[The Elder Scrolls] fanfiction "Avant que ce monde ne disparaisse"

Edit du 06/04/2024 :
Pour découvrir la version alternative de cette histoire, je vous renvoie vers ce message du topic qui vous en expliquera les tenants et aboutissants !


Bonjour bonjour !

Vous l’aurez deviné, nous ne sommes pas là pour parler de notre Seigneur et Sauveur Sithis, mais pas loin !

Sans plus de cérémonie, voici…

Avant que ce monde ne disparaisse

Type : préquelle ; univers alternatif

Nombre de chapitres : 8 ; (presque) terminée. (Le huitième et dernier chapitre est en cours d’écriture… C’est toujours le plus difficile !)

Personnages principaux : Cicéron, Aemillia (OC) ; Garnag

Genres : drame, angst

Rating : M

Niveau de connaissance du fandom pour suivre : bonne connaissance, je dirais… ?

Synopsis :

4E 189.
Devenu le Gardien de la Mère de la Nuit, contraint de veiller sur sa dépouille et de se dévouer corps et âme à la Dame Impie, Cicéron s’abandonne à sa tâche dénuée jour après jour de son sens. Son deuil impossible d’Aemillia le ronge, et le rejet de son rôle s’installe peu à peu dans son cœur.
Un soir, accablé par le désespoir, il implore la Mère de lui permettre de revoir une dernière fois la femme qu’il aimait tant, sans se douter des conséquences qui en découleraient.

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Note de l’auteur : Cela va sans dire, cette fanfiction s’inscrit dans l’univers étendu brodé autour du personnage de Cicéron, aka le Ciceroverse (cette bonne blague qui restera toujours).
Chronologiquement, elle se passe après les fanfictions La femme qui tua le marchand d’armes, Digne de vie, Un simple assassin et Rira bien qui rira le dernier.
En outre, les fanfictions Le Khajiit aux millions de vies et Une lueur dans l’obscurité permettent de développer un peu plus le personnage de Cicéron, et d’exposer davantage encore ses sentiments et autres mal-être persistants.

Pour ceux qui seraient intéressés par cette fanfiction mais ne veulent pas rattraper toutes les précédentes (ce que je comprendrais entièrement), voici sous spoiler un bref état des lieux qui vous permettra de disposer des clés nécessaires pour tout comprendre : :point_down:

Résumé

Cicéron, connu dans Skyrim pour être le Gardien de la Mère de la Nuit, figure majeure de la guilde d’assassins, la Confrérie Noire, était autrefois un jeune Impérial né et ayant grandi à Bruma, ville située au nord de la province de Cyrodiil. Orphelin de mère, il vit sous la menace constante de son père, marchand d’armes apprécié à Bruma, qui l’oppresse et le bat.
Sa vie bascule en 4E 179, lorsque son père est assassiné par l’un des membres de la Confrérie Noire. Il suit la trace de deux de ses membres, et rejoint la Confrérie au sein du sanctuaire de Bruma. Son mentor n’est autre qu’Aemillia, une Impériale dotée d’un don de clairvoyance accordé par Stendarr, qui entrevoit rapidement grâce à Cicéron la chute de leur Sanctuaire, de leur Famille, le destin du Gardien fou et sa propre mort à elle.
Au fil des années, Cicéron et Aemillia développent des sentiments l’un pour l’autre, mais le fatalisme de cette dernière et la couardise du premier ne permettent à leurs sentiments de se dévoiler. Lorsque tombe le sanctuaire de Bruma, dont Cicéron est le seul rescapé, Aemillia lui confesse son amour, avant de se sacrifier pour lui permettre de survivre et d’accomplir son destin. Avant de mourir, elle lui lègue sa fidèle dague d’ébonite, ainsi qu’un anneau d’or que Cicéron lui avait offert.
Suite à cela, Cicéron s’est retrouvé incapable de faire son deuil. Après être parvenu à mettre des mots sur ses sentiments, et ruminant sans cette ses remords et regrets, il fait la rencontre d’une fillette à l’issue d’un contrat qu’il remplit. Cette petite porte elle aussi le prénom d’Aemillia, et il voit en elle un signe ; il l’intègre à la Famille et lui enseigne tout ce qu’il a lui-même appris de son mentor. Il finit par lui léguer l’anneau, convaincu qu’il fait ainsi honneur à la défunte Aemillia. Toutefois, l’enfant finit par disparaître l’année suivante, sans laisser de trace, plongeant Cicéron dans un désarroi le plus total.
La répression de la Confrérie Noire et la destruction des Sanctuaires saccagent la Famille. Lorsque tombe le sanctuaire de Bravil, où se trouve la crypte qui protège la Mère de la Nuit, et lorsque meurt l’Oreille Noire, la momie est amenée à Cheydinhal par Garnag. Aucune nouvelle Oreille Noire ne se signale, et la momie n’étant plus protégée des affres de ce bas monde, le chef du sanctuaire décide de nommer un Gardien qui en prendra soin en attendant de rebâtir une crypte. C’est Cicéron qui est nommé, et après avoir accompli un dernier contrat visant à assassiner un bouffon, il prend ses fonctions en se dévouant pleinement à la momie. Toutefois, se dédier à cette tâche implique de ne plus pouvoir remplir de contrats, et peu à peu la solitude et les rires du bouffon qu’il a assassiné hantent Cicéron, lui ôtant lentement mais sûrement toute sa raison.

