Que lisez-vous en ce moment ? Venez parler de vos lectures en cours ou passées

Bonjour à tous !

Encore un sujet super intéressant.

Je lis des choses très hétérogènes en ce moment :

  • Le seigneur des anneaux, de Tolkien (fallait-il vraiment le préciser ?), tome 3.
    J’ai découvert cet univers avec mon mari il y a une dizaine d’année, d’abord par les films version courte, puis longue. Il connaît très bien l’univers étendu et ça m’a permis de bien m’immerger. Je me suis décidée il y a peut être deux ou trois ans à lire les livres. J’ai commencé par le Silmarilion. C’est vrai qu’il n’est pas évident à lire, mais j’ai trouvé ça génial de décrire la création de l’univers comme un morceau de musique, ça m’a beaucoup touché. J’ai un peu calé sur les contes perdus, mais avec une amie on lis ensemble le seigneur des anneaux, et franchement c’est moi difficile que je ne craignais ! J’aime vraiment le travail de Tolkien, c’est riche.

  • Votre anxiété est un super pouvoir, de Wendy Suzuki. Je lis ça, vous vous doutez, pour gérer ma propre anxiété au quotidien. C’est plutôt bien fait, avec plein d’exemples concrets et une réflexion sur soi-même proposer à la fin. J’en suis à là, ça m’a un peu aidé.

  • Card captor Sakura (tome 6), de Clamp. Encore un univers bien différent, lol ! C’est une madeleine de Proust, pour me faire plaisir et me détendre. C’est chou.

Voilà en ce qui me concerne actuellement.

8 « J'aime »

Salut,

Je n’ai jamais autant lu de romans que ce dernier trimestre.
Et l’avant dernier en date c’était le premier tome de « Deux frères », de Camille Leroux :

C’est un roman de fantasy qui est centré sur le destin un peu tourmenté de deux jeunes garçons chassés de chez eux après la destruction de leur village.
En tentant de gagner le bourg voisin où ils espèrent avoir de l’aide, ils se font attaquer et capturer par des brigands qui s’en débarrassent vite.
A partir de là, leurs chemins se séparent brutalement. Isolés chacun de leur côté, ils ne peuvent plus compter que sur leur débrouillardise, leur endurance et leurs rêves de liberté pour essayer de survivre aux épreuves. Honnêtement, ça n’a jamais l’air gagné !

Camille Leroux n’est pas inconnu de nos services puisqu’il publie sur le site. Mais là, il s’agit d’une fiction originale prévue sur trois tomes.

Les maisons d’éditions n’étant pas intéressées, c’est une auto-édition. Le destin de ces deux jeunes garçons est pourtant plutôt captivant. Les chapitres alternent de l’un à l’autre. L’univers où ils vivent est facile à appréhender (il est classique), la trame politique et épique se dévoile peu à peu par-delà leurs préoccupations terre-à-terre immédiates. On devine qu’ils auront un rôle à y jouer.

Le point fort : on croirait tout à fait avoir entre les mains un roman jeunesse « normal ». :smiley:
Le point faible : j’hésite à vous le confier de crainte que vous ne lui donniez pas sa chance si d’aventure, il vous intéressait.


Liens utiles :
Deux frères sur Amazon
→ Ma reco sur Le Masque des Métamorphoses

8 « J'aime »

Bonjour,

Je suis ici pour partager l’un de mes livres préférés, qui a été écrit par l’un de mes auteurs favoris. Sergueï Vasilievitch Loukianenko (Сергей Васильевич Лукьяненко) est médecin psychiatre et auteur de romans fantastiques. Il est l’auteur de plus d’une vingtaine de romans et de nombreux récits et nouvelles, dont « Le Labyrinthe des reflets » (1997), « Les Rives froides » et surtout la tétralogie des Sentinelles.
41gd-wpdDvL.SY466

Les Sentinelles de la nuit, auteur Sergueï Loukianenko. Date de sortie 1998. Je précise tout de suite que j’ai lu la version russe, mais il existe une traduction. Je ne sais pas ce qu’elle vaut.

Genre : héroïque fantaisie urbaine, où sont combiné des éléments de science-fiction, d’action et de drame, créant ainsi un style et une atmosphère uniques.

Ce n’est pas seulement un livre sur les êtres surnaturels, c’est un livre sur les gens, leur destin et les choix qui affectent leur vie et celle de ceux qui les entourent.

Le sujet : Depuis toujours, il existait des individus avec des capacités surnaturelles, appelés les « autres », pratiquement immortels, sauf mort violente ou accidents. Conformément à la tradition des romans de fantasy classiques, ils se sont séparés en deux groupes : les Clairs, forces de la lumière (représentant le bien) et les Sombres, Forces de l’Obscurité (représentant le mal). Les premiers étaient des altruistes, tandis que les seconds prônaient l’individualisme et le droit d’agir comme bon leur semblait, même au détriment de leurs voisins. Les deux peuvent entrer dans « le Crépuscule » (d’autres plans de l’existence) en passant par leur propre ombre. À côté des « Autres » existent les vampires et les métamorphes (ceux qui peuvent se transformer en animaux).

