de Dieu. Gare à qui remettrait cette idée en cause… Le jeune Rafal, fils adoptif du maître de son école, prépare des études de théologie, la matière de l’élite. Brillant et bourré d’ambition, il compte bien réussir dans la vie… Pourtant, les certitudes du petit prodige s’écroulent au contact d’un homme, Hubert, tout juste sorti de prison. Son crime a un nom : l’héliocentrisme. Sous ses airs de repenti, Hubert continue son étude des astres, et sa ferveur déteint sur l’étudiant… À ses côtés, le monde de Rafal bascule. Tout concorde, c’est bien la Terre qui tourne autour du Soleil, et non l’inverse ! Pour la première fois de sa vie, il entrevoit la vérité sur l’univers… et par là même, sa beauté ! Il n’y a plus de retour en arrière possible : l’astronomie sera sa voie, quitte à mettre sa vie dans la balance… L’émotion de la découverte n’a pas de prix. Des générations d’hommes et de femmes ont sacrifié leur vie pour donner un sens à l’univers, en dépit du dogme religieux ! Primé de nombreuses fois au Japon, Du Mouvement de la Terre nous entraîne dans le flot tumultueux de destinées liées par la quête de la vérité…

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Un petit coucou pour vous vanter la sombre et poétique promenade de Claude Seignolle parmi les fantômes du Vieux Paris.

Un extrait de « La brume se se lèvera plus » :
Je me suis confié à mes pas. Ils me mènent rapidement et me font longer les quais… Que d’amorces de ponts ! Par ce brouillard épais ils semblent lancés vers l’infini. Jetés entre les deux Paris, les ponts sont les charnières de la ville. Un jour très lointain, lorsque la capitale aura cessé de plaire, l’oubli soufflera pour l’effacer. Alors, qui sait si, par un subtil miracle, ses deux rives ne se replieront pas l’une sur l’autre, telle une reliure jouant de ses précieuses charnières de pierre et de métal, pour garder intacts les vestiges de la plus belle cité du monde. Oui, grâce à ses ponts, Paris risque d’avoir plus de chance que Carthage-la-rasée, que Babylone-l’ensablée ou qu’Ys-l’engloutie.

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Coucou, c’est Pointues :slight_smile:
Je suis en train de lire Jane Eyre de Bronte. Ma mère vient de le terminer, elle dit que c’est très bien !
Il semblerait que ça ait eu un succès fou, rien qu’en Angleterre, car ce serait un précurseur féministe mettant en scène une femme, seule au monde, travailleuse et qui ne se plaint jamais, qui fait tout pour se sortir de sa situation chaotique pour aspirer à plus grand. Et surtout, qui ne se laisserait jamais décourager par les coups durs de la vie. D’autant que le conexte contemporain dans lequel l’histoire sedéroule est une époque où ta classe sociale définira le reste de ta vie à la naissance, donc pour changer de vie, bonjour. Elle ferait preuve par conséquent, d’une grande force intérieure car c’est une jeune femme qui va à contre courant. Elle cultiverait l’espoir, meme dans les moments les plus obscurs.
En tout cas, c’est comme cela que ma mère me l’a vendu ! Pour l’instant, je ne suis qu’à son entrée dans l’orphelinat Lowood, alors no spoil ! :wink:
Pour finir, je voudrais mettre une situation que cite Anne Shirley, héroïne de la saga pour Jeunesse Anne des pignons verts, car ces deux personnages se ressembleraient beaucoup. Et Anne est une grande adepte de Jane Eyre :wink:

« Si le monte entier vous croyait complètement fou, mais que vous saviez, en votre for intérieur, que votre coeur vous approuvât, vous ne seriez pas seul »

Et autre citation, TELLEMENT TOUCHANTE, mais plus connue :slight_smile:

« Croyez-vous que, parce que je suis pauvre, obscure, laide et petite, je n’aie ni âme ni coeur? »

Bonne lecture estivale à tous ! ^^
– Pointues.

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Salut les amis, merci de toujours alimenter ce fil ! :slightly_smiling_face:

Pour les citations pures, n’hésitez pas à remplir le topic dédié pour le plaisir de nos yeux, et puis il faut faire de la concurrence à Babelio, pour les avis autant que pour les extraits (on a du boulot, mais à cœur vaillant rien d’impossible). :stuck_out_tongue_closed_eyes:

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Eh bien voilà que vous relancez ce topic, et je me disais que j’allais partager mes petites trouvailles du moment !