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Pour conclure cette présentation qui commence à se faire longue, je tiens à préciser que cette fanfiction est née, encore une fois, d’une chanson d’amazarashi, Antinomie, dont j’avais fait mention dans ce topic.
Le 14 janvier 2023, amazarashi dévoile les premières paroles de la chanson, et petit à petit celles-ci font naître dans ma petite tête une furieuse envie d’écrire à nouveau sur Aemillia et Cicéron. Rapidement l’idée se précise et les premiers mots se posent.
Un an plus tard, pour fêter l’anniversaire de naissance de cette fanfiction, et aussi parce que les récentes chute de neige bordelaises m’ont ramenée un an en arrière lorsque les flocons m’inspiraient une scène précise pour cette histoire (qui n’apparaît que dans le sixième chapitre…), voilà que j’en publie son premier chapitre ! Je suis sentimentale, que voulez-vous ! :innocent:

Voici donc, sans plus de bavardages incessants, le premier chapitre, Sanctuaire (4330 mots sur le site).

Risquer un coup d’œil dans la pièce façonnée à même la pierre apporterait une sordide vision – celle d’un homme à genoux, prostré devant un misérable cercueil ouvert, dévoilant la dépouille qu’il conservait soigneusement depuis plusieurs siècles, protégée depuis toujours de la saleté et de la corruption des vivants.

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Merci pour votre attention !!

Je vous souhaite une bonne lecture, et vous dis à très bientôt pour le prochain chapitre ! :blush:

8 « J'aime »

Bonsoir !! :wave:

J’ai mis du temps à me décider pour publier le deuxième chapitre. J’attends une semaine ? Trop court. Deux semaines ? Trop long ! Bon, va pour une semaine et demi !! :laughing:

C’est donc pour cela que vous pouvez retrouver dès à présent le deuxième chapitre, Aemillia (3730 mots sur le site).

Une fois sa respiration calmée et son cœur apaisé, les battements s’étant lentement rapprochés d’un rythme plus adéquat, il put se relever, et s’asseoir dans son lit. Quelque chose lui paraissait étrange, différent d’ordinaire. Il ne reconnaissait pas la chambre où il avait pris l’habitude de fermer les yeux à Cheydinhal.

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Et j’en ai profité pour ajouter le lien de la fic dans le premier message… parce que je suis un peu bébête… et l’avais oublié… :face_exhaling:

Sur ce, à très bientôt, peut-être pour le prochain chapitre !

