A l’aide, est-ce que je fais du MA ou pas ?
Des exemples existent déjà dans la discussion « quel rating mettre… ? »
Mais la difficulté d’objectivité étant réelle, chaque auteur pris d’un doute peut s’appuyer sur la communauté du forum qui pourra l’aider à ajuster son rating que ce soit savoir s’il doit l’élever ou le diminuer.
Nota : lorsque vous voulez faire une demande dans ce sens, utilisez cette branche, mais ne collez pas de lien direct vers votre chapitre. Attendez qu’une ou plusieurs personnes disponibles se proposent de vous aider et procédez par Message Privé pour communiquer l’extrait qui vous pose problème.
Au niveau de l’âge, le rating M est réservé aux plus de 16 ans, et le MA aux plus de 18 ans.
Mais souvent l’âge est un critère moins pertinent que le type de contenu.
DĂ©finitions de Fictionratings .com
Rating M : 16 ans et plus
Comporte des contenus ne convenant pas aux jeunes adolescents. A choisir pour les fanfictions contenant beaucoup de langage grossier, des scènes de sexe mais peu explicites, des thèmes difficiles, matures ou une violence restant « modérés ».
C’est un rating qui s’applique quand les sujets abordés sont lourds (la mort, les dépressions). Mais parler du suicide est une chose, en faire la peinture de la déchéance qui y a conduit et / ou du passage à l’acte, en est une autre (et du MA).
Toute relation interpersonnelle impliquant du sexe (même consenti) ou des brutalités et violences (conjugales ou pas) insistant sur la souffrance ou la jouissance ressentie, est à classer en MA.
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Rating MA : 18 ans et plus
Comporte des contenus explicites, non voilés, crus, réservés aux adultes qui à priori, pourraient tout lire (sur le plan légal).
L’auteur peut y aborder comme il l’entend les sujets de la façon la plus réaliste, qu’ils soient matures, durs, sexuels, violents ou dérangeants.
Nota : chez AO3, l’équivalent est « Explicit »
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Concernant les scènes de sexe spécifiquement (lemons)
l’équipe de modération considère qu’elles réclament un classement adulte (MA) lorsqu’elles sont présentes dans un chapitre.
Si la scène ne comporte pas de descriptions in extenso d’une relation sexuelle consentante, qu’elle reste « light » (couramment appelé « Lime ») le classement en M est possible.
Entre M et MA la frontière est parfois dans le niveau de crudité / vulgarité et de détails réalistes dans la peinture qui en est faite.
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Et si j’ai sous-coté mon chapitre parce que je ne savais pas, ou que je n’aime pas que ma fic soit difficile à trouver ?
Si on choisit le rating M – par exemple pour étendre son lectorat, car la tranche d’âge des 15-16 ans est très représentée et les adultes rares – il faut avoir conscience que les mêmes thèmes doivent être adoucis au niveau du réalisme des descriptions, moins explicites et plus allusifs ou plus voilés.
Si un auteur n’a pas appliqué le bon rating, la modération lui envoie un message privé demandant de le rehausser.
Si l’auteur ne s’est pas inscrit sur le forum ou n’est plus actif, la fanfiction peut se voir appliquer le bon rating par les modérateurs : elle apparait toujours dans la liste du fandom pour les lecteurs de plus de 18 ans.
Il ne faut pas hésiter à les signaler, le nécessaire sera fait rapidement.
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Exemples bien explicites
WARNING Meurtres à la chaîne / Psychologie
Note : Dans l’histoire, Pierrick Corvus est un personnage qui est du côté des gentils (anti-mangemorts), et qui là , se met à tuer froidement et sans ménagement.
Pierrick Corvus fit mine d’examiner le cadavre du jeune homme tué par Garde.
« Espèce de pourriture ! s’écria Cyrille Drieux. Vous l’avez tué ! Sala*d !
– Et alors, dit calmement Pierrick en se tournant vers lui. Qu’est-ce que tu veux que ça me fasse qu’il soit mort ? Répond. Pourquoi voudrais-tu que je culpabilise sur sa mort ?
– Il… il ne vous avait rien fait.
– C’est vrai. Mais il était avec vous quand vous avez tué la famille Barton et violé Hélène Barton.
– Quoi… Nous… nous n’avons rien à voir dans cette histoire.
– On vous a entendu depuis l’extérieur. Et surtout, ton cher oncle Hervé t’a balancé. Il aura fallu un Doloris quand même.
– Espèce de salopard ! Si t’as fait le moindre mal à mon oncle je te jure que je vais te tuer !
– Ton oncle est déjà mort, annonça Pierrick comme s’il parlait du temps qu’il fait. Et maintenant, c’est le tour de tes petits camarades.
– Mais ■■■■■■qui êtes-vous ?