La première, c’est un court roman qui est sorti au format poche vers la mi mai, d’une autrice dont j’ai beaucoup aimé le premier travail traduit en français (et qui a déjà été mentionné ici :wink: ), j’ai nommé :
Au prochain arrêt (阪急電車, « Hankyuu densha »), de Arikawa Hiro (有川 浩).

Au Japon, sur la ligne Hankyu Imazu, reliant Takarazuka à Nishinomiya, au gré des huit gares desservies, des femmes et des hommes montent et descendent, chacun avec son histoire, chacun perdu dans ses pensées et dans les nœuds de son existence.
Dans ce décor invariable et pourtant mouvant, des vies vont ainsi s’entrechoquer et être profondément changées. À chaque arrêt, de nouveaux passagers s’installent, se parlent, se lient. Et, d’un trajet à l’autre comme d’une saison à l’autre, le lecteur se fait l’observateur des paysages nouveaux et des multiples trajectoires qu’auront prises ces destins croisés.
Plus qu’une ode au voyage, ce roman choral de Hiro Arikawa est une invitation à l’arrêt sur soi-même, en même temps qu’un éloge de l’imprévisible. Et de ces rencontres qui, si l’on ne s’en défend pas, font que des êtres de passage peuvent bouleverser le cours de nos vies.

Eh bien déjà, je suis férue des trains :laughing: J’adore le train en tant que moyen de transport, et mes meilleurs voyages ont été au Japon. C’est évidemment ce qui m’a intéressée dans ce roman : comment faire du train le personnage principal ? En réalité, il est surtout témoin de ces histoires qui s’y dénouent.
Ce roman fait voyager, sur cette courte ligne, il nous tansporte, et il nous touche.
Il se découpe en deux parties. L’aller, et le retour. L’aller nous présente une petite liste de personnages, qui se croisent et s’entrecroisent, interagissent entre eux ou bien s’observent au loin, tandis que le retour, qui prend place six mois plus tard, nous présente le devenir de ces mêmes personnages. Comment les relations ont-elles évolué, comment ce court échange entre deux inconnus a pu impacter la vie de l’un d’eux…

Le style de Arikawa est vraiment simple, fluide, sincère. Sans en dévoiler trop, je dirais qu’elle nous permet de bien nous plonger dans la psychologie des personnages. Même si l’on ne s’y identifie pas, on comprend le sentiment amoureux de l’un, la jalousie rancunière de l’autre, et l’incapacité d’une troisième personne à se libérer de sa situation désagréable…
Et, pour être honnête, j’ai énormément couiné comme une gamine en lisant le premier chapitre. Tout simplement parce que c’est un bout de romance très doux, très sincère et, comme ce train, nous sommes témoins d’une relation naissante à laquelle nous souhaitons tout le meilleur…

Si vous avez besoin d’un petit roman en toute simplicité pour votre été, je vous le conseille chaudement ! C’est du feel-good comme il en faut parfois ! :blush:
Et si vous n’êtes toujours pas convaincu.e.s, je vous invite à lire les premières pages via :computer_mouse: le site officiel de la maison d’édition, pour vous rendre compte du style très agréable de Arikawa !

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La seconde, c’est une courte série de manga en sept tomes parue en 2015 au Japon, 2019 en France, qui s’intitule Nos précieuses confidences (僕と君の大切な話, « Boku to kimi no taisetsu na hanashi »), par robico.
Alors oui, je vous vois venir avec vos gros sabots. « C’est un shôjo ! :face_vomiting: » Eh bien oui, mais !
Le pitch est tout simple. Aizawa Nozomi, introvertie au possible, est amoureuse de Azuma Shirô depuis un petit moment, mais n’ose pas l’aborder au lycée. Un jour, alors qu’ils attendent leurs trains retour à la gare, elle lui fait sa confession amoureuse. Mais lui ne comprend pas réellement le message, et l’éconduit (involontairement, dirons-nous). Malgré tout, ils nouent une amitié, d’abord en discutant seulement lorsqu’ils attendent leurs trains sur le chemin du retour, puis petit à petit au lycée, et en-dehors de celui-ci.
Tous les deux sont maladroits, ont du mal à faire comprendre à l’autre ce qu’ils pensent et ressentent, mais leur relation prend forme, au fil de ces discussions qu’ils entretiennent…