Et d’ici là, bonne lecture ! :blush:

5 « J'aime »

Olala rien que le synopsis me ferait presque monter les larmes aux yeux :confounded:
Je suis tellement heureuse que tu publies enfin cette fic, j’irai lire dès que possible :pleading_face: :purple_heart:
(C’est bravo)

1 « J'aime »

Bonjour !
Oui, tardivement dans la nuit ou bien tôt le matin, car la journée risque d’être bien remplie et je tenais à le publier ce dimanche…

Une semaine et demie après le précédent, voici un nouveau chapitre !
Il s’intitule ainsi Unicité (5250 mots sur le site).

Les souvenirs étaient douloureux à ressasser et il s’en serait bien passé, mais il ne voulait cacher le moindre détail à l’Impériale. Plus il se montrait convainquant et plus il aurait de chances de lui faire comprendre que rien de tout cela n’était un rêve, qu’il avait réellement pu voyager à travers le temps d’une certaine façon, et qu’il se retrouvait là, en cet instant, avec la possibilité de la sauver, de lui épargner un sort funeste.

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Ce chapitre était l’occasion de poser un peu plus de pression sur Cicéron, une façon de l’alerter que son état était « instable », et que son bonheur pouvait lui être arraché à tout moment – bien qu’il en ait déjà conscience du fait de ses précédentes expériences… :sweat_smile:
Je ne sais pas si on devine déjà où mène cette fanfiction – je me demande comment on envisage la fin au fur à mesure de la lecture ! :stuck_out_tongue:

J’en ai profité pour détailler un peu plus la relation qu’entretient Cicéron avec Garnag. Ce dernier est très brièvement mentionné dans Skyrim via les journaux de Cicéron, et on devine combien l’Orque est fidèle à la famille. Après tout, il brave la destruction pour ramener le cercueil de la Mère à Bruma après le sac de Bravil, et c’est lui qui tue Rasha de sa propre lame lorsque Cicéron accuse ce dernier d’imposture.
Je me suis alors imaginé que, du temps où Cicéron avait encore toute sa tête, ces deux-là partageaient une relation très fraternelle ; Garnag veillerait sur Cicéron comme un aîné sur son cadet, et en prendrait soin du mieux qu’il le peut…

Enfin bref ! Je m’égare !
J’en profite pour te remercier @theforestspirit pour ton petit mot si gentil :pleading_face: Tu es toujours aussi adorable :confounded: :heart:

Sur ce, je vous souhaite une bonne lecture ! À très vite pour le prochain chapitre !! :blush:
Et courage, Cicéron !

3 « J'aime »

Bonjour bonjour !
Une semaine et demie plus tard, comme prévu, voici le quatrième chapitre !
Difficile de croire qu’on est déjà à la moitié de cette histoire, à laquelle je peine à poser le point final ! :laughing:

Sans plus attendre, voici Vertige (5 115 mots sur site) !

L’image que lui renvoyait le miroir brisé devant lequel il s’était installé était fragmentée, son reflet se scindant en une dizaine de morceaux. Bien qu’ils eussent le même sujet, aucun ne se ressemblait, et Cicéron peinait à se reconnaître dans ce qu’il voyait. Il avait tout l’air d’un presque trentenaire épuisé, qui n’avait tout bonnement rien à voir avec le jeune homme de vingt-cinq ans qu’il aurait dû être alors.

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Ça y est, quelque chose semble se mettre en place.
C’est l’occasion de tenter de réparer le mal qui a été fait, de sauver ceux que l’on a pas pu atteindre plus tôt… Mais que risque de perdre Cicéron en échange de tout cela ? Difficile de croire qu’un tel cadeau ne s’accompagne pas d’un prix à payer en retour.

En attendant, je vous souhaite une bonne lecture ! :blush:

À très bientôt !! :wave:

5 « J'aime »

Ayé ! J’ai lu \o/
Les aller-retour entre deux époques, ça fait très « L’armée des douze singes » je trouve (et avec le même impact sur la santé mentale du protagoniste :people_hugging: ).

Hâte de voir ce que tu nous réserve ^^

3 « J'aime »

Bonjour bonjour !