Pendant des siècles, deux groupes se sont opposés, provoquant de nombreuses morts et des combats sanglants. Jusqu’au moment où ils ont dû faire face à une réalité très désagréable : s’ils continuaient, il y avait de grandes chances qu’ils déclenchent une catastrophe pouvant aller jusqu’à la destruction de la Terre - ce qui, soyons honnêtes, serait extrêmement gênant pour tout le monde.

Au Moyen Âge, un accord de non-agression a été conclu pour empêcher cette issue malheureuse. Deux factions ont été créées : les Sentinelles du Jour, qui utilisaient les Magiciens Sombres pour surveiller les Forces de la Lumière, et les Sentinelles de la Nuit, qui employaient des Magiciens Clairs pour surveiller les Forces de l’Obscurité, afin d’éviter toute violation de l’accord par l’une des parties.

L’action de roman se passe au XXI siècle à Moscou, et les choses ont bien changé. Au début du livre, des vampires se livrent à la chasse illégale, en particulier ils poursuivent un jeune garçon nommé Egor. Au même moment, un entonnoir noir de malédiction plane au-dessus de la tête d’une jeune fille nommée Svetlana, menaçant par sa force extrême de détruire la capitale. Anton Gorodetsky, ancien analyste et informaticien (Le siècle des nouvelles technologies oblige) des Sentinelles de la Nuit, se retrouve mêlé à deux intrigues qui font partie de la guerre froide entre les dirigeants des Sentinelles, à savoir Gesser, chef des Forces de la Lumière, et Zavoulon, chef des Forces de L’Obscurité.

Dans la seconde partie, à Moscou, les Magiciens de L’Obscurité commencent à être assassinés et Gorodetsky est désigné comme le principal suspect. En se dissimulant de ses collègues, il découvre l’identité du coupable et réalise que les Claires ne rechignent pas non plus à être impliqués dans des agissements louches.

Dans la troisième partie du roman, les Sentinelles de la Nuit sont autorisés à apporter des corrections dans le « Livre des Destins » à l’aide d’une craie magique. Et là, aussi les intrigues fleurissent.

Lien : Amazon.fr - Les Sentinelles de la Nuit - Loukanienko, Sergueï, Zeytounian-Beloüs, Christine - Livres

7 « J'aime »

Hello par ici !
A l’approche de Noël, j’ai relu pour la Xième fois ce roman d’Howard Buten paru en 1989 : « Il faudra bien te couvrir ». C’est l’un des quelques livres que je serais malheureuse de ne pas avoir sous la main pour m’y replonger régulièrement.

Petit aperçu glané sur internet :
« Si on fait des découvertes tous les jours, c’est quoi les trucs impossibles? Le Père Noël? Tout le monde dit qu’il n’existe pas. Je ne serais pas plus étonné que ça si un jour on découvrait un homme à barbe blanche, habillé de rouge, habitant vers le pôle Nord et livrant des cadeaux. » - Howard Buten
« Si on aime les courants d’air frais dans la tête, les balades au grand vent qui donnent les larmes aux yeux et du bonheur au cœur, il faudra lire cette histoire d’une amitié fabuleuse entre un chercheur, Léon, et un nain dealer, shooté, alcoolique, voleur. Ensemble, quelque part, entre deux calculs d’ordinateurs, ils chassent le caribou et s’acharnent à établir la preuve de l’existence du Père Noël. Chacun avec ses raisons, égoïstes. » - Le Monde -

Je l’aime pour ses personnages atypiques, l’histoire qu’il raconte, son style fait de phrases courtes, percutantes, empreintes de philosophie, qui prennent parfois quelques libertés avec la syntaxe. Je me suis fait par exemple des nœuds au cerveau avec le « paradoxe de la flèche »…
La couv :


C’est pas facile de mettre un extrait représentatif, parce qu’on trouve au détour de chaque page une petite phrase qui fait mouche, et qui vous cueille d’un uppercut à l’estomac ou d’un grand éclat de rire. Je vous laisse piocher dans ce qui suit, mais il y en a tellement d’autres :
« Ecoute, il est dit nulle part que c’est toi qui fabriques les jouets. C’est toujours nous qui fabriquent les jouets, c’est-à-dire moi. Moi je fabrique les jouets dans l’atelier et toi tu fumes ta pipe au coin du feu en vérifiant tes listes ou je ne sais quoi. »
« J’attendais de nouveaux matériaux d’isolation quand Léon s’est amené. Je n’étais pas suffisamment isolé quand il est arrivé. »
« Vos outils vous manquent comme vos amis, pour ceux qui ont eu l’un ou l’autre. Moi j’ai eu des outils. »
« Je m’assieds devant l’établi et je fais semblant qu’il est encore là, question de me tenir compagnie, et quand personne ne regarde, je fais une espèce de danse. Personne ne regarde jamais. On peut dire que je danse beaucoup. »
« A côté de Centre Base il y a le PX. On l’a baptisé la Souris parce que tous les mercredis tu fais une boule de tout ton linge sale, tu le fourres dans une taie d’oreiller, tu le poses dans l’entrée et quand tu rentres t’en trouves du propre – alors c’est la souris, celle qui passe sous les oreillers ramasser les dents de lait. Léon disait que c’est ça qui m’a donné l’idée des lutins, mais il se trompait. Je connais la différence entre un lutin et une souris tout de même. »
"Il n’a pas voulu répéter, mais ce soir-là, dans mon lit, ça m’est revenu. Il avait dit : « La réussite est la mort de l’espérance. »
« On n’arrête pas de penser en allumant la radio, en serrant son capuchon ou en nettoyant des vitres. C’est pour ça qu’on a inventé la bière. »
« Un traîneau volant tiré par des rennes ne signifie pas que les rennes doivent voler, le traîneau suffit. Je vous ai bien eu, avouez que c’est astucieux. »

Voilà. Si le cœur vous en dit :santa:

7 « J'aime »

Bonjour,

Je remarque que cette discussion concerne la lecture de romans.