– Ceux qui vont tous vous tuer si vous ne répondez pas à mes questions. Où est Hélène Barton ?
– Qui ça ?
– La fille que vous avez violée, précisa le Corbeau.
– On a violé personne, se défendit Cyrille Drieux.
– Avada Kedavra. »
L’éclair vert s’abattit sur un des camarades de Drieux. Ce dernier avait les yeux exorbités par ce spectacle.
Pierrick Corvus pointa sa baguette sur un deuxième complice. Il fixait Drieux d’un regard noir.
« Où est-elle ? demanda-t-il d’un calme dérangeant.
– Je ne sais pas, répondit Drieux.
– Avada Kedavra. »
A nouveau, un camarade de Drieux mourut. « Mais qui était ce type qui semait la mort avec une telle décontraction ? »
C’est ce que se demandait Cyrille Drieux alors qu’il voyait la baguette se pointé sur son dernier ami vivant. Celui-ci était paralysé par la peur. Il tremblait comme une feuille et une mare jaunâtre et malodorante s’étendit sous ses fesses.
« Dernière chance, dit Pierrick sans se séparer de son ton calme. Après, tu joues avec ta vie.
– Je ne sais pas où elle est, hurla presque Cyrille tellement il avait peur. On l’a laissée en vie sur le tapis. On ne l’a pas tuée ni emmenée avec nous. Je vous jure. Nous ne savons pas ce qu’il lui est arrivé. »
Corvus vit dans ses yeux qu’il ne mentait pas. Il avait trop peur pour ça.
« Bien, fit-il. Avada Kedavra. »
Le dernier complice s’effondra dans sa pisse.
« Vous avez dit que vous nous laisseriez en vie ! cria Cyrille Drieux
– Je ne me souviens pas avoir fait une telle promesse, dit simplement Pierrick en tournant sa baguette vers lui. Avada Kedavra. »
L’éclair vert se refléta dans le regard apeuré de Drieux avant de lui ôter toute vie.
Exrait de Le Corbeau - Livre 0 : Projet GLADIUS
WARNING Viol
L’homme recommença à parler. Hélène vit son père s’agiter mais être tout de suite immobiliser par un sortilège. Ne sachant ce qu’ils comptaient faire, Hélène se laissant porter par deux des complices de l’assassin jusqu’au tapis du salon. Ils l’allongèrent sur le sol. Elle ne commença à comprendre et à se débattre que lorsque le tueur lui déchira sa robe de bas en haut, dévoilant ses sous-vêtements. Elle cria. Mais un des complices la mit sous Imperium pour qu’elle se tienne tranquille. Le tueur put reprendre sa sale besogne, commençant par arracher le soutien-gorge et la culotte sans ménagement. Hélène perçut les sifflets railleurs et faussement admiratifs de ses agresseurs sur ses charmes adolescents. Elle entendit clairement le meurtrier dire à un de ses complices de se pousser pour que ses parents puissent profiter du spectacle. Ne pouvant plus bouger par elle-même, Hélène fut obligée de garder les yeux vers le plafond. Elle sentit juste quelque chose de long et dure se frotter contre son intimité. Elle aurait voulu hurler de douleur lorsque l’assassin la pénétra sans ménagement, lui déchirant l’hymen, mais l’Imperium le lui interdisait.
Exrait de Le Corbeau - Livre 0 : Projet GLADIUS
WARNING Torture
D’un geste sec, il lui arracha une poignée de cheveux. Il se tourna de nouveau vers son présentoir d’outils de torture et sélectionna une sorte de scie aux dents irrégulières. Il releva la jambe de son pantalon. Et approcha la scie du tibia. D’un geste puissant et lent, dans le but que Hans ressente la moindre dent râpant contre son os, il commença à scier le tibia. Hans se mordit la lèvre jusqu’au sang mais ne put se retenir longtemps. Il hurla de douleur à s’en arracher les cordes vocales. Chaque va-et-vient de la scie était si lent qu’il fallut bien une heure pour couper totalement l’os. Surtout que Névris s’arrêtait quelques fois pour verser sur la blessure un liquide à l’odeur piquante. Le liquide lui brûlait la peau à l’extérieur et les chairs à l’intérieur.Dans un éclair de clairvoyance, Hans vit l’étiquette du flacon : « Acide Sulfurique H2SO4. »
Extrait de Le Corbeau - Saison 1, Livre V
WARNING Combat
Jonas ne savait pas quoi faire. Les trois mangemorts s’amusaient avec lui. Son bras blessé le faisait souffrir. Il fallait qu’il trouve un moyen. Il décida de tenter le tout pour le tout. S’il se plantait, il mourait. Il leva son bras valide et lança sa baguette tel un couteau vers un des mangemorts. Ce dernier évita le morceau de bois en riant. Jonas en profita pour se lancer vers lui. Le mangemort ne réagit pas à temps. Jonas lui saisit le poignet armé en détournant sa baguette juste au moment où il envoya un sortilège de mort. L’éclair vert frappa un de ses complices. Jonas renversa le bras et creva l’œil du mangemort avec sa propre baguette.