En ce merveilleux dimanche plein de pluie, je vous propose un chapitre enneigé !
J’ai ainsi nommé le cinquième chapitre, Éveil (6 235 mots sur site) ! :sparkles:

Ses gestes étaient précis, bien qu’il ne contrôlât guère ses mouvements. Son corps ne lui répondait qu’à peine, et agissait avec automatismes. Son esprit, ailleurs, se concentrait sur autre chose encore, mais il parvenait à réciter les incantations comme il l’avait toujours fait, sans la moindre erreur.

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Un petit mot pour @Astree : tu peux t’arrêter à ce chapitre, c’est suffisant, c’est ce que tu attendais depuis tout ce temps ! :pleading_face: Celui-là, il est pour toi… :confounded: :heart:

Cette scène qui clôt le chapitre s’est imposée à moi, et quelle épreuve ça aura été ! Après tout ce temps, les mots auront enfin été posés ! Qui l’eût cru ? (pas moi)
Enfin bref, c’est un chapitre un peu plus « reposant » malgré la pression qui reste là et la menace d’une sanction divine se tapit dans l’ombre…

Encore et toujours merci pour votre lecture et vos retours, ça fait plaisir ! :blush:

Et @hieronymus-lex, je ne m’attendais pas à te voir surgir ! Ca me touche ! :blush: J’espère de tout coeur que tu ne seras pas déçu, et que cette fanfic sera à la hauteur de tes attentes !

Sur ce, bonne lecture et à très vite pour le prochain chapitre… !! :blush:

4 « J'aime »

Hop là, nous y revoilà !

Que diriez-vous si je vous disais que cette fanfiction prendra fin dans tout juste trois semaines ? Ca fait tout drôle, hein ? Me regardez pas comme ça, moi-même je n’y crois pas !! :laughing:

Bref, sans plus de cérémonies, voici un chapitre dont le titre a été très fortement influencé par l’une des meilleurs pistes de la bande originale de Ghost Trick, j’ai nommé Traumatisme (4 166 mots) ! :sparkles:

Les cris d’enfants jouant dans la neige leur parvenaient. L’innocence se lisait sur leurs visages enjoués, tandis qu’ils s’envoyaient mutuellement des boules mal façonnées de leurs petites mains. Cicéron n’en avait que faire. La seule chose qui lui importait, à cet instant, était la chaleur de la paume qui enserrait fermement la sienne, décidée à ne jamais la lâcher.

:point_up: Pour l’anecdote…
:arrow_forward: Cet extrait qui sert de synopsis/teaser est l’un des premiers bouts que j’ai écrits pour cette fanfiction. J’étais alors en stage en médiathèque, le 14 janvier 2023 (:smirk:), et j’avais aperçu deux jeunes ados se lancer des boules de neige faites de la poudreuse tombée un peu plus tôt, tandis que je rangeais des bandes dessinées. C’est une scène anecdotique, mais j’ai de suite eu cette pensée pour Cicéron et Aemillia ensemble, dans la tranquillité, près d’enfants qui s’amusaient dans la neige comme je l’imagine bien pour Bruma. Il aura fallu près de dix mois pour que cette première ébauche trouve sa place dans cette fanfiction…
:arrow_forward: Quant au titre, il est surtout venu de cette écoute constante et presque automatique de la piste Traumatisme, qui était grosso modo la bande son de mon quotidien depuis un certain temps, lorsque j’écrivais une certaine scène de ce chapitre. J’associe ce thème à Yomiel, l’antagoniste de Ghost Trick, et je trouve qu’il a de nombreux points communs avec Cicéron (outre le fait que je prévois de le faire souffrir presque autant que le bouffon de mon coeur :sparkling_heart:), donc c’est tout naturellement que mon esprit a fait le lien… :sparkles:

Bref, je ne vous embête pas plus !

