Ah les galettes, je pourrais écrire un roman sur nos galères depuis que nous sommes à l’étranger.
Nous avons fait l’erreur de ne pas prendre nos poêles et casseroles avec nous dans notre déménagement.
Résultat : impossible de faire des crêpes correctes avec les poêles que nous avons ici, rebord trop haut, chaleur mal répartie, … alors j’ai craqué et acheté LA poêle : une DeBuyer, qui pèse bien lourd mais qui est parfaite pour les gros bras de Monsieur
Pour le sarrasin, impossible d’en trouver ici, mais nous avons de la chance, un ami nous en a envoyé un paquet ! Génial, plus de problème pour faire des galettes de sarrasin !
MAIS…
Echec total ce week-end pour les galettes de sarrasin. Eh oui, la farine a un plus d’un an, et bien que conservée dans une boîte hermétique, on n’a pas voulu prendre de risques alors on a pris de la farine de sarrasin d’ici (finalement on a réussi à en trouver). La galette se fissurait dans la poêle, impossible de la retourner, elle ne se tenait pas. On pense que c’est la farine qui en est la cause
La suite au prochain épisode … quand on recevra un paquet de farine venant de France !
Bon, j’ai fait des recherches pour comprendre notre échec, même si je pense que la cause est la farine (puisqu’avant on n’avait pas de problème). Je vous partage ce que j’ai appris :
Le « problème » du sarrasin, c’est que c’est sans gluten. L’œuf est nécessaire car il n’y a pas de gluten dans la pâte, donc il faut un liant.
Nous n’ajoutons pas de farine de blé, mais il paraît que le ration 1/3 blé, 2/3 sarrasin est idéal. Donc comme la recette de fulmineo intègre de la farine de blé (et donc du gluten), peut-être que l’œuf n’est plus nécessaire.
Le temps de repos est de minimum une heure mais pour 1 ou 2 galettes, je pense que 30min c’est suffisant !
Je viens mettre mon grain de sel (ahaha) car je fais des galettes de sarrasin sans œuf, étant donné que mon compagnon y est allergique. La solution : un peu de lait dans la pâte et / ou un peu de cidre et / ou 1/4 farine de blé pour 3/4 farine de sarrasin. J’ai testé un peu tout et ce qui fonctionne le mieux à mon sens, c’est du lait en plus de l’eau et 1/4 (même un peu moins) de farine de blé : ça évite que la pâte s’effrite dans la poêle. J’ai aussi remarqué que plus on laisse reposer, moins ça s’effrite (quand on ne met pas d’œuf) : hasard ou coïncidence ? Je ne sais pas !!!
Oui à la base je voulais pas mettre d’œuf, mais au bout de 3 échecs à la farine de sarrasin pur, j’ai mis le paquet (pas de farine) parce que je commençais à avoir faim Et c’est pratique quand on a pas le temps, car je voyais des recettes à base de 4h de fermentation, on mélange, on remet au frigo… Bon, j’ai max 30min pour cuisiner moi, pas une journée :v
Et du coup, plus on laisse longtemps, plus ça fermente, et plus la galette est aérée et souple et donc simple à travailler de ce que je me souviens avoir lu. Mais comme elle fermente, le sarrasin est plus fort, et donc si on laisse vraiment trop longtemps, on ne sent plus que ça (et au bout d’un ou deux jours, la galette n’est plus bonne)…
Enfin bon, j’improvise une recette au saumon cette semaine là, pour la pâte, je fais simple
Échec du sarrasin blé pur après fermentation, poele chaude, anti adherent neuf, etc… Quelqu’un pour tester le sarrasin-oeuf sans blé ? Je pense que l’oeuf est le plus important.
OK, on a reçu le sarrasin de BRETAGNEEEEUH.