Je me demande s’il est possible de mentionner d’autres monographies (plus sérieuses) dans cette section ?

Voilà longtemps que je ne lis plus de romans… Je suis devenue trop sérieuse pour ça. La dernière fois que j’ai lu un roman, j’étais une adolescente qui dévorais tous les livres que j’empruntais à la bibliothèque :rofl: :blue_book: :1st_place_medal:

Merci d’avance de votre réponse.

Toutes mes sincères salutations,

1950m

2 « J'aime »

Actuellement, je ne lis rien, hormis des fanfictions sur le site. Mais il y a quelques semaines que j’ai lu Les Contes populaires russes en trois tomes d’Alexandre Nikolaïevitch Afanassiev

Ces contes me donnent des idées pour des crossovers entre Contes et légendes et d’autres fandoms, surtout Ivan le Terrible, Résistance et Ghost Whisperer :thinking: Et pourquoi pas Les Visiteurs ? :wink:

À bientôt.

Respectueusement vôtre,
B7B14

6 « J'aime »

Oui, c’est exactement ça.

Je me demande s’il est possible de mentionner d’autres monographies (plus sérieuses) dans cette section ?

Eh bien… Non.
Cette branche est faite pour les lectures en cours de romans ou nouvelles, comme son nom l’indique bien.

Cela ne signifie pas qu’il suffirait d’en ouvrir une autre pour les essais. Ces derniers ne cadrent pas avec la raison d’être du site et du forum.

Voilà longtemps que je ne lis plus de romans… Je suis devenue trop sérieuse pour ça. La dernière fois que j’ai lu un roman, j’étais une adolescente qui dévorais tous les livres que j’empruntais à la bibliothèque :rofl: :blue_book: :1st_place_medal:

Vous savez ce qui vous reste à faire : retrouver le chemin de la bibliothèque pour y demander conseil sur une littérature qui vous ressemble.

13 « J'aime »

Pour ma part, une fois n’est pas coutume, ce n’est pas UN mais DEUX romans que je lis en ce moment. (Quel manque de sérieux !!)

Pour ma défense, ce sont deux style diamétralement opposés:

  1. La dernière saison de Selim de Pascale Quiviger

Alors celui-là, je l’ai emprunté à la médiathèque complètement pas hasard, parce que j’étais en train de lire le résumé quand une dame est passée à côté de moi et m’a glissé un enthousiaste : ahhh, il est bien celui-là, lisez-le !
Moi, j’suis pas âme à contredire les gens, je l’ai donc emprunté et commencé. Et effectivement, la dame avait raison : il est bien celui-là!
Le ton est complètement différent de ce que j’ai l’habitude de lire, on sort du sérieux de beaucoup d’auteurs de fantaisie et ça frise parfois le ton parodique sans en être une tout a fait. Je sais pas si je suis très claire, mais c’est mon ressenti. Pour le moment en tout cas, c’est léger et c’est frais, malgré l’aridité à laquelle sont confrontés les personnages.

4e de couverture : « Lorsque le soleil ne se lèvera plus, ce que vous consommez vous consumera »
Ainsi se termine la prophétie. Et l’empire de Selim tremble car elle a commencé à se réaliser.
Les dunes à perte de vue, l’eau de plus en plus rare, le soleil de plomb, des signes qui ne trompent pas. Avant qu’il ne soit trop tard, l’impossible doit être fait et la dernière chance de Selim repose sur un étrange duo : Esmée et Mercenaire. Elle est franchement, il est subtil. Elle est pragmatique, il est cultivé. Elle a un instinct à tout épreuve, il est dangereusement perspicace. Amants et partenaires, ils mettent à disposition des plus offrants leurs extraordinaires capacités et rien ne leur semble impossible. Jusqu’à présent…

  1. Le dévouement du suspect X de Keigo Higashino.

C’est le deuxième roman de Keigo Higashino et vraiment, j’adore sa plume. Il révolutionne la façon d’écrire du polar. En tout cas, moi j’en avait jamais lu des comme ça. Et c’est très très agréable à lire.

4e de couverture : Professeur de mathématiques, Ishigami est amoureux de sa voisine, une mère divorcée. Mais son ex-mari a retrouvé sa trace, il la harcèle, et elle en vient a le tuer pour protéger sa fille. Ishigami, qui a tout entendu, voit là l’occasion de se rapprocher d’elle et lui propose son aide pour maquiller le crime’
Un corps est retrouvé au bord du fleuve. L’inspecteur Kusanagi, chargé de l’enquête, établit rapidement un lien avec la voisine de Ishigami. kusanagi consulte souvent son ami Yukawa, un brillant physicien aux impressionnantes facultés de déduction logique. Or, Yukawa a côtoyé Ishigami à l’université. Il se souvient de sa remarquable intelligence, de ses intuitions fulgurantes, de sa personnalité énigmatique. Et aussi de la fameuse aporie mathématique qui les captivait tous deux : est-il plus difficile de chercher la solution à un problème que de la vérifier ? Guidé par un sinistre pressentiment, le physicien engagé avec le mathématicien une joute fascinante pour la vérité.