Sachez que ce chapitre m’a beaucoup touchée à l’écriture, et vous vous douterez sûrement à la lecture de quelles phrases ont le plus serré mon petit coeur à l’écriture et à la (re)relecture ! :stuck_out_tongue:
(rien qu’en le survolant pour la publication, ça me l’a refait…)

Allez, cette fois c’est la bonne, bonne lecture et à très vite !! :sparkles:
Merci comme toujours pour votre soutien, ça fait plaisir ! :smiling_face_with_three_hearts:

4 « J'aime »

Hop là !!
Promis, c’est bientôt fini, je ne vous embêterai pas plus… :face_holding_back_tears:

Voici donc le pénultième chapitre de cette fanfiction… Oscillation (4 871 mots) :sparkles: :sparkles:

Le murmure de la lame effleurant sa peau et tranchant chaque poil roux et dru le berçait. Pour peu, il était prêt à appuyer un peu plus fort, là, et enfoncer le tranchant dans la carotide. Ou bien, à défaut, peut-être pourrait-il endommager ses cordes vocales. Au moins, il ne blesserait plus personne par ses mots vides de sens.

J’espère de tout coeur qu’il vous plaira !!
On se retrouve donc le 27 mars, dans dix jours tout pile, pour le tout dernier chapitre… :confounded::heart:
D’ici là, je vous souhaite une bonne lecture !! :blush:

3 « J'aime »

Bonsoir :face_holding_back_tears:

Comme annoncé, cette fois-ci c’est la bonne, et la dernière.
Poser le point final sur une fanfiction est délicat, mais sélectionner la mention « Chapitre final » l’est tout autant !
C’est donc avec émotion que je viens de publier l’ultime chapitre, Illusion (6 001 mots) !

Le passage des doigts fins dans ses cheveux le rasséréna, tout comme le murmure du brasero où crépitaient quelques flammes, dont la chaleur qu’il propageait dans la pièce était fort agréable. Il se sentait si bien, en cet instant, loin des problèmes qui l’assaillaient d’ordinaire. Un simple moment hors du temps, où rien ne comptait plus que de savoir si cette main qui glissait sur sa chevelure recommencerait ce mouvement si agréable.

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Cette fanfiction est donc née il y a un peu plus d’un an, par une succession de hasards. Une chanson aux paroles éloquentes, une soudaine tombée de neige sur l’agglomération, une énième divagation… et un regret de n’avoir pu accorder à Cicéron et Aemillia, avant cela, de réels instants à deux en pleine conscience de leurs sentiments.
C’est à présent chose faite, et je me suis acquittée de ma dette.
Bien sûr, c’était sans compter le prix à payer pour un tel miracle – n’est-ce pas, Cicéron ?

La citation intiale, signée Ranpo, était un des premiers moteurs. C’est une citation que j’apprécie beaucoup, et qui peut revêtir bien des sens. Ici, elle m’a permis d’établir dès l’incipit (aussi bien pour moi, en tant qu’autrice tapotant avec hésitation que pour vous, lecteurices curieux.ses) un brouillage des frontières entre réalité et « illusion » – l’utilisation des guillemets est bien voulue… :stuck_out_tongue:
Très vite, le chemin s’est éclairé, et j’ai pu entrevoir la fin de cette histoire. Je connaissais la route, mais j’avais tout de même besoin d’un guide – c’est là que la précieuse aide de ma chère @Astree a fait son travail. Merci beaucoup pour toutes tes gentilles paroles et ton empathie inhumaine ! celle-là elle est rien que pour toi !

Pour la première fois depuis une éternité (et je pèse mes mots), le fonctionnement « architecte » m’a permis de glisser les indices comme je les voulais au fil de l’écriture, et de bâtir un début de cathédrale. C’est donc tout naturellement que certaines petites choses ont été semées avant l’heure, et peut-être les avez-vous remarquées avant le grand final ? :grin:
Pour plusieurs raisons, la fin devait être toute autre !