Sarrasin + eau + œuf : ça fonctionne … dans une poêle de la bonne taille (avec un diamètre pas plus grand que la zone de chauffe de la plaque électrique) - sinon impossible à retourner. Baaah oui, homogénéisation de la chaleur, que voulez-vous…
Les proportions :
330g de sarrasin
10g de sel
75 cl d’eau
1 œuf
On a laissé reposer 1 heure, saladier couvert, à température ambiante (24 degrés).
Bon, maintenant on a des mini-galettes. c’est mieux que rien !
J’ai eu une plaque électrique pendant des années et des années - en fait, j’ai été à l’électrique depuis que je suis partie de chez ma mère (euh, il y a donc 23 ans, houlàlà) - et je râlais à chaque fois que je faisais des galettes. Depuis mon récent déménagement, j’ai retrouvé des plaques au gaz et là… miracle, les galettes sont parfaitement cuites, c’est un véritable plaisir ! Mais quand j’étais à l’électrique, je faisais aussi des « mini-galettes »… Bon appétit !
J’ai réussi 2 fois les galettes sarrasin+oeuf+eau mais sinon oui… impossible à retourner. Et quand j’y arrive je les bouge plus de la poêle, au cas où xD Et oui, ma plaque est trop petite.
Je vais pas m’acheter une crepiere quand même ?
La farine de blé change pas grandchose j’ai l’impression, l’importanct c’est l’œuf.
Rien de mieux que le gaz ! Princesse le sait, quand on sera de retour, mon rêve c’est un vrai piano de cuisine au gaz de ville (pas de bouteille, avec un gamin, on ne prend pas de risque). Sinon, l’induction reste une excellente option, on en avait avant de partir, et ça marchait très bien.
Enfin… On verra, encore quelques mois.^^
Mes parents ont une gaziniere et je confirme, il y a rien de mieux pour gérer les cuissons, l’électrique c’est de la ■■■■■. Le seul défaut, c’est que ca chauffe moins vite… mais c’est aussi l’avantage.
De tout ce que j’ai eu entre les pattes, je préfère de très très loin l’induction. Là j’ai une plaque vitro ou électrique, je sais pas trop, mais on peut soit allumer, soit éteindre le machin. Pas de possibilité de régler le feu. Du coup, faut rester à côté même pour une pauvre casserole de pâtes… sinon tout se barre, parce que ça chauffe beaucoup trop fort Et alors n’essayez pas de faire mijoter un truc là-dessus ou de faire des crêpes, c’est mort direct…
Par contre, je n’ai jamais fait de cuisson au gaz A voir, du coup, si un jour j’ai l’occasion de comparer avec l’induction…
Tant que tu n’achètes pas une gazinière avec un four à gaz (donc pas seulement les plaques, mais bien le four aussi), c’est le principal. Sérieusement le four à gaz, quelle galère, j’avais fini par ne plus rien faire dedans tellement gérer la cuisson avec un truc pareil est impossible. Les flammes viennent du dessous, il faut limite laisser la porte du four entrouverte pendant la cuisson, donc le dessous des aliments cuisent, pas le dessus ni le côté, ou alors il faut un diplôme d’ingénieur pour savoir s’en servir. Les fours électriques, c’est la vie. J’avais vraiment fait une bêtise quand j’ai acheté ça, je m’étais dit pourquoi pas, eh bah non. Heureusement qu’une gentille dame un peu maso avait accepté de m’acheter cette gazinière quand j’ai déménagé.
ah ? Mes parents ont un four à gaz aussi du coup, c’est ce qui faisait à 95% chez nos parents, grands-parents… Et on a jamais eu trop de problèmes. Mais le nôtre a une demi « plaque » au-dessus les gicleurs, du coup la chaleur remonte par le côté et emplit le four. Par contre, c’est important de laisser préchauffer (et d’avoir un grand four). Mais j’ai ptet mon diplôme d’ingénieur…
Exact quoique pour la génération de nos parents c’était déjà bien plus rare, et je ne suis guère plus âgée que toi. Même pour les anciens, tous ceux que j’ai connus avaient de l’électrique (bon ok le « j’ai vu » n’a pas valeur de preuve statistique et objective pour autant).