Le mangemort hurla de douleur. Jonas le repoussa d’un coup de coude et arracha la baguette de son œil, l’emportant avec, en brochette dessus.
Extrait Le Corbeau, Saison 1, Livre I
WARNING Combat violent ++
Et finalement, Ron se retrouva à moins d’un mètre de lui. Le mangemort allait de nouveau abattre sa baguette mais d’un mouvement fluide tout en incantant un sortilège de découpe, Ron lui trancha le bras au vol au niveau du coude. L’ennemi n’eut même pas le temps de crier, un coup de coude dans la gorge broya ses cordes vocales. Ron rangea sa baguette. D’un coup de pied en revers en plein visage, il obligea l’ennemi à se retourner. Il vint immédiatement le saisir à la tête, plaçant une main sous son menton. Et d’un geste sec, il lui brisa la nuque.
Extrait Wizards War
WARNING Scène de sexe / Gore ++
Un nouvel assaut d’Elias agrandit d’autant plus la béance qui le déchirait. Lindel observa, fasciné, tandis que les canines plongeaient dans ses organes, libérant un flot de sang sur leur passage. Le matelas sous lui était désormais saturé de sang et produisait un bruit d’aspiration humide à chacun de ses mouvements. Son sexe, de nouveau en érection, réclamait que l’on s’occupe de lui. Ravi d’obtempérer, Lindel tira sur ce qu’il identifia vaguement comme une partie de son intestin grêle et y plongea son intimité. La douceur de ses viscères était parfaite, sans commune mesure avec tout ce qu’il avait connu jusqu’alors. Au milieu de ce tas mou et désordonné, juste derrière la vessie, il dénicha une boule de chair de la taille d’une prune. Quand il la serra entre ses doigts, le bonheur autant que la douleur le firent hurler.
Entre deux ondulations de son bassin, Lindel admirait Elias. Le visage plongé dans la blessure, la créature se délectait de son foie, dans un concert de grognements bestiaux. Il ressentait chacun de ses mouvements, chacune de ses plus petites mastications ; elles le menaient chaque fois un peu plus haut dans le plaisir. L’orgasme s’empara de lui, paralysant, plus puissant que tous ceux qu’il avait jamais ressenti. Le dos arqué, il rejeta la tête en arrière. Il ne voyait plus qu’une aveuglante lumière blanche.
[details=« WARNING Lemon plus « tranquille » »]
Il s’attardait sur sa poitrine, comme il le faisait toujours. Mais cette fois-ci, ce contraste si fort entre les températures changeait totalement la donne. D’un geste, il retira son t-shirt et se colla contre elle. Comme ses mains, chaque côté de son corps reflétait son pouvoir. De nouveau, elle gémit, sans aucune retenue. Tout son être était tiraillé entre ces deux extrêmes, un qui la faisait frissonner et l’autre rougir.
— Est-ce que ça va ? demanda-t-il en appuyant un baiser glacé au coin de sa bouche.
— C’est parfait.
Elle se cambra quand elle sentit enfin la main gauche de Shouto descendre vers son sexe. Il avait choisi le chaud. Il passa un doigt dans sa fente humide, lentement, pour lui laisser le temps de s’habituer à cette nouvelle sensation. Déjà , elle avait envie de lui, elle voulait qu’il la pénètre sur le champ, qu’il la fasse hurler.
Mais Shouto aimait prendre son temps. De sa langue, il lapait son mamelon, tandis que le bout de ses doigts s’agitait autour de son clitoris, de cette manière qui la rendait folle. Elle le lui avait montré elle-même, la première nuit qu’ils avaient passé ensemble. Durant de longues minutes, elle lui avait révélé tous les secrets de son corps, avait écarté ses lèvres charnues pour le laisser voir ce qu’il convoitait tant. Il en avait été tant embarrassé qu’elle avait cru qu’il prendrait feu sur place.
De son côté, elle massait doucement sa queue, qui se dessinait à travers son boxer. Il l’encourageait de va-et-viens, tandis qu’il enfonçait un doigt, puis deux tout au fond d’elle. À l’intérieur, la chaleur se révélait encore plus intense, plus merveilleuse. Elle se diffusait partout jusque dans chaque fibre de son corps.
Le premier orgasme la prit par surprise. D’habitude, il lui fallait un peu plus de temps, et elle le voyait venir, arriver de loin, elle savourait d’autant plus sa montée. Mais cette fois, son corps fut pris de tremblements d’un seul coup, une vague de plaisir comme elle n’en avait jamais connu la submergea.
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Édité le 14 décembre 2021
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