Spoiler explicatif

Mon idée initiale était que tout ceci fut réellement un rêve, une illusion grandiose signée la Mère afin de briser son Gardien et d’en faire une poupée serviable jusqu’à son dernier souffle.
Mais j’ai trouvé ça bien trop triste, bien trop fataliste. Je souhaitais que Cicéron puisse réellement dire à Aemillia ce qu’il ressentait, ce qu’il pensait. Je voulais que ces deux-là interagissent réellement, pas via une simple projection de l’esprit de Cicéron.
Pourtant, j’avais déjà commencé la rédaction, et m’efforçais de toujours, toujours, exprimer les sentiments d’Aemillia par projection de Cicéron. Jamais, via la narration, je ne disais ce qu’elle pensait ou ressentait – tout n’était que la projection que Cicéron faisait sur elle. Cette idée est restée, mais ça m’aura permis de tester un style un peu plus approfondi de narrateur focalisé !
À cet effet, les titres de chapitres étaient déjà plus ou moins décidés à l’avance, tout comme leur nombre. Huit chapitres, dont les initiales formaient un message qui se complétait avec le titre. « Avant que ce monde ne disparaisse, sauve toi ».
On retrouve cette apostrophe à la fin du sixième chapitre. « Cicéron, de quoi voulais-tu tant protéger Aemillia ? » – qui donc s’adresse à ce cher bouffon ? Lui-même ? La Mère ? Le narrateur ? Je dirais davantage l’autrice:stuck_out_tongue:

Quoi qu’il en soit, c’est avec émotion que je mets en ligne ce chapitre après une journée intense – il arrive un peu tard, mais je tenais à ce qu’il paraisse avant minuit.
Je garde un excellent sentiment à l’égard de cette histoire, qui aura attiré l’attention de deux lecteurices que je n’aurais jamais soupçonnés retrouver dans mes commentaires. Alors merci beaucoup à @Anthaus et @elane67 d’avoir accordé un peu de votre temps à cette humble histoire (bien que toi, Elane, aies déjà tâté de mon style dans une autre histoire sur cet univers :innocent:).
Merci aussi à @hieronymus-lex d’avoir jeté un œil à cette autre histoire de Cicéron, à laquelle je ferai bien sûr référence à l’avenir, surtout dans Hiraeth
Un gros câlin et un grand merci à @theforestspirit, dont le soutien inconditionnel fait toujours chaud au coeur ! Ca mérite un c’est bravo (et des papouilles de Pixel quand tu le rencontreras) ! :smiling_face_with_three_hearts:
Évidemment, merci infiniment à @Astree (avec un é svp), dont je guette à présent un espace vacant dans son emploi du temps très chargé dans l’espoir que les mots de Cicéron puissent atteindre ses petites oreilles joliment décorées ! :t_rex: :t_rex:
Et merci à toutes les personnes qui ont jeté, jettent ou jetteront un oeil à cette histoire qui, je l’espère de tout cœur, aura été, est et sera agréable à lire ! (le plus possible tout du moins)

Sur ce, je vous dis à une prochaine fois, au détour d’une énième fanfiction, d’un énième topic ou que sais-je encore ! :blush:
Et merci encore à Cicéron pour son douloureux travail de muse !! :sparkles:

6 « J'aime »

Hello ici !

Bon, ok, c’était pas prévu, mais un petit soleil a fait son apparition et m’a soufflé une idée si gentille que je ne pouvais l’ignorer… :sparkles:

C’est donc avec tout autant d’émotion que je vous partage Avant que ce monde ne disparaisse – Astrée’s cut.
Oui, c’est @Astree qui en est à l’origine… :innocent:
Après la Director’s Cut, vous avez la Astrée’s cut, et c’est encore plus qualitatif !!

Cette version alternative de l’histoire permet d’ouvrir une autre branche à cet univers étendu en laissant présager un happy ending, bien différent de la fin originelle prévue.
Pour accéder à cette autre version de l’histoire, il vous suffit simplement de lire les cinq premiers chapitres de la fanfic, et de laisser votre imagination faire le reste ! :blush:

Sanctuaire
Aemillia
Unicité
Vertige
Éveil

Il va sans dire que c’est une autre interprétation que l’on peut faire, et nul doute que nos protagonistes vivront d’autres aventures, d’une autre façon !
Et, bien sûr, nous ne sommes pas à l’abri d’une énième extension de cet univers étendu via d’autres fanfictions… tout du moins, au moins une… :innocent:

Merci encore pour votre attention, et peut-être à bientôt, ici comme ailleurs ! :blush:

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Un cut qui peut effectivement raconter une toute autre histoire, bien plus douce, mais qui implique de renoncer à ce magnifique dernier chapitre :face_holding_back_tears:

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