12 « J'aime »

Pour commencer l’année, laissez-moi vous conseiller le premier tome d’une saga qui en comporte 14 (pour l’instant, je n’en ai lu que deux) : Les chroniques de Ste Mary, « Un monde après l’autre », de Jodi Taylor.

Le récit nous raconte l’histoire de Madeleine Maxwell, alias Max, jeune femme au passé difficile et mystérieux, qui se voit proposer, par le truchement de son ancienne professeure, un travail à Ste Mary, annexe de l’université d’histoire où elle a étudié. L’idée est assez simple : au lieu d’étudier l’histoire dans les livres, les membres de l’équipe de Ste Mary voyagent dans le temps et en rapportent des preuves, confirmations ou infirmations de leurs hypothèses. Petit bémol : l’Histoire, avec un grand H, n’aime pas les changements. A la moindre déviation, Elle a tendance à écraser les historiens téméraires qui aimeraient modifier le passé. Max se jette avec enthousiasme dans cette nouvelle aventure qui l’emmènera (pour l’instant : comme je vous l’ai dit, j’en suis au tome 2) du Crétacé à l’Ecosse du XIVème siècle, en passant par les jardins suspendus de Babylone (qui ne sont pas à Babylone) et l’assassinat de l’archevêque de Canterbury. Pour compliquer les choses, une autre équipe, provenant du futur, vient mettre le bazar, sous prétexte de vieilles rivalités avec le directeur de Ste Mary…

C’est un roman léger, enlevé, amusant mais pas que (il a son lot de morts et de drames), écrit à la première personne dans un style très « anglais », avec beaucoup de loufoque raconté sérieusement. Les personnages sont drôles et attachants, notamment la narratrice (mais également le directeur de Ste Mary, le Chef du service technique, et les autres historiens que l’on finit par bien connaître). Allers-retours dans le temps, incohérences temporelles, amour et trahisons, il y a un peu de tout dans ce récit. C’est bien écrit mais le style n’est pas inoubliable, ce qui compte, ce sont les rebondissements successifs qui dessinent une intrigue intéressante au fil des siècles. Je recommande !

12 « J'aime »

Aimant beaucoup l’histoire c’est une série qui me fait vraiment très envie :smiley: J’espère pouvoir trouver le tome 1 un jour.

6 « J'aime »

Je me dois de préciser que c’est une série de livres portant davantage sur les voyages dans le temps (et les paradoxes temporels) que sur l’Histoire en elle-même. On assiste à plusieurs scènes dans le passé, mais il ne s’agit pas d’un roman avec une grande fresque historique. Une de mes amies, à qui j’en ai parlé par téléphone, m’a dit que ça avait l’air de ressembler à une série espagnole qu’elle a beaucoup appréciée et qui s’appelle « Le ministère du temps » (je vais m’empresser de la chercher !).

8 « J'aime »

Je réponds dans cette branche mais c’est un écho à
(à quand une fanfic avec Adamsberg ???) de @Alresha dans une autre.
Grande fan de Fred Vargas, j’ai, comme de nombreux lecteurs, eu beaucoup de mal à lire le dernier, « Sur la dalle ». Très déçue, je ne suis même pas allée au bout, ça ne me ressemble pas. Sur le site de Babelio, l’utilisateur 4bis a laissé une critique étonnante de justesse, d’imagination et d’humour, digne d’une fanfiction justement, que je vous livre ici :

Résumé

Ayant profité des derniers rayons d’un soleil printanier, Adamsberg revenait juste d’une de ses errances en bord de Seine, encore vaseux de quelque idée toujours dans l’oeuf, les vêtements froissés et le sourcil froncé.
Sur son passage, Retancourt, inhabituellement soucieuse l’interrogea :