Alors oui, ça tourne autour de l’amour. Oui, c’est encore une histoire de lycéens. Mais avec son trait très élégant et sa simplicité, robico nous plonge dans l’intimité de ces deux jeunes gens qui peinent à communiquer, mais qui malgré tout (je l’espère !) voient leur amour bourgeonner et éclore.
Je suis peut-être un peu trop sentimentale, mais certaines de leurs lignes de dialogue sont à la fois très clichées et très douces. C’est un manga très feel-good, auquel je n’aurais pas cru accrocher aussi bien. Il n’y a pas de drama, pas de hurt/hurt, juste quelques réflexions sur l’amour, les sentiments véritables des garçons et des filles face aux actes et dires de l’autre sexe, parfois complètement à côté de la plaque, admettons-le ! :laughing:
Peut-être est-ce parce que je me suis retrouvée dans ces personnages ? Sur certains points, ils me rappellent beaucoup celle que j’étais, et celui qu’était mon petit-ami, lorsque nous nous sommes rencontrés… :face_with_hand_over_mouth:

Si vous avez l’occasion d’emprunter cette série, à une bibliothèque ou un.e ami.e, n’hésitez pas à lui donner sa chance ! :blush:
Pour peu que ça soit ce que vous avez envie de lire en ce moment, elle devrait vous ravir !

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Bonjour, en ce moment, je n’arrête pas de lire du Harry Potter, donc je dois comprendre que je suis marinée à cette sauce-là… :sweat_smile:

Voici mon analyse :
Cette histoire est celle d’un sorcier nommé Harry Potter. Mais il est devenu célèbre suite à la malchance d’un sorcier noir. Alors il va dire : « Ouais, mais je suis célèbre à cause de cette malchance, juste parce qu’il a raté son sortilège ! » D’accord, je veux bien te croire, Harry, c’est bien d’être célèbre, mais il faut l’assumer ! Et pas faire un caca nerveux dans les derniers tomes, n’est-ce pas, môssieu le Survivant ? Juste, l’autrice a voulu mettre en avant son héros et pas les autres. La preuve : on voit tout de suite ce qui se passe dans la tête de notre sorcier préféré. Les autres, makache ! Mais à part ça, le reste de l’histoire est bien, et J.K. Rowling a su préciser avec détail la moindre action, la moindre émotion, etc… Juste , j’ai l’impression que Harry a plus de sentiments négatifs que ceux positifs.

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Moi je lis moins de romans… En fait, je les relis! Je lis du Pierre Bottero, auteur mort en 2009. J’ai lu Ewilan, Ellana, l’Autre, A comme Association… J’adore sa manière d’écrire!
Mon résumé d’Ewilan:
Une jeune fille de 12 ans qui passe dans un autre monde avec son meilleur ami, et qui apprend qu’elle vient de cet autre monde. Elle possède un pouvoir qui lui permet de dessiner dans sa tête et de faire basculer ses dessins dans la réalité. Elle va tenter de mettre fin à la guerre qui à lieu dans ce monde, et de retrouver ses parents.
Et pour Ellana, c’est un personnage de Ewilan dont il écrit son histoire.
On peut même retrouver des liens dans les livres.
L’autre et Ewilan et Ellana ont des liens.
Mais en ce moment, je lis plus des mangas. Je me suis mis à One Piece il y a peu.

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Ici c’est le tome 1 de la nouvelle saga Vampyria America qui occupe mes soirées ! Et pas n’importe quel livre, d’ailleurs : la version collector, qui inclut une nouvelle inédite sur l’un des personnages les plus incroyables de la saga !
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Je vous ai déjà parlé de Vampyria ? Ben Vampyria America, c’est la suite sans l’être. Je m’explique : L’histoire commence quelques années après la fin de la Cour des Ouragans, le premier tome de la trilogie de base. On change aussi de continent : terminée, l’Europe des Lumières, direction New York, et, plus précisément, dans l’hôtel le plus prestigieux de la ville. Six jeunes gens désespérés, qui se font appeler les Desperados, amputés d’une partie de leur vie, de leur corps ou de leur âme, s’y sont infiltrés pour tenter de réaliser la plus grosse prise d’otage de l’histoire. Leur but ? Récupérer ce que les vampyres leur ont volé.