Le mien n’avait pas la plaque dont tu parles et avait surtout un petit gabarit. Même en préchauffant ça restait difficile de bien réussir ses cuissons. J’avais été rassurée le jour où j’ai trouvé plusieurs topics sur Marmiton et d’autres forums du genre qui rapportaient aussi les galères de leurs auteurs. Comme quoi je n’étais pas la seule à ramer.
Bon ! Maintenant qu’elle était là, je n’allais quand même pas la renvoyer… Cela aurait été dommageable et anti écologique.
Je fais donc une petite galette, pour ne pas gaspiller cet effort… C’est un peu trop chaud mais, surprise, je la retourne sans difficulté ! Elle est touuute souple ! Même si c’est la 1ere fois que je me sers d’un étaleur, donc c’est pas tout à fait rond…
Comme j’en suis aux premières fois, je mets du saumon. Ca fait un visage
Hé mais j’y songe à voir la (super) recette de Fulmi, je vous ai pas montré ma tarte aux pommes de ce weekend presque 100% maison en plus, y’a que la pâte que je fais pas encore…
Ah je confirme. J’ai eu un four à gaz, dans le tout premier « vrai » appart que j’ai pu louer (pas une chambre d’internat ou une chambre de bonne sans fenêtre avec les toilettes sur le palier ), et c’était la galère totale !
J’étais en M1 de lettres, ceci explique peut-être cela…
Elle a l’air vraiment parfaite et ça me donne très faim !
Je crois que je me suis un peu laissé emporter… (je précise que j’ai préparé tout ça pour mes collègues qui sont une soixantaine, donc au final ce n’est pas tant que ça !)
Avant-hier en me rendant dans une épicerie ayant ouvert il y a quelques mois dans le quartier, j’ai eu la joie de trouver des boîtes de blanc-manger coco. J’en faisais il y a fort longtemps quand j’en trouvais dans un petit Monoprix à côté d’un ancien lieu de travail. Et puis un jour, le Monoprix a été refait et… les boîtes de blanc-manger coco ont disparu. Détresse suprême. J’eus des envies de poursuite au pénal, la hauteur du litige me paraissant trop importante pour relever du simple tribunal de commerce. Par la suite, j’ai eu du mal à en trouver dans la grande distribution. Mais peut-être était-ce aussi parce que je n’y faisais plus attention ?
J’ai alors essayé d’en faire maison, à base de lait, de gélatine animale (chose que je ne veux plus employer, mais je repousse toujours l’utilisation de l’agar-agar par peur de galérer avec les dosages) et de coco râpée, mais au départ j’avais la main lourde, je mettais trop de coco, et à force je me suis écœurée toute seule.
Au moins avec les entremets tout prêts, c’est rapide et léger.
Pas de mystère ici, c’est de la poudre classique à diluer dans 500 ml de lait. Préparation typique. Mais je double toujours les doses : 1 litre de lait et 2 sachets de poudre blanche (wesh c’est d’la bonne bro). On remue sans discontinuer jusqu’aux premiers bouillonnements, on retire du feu, on attend que ça refroidisse et hop au frigo.
J’ai juste rajouté de la poudre de coco et de la poudre d’amande dedans. J’hésite à mettre de l’arôme de vanille, il n’est pas encore trop tard.
Ce sera dégusté demain avec des fraises au sirop.
D’autres images suivront, le blanc-manger étant un dessert subtil méritant d’être photographié sous toutes ses coutures.
Vous avez sans doute oublié qu’une de mes résolutions 2022, consistait à réussir une brioche…
Après moults essais plus décevants les uns que les autres, j’ai trouvé THE blog avec THE recette et les conseils pertinents qui vont avec.
Et… Tadaaaam!