  • Tout ne va pas si mal, n’est-ce pas ?
  • Je crains que ce ne soit sérieux cette fois.
    Adamsberg soupira et saisissant la tasse que lui tendait Estalère, s’assit au fond de la salle du Chapitre.
    Un à un les membres de la brigade le rejoignirent à la grande table. La Boule fut portée des genoux de Froissy à la photocopieuse providentiellement allumée. On poussa les coussins que Mercadet avait laissés de son précédent somme. On libéra une chaise de son amas de feuilles éparses et le commissaire commença :
  • C’est Fred.
    Les têtes se relevèrent. Veyrenc étouffa un gémissement et Froissy se mit à ouvrir frénétiquement les papillotes en chocolat qu’elle avait apportées pour accompagner le café.
    Danglard osa :
  • Tu ne nous apprends rien. 508 pages de purée de pois.
  • Une succession éreintante de modus operandi dialogués, ajouta Mordent
  • Modi operandi, corrigea Danglard. Mais il a raison. C’est bien simple, Jean-Baptiste, on croirait que tu organises une colonie de vacances. Tu passes ton temps à indiquer à chacun où il doit aller, ce qu’il doit faire, à quelle heure, quand et quoi il doit manger. Un vrai petit logisticien. Ca te va comme un gant, tu imagines !
  • Elle a fait de moi un sumo sans âme ! s’indigna Retancourt pourtant habituellement avare de débordements d’émotions. Je n’interviens que pour courir et sauter de tout mon poids sur le corps d’affreux bandits que je désarme. Alors que mon personnage recelait tant de finesse et de subtilité auparavant !
  • Pauvre Violette ! compatit Estalère.
  • Et ce déploiement gratuit de forces armées, renchérit Noël. Depuis quand a-t-on besoin d’hélicos, de renforts et de tout ce ■■■■■■ ? Surtout quand on voit le résultat ! Tout ça pour remplir de la page !
    En les écoutant, Adamsberg caressait les stries d’un coquillage qu’il avait exhumé du fond de l’une de ses poches. Il s’attachait à sentir du bout de la pulpe de chacun de ses doigts l’alternance de pleins et de creux que proposait sa convexité.
  • Vous avez parfaitement raison, Noël. Et elle ne nous a pas habitués à cela. Je suis inquiet.
    Danglard reprit :
  • Et voyez comme elle a dilapidé Combourg. le berceau du romantisme, le charme puissant des vieilles pierres qui abritent leur lot de souffrances et de morts. le gouffre qui existe entre les bermudas des touristes à glace et l’ambition de qui proclame
    Qu’il en est des douleurs comme des patries, chacun a la sienne
  • La Rochefoucauld, tenta Veyrenc
  • Chateaubriand, le tança Danglard. Et de cette tension potentielle, de cette corne d’abondance débordant de spectres, de machicoulis, de drapés tragiques et de mèches au vent, que fait-elle ? Rien ! Elle nous bâcle trois phrases qui ne campent pas une ambiance. Elle transforme l’aubergiste en druide de pacotille et passe son temps à nous mettre à table.
  • Ah ça, c’est sûr, qu’est-ce qu’on mange ! tenta de plaisanter Mordent. Toutes les deux pages ou plus. Des pique-niques raffinés, des encas, des…
  • du brocolis gratiné au roquefort ! le pauvre ! Et tout de même, placer son enquête en Bretagne et appeler la spécialité du chef « mini-crêpes », c’est suicidaire, s’exclama Froissy. Elle va se mettre à dos tous les brezhonegers !
    Suicidaire. Lentement l’oeuf de l’idée qu’Adamsberg avait couvé dans ses déambulations en bord de Seine commença à se réchauffer, se fendiller peut-être.
  • J’ai discuté avec un ami hier. Phil. Il a un peu côtoyé Fred, ils sont de la même branche. Il a lu lui aussi et, avec ses arguments, il nous rejoint.
  • Il nous rejoint sur quoi ?
  • Sur la purée de pois
  • Et il en pense quoi de cette purée ?
  • Qu’elle colmate tout sans rien ouvrir. D’habitude, on patauge dans un incertain nébuleux qui permet d’ouvrir des échappées. On s’enfonce jusqu’à s’envoler. Là, on ne se perd même pas. On enchaîne les péripéties comme un joueur en ligne les niveaux. On accumule des rangs de courses poursuites, des briques de meurtres et on fait des pages et des pages de murs.
  • Qui nous enserrent
  • Qui ne nous enfoncent dans rien de vif
  • Qui ne nous envoleront jamais
  • Oui
  • Vous croyez que c’est fait exprès, commissaire ?
  • Je me demande, Estalère. J’ai le poussin d’une idée qui s’émeut quand j’y songe.
    Mercadet faisait défiler les pages de son livre sur son écran.
  • Page 187, commissaire, vous « tamponn[ez] doucement les yeux de la jeune femme »
  • Sans la connaître ? alors qu’elle est aux prémices d’un deuil cruel ? Comment Fred a-t-elle pu croire que j’aurais osé ?
  • Page 256, devant un nième cadavre, vous qualifiez le meurtre de « l’erreur. L’erreur qu’on attendait. »
  • Quelle inhumanité ! souffla Veyrenc
  • Page 274, Johan se découvre opportunément goûteur dans un passé enfoui ce qui lui permet de délivrer l’information dont vous aviez besoin. Page 317, c’est Josselin qui révèle le véritable motif de ses balades à champignons et, comme de juste, ça tombe à pic pour faire avancer l’enquête. Page 350…
    On ne l’arrêtait plus. Les pages défilaient de plus en plus rapidement dans la lueur bleutée de son écran.
  • Je crois que l’on a saisi l’esprit de ce que vous avancez, Mercadet, le coupa Danglard. Une telle accumulation de ficelles, une telle nonchalance dans l’improbable ne peut être le fait du seul hasard. Ou de l’amateurisme. C’est un appel.
  • de quel mal étrange Fred est-elle atteinte ? Quel monstre furieux
    Indomptable taureau, dragon impétueux
    a donc pris possession de son être ? demanda Veyrenc
  • Quelle obstinée Arachné la retient prisonnière de ses soies ?
  • Est-ce le ressac écrasant des piapias médiatiques ? L’éreintement d’un talent qui aura trop puisé à la coupe de nos rêves ?
    Noël reposa brutalement sa tasse de café sur la vieille table éraflée.
  • C’est bien joli tous vos mots, mais ça ne nous dit pas comment la sauver. Et là, on est tous d’accord, le temps presse.
  • Il faut la retrouver
  • La ramener à la Brigade
  • On lui fait de la place
  • A côté de la machine à café
  • On la nourrira à la becquée
  • La Boule lui ronronnera sa trame
  • On la cachera
  • Jusqu’à ce que ça aille mieux
  • Qu’elle retrouve le fil
  • de ses nuées
  • Et personne ne viendra la déloger
  • le secret sera bien gardé
  • Entre les lecteurs et nous
  • En route !
    (…)
3 « J'aime »