Hormis Rafael de Montesueño, on découvre tout un lot de nouveaux personnages dans une ambiance mêlant à la fois baroque et western. Inutile donc d’avoir lu la trilogie de base pour comprendre l’histoire et raccrocher les wagons !

Je n’en suis pour l’instant encore qu’au début, mais ce livre est une pépite, autant que les tomes précédents ! Amateurs de vampyres, d’ambiance baroque et de créatures horrifiques, ce livre est une belle pépite que je vous conseille vivement de trouver et de lire !

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Au grand socco

Un témoin extraordinaire du XXème siècle, Joseph Kessel, résistant, grand reporter, intime de Saint-Exupéry et Malraux, ébauche pour nous une galerie de portraits, de sa plume acerbe et tendre, évoque les contradictions, les bouleversements et les drames de la société interlope dans le Tanger d’après-guerre. Un récit en abîme, mêlant protagonistes et auditeurs, d’une subtile humanité, aux thèmes éternels.
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Bachir n’aurait pu se laisser oublier. On imagine aisément l’impression qu’il faisait avec ses deux bosses. La plus grande, de la taille et de la forme d’un pain de sucre, surgissait dans son dos. Sur la poitrine, il semblait porter un œuf d’autruche.
Malgré quoi, il n’avait rien du polichinelle. Il était fort et rapide. Il possédait en même temps une manière de secrète majesté. Et sa hardiesse, sa décision, son intelligence, lui soumettaient toute une tribu de petits cireurs, crieurs de journaux et mendiants. Ils formaient une cour en haillons sur laquelle, déguenillé, il régnait.
Ses lieutenants favoris étaient un garçonnet minuscule, coiffé d’un fez énorme, et une fillette si élancée, si fraîche, jolie et légère, qu’elle avait l’air d’appartenir moins à la vie qu’à un conte.

Un recueil de contes que tout conteur devrait cueillir…

11 « J'aime »

Ces derniers temps j’étais un peu en errance de lecture. Ou sans lecture fixe. Comme vous préférez. Je n’arrivais pas à me fixer sur une lecture parce que rien ne me plaisait réellement. Alors comme je le voyais sans cesse en tête de rayon dans ma librairie et qu’une amie, férue de fantasy, l’a recommandé chaudement, je me suis lancée et ça y est, passé les premiers chapitres, j’accroche.

Le récit gagne en intensité et en profondeur au fur et à mesure de l’avancée. Ce qui est logique vu que c’est le premier tome d’une saga.

J’ai nommé : La passe Miroir, de Christelle Dabos.

passe miroir

Quatrième de couverture : «Écoute-moi bien, fille… Tu es la personnalité la plus forte de la famille. Je te prédis que la volonté de ton mari se brisera sur la tienne.» Ophélie cache des dons singuliers : elle peut lire le passé des objets et traverser les miroirs. Fiancée de force à l’un des héritiers d’un clan du Pôle, elle quitte à regret le confort de sa famille. La jeune femme découvre ainsi la cour du Seigneur Farouk, où intrigues politiques et familiales vont bon train. Loin de susciter l’unanimité, son entrée dans le monde devient alors l’enjeu d’un complot mortel.

Avis perso :
Comme dit, je n’en suis actuellement qu’à un peu plus de la moitié du premier tome. Et ça y est, les intrigues se tissent et les complots se dévoilent. On ne comprend pas encore les tenants et les aboutissants mais ça tient en haleine et l’envie de continuer la lecture taraude dès qu’on ferme le livre parce qu’il est trop tard et qu’on est trop raisonnable et qu’on se lève tôt le lendemain. (et surtout parce qu’en fait, je n’ai plus l’age de faire des nuits blanches dévolues à la lecture d’un livre aussi passionnants fusse-t-il… Même si c’est pas l’envie qui manque)
L’écriture est fluide et agréable. L’univers est très bien ficelé. Les caractères se dévoilent et les personnages sont vraiment très travaillés et facilement discernables les uns des autres.

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