Comme je te comprends ! J’avais déjà un peu moins aimé Quand sort la recluse, mais je l’avais quand même dévoré rapidement. J’ai attendu Sur la dalle pendant des années, et quand il est enfin sorti, la déception a été à la hauteur de cette attente. Ni l’écriture ni l’intrigue ne sont à la hauteur de tous les romans précédents (j’inclus ceux avec les Evangélistes en plus de ceux avec Adamsberg) et je n’arrive pas à comprendre pourquoi. J’adore l’écriture de Vargas, elle a un style oral très particulier, avec des métaphores particulièrement réussies, et puis elle pond (c’est le cas de le dire, étant donné le sujet du roman… mauvais jeu de mots que seuls ceux qui sont allés jusqu’au bout comprendront) cette chose qui n’a tout simplement pas de style (et qui est même carrément mal écrit par moments). La critique que tu as postée, @Theblueone, est très juste, et les personnages sont bien rendus (je regrette juste que Danglard tutoie Adamsberg, mais je pinaille)…

1 « J'aime »

Bonjour !

Je viens vous parler du Bâtard de Kosigan, une série de romans fantastique écrits par Fabien Cerutti, que j’ai eu la chance de rencontrer plusieurs fois pour discuter de ses ouvrages.

L’auteur est un historien spécialiste de l’époque médiévale et Bâtard de Kosigan présente un univers médiéval, le nôtre, où se mêlent de nombreux éléments de fantasy. L’histoire se passe aux dans le royaume de France aux premiers jours de la Guerre de Cent Ans, on y côtoie les Bourguignons, les rois de la dynastie des Valois, etc mais en même temps, mais en même temps, il y a des dragons dans les Alpes, un domaine elfique en Champagne et les anglais livrent leurs bataille à l’aide de wyvernes et de magie noires.

Ce récit est entrecoupé par une autre histoire écrite sous forme épistolaire qui se déroule en 1900, dans un monde plus familier du monde où la magie et les créatures fantastiques pnt disparues. L’un des descendants de Pierre de Cordwain de Kosigan (dont je vais bientôt vous parler) retrouve les écrits de son ancêtre qui mentionnent ses aventures dans un monde peuplé de magie, d’elfes et d’hommes-bêtes et enquête sur ce mystère.

Pierre de Cordwain de Kosigan, dit le Bâtard de Kosigan est le personnage principal de l’histoire. Fils illégitime d’un seigneur bourguignon, il est capitaine d’une compagnie de mercenaires qui s’emploie à rendre divers services aux princes de ce monde : favoriser un mariage, discréditer un opposant, enquêter sur un mystère… Sa compagnie n’est loyale qu’envers ceux qui l’emploie et il lui arrive aussi bien de servir la couronne de France que l’Angleterre, les Bourguignons, l’Eglise ou la comtesse elfe de Champagne. Et pourtant, il peut aussi faire semblant de se mettre au service de quelqu’un pour servir un autre.
Particulièrement fourbe et retors, sa spécialité est la manipulation. Il joue pour remplir ses objectifs sur plusieurs tableaux, plusieurs niveaux pour servir des plans particulièrement élaborés. Il est très méticuleux, attaché aux moindres détails de la réussite mais (et c’est là tout le côté jubilatoire du Bâtard de Kosigan) ses plans se heurtent presque systématiquement au réel et à l’imprévu, ce qui le force à improviser.

Par exemple, employé par l’Angleterre, l’une de ses missions implique de gagner la confiance d’un grand seigneur, proche du roi de France. Pour ce faire, il s’entend avec les anglais pour qu’ils attaquent inopinément l’auberge où s’est arrêté la fille de ce seigneur, de manière à ce que le Bâtard, qui se trouvait là (par pur hasard) puisse jouer les héros et gagner la confiance de la jeune noble et de son père en lui sauvant la vie.
Ce qui n’était pas prévu, c’était que de vrais anglais ignorant ce plan n’attaquent l’auberge avant la fausse troupe de complice, ce qui rend caduque toute la mise en scène organisée pour s’échapper.
Une fois chez les français, ils sont méfiant envers le Bâtard a cause de son passé houleux. Ce n’est pas grave : l’attaque impromptu de l’auberge laisse présager des mouvements de troupes anglaises que le Bâtard indique aux français, ce qui leur permet de contrer une attaque surprise et de les détruire.
Aucun soucis pour le bâtard : il ne travaille pas vraiment pour les anglais, juste pour le roi d’Angleterre. C’est pas exactement de la trahison que de leur faire perdre une armée. :sweat_smile:

C’est très amusant de voir toute ces ruses, ce sens de l’improvisation lorsque le plan s’effondre d’un seul coup sur un détail, tout ces faux semblants qui font réaliser bien plus tard que le Bâtard servait en réalité des intérêts complètement opposés à ce que l’on supposait en premier lieu, cachés sous plusieurs couches de mensonges et de manipulation. Pierre de Kosigan est un personnage sulfureux et charismatique, fourbe et sans pitié mais sincèrement attaché aux membres de sa compagnie, sur lesquels il peut toujours compter pour se sortir des situations délicates.

Je conseille le Bâtard de Kosigan aux amateurs d’histoire et/ou de fantasy. La manière dont le moyen-âge européen est revisité à la sauce fantasy est passionnante et c’est très plaisant de plaisant de découvrir des personnages (le Prince Noir, Guillaume le Maréchal…), des évènements (la bataille navale de l’Ecluse, qui inaugure la Guerre de Cent Ans), des lieux (Troyes, Calais, Bruges…) réels saupoudrés de magie.

La Guerre de Cent Ans, de ses graines les plus profondes enfouie par le mariage d’Aliénor d’Aquitaine jusqu’à l’éviction totale des anglais du continent est en elle même une saga passionnante , pleine de rebondissements, de retournement de situation, de héros et de drames de trahisons et un énorme deus ex machina dans le sens le plus litteral du terme qui n’a rien a envier aux fictions les plus imaginatives. Alors si en plus on y rajoute des dragons… :smile:

Seul petit défaut, l’intrigue secondaire au début du XXème siècle est au départ beaucoup moins intéressantes que les aventures du Bâtard. Mais en réalité, le Bâtard suis une aventure complète par tome là où l’intrigue secondaire se déroule sur toute la saga. Le rythme n’est donc pas le même et lorsque le premier tome se termine, le lecteur a suivi une histoire complète pour Pierre de Kosigan, mais seulement la situation initiale et l’élément perturbateur pour l’enquête de 1900. Les choses commencent à devenir plus intéressante dans le troisième tome, où cette histoire prend bel et bien tout son sens et se connecte à l’intrigue médiévale.

Bref, allez lire le Bâtard de Kosigan : Les personnages sont passionnants, le héros est exceptionnel, l’ambigue, l’intrigue complexe et intelligente, er l’univers très immersif mélange avec brio l’historique et le fantastique. :blush:

8 « J'aime »

Merci beaucoup pour ce partage : ça m’a vraiment donné envie d’aller fourrer mon nez dans ce bouquin ! J’avais beaucoup aimé Les lames du cardinal de Pierre Pevel (en gros, c’est Les trois mousquetaires avec des dragons :grin:), ça m’a l’air un peu dans le même genre.

Je ne résiste pas à l’envie de partager avec vous mon enthousiasme pour le dernier roman de Suzanne Collins, Lever de soleil sur la moisson, situé dans l’univers des Hunger Games, et centré sur mon personnage préféré, Haymitch Abernathy.

Ce roman est sorti la semaine dernière, j’ai eu la chance de le recevoir en cadeau et je l’ai dévoré. Pour les fans d’Hunger Games, je l’ai trouvé beaucoup mieux que La balade du serpent et de l’oiseau moqueur, qui m’a laissée assez indifférente ; mais - petit bémol - j’ai trouvé aussi qu’il y avait un peu trop de liens avec les trois premiers livres de l’univers. Dans le tome précédent, consacré à la jeunesse et à l’ascension du Président Snow, on avait l’impression d’un roman totalement déconnecté des trois premiers, alors que dans ce dernier livre, qui raconte les Jeux d’Haymitch, on retrouve beaucoup de personnages connus. Ca donne un sentiment de familiarité agréable, mais j’ai trouvé que c’était parfois un peu trop. Ci-joint une petite liste (sous spoilers) de tous les personnages que l’on retrouve ou qui sont liés aux personnages principaux de l’histoire :

Résumé

Wiress, Beetee, Mags, Plutarch Heavensbee, Snow (évidemment), Effie Trinket, Caesar Flickerman, les parents de Katniss, le père de Peeta (uniquement mentionné). L’histoire de la broche de Katniss est également mentionnée et le lien est fait entre la petite amie de Haymitch et Lucy, le personnage principal du tome précédent.

J’ai eu l’impression que l’autrice cherchait un peu trop à « raccrocher les wagons », si vous voyez ce que je veux dire, en rattachant Haymitch à tous ces personnages, mais c’est le seul bémol pour moi à ce livre que j’ai trouvé par ailleurs fantastique. On y retrouve ce qui a fait le succès du premier Hunger Games, une narration à la première personne et au présent (que normalement je n’aime pas, mais que je trouve très réussie), de l’action, une « violence intéressante », pas uniquement physique, notamment dans la propagande du Capitole et le fait d’être sous l’œil de la caméra quasiment en permanence alors que l’on est mené à l’abattoir.

Les personnages sont intéressants (à mon sens un peu moins que ceux de la première trilogie, car Katniss est une héroïne que je trouve vraiment bien faite, pas sympathique mais tendue vers la survie), Haymitch en premier lieu. Déjà rebelle et provocateur, il est beaucoup plus « innocent » que dans les premiers romans (normal, il a 16 ans), et le fait de connaître à l’avance son destin (et celui de ses proches), puisque nous l’avons lu dans le tome 3, rend tout le récit particulièrement émouvant à mon sens. Retrouver des personnages connus (mentors, préparateurs, etc) et mieux comprendre leur histoire passée m’a passionnée. Le lien avec les premiers tomes est impeccable, ça forme un tout cohérent, et comme ça se passe 24 ans avant les premiers Jeux de Katniss, on voit aussi les différences technologiques entre les deux arènes, ainsi que la manière de filmer et de gérer les tributs.

L’intrigue est attendue, puisque ce sont les Jeux d’Haymitch, et on retrouve le déroulé classique Moisson / Capitole / Arène / Retour / Tournée de la victoire, mais ce n’est pas dérangeant car pour moi, l’intérêt est ailleurs, dans la critique de la propagande dictatoriale de Snow, de la téléréalité et de l’apathie des spectateurs qui réclament toujours plus de pain et de jeux, ainsi que dans le développement du caractère de Haymitch, qui montre comment il est devenu celui qu’il est dans les trois premiers tomes de la série.

Bref, vous l’aurez compris, je recommande ! :innocent:

11 « J'aime »

Merci pour ce post @Alresha :smiling_face_with_three_hearts:, ça me donne encore plus envie d’aller TOUT DE SUITE EN LIBRARIE pour acheter cette pepite! Déjà, pourquoi n’y suis-je pas allée ILLICO le jour de la sortie? Cela reste un mystère. Très, très, très, très hâte de commencer ma lecture! :star_struck: :hugs: :partying_face:

6 « J'aime »

Ah, on a donc un fandom en commun (en plus des Puissants que tu m’as fortement incitée à lire…) ! :grin:

4 « J'aime »


Bonjour à tous,

Je viens de relire le roman de Dmitri Gloukhovski Métro 2033, le roman très connu notamment grâce au jeu vidéo éponyme. Bien que je ne puisse me prononcer sur la qualité du jeu ou des nombreuses traductions disponibles, je recommande vivement la lecture de cet ouvrage à tous les amateurs du genre dystopique, dont je fais partie.

C’est une fiction aux tonalités sombres et baroques, se déroulant dans un univers post-apocalyptique, elle revêt également une dimension initiatique, suivant le parcours d’un protagoniste qui explore les facettes du monde qui l’entoure. Ce récit s’inscrit résolument dans la tradition de science-fiction qui, sous le prisme d’un futur imaginé, nous invite à une réflexion profonde sur notre société contemporaine.

Sujet : En 2014, un conflit nucléaire dévastateur a ravagé la Terre. Dix-neuf ans plus tard, en 2033, quelques dizaines de milliers de Moscovites subsistent péniblement dans les profondeurs du métro. Ils se sont organisés en microsociétés, occupant une ou plusieurs stations, et ont développé diverses formes de gouvernance et de croyances. Les tunnels sont désormais le domaine des parias, des rats et de toutes les créatures qui rôdent dans l’obscurité.

Artème, l’un de ces survivants, se voit confier une mission cruciale. Une menace extérieure, dont l’ampleur n’est connue que de quelques-uns, plane sur ce monde souterrain. Il est chargé de transmettre cette information vitale et doit atteindre Polis, un ensemble de stations préservant les derniers vestiges de la civilisation humaine.

Ainsi débute une quête épique, une véritable odyssée à travers le dédale du métro moscovite. Au cours de son périple, Artème croisera la route de personnages aussi divers que fascinants : trafiquants, mystiques, néonazis et leur quatrième Reich, la première brigade « interstationnale », religieux et sectaires. Il se trouvera immergé dans un univers imprégné des légendes urbaines du métropolitain, naviguant entre réalité et mythes souterrains.

Ce roman m’a captivé. Son récit dense, son rythme rapide, son intrigue prenante et son univers dystopique unique en font une lecture des plus passionnantes.

Amicalement votre,

Beauvais

8 « J'aime »

Salutations Beauvais !

J’ai également adoré Metro 2033 (que j’ai connu personnellement en 2012 grâce au jeu). A titre comparatif, le livre est bien plus fournis sur les personnages et les détails divers, et à quelques passages qui ne sont pas dans le jeu. Une très bonne lecture qui m’a offert une nouvelle approche du même univers.
Par contre… Metro 2034… J’ai vraiment pas accroché au changement de style soyons honnête. Et je n’ai toujours pas acheté 2035, ça m’a refroidis…

Mais je n’en dirai pas plus sur M-2034 ne sachant pas si tu l’as lu également (Évitons toutes divulgations malheureuses !) mais si tu l’as lu j’aimerai bien avoir ton retour dessus. :smiley:
Je précise au cas où, mais pour ma part je les ai lus en version française (Seconde édition de mémoire, mais là j’ai un doute !).

Merci pour ton partage !

Coco

6 « J'aime »

Salute @CocoBreeder !
Désolée je n’ai pas lu :woman_shrugging:. Je redoute toujours un peu les suites, souvent moins bonnes que la première partie . Et au vue de ce que tu a dit plus haut, je ne m’y risquerais pas par peur d’être déçue.
Amitiés
Beauvais

3 « J'aime »